La foi et la grâce
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La foi et la grâce
Hébreux 4.2 Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu'à eux; mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu'elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l'entendirent.
Nous sommes sauvés lorsque nous croyons en la parole de l'Évangile après l'avoir entendu. Le mot "croyance" est utilisé de différentes manières, et dans la langue quotidienne moderne, en français par exemple, dire "<Je crois que~>" est devenu une expression utilisée lorsqu'on n'est pas tout à fait certain, même moins assurée que celle de <Je pense que~>. Cela correspondrait à peu près à l'expression coréenne "<Il me semble que~>
Notre foi, si elle se limite à une croyance du type "<Il me semble que~>", ne nous apporte aucun bénéfice, bien loin du salut. La foi dont parle l'auteur de l'Épître aux Hébreux équivaut à une croyance permettant d'entrer dans la paix de Dieu, dans le repos de Dieu. C'est entrer dans le salut du Seigneur. Un indicateur sûr pour évaluer notre foi est de vérifier si la paix de Dieu demeure en nous. Si la sérénité céleste n'est pas présente en nous, nous devons retourner vers l'Évangile et la foi.
Dans l'Ancien Testament, Dieu a demandé que nous aspirions à la sainteté par nos propres efforts, et à travers cette sainteté, que nous soyons qualifiés pour nous présenter devant le trône de Dieu. La différence entre l'administration de Dieu dans l'Ancien Testament et celle du Nouveau Testament réside dans le mystère de la souveraineté divine. Ce qui est important pour nous n'est pas de questionner la raison derrière cette différence, mais plutôt de tirer des enseignements et de la sagesse que Dieu veut nous donner à travers ces deux administrations.
Par exemple, les paroles de Lévitique 21:14, qui sont données pour la sanctification du prêtre, sont difficiles à appliquer dans la société moderne où le divorce est devenu courant. Cependant, non seulement ce verset, mais tout au long de l'Ancien Testament, Dieu a souvent donné l'injonction au peuple de s'efforcer vers la sainteté. Ainsi, la sainteté est clairement une vertu que nous devrions chercher à atteindre.
Cependant, dans l'administration du Nouveau Testament, Dieu nous permet d'atteindre cette sainteté non par nos propres efforts, mais à travers l'œuvre du Saint-Esprit, qui nous est venu en tant que l'Esprit de Jésus. Notre responsabilité est de croire en l'Esprit Saint, de l'accueillir, et de ne pas entraver Son œuvre de nous sanctifier. En prenant un élan de foi vers la foi, nous réaliserons que la grâce de l'Esprit Saint est irrésistible : tout ce que nous pouvons faire, c'est louer l'amour de Dieu.
Peu importe les péchés que nous avons commis, lorsque nous avançons en faisant confiance à l'Esprit Saint qui nous voit comme une vierge sainte et qui nous sanctifie, nous devenons l'épouse sainte du grand Souverain Sacrificateur céleste, Jésus-Christ.
Tout comme le pays de Canaan était une préfiguration du royaume de Dieu, les enseignements de l'Ancien Testament sont une anticipation de la grâce du royaume de Dieu qui advient avec Jésus et qui sera pleinement réalisée lors de son retour. Contrairement au peuple de l'Ancien Testament qui se réjouissait simplement en voyant le reflet du royaume céleste, nous, en tant que croyants en Jésus, sommes entrés dans la réalité du royaume céleste. Dans les moments de difficulté que nous rencontrons dans ce monde, ne perdons pas espoir en nous rappelant notre statut particulier. Notre grand Souverain Sacrificateur, Jésus-Christ, qui a été élevé, continue aujourd'hui à répandre la grâce à travers le Saint-Esprit selon nos besoins. Courage ! Je prie au nom de notre Seigneur Jésus que, même pour un moment, vous puissiez apaiser votre soif dans cette oasis, goûter à la paix céleste, et obtenir la force nécessaire pour continuer dans le chemin ardu du désert. Amen.
Nous sommes sauvés lorsque nous croyons en la parole de l'Évangile après l'avoir entendu. Le mot "croyance" est utilisé de différentes manières, et dans la langue quotidienne moderne, en français par exemple, dire "<Je crois que~>" est devenu une expression utilisée lorsqu'on n'est pas tout à fait certain, même moins assurée que celle de <Je pense que~>. Cela correspondrait à peu près à l'expression coréenne "<Il me semble que~>
Notre foi, si elle se limite à une croyance du type "<Il me semble que~>", ne nous apporte aucun bénéfice, bien loin du salut. La foi dont parle l'auteur de l'Épître aux Hébreux équivaut à une croyance permettant d'entrer dans la paix de Dieu, dans le repos de Dieu. C'est entrer dans le salut du Seigneur. Un indicateur sûr pour évaluer notre foi est de vérifier si la paix de Dieu demeure en nous. Si la sérénité céleste n'est pas présente en nous, nous devons retourner vers l'Évangile et la foi.
Dans l'Ancien Testament, Dieu a demandé que nous aspirions à la sainteté par nos propres efforts, et à travers cette sainteté, que nous soyons qualifiés pour nous présenter devant le trône de Dieu. La différence entre l'administration de Dieu dans l'Ancien Testament et celle du Nouveau Testament réside dans le mystère de la souveraineté divine. Ce qui est important pour nous n'est pas de questionner la raison derrière cette différence, mais plutôt de tirer des enseignements et de la sagesse que Dieu veut nous donner à travers ces deux administrations.
Par exemple, les paroles de Lévitique 21:14, qui sont données pour la sanctification du prêtre, sont difficiles à appliquer dans la société moderne où le divorce est devenu courant. Cependant, non seulement ce verset, mais tout au long de l'Ancien Testament, Dieu a souvent donné l'injonction au peuple de s'efforcer vers la sainteté. Ainsi, la sainteté est clairement une vertu que nous devrions chercher à atteindre.
Cependant, dans l'administration du Nouveau Testament, Dieu nous permet d'atteindre cette sainteté non par nos propres efforts, mais à travers l'œuvre du Saint-Esprit, qui nous est venu en tant que l'Esprit de Jésus. Notre responsabilité est de croire en l'Esprit Saint, de l'accueillir, et de ne pas entraver Son œuvre de nous sanctifier. En prenant un élan de foi vers la foi, nous réaliserons que la grâce de l'Esprit Saint est irrésistible : tout ce que nous pouvons faire, c'est louer l'amour de Dieu.
Peu importe les péchés que nous avons commis, lorsque nous avançons en faisant confiance à l'Esprit Saint qui nous voit comme une vierge sainte et qui nous sanctifie, nous devenons l'épouse sainte du grand Souverain Sacrificateur céleste, Jésus-Christ.
Tout comme le pays de Canaan était une préfiguration du royaume de Dieu, les enseignements de l'Ancien Testament sont une anticipation de la grâce du royaume de Dieu qui advient avec Jésus et qui sera pleinement réalisée lors de son retour. Contrairement au peuple de l'Ancien Testament qui se réjouissait simplement en voyant le reflet du royaume céleste, nous, en tant que croyants en Jésus, sommes entrés dans la réalité du royaume céleste. Dans les moments de difficulté que nous rencontrons dans ce monde, ne perdons pas espoir en nous rappelant notre statut particulier. Notre grand Souverain Sacrificateur, Jésus-Christ, qui a été élevé, continue aujourd'hui à répandre la grâce à travers le Saint-Esprit selon nos besoins. Courage ! Je prie au nom de notre Seigneur Jésus que, même pour un moment, vous puissiez apaiser votre soif dans cette oasis, goûter à la paix céleste, et obtenir la force nécessaire pour continuer dans le chemin ardu du désert. Amen.
Jean- Messages : 898
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Re: La foi et la grâce
Merci pour ce beau commentaire.
Oui, notre fidélité est très importante.
N’est-ce d’ailleurs pas la raison pour laquelle nous avons été « élus d’avance » ?
Oui, notre fidélité est très importante.
N’est-ce d’ailleurs pas la raison pour laquelle nous avons été « élus d’avance » ?
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: La foi et la grâce
__
Jean,
Je suis bien d'accord. Quelques précisions cependant :
Toutes choses sont utiles, mais toutes ne sont pas avantageuses (1 Corinthiens 6 et 10).
L'Epouse c'est l'Eglise, et non des individus.
Nous ne sommes pas encore dans le royaume céleste, puisque le roi est dans les cieux et non parmi nous.
Ne confondons pas l'Eglise avec le royaume céleste.
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Jean,
Je suis bien d'accord. Quelques précisions cependant :
Toutes choses sont utiles, mais toutes ne sont pas avantageuses (1 Corinthiens 6 et 10).
L'Epouse c'est l'Eglise, et non des individus.
Nous ne sommes pas encore dans le royaume céleste, puisque le roi est dans les cieux et non parmi nous.
Ne confondons pas l'Eglise avec le royaume céleste.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: La foi et la grâce
Gérard,
Tu es « bien d’accord », mais ici encore tu ne peux t’empêcher de rectifier sous prétexte de précisions….. erronées !
1ère erreur : sans individus, il n’y a pas d’église (Actes 5.11).
2ème erreur: je laisse la parole à Jean ou à mon frère Aimé.
Tu es « bien d’accord », mais ici encore tu ne peux t’empêcher de rectifier sous prétexte de précisions….. erronées !
1ère erreur : sans individus, il n’y a pas d’église (Actes 5.11).
2ème erreur: je laisse la parole à Jean ou à mon frère Aimé.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: La foi et la grâce
gerardh a écrit:__
Jean,
Je suis bien d'accord. Quelques précisions cependant :
Toutes choses sont utiles, mais toutes ne sont pas avantageuses (1 Corinthiens 6 et 10).
L'Epouse c'est l'Eglise, et non des individus.
Nous ne sommes pas encore dans le royaume céleste, puisque le roi est dans les cieux et non parmi nous.
Ne confondons pas l'Eglise avec le royaume céleste.
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Les différences que tu soulèves tiens au fait, je pense, que Jean adhère à la théologie des Alliances (réformées).
Alex- Messages : 124
Date d'inscription : 18/02/2022
Re: La foi et la grâce
J'ajouterais ceci: je suis plutôt partisan d'une théologie plutôt à mi-chemin entre les deux. Pour cette raison, je ne trouve rien à redire sur le message initial de Jean.
Alex- Messages : 124
Date d'inscription : 18/02/2022
Re: La foi et la grâce
__
Bonjour,
Une alliance (du grec diathèkè : disposition), est le plus souvent un pacte conclu avec engagement réciproque, mais ce mot peut être appliqué à un engagement unilatéral et inconditionnel. Un synonyme parfait en grec est le mot testament (Hébreux 9:16), bien que ce dernier soit souvent employé de nos jours dans un sens spécifique. D’autres expressions sont quasi-synonymes ou ont une signification approchante : outre disposition, pacte, engagement, on peut citer les mots accord ou contrat, et, dans un sens, le mot Loi (Romains 7:2).
La Nouvelle alliance est une alliance à un seul contractant, comme celle que Dieu avait faite avec Abraham. Mais elle va plus loin. Elle est fondée sur l’œuvre de Dieu lui-même dans les cœurs.
De plus, la nouvelle alliance est aussi fondée, comme l’indique Hébreux 9:14 à 17, sur la mort de Christ à la croix ; son sang est «le sang de la nouvelle alliance» (Marc 14:24). C’est sur cette base que Dieu pourra accorder aux siens un pardon entier. Les bénédictions terrestres qu’elle apportera au peuple d’Israël sont entièrement futures. La relation actuelle d’Israël avec Dieu est celle d’un peuple mis de côté pour un temps. En effet, jusqu’à aujourd’hui, lorsque Moïse est lu, le voile demeure sur leur cœur ; mais quand il se tournera vers le Seigneur, le voile sera ôté» (2 Cor. 3:14, 15). Le résidu d’Israël héritera du royaume millénaire, de même que les gens des nations qui y auront part.
Les bénédictions qu’apportera cette alliance sont moralement très proches de l’évangile de la grâce tel que nous le connaissons, mais la nouvelle alliance elle-même sera faite avec Israël. Or il n’est jamais question d’alliance avec l’Église, même si les chrétiens bénéficient des bénédictions qui lui sont propres (Héb. 8 ). Cela dit, les bénédictions de l’Église, ou de ceux qui la composent, dépassent celles de la nouvelle alliance. L’union des croyants avec Christ par le Saint Esprit, telle qu’elle est décrite notamment dans l’épître aux Éphésiens, est un privilège exclusif des chrétiens.
Ensuite, lorsque Jésus donne la coupe aux disciples, il pose le fondement de la nouvelle alliance en son sang (en figure), la leur présentant comme participation à sa mort, vrai breuvage de vie. Après qu’ils en ont tous bu, il leur annonce que c’est là le sceau de la nouvelle alliance, chose bien connue des Juifs, d’après Jérémie31:31, en ajoutant que ce sang était répandu pour plusieurs. La mort devait entrer pour fonder la nouvelle alliance et pour payer la rançon de plusieurs. Pour cela il fallait la mort, et les liens terrestres entre Jésus et ses disciples étaient détruits.
Ainsi donc, quand nous lisons quelque chose au sujet de la nouvelle alliance, notre horizon dépasse l’époque, ou dispensation actuelle. Dieu nous l’a révélé de sorte que nous pouvons nous réjouir avec Christ au sujet de cette bénédiction merveilleuse et éternelle. Son fruit est d’une immense portée, il s’étend au-delà de nous, mais ceci ne modifie pas le fait que nous sommes ceux qui sont le plus près de Son cœur.
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Bonjour,
Une alliance (du grec diathèkè : disposition), est le plus souvent un pacte conclu avec engagement réciproque, mais ce mot peut être appliqué à un engagement unilatéral et inconditionnel. Un synonyme parfait en grec est le mot testament (Hébreux 9:16), bien que ce dernier soit souvent employé de nos jours dans un sens spécifique. D’autres expressions sont quasi-synonymes ou ont une signification approchante : outre disposition, pacte, engagement, on peut citer les mots accord ou contrat, et, dans un sens, le mot Loi (Romains 7:2).
La Nouvelle alliance est une alliance à un seul contractant, comme celle que Dieu avait faite avec Abraham. Mais elle va plus loin. Elle est fondée sur l’œuvre de Dieu lui-même dans les cœurs.
De plus, la nouvelle alliance est aussi fondée, comme l’indique Hébreux 9:14 à 17, sur la mort de Christ à la croix ; son sang est «le sang de la nouvelle alliance» (Marc 14:24). C’est sur cette base que Dieu pourra accorder aux siens un pardon entier. Les bénédictions terrestres qu’elle apportera au peuple d’Israël sont entièrement futures. La relation actuelle d’Israël avec Dieu est celle d’un peuple mis de côté pour un temps. En effet, jusqu’à aujourd’hui, lorsque Moïse est lu, le voile demeure sur leur cœur ; mais quand il se tournera vers le Seigneur, le voile sera ôté» (2 Cor. 3:14, 15). Le résidu d’Israël héritera du royaume millénaire, de même que les gens des nations qui y auront part.
Les bénédictions qu’apportera cette alliance sont moralement très proches de l’évangile de la grâce tel que nous le connaissons, mais la nouvelle alliance elle-même sera faite avec Israël. Or il n’est jamais question d’alliance avec l’Église, même si les chrétiens bénéficient des bénédictions qui lui sont propres (Héb. 8 ). Cela dit, les bénédictions de l’Église, ou de ceux qui la composent, dépassent celles de la nouvelle alliance. L’union des croyants avec Christ par le Saint Esprit, telle qu’elle est décrite notamment dans l’épître aux Éphésiens, est un privilège exclusif des chrétiens.
Ensuite, lorsque Jésus donne la coupe aux disciples, il pose le fondement de la nouvelle alliance en son sang (en figure), la leur présentant comme participation à sa mort, vrai breuvage de vie. Après qu’ils en ont tous bu, il leur annonce que c’est là le sceau de la nouvelle alliance, chose bien connue des Juifs, d’après Jérémie31:31, en ajoutant que ce sang était répandu pour plusieurs. La mort devait entrer pour fonder la nouvelle alliance et pour payer la rançon de plusieurs. Pour cela il fallait la mort, et les liens terrestres entre Jésus et ses disciples étaient détruits.
Ainsi donc, quand nous lisons quelque chose au sujet de la nouvelle alliance, notre horizon dépasse l’époque, ou dispensation actuelle. Dieu nous l’a révélé de sorte que nous pouvons nous réjouir avec Christ au sujet de cette bénédiction merveilleuse et éternelle. Son fruit est d’une immense portée, il s’étend au-delà de nous, mais ceci ne modifie pas le fait que nous sommes ceux qui sont le plus près de Son cœur.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
En guise de réponse à "L'Epouse c'est l'Eglise, et non des individus.
gerardh a écrit:__
L'Epouse c'est l'Eglise, et non des individus.
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Ap 22:17 Et l'Esprit et l'épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise: Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut, prenne de l'eau de la vie, gratuitement.
L'épouse de Jésus (nymphē νύμφη) - la nouvelle mariée de Jésus
La nouvelle mariée est une métaphore. Une métaphore est une figure de style qui, contrairement à la comparaison directe, ne se contente pas de comparer deux images distinctes, mais les assimile. Dire que le coeur cœur d'une femme est comme un lac est une simple comparaison, mais dire que son cœur est un lac signifie que le cœur et le lac sont une seule entité. L'expression "le lac est calme" peut être utilisée pour suggérer l'état paisible de son cœur. À travers le contexte, nous comprenons que le lac fait référence au cœur d'une femme.
De la même manière, le sens du mot "mariée" dans "La mariée de Jésus" peut être compris uniquement à travers le contexte.
En examinant l'Ancien Testament, par exemple, dans Ésaïe 62:5, plutôt qu'une métaphore, une comparaison directe est utilisée pour exprimer la joie de Dieu envers Israël qui sera sauvé à la fin des temps, de la même manière qu'un époux se réjouit de sa femme.
EsaÏe 62:5 Comme un jeune homme s'unit à une vierge, Ainsi tes fils s'uniront à toi; Et comme la fiancée fait la joie de son fiancé, Ainsi tu feras la joie de ton Dieu.
Si on l'interpréte sur le plan métaphorique, la "mariée" représente l'Église qui sera sauvée à la fin des temps. Du point de vue de la Réforme, cela pourrait signifier non pas l'Église visible, mais plutôt l'Église invisible connue uniquement de Dieu. En d'autres termes, il s'agit de l'Église invisible composée uniquement de vierges sages, comme le suggère la parabole des dix vierges, plutôt que de l'Église visible où les vierges sages et folles se trouvent mélangées.
L'une des raisons pour lesquelles le Cantique des Cantiques a été reconnu comme canonique est qu'il a été interprété comme une parabole de la relation entre Jéhovah Dieu et Israël. Dans cette perspective, le salut est l'union parfaite, l'unicité, de Dieu et de son peuple.
En examinant les exemples du Nouveau Testament, tout d'abord, dans Jean 3:29, Jean-Baptiste utilise une métaphore de la relation entre Jésus et le peuple sauvé en comparant cela à la relation entre un mari et une mariée. Dans les derniers chapitres de l'Apocalypse, qui décrivent la fin des temps, nous voyons l'image de l'Église, représentée comme l'épouse, attendant l'Agneau de Dieu, le mari du royaume céleste. À ce moment-là, l'épouse est également décrite comme ceux dont les noms sont inscrits dans le livre de vie de l'Agneau, symbolisant l'Église invisible. Apocalypse 22:17 présente une scène où l'Esprit et l'épouse offrent gratuitement l'eau de la vie du salut à tous ceux qui le désirent. L'expression "l'Esprit et l'épouse" représente une église pleine de l'Esprit Saint. On peut interpréter cela comme le Saint-Esprit utilisant l'Église comme un canal pour promettre le salut, ou comme une Église remplie du Saint-Esprit assumant la responsabilité principale de la diffusion de l'Évangile.
Nous pouvons constater que le Saint-Esprit agit par l'intermédiaire de la Bible, qui témoigne de Jésus, et par l'intermédiaire de l'Église, qui est l'épouse spirituelle de Jésus. Pour déterminer qui est l'Église, la théologie réformée insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas de l'Église visible, mais de l'Église invisible, et que seuls les membres du peuple du Seigneur qui sont véritablement unis par le Saint-Esprit sont membres de cette Église invisible.
Nous voyons donc que l'épouse du Seigneur n'est pas un individu, mais le peuple du Seigneur, l'Église, et que l'appartenance à cette Église dépend de la spiritualité (relation d'unité avec le Saint-Esprit) de chacun de ses membres.
Dieu est miséricordieux et plein de grâce. Il n'a pas envoyé Son Fils à la croix simplement pour sauver un individu, mais Son désir est de sauver gratuitement, par Sa grâce, tous ceux qui entendent l'Évangile, tous ceux qui ont soif de la justice de Dieu, et tous ceux qui désirent Dieu. Nous prions ardemment que le Saint-Esprit nous intègre, individuellement, en tant que membres véritables de l'Église, la vraie Église, l'Église invisible. Amen.
Jean- Messages : 898
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
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