Jacques 2:17 énonce : 'Ainsi donc, la foi en elle-même, si elle n'a pas d'œuvres, est morte.'
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Jacques 2:17 énonce : 'Ainsi donc, la foi en elle-même, si elle n'a pas d'œuvres, est morte.'
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mardi 27 décembre
culte de la matinée et la méditation
Jacques 2:17 énonce : 'Ainsi donc, la foi en elle-même, si elle n'a pas d'œuvres, est morte.'
Ces paroles de Jacques, puisées sans équivoque dans les Saintes Écritures, suscitent un inconfort manifeste du fait qu'elles semblent contredire frontalement le principe du salut par la seule foi.
Le problème réside dans l'exploitation de ce verset par des factions hérétiques afin de manipuler les fidèles. C'est pourquoi les réformateurs ont insisté sur le salut par la seule foi, s'éloignant ainsi de l'erreur de l'Église catholique romaine de l'époque, qui mettait exagérément l'accent sur les actions, allant jusqu'à émettre des indulgences sous le prétexte de financer la construction de cathédrales.
Jacques 2:17 devient alors un outil puissant pour ceux investis d'autorité dans le domaine religieux, leur permettant de berner les gens en leur faisant croire que les actions des croyants envers leurs guides spirituels sont essentielles pour le salut. Ils prétendent, en surface, que cela glorifie le Seigneur, mais dans les faits, c'est pour satisfaire leurs propres désirs, n'est-ce pas ?
Le seul Sauveur est Jésus, il n'y en a pas d'autre ; notre salut repose sur l'œuvre expiatoire de Jésus et l'action du Saint-Esprit, non sur nos bonnes actions.
La critique par Jacques du salut par la seule foi fait référence à une simple adhésion intellectuelle. Les démons tremblent car ils croient en Dieu et en son Fils unique. Dans ce cas, la foi n'est qu'une croyance en l'existence de Dieu.
Quant au salut par la foi prêché par les réformateurs, il ne se limite pas à une telle foi. La foi salvatrice consiste à reconnaître que le plus précieux que nous puissions offrir est Jésus-Christ, et le plus grand don que nous puissions recevoir est Jésus-Christ.
Ce que Dieu le Père attend de nous par-dessus tout, c'est de croire en Jésus-Christ toute notre vie. Ce que Jésus-Christ attend de nous par-dessus tout, c'est d'aimer Dieu le Père et nos frères et sœurs de la même manière ; le Saint-Esprit agit en ceux qui croient au Père et au Fils pour réaliser les souhaits du Père et du Fils en eux.
Cet amour engendre les œuvres dont parle l'apôtre Jacques. Jésus n'a donné d'autre loi que celle de l'amour ; si nous croyons en Jésus, nous pardonnerons et nous aimerons. Toute autre forme de dévotion ne concerne pas le salut ; elle vise plutôt à s'élever et secrètement à espérer une récompense.
La dévotion découlant de l'amour ne cherche pas de récompenses, mais les rejette, car le véritable salut, l'éternelle béatitude, a déjà été reçu par Jésus.
mardi 27 décembre
culte de la matinée et la méditation
Jacques 2:17 énonce : 'Ainsi donc, la foi en elle-même, si elle n'a pas d'œuvres, est morte.'
Ces paroles de Jacques, puisées sans équivoque dans les Saintes Écritures, suscitent un inconfort manifeste du fait qu'elles semblent contredire frontalement le principe du salut par la seule foi.
Le problème réside dans l'exploitation de ce verset par des factions hérétiques afin de manipuler les fidèles. C'est pourquoi les réformateurs ont insisté sur le salut par la seule foi, s'éloignant ainsi de l'erreur de l'Église catholique romaine de l'époque, qui mettait exagérément l'accent sur les actions, allant jusqu'à émettre des indulgences sous le prétexte de financer la construction de cathédrales.
Jacques 2:17 devient alors un outil puissant pour ceux investis d'autorité dans le domaine religieux, leur permettant de berner les gens en leur faisant croire que les actions des croyants envers leurs guides spirituels sont essentielles pour le salut. Ils prétendent, en surface, que cela glorifie le Seigneur, mais dans les faits, c'est pour satisfaire leurs propres désirs, n'est-ce pas ?
Le seul Sauveur est Jésus, il n'y en a pas d'autre ; notre salut repose sur l'œuvre expiatoire de Jésus et l'action du Saint-Esprit, non sur nos bonnes actions.
La critique par Jacques du salut par la seule foi fait référence à une simple adhésion intellectuelle. Les démons tremblent car ils croient en Dieu et en son Fils unique. Dans ce cas, la foi n'est qu'une croyance en l'existence de Dieu.
Quant au salut par la foi prêché par les réformateurs, il ne se limite pas à une telle foi. La foi salvatrice consiste à reconnaître que le plus précieux que nous puissions offrir est Jésus-Christ, et le plus grand don que nous puissions recevoir est Jésus-Christ.
Ce que Dieu le Père attend de nous par-dessus tout, c'est de croire en Jésus-Christ toute notre vie. Ce que Jésus-Christ attend de nous par-dessus tout, c'est d'aimer Dieu le Père et nos frères et sœurs de la même manière ; le Saint-Esprit agit en ceux qui croient au Père et au Fils pour réaliser les souhaits du Père et du Fils en eux.
Cet amour engendre les œuvres dont parle l'apôtre Jacques. Jésus n'a donné d'autre loi que celle de l'amour ; si nous croyons en Jésus, nous pardonnerons et nous aimerons. Toute autre forme de dévotion ne concerne pas le salut ; elle vise plutôt à s'élever et secrètement à espérer une récompense.
La dévotion découlant de l'amour ne cherche pas de récompenses, mais les rejette, car le véritable salut, l'éternelle béatitude, a déjà été reçu par Jésus.
Jean- Messages : 905
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Re: Jacques 2:17 énonce : 'Ainsi donc, la foi en elle-même, si elle n'a pas d'œuvres, est morte.'
Merci, Jean pour ce partage que j'apprécie beaucoup. Il y aurait peut-être lieu de nuancer en ce qui concerne les "récompenses", car notre Seigneur Lui-même en parle (je pense qu'il n'y a donc pas lieu de les rejeter).
Bonne journée à tous avec notre Seigneur.
Bonne journée à tous avec notre Seigneur.
Zacharie- Messages : 3774
Date d'inscription : 07/07/2012
Merci pour le commentaire
Zacharie a écrit:Merci, Jean pour ce partage que j'apprécie beaucoup. Il y aurait peut-être lieu de nuancer en ce qui concerne les "récompenses", car notre Seigneur Lui-même en parle (je pense qu'il n'y a donc pas lieu de les rejeter).
Bonne journée à tous avec notre Seigneur.
Merci beaucoup pour votre réflexion. Vous avez raison de souligner que les récompenses ne sont pas nécessairement à rejeter. J'ai voulu souligner un acte gratuit de notre part lorsque l'on donne aux autres ou à l'église. En Corée, les membres de l'église se consacrent beaucoup pour le financement de l'église. Par exemple pas mal de croyants donnent plus de 10 poucent de son salaire à l'église. Je me demande s'il n'y pas derrière cela parfois des attentes de reconnaissance au moins des membres de l'église. Un don gratuit est préférable à mon sens.
Par contre, j'ai entendu dire que dans les églises protestantes de France, c'est très difficile sur le plan financier car on ne donne pas beaucoup à l'église. Donc il y a un aspect positif dans le système coréen, car nous sommes tous des êtres fragiles qui doivent avoir une idée de récompense ou de reconnaissance pour donner amplement.
Jean- Messages : 905
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Re: Jacques 2:17 énonce : 'Ainsi donc, la foi en elle-même, si elle n'a pas d'œuvres, est morte.'
__
Bonjour,
J'ai posté à plusieurs reprises ce message, conçu à l'origine pour un public catholique :
Une différence entre Saint-Paul et Saint-Jacques c'est que Paul parle de la justification devant Dieu, alors que Jacques parle de la justification devant les hommes. Par ailleurs, dans Jacques (et même dans Paul), Abraham a été justifié par ses œuvres. Mais de quelles œuvres s'agissait-il ? Avait-il donné une liasse de gros billets au denier du culte, ou visité les malades, ou fait une "B.A" à l'occasion du congrès des chefs scouts ? Non. Simplement il avait cru Dieu. Et c'est cela qui lui a été compté à justice. En l'occurrence c'était une œuvre de foi, à bien distinguer des œuvres de bienfaisance ou de l'observation des 10 commandements, lesquelles ne sont pas des œuvres expiatoires ou salvatrices.
En fait, la clé du passage de Jacques 2 sur la foi et les œuvres, tient dans le premier verset (verset 14) : « quel profit y a t-il si quelqu’un dit qu’il a la foi et qu’il n’ait pas les œuvres ? ». L’apôtre Jacques se place dans l’hypothèse où quelqu’un qui se présente comme chrétien cherche à donner à autrui un faux témoignage de la réalité de sa foi, espérant en tirer un profit, par exemple un profit de considération ou de reconnaissance par rapport à son église locale. Ainsi le passage de Jacques tend à montrer qu’il n’y a pas de profit dans la seule déclaration d’avoir la foi, car la foi n’est pas essentiellement une chose que nous puissions voir, si ce n’est que partiellement par la considération des œuvres qui en découlent : la foi se trouve dans le cœur, mais seul Dieu connaît véritablement la réalité de ce bien (2 Timothée 2 :19).
Les « œuvres » d’Abraham, au sens classique du terme, ont consisté ni plus ni moins à s’apprêter à faire un assassinat de par un sacrifice humain. Mais ses œuvres de foi ont consisté pour lui à croire Dieu et à le prouver en se rendant au mont Morija, et à se résoudre à obéir à Dieu en supprimant l’enfant de la promesse.
Quant à Rahab, la prostituée, ses « œuvres » auraient pu être qualifiées de mauvaises, puisqu’elle a trahi son peuple. Mais son œuvre de foi a été d’accueillir en paix les espions hébreux, assurée qu’elle était de la vocation d’Israël.
Ce n’est pas du tout dans la même optique que Paul aborde la question de la justification par la foi sans œuvres, cette fois-ci non au regard des hommes mais à celui de Dieu. Autre point sur lequel Paul insiste beaucoup dans ses épîtres, c'est le cas de quelqu'un qui se prévaudrait de sa foi et de son salut, pour se permettre de faire n'importe quoi, y compris le pire. Paul combat résolument une telle attitude, pour peu qu'elle puisse se trouver effectivement chez un véritable enfant de Dieu.
Reprenons l’exemple de la foi d’Abraham (qui est appelé « père de la foi » et « ami de Dieu » et non « père des œuvres »). Cet exemple est abondamment explicité par Paul, notamment dans l’épître aux Romains. Mais restons-en même à ce qu’écrit Jacques : aux versets 21 et 22 est décrite la scène où Dieu demande à Abraham de sacrifier son fils promis Isaac (Genèse 22). Il ne s’est pas agi alors pour Abraham de faire des bonnes œuvres d’église, mais uniquement de faire le voyage jusqu’au mont Morija, et d’être prêt à accomplir le sacrifice. Certes en soi, ce voyage et cette intention pourraient être considérés en eux-mêmes comme des œuvres, si ce n’est des œuvres de foi : c’est pour cela que ce qui est relaté en Hébreux 11, 17, c’est la seule foi d’Abraham.
Mais c’est même bien avant cela (Genèse 15), et indépendamment de toutes bonnes œuvres (même s’il pût en avoir faites), que la Parole dit d’Abraham : «Et il crut l’Eternel ; et il lui compta cela à justice ». Aussi la justification d’Abraham en tant que croyant ne résulte que d’une chose, c’est qu’il crut Dieu, autrement dit qu’il eut la foi ? C’est ce qu’on appelle une œuvre de foi. Cela est relaté en Jacques 2, 23 et commenté en Hébreux 11, 8-10.
Il y a certes des rapports significatifs entre la foi et les œuvres. Ces dernières sont une conséquence et une démonstration de la foi, de telle manière que Dieu les approuve et même qu’il les suscite. Mais les œuvres n’ont aucune valeur méritoire ni encore plus expiatoire (en ce qu’elles contribueraient à la justification devant Dieu et au salut). Pourquoi pensez-vous que Paul dans ses épîtres, insiste lourdement et à plusieurs reprises à la justification par la foi sans les œuvres ? Il y a des raisons, assurément. Cela dit, pour les chrétiens, les œuvres sont très importantes, j'en suis tout à fait persuadé. Je ne veux en rien minimiser cela.
Enfin la foi c’est croire en Dieu, et même bien plus, c’est croire Dieu et pour le chrétien croire au Seigneur Jésus ; croire que ce dernier est mort sur la croix pour la rédemption et la rémission des fautes de ceux qui croient en lui. Mais cela va beaucoup plus loin, car comme le fait remarquer Jacques les démons connaissent tout cela et donc y croient, même s’ils ne sont pas éligibles eux-mêmes au salut de Dieu. Cela va beaucoup plus loin en effet, car l’homme qui a réellement la foi (et non seulement une simple conviction intellectuelle), acquiert une vie nouvelle qui est la vie éternelle, et de plus est habité par le Saint Esprit, personne divine. Il jouit de la rédemption, de la rémission de ses péchés. C’est la conversion qui confère cela.
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Bonjour,
J'ai posté à plusieurs reprises ce message, conçu à l'origine pour un public catholique :
Une différence entre Saint-Paul et Saint-Jacques c'est que Paul parle de la justification devant Dieu, alors que Jacques parle de la justification devant les hommes. Par ailleurs, dans Jacques (et même dans Paul), Abraham a été justifié par ses œuvres. Mais de quelles œuvres s'agissait-il ? Avait-il donné une liasse de gros billets au denier du culte, ou visité les malades, ou fait une "B.A" à l'occasion du congrès des chefs scouts ? Non. Simplement il avait cru Dieu. Et c'est cela qui lui a été compté à justice. En l'occurrence c'était une œuvre de foi, à bien distinguer des œuvres de bienfaisance ou de l'observation des 10 commandements, lesquelles ne sont pas des œuvres expiatoires ou salvatrices.
En fait, la clé du passage de Jacques 2 sur la foi et les œuvres, tient dans le premier verset (verset 14) : « quel profit y a t-il si quelqu’un dit qu’il a la foi et qu’il n’ait pas les œuvres ? ». L’apôtre Jacques se place dans l’hypothèse où quelqu’un qui se présente comme chrétien cherche à donner à autrui un faux témoignage de la réalité de sa foi, espérant en tirer un profit, par exemple un profit de considération ou de reconnaissance par rapport à son église locale. Ainsi le passage de Jacques tend à montrer qu’il n’y a pas de profit dans la seule déclaration d’avoir la foi, car la foi n’est pas essentiellement une chose que nous puissions voir, si ce n’est que partiellement par la considération des œuvres qui en découlent : la foi se trouve dans le cœur, mais seul Dieu connaît véritablement la réalité de ce bien (2 Timothée 2 :19).
Les « œuvres » d’Abraham, au sens classique du terme, ont consisté ni plus ni moins à s’apprêter à faire un assassinat de par un sacrifice humain. Mais ses œuvres de foi ont consisté pour lui à croire Dieu et à le prouver en se rendant au mont Morija, et à se résoudre à obéir à Dieu en supprimant l’enfant de la promesse.
Quant à Rahab, la prostituée, ses « œuvres » auraient pu être qualifiées de mauvaises, puisqu’elle a trahi son peuple. Mais son œuvre de foi a été d’accueillir en paix les espions hébreux, assurée qu’elle était de la vocation d’Israël.
Ce n’est pas du tout dans la même optique que Paul aborde la question de la justification par la foi sans œuvres, cette fois-ci non au regard des hommes mais à celui de Dieu. Autre point sur lequel Paul insiste beaucoup dans ses épîtres, c'est le cas de quelqu'un qui se prévaudrait de sa foi et de son salut, pour se permettre de faire n'importe quoi, y compris le pire. Paul combat résolument une telle attitude, pour peu qu'elle puisse se trouver effectivement chez un véritable enfant de Dieu.
Reprenons l’exemple de la foi d’Abraham (qui est appelé « père de la foi » et « ami de Dieu » et non « père des œuvres »). Cet exemple est abondamment explicité par Paul, notamment dans l’épître aux Romains. Mais restons-en même à ce qu’écrit Jacques : aux versets 21 et 22 est décrite la scène où Dieu demande à Abraham de sacrifier son fils promis Isaac (Genèse 22). Il ne s’est pas agi alors pour Abraham de faire des bonnes œuvres d’église, mais uniquement de faire le voyage jusqu’au mont Morija, et d’être prêt à accomplir le sacrifice. Certes en soi, ce voyage et cette intention pourraient être considérés en eux-mêmes comme des œuvres, si ce n’est des œuvres de foi : c’est pour cela que ce qui est relaté en Hébreux 11, 17, c’est la seule foi d’Abraham.
Mais c’est même bien avant cela (Genèse 15), et indépendamment de toutes bonnes œuvres (même s’il pût en avoir faites), que la Parole dit d’Abraham : «Et il crut l’Eternel ; et il lui compta cela à justice ». Aussi la justification d’Abraham en tant que croyant ne résulte que d’une chose, c’est qu’il crut Dieu, autrement dit qu’il eut la foi ? C’est ce qu’on appelle une œuvre de foi. Cela est relaté en Jacques 2, 23 et commenté en Hébreux 11, 8-10.
Il y a certes des rapports significatifs entre la foi et les œuvres. Ces dernières sont une conséquence et une démonstration de la foi, de telle manière que Dieu les approuve et même qu’il les suscite. Mais les œuvres n’ont aucune valeur méritoire ni encore plus expiatoire (en ce qu’elles contribueraient à la justification devant Dieu et au salut). Pourquoi pensez-vous que Paul dans ses épîtres, insiste lourdement et à plusieurs reprises à la justification par la foi sans les œuvres ? Il y a des raisons, assurément. Cela dit, pour les chrétiens, les œuvres sont très importantes, j'en suis tout à fait persuadé. Je ne veux en rien minimiser cela.
Enfin la foi c’est croire en Dieu, et même bien plus, c’est croire Dieu et pour le chrétien croire au Seigneur Jésus ; croire que ce dernier est mort sur la croix pour la rédemption et la rémission des fautes de ceux qui croient en lui. Mais cela va beaucoup plus loin, car comme le fait remarquer Jacques les démons connaissent tout cela et donc y croient, même s’ils ne sont pas éligibles eux-mêmes au salut de Dieu. Cela va beaucoup plus loin en effet, car l’homme qui a réellement la foi (et non seulement une simple conviction intellectuelle), acquiert une vie nouvelle qui est la vie éternelle, et de plus est habité par le Saint Esprit, personne divine. Il jouit de la rédemption, de la rémission de ses péchés. C’est la conversion qui confère cela.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Jacques 2:17 énonce : 'Ainsi donc, la foi en elle-même, si elle n'a pas d'œuvres, est morte.'
Jean a écrit:
Par contre, j'ai entendu dire que dans les églises protestantes de France, c'est très difficile sur le plan financier car on ne donne pas beaucoup à l'église. Donc il y a un aspect positif dans le système coréen, car nous sommes tous des êtres fragiles qui doivent avoir une idée de récompense ou de reconnaissance pour donner amplement.
Cela révèle la gravité de la situation en Europe de l'Ouest (je suis Belge). L'Europe est devenue une terre de mission et l'on devrait prier pour nous.
Ici, les frères et soeurs ne sont pas du tout préparés à traverser la grande tribulation....
J'admire les frères et soeurs de Corée du nord (et d'autres pays) qui souffrent terriblement pour leur foi dans des camps dont ils ont peu d'espoir de sortir vivants.
Que Dieu bénisse les frères et soeurs de Corée du Sud (vous en avez sans doute accueillis).
Zacharie- Messages : 3774
Date d'inscription : 07/07/2012
Merci de votre message
Zacharie a écrit:Jean a écrit:
Par contre, j'ai entendu dire que dans les églises protestantes de France, c'est très difficile sur le plan financier car on ne donne pas beaucoup à l'église. Donc il y a un aspect positif dans le système coréen, car nous sommes tous des êtres fragiles qui doivent avoir une idée de récompense ou de reconnaissance pour donner amplement.
Cela révèle la gravité de la situation en Europe de l'Ouest (je suis Belge). L'Europe est devenue une terre de mission et l'on devrait prier pour nous.
Ici, les frères et soeurs ne sont pas du tout préparés à traverser la grande tribulation....
J'admire les frères et soeurs de Corée du nord (et d'autres pays) qui souffrent terriblement pour leur foi dans des camps dont ils ont peu d'espoir de sortir vivants.
Que Dieu bénisse les frères et soeurs de Corée du Sud (vous en avez sans doute accueillis).
La gravité de la situation en Europe de l'Ouest est indéniable, et la transformation de l'Europe en une terre de mission soulève des préoccupations légitimes, nécessitant assurément nos prières et notre engagement.
La croissance impressionnante du christianisme en Corée demeure un témoignage extraordinaire de l'action du Saint-Esprit. Bien que cette expansion semble connaître un ralentissement, je reste convaincu que Dieu continue à œuvrer dans les cœurs, même si ces fluctuations peuvent sembler être des moments de stagnation passagers.
Les croyants en Corée du Sud incarnent le dévouement et la foi avec une intensité remarquable. Leur engagement est source d'inspiration et constitue un vibrant témoignage pour les chrétiens du monde entier. Que leur persévérance et leur attachement à la foi soient continuellement bénis.
C'est frappant de constater que, en tant que croyants, nous sommes reliés malgré les distances géographiques. Notre solidarité et nos prières mutuelles sont à la fois un privilège et une source de force dans notre cheminement spirituel.
Transmettre ce feu spirituel en France est mon rêve ultime. Je désire ardemment pouvoir contribuer à cette transformation spirituelle en France et en Europe francophone.
Jean- Messages : 905
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Re: Jacques 2:17 énonce : 'Ainsi donc, la foi en elle-même, si elle n'a pas d'œuvres, est morte.'
Jean a écrit:Zacharie a écrit:Jean a écrit:
Par contre, j'ai entendu dire que dans les églises protestantes de France, c'est très difficile sur le plan financier car on ne donne pas beaucoup à l'église. Donc il y a un aspect positif dans le système coréen, car nous sommes tous des êtres fragiles qui doivent avoir une idée de récompense ou de reconnaissance pour donner amplement.
Cela révèle la gravité de la situation en Europe de l'Ouest (je suis Belge). L'Europe est devenue une terre de mission et l'on devrait prier pour nous.
Ici, les frères et soeurs ne sont pas du tout préparés à traverser la grande tribulation....
J'admire les frères et soeurs de Corée du nord (et d'autres pays) qui souffrent terriblement pour leur foi dans des camps dont ils ont peu d'espoir de sortir vivants.
Que Dieu bénisse les frères et soeurs de Corée du Sud (vous en avez sans doute accueillis).
La gravité de la situation en Europe de l'Ouest est indéniable, et la transformation de l'Europe en une terre de mission soulève des préoccupations légitimes, nécessitant assurément nos prières et notre engagement ?
La croissance impressionnante du christianisme en Corée demeure un témoignage extraordinaire de l'action du Saint-Esprit. Bien que cette expansion semble connaître un ralentissement, je reste convaincu que Dieu continue à œuvrer dans les cœurs, même si ces fluctuations peuvent sembler être des moments de stagnation passagers.
Les croyants en Corée du Sud incarnent le dévouement et la foi avec une intensité remarquable. Leur engagement est source d'inspiration et constitue un vibrant témoignage pour les chrétiens du monde entier. Que leur persévérance et leur attachement à la foi soient continuellement bénis.
C'est frappant de constater que, en tant que croyants, nous sommes reliés malgré les distances géographiques. Notre solidarité et nos prières mutuelles sont à la fois un privilège et une source de force dans notre cheminement spirituel.
Transmettre ce feu spirituel en France est mon rêve ultime. Je désire ardemment pouvoir contribuer à cette transformation spirituelle en France et en Europe francophone.
Grand merci pour ton témoignage.
Je suppose que tu as formé des "anciens" (= pasteurs) ?
Ne pourrais-tu pas envisager de contribuer à la réalisation de ton rêve (avec l'aide du Saint-Esprit) en étant sur place, en France (sauf erreur de ma part, les Coréens ne parlent pas français et ne pourraient donc pas être envoyés comme missionnaires) ?
Zacharie- Messages : 3774
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Jacques 2:17 énonce : 'Ainsi donc, la foi en elle-même, si elle n'a pas d'œuvres, est morte.'
Grand merci pour ton témoignage.
Je suppose que tu as formé des "anciens" (= pasteurs) ?
Ne pourrais-tu pas envisager de contribuer à la réalisation de ton rêve (avec l'aide du Saint-Esprit) en étant sur place, en France (sauf erreur de ma part, les Coréens ne parlent pas français et ne pourraient donc pas être envoyés comme missionnaires) ?[/quote]
Oui, tu as tout à fait raison. En règle générale, nous, les Coréens, ne parlons pas beaucoup le français, ce qui rendrait difficile pour nous d'être envoyés en France en tant que missionnaires sans maîtriser la langue. La barrière de la langue est un vrai défi dans toute mission, parce que pour partager notre foi et tisser des liens avec la communauté locale, une communication efficace est essentielle.
Je ressens un réel désir de contribuer à la mission en France, mais je suis également conscient des défis et des difficultés pratiques pour moi de m'y rendre. Ma présence là-bas dépend complètement de la direction et de l'assistance du Saint-Esprit. Je sens que je dois être en parfaite harmonie avec Sa volonté pour pouvoir y être réellement utile.
Les obstacles logistiques et les défis personnels rendent pour l'instant difficile pour moi de me rendre en France pour une mission. Je suis pleinement conscient que ma présence là-bas doit être guidée et soutenue par le Saint-Esprit. C'est Lui qui ouvre les portes au moment opportun et qui prépare le terrain pour que je puisse répondre à cet appel de manière fructueuse.
Je suppose que tu as formé des "anciens" (= pasteurs) ?
Ne pourrais-tu pas envisager de contribuer à la réalisation de ton rêve (avec l'aide du Saint-Esprit) en étant sur place, en France (sauf erreur de ma part, les Coréens ne parlent pas français et ne pourraient donc pas être envoyés comme missionnaires) ?[/quote]
Oui, tu as tout à fait raison. En règle générale, nous, les Coréens, ne parlons pas beaucoup le français, ce qui rendrait difficile pour nous d'être envoyés en France en tant que missionnaires sans maîtriser la langue. La barrière de la langue est un vrai défi dans toute mission, parce que pour partager notre foi et tisser des liens avec la communauté locale, une communication efficace est essentielle.
Je ressens un réel désir de contribuer à la mission en France, mais je suis également conscient des défis et des difficultés pratiques pour moi de m'y rendre. Ma présence là-bas dépend complètement de la direction et de l'assistance du Saint-Esprit. Je sens que je dois être en parfaite harmonie avec Sa volonté pour pouvoir y être réellement utile.
Les obstacles logistiques et les défis personnels rendent pour l'instant difficile pour moi de me rendre en France pour une mission. Je suis pleinement conscient que ma présence là-bas doit être guidée et soutenue par le Saint-Esprit. C'est Lui qui ouvre les portes au moment opportun et qui prépare le terrain pour que je puisse répondre à cet appel de manière fructueuse.
Jean- Messages : 905
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Re: Jacques 2:17 énonce : 'Ainsi donc, la foi en elle-même, si elle n'a pas d'œuvres, est morte.'
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Bonjour,
Nous sommes une terre de mission, étant les témoins du Seigneur à Jérusalem et dans toute le Judée et la Samarie et jusqu'au bout de la terre (Actes 1 : 8 ).
Tout le monde n'est pas évangéliste, mais chacun peut faire l'œuvre d'un évangéliste (à sa mesure) et prier.
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Bonjour,
Nous sommes une terre de mission, étant les témoins du Seigneur à Jérusalem et dans toute le Judée et la Samarie et jusqu'au bout de la terre (Actes 1 : 8 ).
Tout le monde n'est pas évangéliste, mais chacun peut faire l'œuvre d'un évangéliste (à sa mesure) et prier.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
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