LA BIBLE, DARBY, SCOFIELD ET LES HERESIES DU DISPENSATIONALISME
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LA BIBLE, DARBY, SCOFIELD ET LES HERESIES DU DISPENSATIONALISME
La place de la Loi de Dieu dans la Bible et dans la vie chrétienne
Quels sont les enseignements de DARBY et de SCOFIELD concernant la loi morale ?
Quels sont les enseignements de DARBY et de SCOFIELD concernant la loi morale ?
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: LA BIBLE, DARBY, SCOFIELD ET LES HERESIES DU DISPENSATIONALISME
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Zacharie,
Je vais te répondre dès que possible, notamment après avoir visionné le texte des frères dont nous avons des divergences.
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Zacharie,
Je vais te répondre dès que possible, notamment après avoir visionné le texte des frères dont nous avons des divergences.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: LA BIBLE, DARBY, SCOFIELD ET LES HERESIES DU DISPENSATIONALISME
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Zacharie,
La Loi contient des règles éthiques-morales (dont font partie les dix commandements, le sabbat constituant une exception), des prescriptions civiles et pénales (qui réglementaient la vie communautaire) et des commandements religieux-cultuels (par ex. les ordonnances concernant les sacrifices). Si les Israélites avaient pu garder la Loi, ils auraient effectivement été justifiés et auraient reçu la vie (Lév. 18:5 ; Deut. 6:25). Mais ceci se manifesta impossible, ce qui n’est toutefois révélé que dans le NT.
La Loi :
● exige l’obéissance (Rom. 7:7 ; Gal. 3:12),
● donne la connaissance du péché (Rom. 3:20),
● maudit le transgresseur (Gal. 3:10),
● conduit à la mort (Rom. 7:10 ; 2 Cor. 3:6),
● mais ne peut pas justifier (Rom. 3:20 ; Gal. 2:16 ; 3:11).
Ayant été donnée par Dieu, la loi est « sainte et juste et bonne » (Rom. 7:12 ; comp. 1 Tim. 1:. Elle est même appelée « spirituelle », en contraste avec l’homme charnel, vendu au péché (Rom. 7:14). Mais il est impossible à l’homme naturel de répondre aux exigences de Dieu qui y sont enjointes, à cause de sa nature pécheresse. C’est pourquoi elle ne peut pas mener à la justification ou au salut, parce qu’elle est faible par la chair (Rom. 8:3).
On pourrait maintenant poser la question : « Pourquoi donc la Loi ? ». Selon Romains 5:20, « la loi est intervenue afin que la faute abondât » et selon Galates 3:19, « elle a été ajoutée à cause des transgressions ». Ces deux expressions, « est intervenue » et «a été ajoutée » sont des affirmations significatives qui sont souvent négligées lors d’entretiens sur ce sujet et de jugement porté sur la Loi. Le don de la loi au Sinaï ne correspondait pas à l’intention initiale de Dieu. C’est le peuple d’Israël qui, après sa délivrance de l’Égypte, s’est engagé à faire tout ce que l’Éternel commandait, au lieu de se confier comme auparavant à sa grâce (Ex. 19:8 ; 24:3, 7). Il donna alors la Loi à son peuple, mais finalement dans le seul but de prouver que l’homme est incapable de garder une loi parfaite donnée par Dieu. La conclusion, tirée il est vrai seulement dans le NT, déclare aussi : « Nulle chair ne sera justifiée devant lui par des œuvres de Loi, car par la Loi est la connaissance du péché » (Rom. 3:20). Ainsi la démonstration est faite, d’un côté, de la complète corruption de l’homme, mais aussi de l’inanité de toute religion. Si une religion donnée de Dieu lui-même ne peut sauver, aucune autre ne le pourra.
Un autre but de la Loi, lié au précédent, est mentionné en Galates 3:23-25. Elle était pour Israël un « conducteur » qui protégeait le peuple et veillait sur lui. Cela ne signifie pas qu’il a été ainsi gardé du péché. Comme nous l’avons vu, ce fut le contraire. Mais par la Loi, il fut mis à part des nations. Il était le seul peuple de la terre qui possédait le privilège de connaître Dieu (comp. Deut. 4:. Mais comme « conducteur jusqu’à Christ », la Loi ne servit pas à préparer les Israélites en vue de « la foi ». Elle pouvait seulement produire la connaissance du péché et donc le désir de la délivrance. Nous voyons ici de nouveau clairement que la validité de la Loi cessa avec l’introduction de la foi chrétienne. « Mais, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous un conducteur, car vous êtes tous fils de Dieu par la foi dans le Christ Jésus » (Gal. 3:25, 26 ; 4:3‑5).
Je traiterai ultérieurement la question des dispensations.
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Zacharie,
La Loi contient des règles éthiques-morales (dont font partie les dix commandements, le sabbat constituant une exception), des prescriptions civiles et pénales (qui réglementaient la vie communautaire) et des commandements religieux-cultuels (par ex. les ordonnances concernant les sacrifices). Si les Israélites avaient pu garder la Loi, ils auraient effectivement été justifiés et auraient reçu la vie (Lév. 18:5 ; Deut. 6:25). Mais ceci se manifesta impossible, ce qui n’est toutefois révélé que dans le NT.
La Loi :
● exige l’obéissance (Rom. 7:7 ; Gal. 3:12),
● donne la connaissance du péché (Rom. 3:20),
● maudit le transgresseur (Gal. 3:10),
● conduit à la mort (Rom. 7:10 ; 2 Cor. 3:6),
● mais ne peut pas justifier (Rom. 3:20 ; Gal. 2:16 ; 3:11).
Ayant été donnée par Dieu, la loi est « sainte et juste et bonne » (Rom. 7:12 ; comp. 1 Tim. 1:. Elle est même appelée « spirituelle », en contraste avec l’homme charnel, vendu au péché (Rom. 7:14). Mais il est impossible à l’homme naturel de répondre aux exigences de Dieu qui y sont enjointes, à cause de sa nature pécheresse. C’est pourquoi elle ne peut pas mener à la justification ou au salut, parce qu’elle est faible par la chair (Rom. 8:3).
On pourrait maintenant poser la question : « Pourquoi donc la Loi ? ». Selon Romains 5:20, « la loi est intervenue afin que la faute abondât » et selon Galates 3:19, « elle a été ajoutée à cause des transgressions ». Ces deux expressions, « est intervenue » et «a été ajoutée » sont des affirmations significatives qui sont souvent négligées lors d’entretiens sur ce sujet et de jugement porté sur la Loi. Le don de la loi au Sinaï ne correspondait pas à l’intention initiale de Dieu. C’est le peuple d’Israël qui, après sa délivrance de l’Égypte, s’est engagé à faire tout ce que l’Éternel commandait, au lieu de se confier comme auparavant à sa grâce (Ex. 19:8 ; 24:3, 7). Il donna alors la Loi à son peuple, mais finalement dans le seul but de prouver que l’homme est incapable de garder une loi parfaite donnée par Dieu. La conclusion, tirée il est vrai seulement dans le NT, déclare aussi : « Nulle chair ne sera justifiée devant lui par des œuvres de Loi, car par la Loi est la connaissance du péché » (Rom. 3:20). Ainsi la démonstration est faite, d’un côté, de la complète corruption de l’homme, mais aussi de l’inanité de toute religion. Si une religion donnée de Dieu lui-même ne peut sauver, aucune autre ne le pourra.
Un autre but de la Loi, lié au précédent, est mentionné en Galates 3:23-25. Elle était pour Israël un « conducteur » qui protégeait le peuple et veillait sur lui. Cela ne signifie pas qu’il a été ainsi gardé du péché. Comme nous l’avons vu, ce fut le contraire. Mais par la Loi, il fut mis à part des nations. Il était le seul peuple de la terre qui possédait le privilège de connaître Dieu (comp. Deut. 4:. Mais comme « conducteur jusqu’à Christ », la Loi ne servit pas à préparer les Israélites en vue de « la foi ». Elle pouvait seulement produire la connaissance du péché et donc le désir de la délivrance. Nous voyons ici de nouveau clairement que la validité de la Loi cessa avec l’introduction de la foi chrétienne. « Mais, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous un conducteur, car vous êtes tous fils de Dieu par la foi dans le Christ Jésus » (Gal. 3:25, 26 ; 4:3‑5).
Je traiterai ultérieurement la question des dispensations.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: LA BIBLE, DARBY, SCOFIELD ET LES HERESIES DU DISPENSATIONALISME
C'est grave d'affirmer qu'une personne ou un enseignement est hérétique. C'est-à-dire une personne ou un groupe à exclure de la communauté chrétienne.
Quel point de l'enseignement de Darby est contraire à la profession de foi du forum?
Quel point de l'enseignement de Darby est contraire à la profession de foi du forum?
Alex- Messages : 124
Date d'inscription : 18/02/2022
Re: LA BIBLE, DARBY, SCOFIELD ET LES HERESIES DU DISPENSATIONALISME
Alex a écrit:C'est grave d'affirmer qu'une personne ou un enseignement est hérétique. C'est-à-dire une personne ou un groupe à exclure de la communauté chrétienne.
Quel point de l'enseignement de Darby est contraire à la profession de foi du forum?
Bonsoir Alex,
Une hérésie est une "doctrine contraire à l'orthodoxie au sein d'une religion établie" (Petit Robert).
Le dispensationalisme est une doctrine contraire à ce qu'enseigne la Bible.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: LA BIBLE, DARBY, SCOFIELD ET LES HERESIES DU DISPENSATIONALISME
Bonsoir Gérard,
Le titre (souligné)est "La place de la Loi de Dieu dans la Bible et dans la vie chrétienne".
La loi morale de l'Ancien Testament n'est-elle pas toujours une règle de vie pour les croyants sous la dispensation chrétienne ?
Les chrétiens sont-ils sous une loi plus élevée ?
Le titre (souligné)est "La place de la Loi de Dieu dans la Bible et dans la vie chrétienne".
La loi morale de l'Ancien Testament n'est-elle pas toujours une règle de vie pour les croyants sous la dispensation chrétienne ?
Les chrétiens sont-ils sous une loi plus élevée ?
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: LA BIBLE, DARBY, SCOFIELD ET LES HERESIES DU DISPENSATIONALISME
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Alex, Zacharie,
Oui, en référence à la question précédente. Voir Romains 8 : 1-9.
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Alex, Zacharie,
Tous les hérétiques ne sont pas à exclure de la communauté chrétienne. Ainsi ils peuvent se tromper de bonne foi.C'est grave d'affirmer qu'une personne ou un enseignement est hérétique. C'est-à-dire une personne ou un groupe à exclure de la communauté chrétienne.
A mon avis, il n’y en a aucun.Quel point de l'enseignement de Darby est contraire à la profession de foi du forum ?
J’ai le projet de traiter de cette question.Le dispentationisme est une doctrine contraire à ce qu’enseigne la Bible.
Certainement pas, car les chrétiens sont habités par le Saint Esprit, lequel communique toutes choses au chrétien ;
La loi morale de l'Ancien Testament n'est-elle pas toujours une règle de vie pour les croyants sous la dispensation chrétienne ?
Les chrétiens sont-ils sous une loi plus élevée ?
Oui, en référence à la question précédente. Voir Romains 8 : 1-9.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: LA BIBLE, DARBY, SCOFIELD ET LES HERESIES DU DISPENSATIONALISME
gerardh a écrit:Certainement pas, car les chrétiens sont habités par le Saint Esprit, lequel communique toutes choses au chrétien ;
La loi morale de l'Ancien Testament n'est-elle pas toujours une règle de vie pour les croyants sous la dispensation chrétienne ?Les chrétiens sont-ils sous une loi plus élevée ?
Oui, en référence à la question précédente. Voir Romains 8 : 1-9.
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Avant de commencer à examiner ce qu'en dit la Bible, voici ce que l'on peut lire sous le titre: "Théologie réformée de la loi - La pensée de Jean Calvin sur la loi de Dieu"
"Il est clair que dans les dix commandements Dieu a donné une règle de vie qui reste éternellement valable. La loi est la règle éternelle pour une vie de piété sainte, et elle restera aussi inchangée et immuable que sa justice propre.".
Venons-en maintenant à la Parole souveraine de Dieu:
L'amour a toujours été l'accomplissement de la loi, même à l'époque de l'Ancien Testament; car le sommaire des dix commandements n'est-il pas l'amour ?
Matthieu 22. 39 Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 40 De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.
Les chrétiens ne sont donc pas "sous une loi plus élevée", contrairement à ce que tu affirmes !
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: LA BIBLE, DARBY, SCOFIELD ET LES HERESIES DU DISPENSATIONALISME
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Bonjour à tous,
Calvin est loin d'avoir tout compris...
«Car la loi a été donnée par Moïse ; la grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ» (Jean 1:17).
Une partie des alliances est basée sur des règles prescrites par Dieu, que les hommes sont tenus d’appliquer. Ces règles prennent le nom générique de lois (ou Lois), et se rapportent, dans beaucoup de passages, à la Loi de Moïse ou Loi mosaïque, même si cette expression est en fait une approximation englobant d’autres déclinaisons ultérieures des textes.
Dans les chapitres 6 à 8 de l’épître de l’apôtre Paul aux Romains, et notamment au chapitre 7, sont traitées les relations entre les chrétiens et la Loi. Ainsi, la Loi, qui est « sainte, juste et bonne » devrait elle être ou non appliquée par les chrétiens ? L’apôtre, pour mieux exposer ce sujet, emploie le mot « loi » dans plusieurs de ses autres acceptions possibles : la loi peut-être un principe général ; ce peut être une notion juridique ; ce peut-être un mot appliqué au sens figuré, pour exprimer une notion soit négative (la loi du péché), soit positive (la loi de l’Esprit de vie ; la loi de la foi), en tout cas distinctes du sens biblique de Loi de Moïse. Parmi les expressions employées, figure « la loi de Dieu », terme mal compris par certains.
Qu’est-ce que la loi de Dieu ? Ce sont les volontés de Dieu sur ce que devraient « garder et pratiquer » les hommes qui veulent Lui plaire. Ainsi, à l’époque de la Loi de Moïse, ils devaient respecter cette Loi, au premier rang de laquelle se plaçaient les « 10 commandements ». A l’époque de la grâce, qui est la nôtre, c’est pour les chrétiens toute autre chose à savoir « la loi de la foi », c'est-à-dire « le principe de la foi » qui nous justifie devant Dieu, nous donnant paix avec Dieu et espérance de la gloire de Dieu (Romains 5 :1-2). De ce fait le ressort de nos actions n’est plus la Loi de Moïse même si elle reste utile à divers égards. Alors la loi de Dieu est l’ensemble de l’Ecriture Sainte, la Parole même de Dieu, Ancien et Nouveau Testaments.
Or, dans le chapitre 7, l’apôtre montre l’effet de la loi, pour une personne souhaitant plaire à Dieu : la loi lui demande, ni plus ni moins, qu’il soit parfait devant Dieu ; elle exige la perfection absolue, sinon elle prononce la condamnation : s’il garde toute la loi et faillit sur un seul point, il est coupable sur tous (Jacques 2:10). Tandis que la grâce est l’introduction de l’amour de Dieu et de la vie de Dieu au milieu du mal. La première partie du chapitre 8 développe ce qu’est une telle délivrance, comme nous l’exposerons par la suite, mais indiquons dès à présent que le secret de cette délivrance se trouve en vivant «par la foi, la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est livré lui-même pour moi» (Galates 2:20).
«Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus». C’est avec ces paroles triomphantes que l’apôtre commence le chapitre 8 de son épître ; c’est en quelque sorte le point final qu’il met d’un cœur plein d’allégresse, à la fin de son exposé, la conclusion bénie des enseignements des chapitres précédents de l’épître.
«Moïse décrit la justice qui vient de la loi : L’homme qui aura pratiqué ces choses vivra par elles» (Rom. 10:5). Et en grand contraste avec cela, l’apôtre Paul décrit «la justice qui est sur le principe de la foi» (v. 6) : d’un côté la loi et les œuvres qu’elle réclame, de l’autre la foi en Christ et l’œuvre qu’il a accomplie. L’apôtre Paul dit : «Sachez donc... que par lui (Jésus) vous est annoncée la rémission des péchés, et que de tout ce dont vous n’avez pu être justifiés par la loi de Moïse, quiconque croit est justifié par lui» (Act. 13:38-39). Il écrit : «L’homme n’est pas justifié sur le principe des œuvres de loi, ni autrement que par la foi en Jésus Christ... Sur le principe des œuvres de loi nulle chair ne sera justifiée» (Gal. 2:16). Or «Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous» (3:13).
Bien des chrétiens, malgré tout, considèrent la Loi comme leur règle de vie. Or nous ne sommes en aucune manière sous l’autorité de la Loi. Nous sommes sous le régime merveilleux de la grâce de Dieu. «La Loi n’est pas pour le juste, mais pour les iniques et les insubordonnés, pour les impies et les pécheurs...» (1 Tim. 1:9) et elle sert à démontrer leur état de perdition. Mais elle n’est pas la motivation du juste pour sa marche dans un chemin de justice. Ainsi le ressort du chrétien n’est plus la Loi, mais l’Esprit (ou : la loi de l’Esprit de vie).
La pensée a aussi eu cours, dans la chrétienté, que nous sommes morts à la Loi cérémonielle (la circoncision, les fêtes juives, les sacrifices, ... ayant été tous mis de côté), mais que nous ne sommes pas morts à la Loi morale. On en a conclu une fois de plus que cette Loi « restreinte », si elle n’est pas le moyen de notre justification, est tout au moins elle aussi notre règle de vie. Or placer les chrétiens sous une partie de la Loi, qu’il s’agisse de ses cérémonies ou de ses instructions morales, c’est les placer sous la Loi et les faire abandonner Christ. Nous sommes ainsi de toutes manières «morts à la Loi» et non à une partie de la Loi.
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Bonjour à tous,
Calvin est loin d'avoir tout compris...
«Car la loi a été donnée par Moïse ; la grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ» (Jean 1:17).
Une partie des alliances est basée sur des règles prescrites par Dieu, que les hommes sont tenus d’appliquer. Ces règles prennent le nom générique de lois (ou Lois), et se rapportent, dans beaucoup de passages, à la Loi de Moïse ou Loi mosaïque, même si cette expression est en fait une approximation englobant d’autres déclinaisons ultérieures des textes.
Dans les chapitres 6 à 8 de l’épître de l’apôtre Paul aux Romains, et notamment au chapitre 7, sont traitées les relations entre les chrétiens et la Loi. Ainsi, la Loi, qui est « sainte, juste et bonne » devrait elle être ou non appliquée par les chrétiens ? L’apôtre, pour mieux exposer ce sujet, emploie le mot « loi » dans plusieurs de ses autres acceptions possibles : la loi peut-être un principe général ; ce peut être une notion juridique ; ce peut-être un mot appliqué au sens figuré, pour exprimer une notion soit négative (la loi du péché), soit positive (la loi de l’Esprit de vie ; la loi de la foi), en tout cas distinctes du sens biblique de Loi de Moïse. Parmi les expressions employées, figure « la loi de Dieu », terme mal compris par certains.
Qu’est-ce que la loi de Dieu ? Ce sont les volontés de Dieu sur ce que devraient « garder et pratiquer » les hommes qui veulent Lui plaire. Ainsi, à l’époque de la Loi de Moïse, ils devaient respecter cette Loi, au premier rang de laquelle se plaçaient les « 10 commandements ». A l’époque de la grâce, qui est la nôtre, c’est pour les chrétiens toute autre chose à savoir « la loi de la foi », c'est-à-dire « le principe de la foi » qui nous justifie devant Dieu, nous donnant paix avec Dieu et espérance de la gloire de Dieu (Romains 5 :1-2). De ce fait le ressort de nos actions n’est plus la Loi de Moïse même si elle reste utile à divers égards. Alors la loi de Dieu est l’ensemble de l’Ecriture Sainte, la Parole même de Dieu, Ancien et Nouveau Testaments.
Or, dans le chapitre 7, l’apôtre montre l’effet de la loi, pour une personne souhaitant plaire à Dieu : la loi lui demande, ni plus ni moins, qu’il soit parfait devant Dieu ; elle exige la perfection absolue, sinon elle prononce la condamnation : s’il garde toute la loi et faillit sur un seul point, il est coupable sur tous (Jacques 2:10). Tandis que la grâce est l’introduction de l’amour de Dieu et de la vie de Dieu au milieu du mal. La première partie du chapitre 8 développe ce qu’est une telle délivrance, comme nous l’exposerons par la suite, mais indiquons dès à présent que le secret de cette délivrance se trouve en vivant «par la foi, la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est livré lui-même pour moi» (Galates 2:20).
«Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus». C’est avec ces paroles triomphantes que l’apôtre commence le chapitre 8 de son épître ; c’est en quelque sorte le point final qu’il met d’un cœur plein d’allégresse, à la fin de son exposé, la conclusion bénie des enseignements des chapitres précédents de l’épître.
«Moïse décrit la justice qui vient de la loi : L’homme qui aura pratiqué ces choses vivra par elles» (Rom. 10:5). Et en grand contraste avec cela, l’apôtre Paul décrit «la justice qui est sur le principe de la foi» (v. 6) : d’un côté la loi et les œuvres qu’elle réclame, de l’autre la foi en Christ et l’œuvre qu’il a accomplie. L’apôtre Paul dit : «Sachez donc... que par lui (Jésus) vous est annoncée la rémission des péchés, et que de tout ce dont vous n’avez pu être justifiés par la loi de Moïse, quiconque croit est justifié par lui» (Act. 13:38-39). Il écrit : «L’homme n’est pas justifié sur le principe des œuvres de loi, ni autrement que par la foi en Jésus Christ... Sur le principe des œuvres de loi nulle chair ne sera justifiée» (Gal. 2:16). Or «Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous» (3:13).
Bien des chrétiens, malgré tout, considèrent la Loi comme leur règle de vie. Or nous ne sommes en aucune manière sous l’autorité de la Loi. Nous sommes sous le régime merveilleux de la grâce de Dieu. «La Loi n’est pas pour le juste, mais pour les iniques et les insubordonnés, pour les impies et les pécheurs...» (1 Tim. 1:9) et elle sert à démontrer leur état de perdition. Mais elle n’est pas la motivation du juste pour sa marche dans un chemin de justice. Ainsi le ressort du chrétien n’est plus la Loi, mais l’Esprit (ou : la loi de l’Esprit de vie).
La pensée a aussi eu cours, dans la chrétienté, que nous sommes morts à la Loi cérémonielle (la circoncision, les fêtes juives, les sacrifices, ... ayant été tous mis de côté), mais que nous ne sommes pas morts à la Loi morale. On en a conclu une fois de plus que cette Loi « restreinte », si elle n’est pas le moyen de notre justification, est tout au moins elle aussi notre règle de vie. Or placer les chrétiens sous une partie de la Loi, qu’il s’agisse de ses cérémonies ou de ses instructions morales, c’est les placer sous la Loi et les faire abandonner Christ. Nous sommes ainsi de toutes manières «morts à la Loi» et non à une partie de la Loi.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: LA BIBLE, DARBY, SCOFIELD ET LES HERESIES DU DISPENSATIONALISME
gerardh a écrit:
La pensée a aussi eu cours, dans la chrétienté, que nous sommes morts à la Loi cérémonielle (la circoncision, les fêtes juives, les sacrifices, ... ayant été tous mis de côté), mais que nous ne sommes pas morts à la Loi morale. On en a conclu une fois de plus que cette Loi « restreinte », si elle n’est pas le moyen de notre justification, est tout au moins elle aussi notre règle de vie. Or placer les chrétiens sous une partie de la Loi, qu’il s’agisse de ses cérémonies ou de ses instructions morales, c’est les placer sous la Loi et les faire abandonner Christ. Nous sommes ainsi de toutes manières «morts à la Loi» et non à une partie de la Loi.
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Bonjour Gérard,
Les Dix Commandements sont le fondement de l'éthique de la Réformation (et de l'Eglise catholique), donc de l'ensemble du monde chrétien. Non seulement Calvin, mais aussi Luther et Melanchthon les ont repris dans leur enseignement.
Ce sont les normes de la vie nouvelle que le Christ crée en ceux qui lui appartiennent !
Jésus les a repris dans le Sermon sur la montagne et en a montré les implications spirituelles (Matthieu 5.17 et suivants). Et ils sont résumés par la loi de l'amour.
Je t'invite à méditer sur Romains 7:4 De même, mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps de Christ, mis à mort en ce qui concerne la loi, pour que vous apparteniez à un autre, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu.
En réalité, nous sommes "morts à la loi" en ce sens que nous ne sommes plus esclaves du péché:
Romains 6.11 Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: LA BIBLE, DARBY, SCOFIELD ET LES HERESIES DU DISPENSATIONALISME
Zacharie a écrit:gerardh a écrit:
La pensée a aussi eu cours, dans la chrétienté, que nous sommes morts à la Loi cérémonielle (la circoncision, les fêtes juives, les sacrifices, ... ayant été tous mis de côté), mais que nous ne sommes pas morts à la Loi morale. On en a conclu une fois de plus que cette Loi « restreinte », si elle n’est pas le moyen de notre justification, est tout au moins elle aussi notre règle de vie. Or placer les chrétiens sous une partie de la Loi, qu’il s’agisse de ses cérémonies ou de ses instructions morales, c’est les placer sous la Loi et les faire abandonner Christ. Nous sommes ainsi de toutes manières «morts à la Loi» et non à une partie de la Loi.
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Bonjour Gérard,
Les Dix Commandements sont le fondement de l'éthique de la Réformation (et de l'Eglise catholique), donc de l'ensemble du monde chrétien. Non seulement Calvin, mais aussi Luther et Melanchthon les ont repris dans leur enseignement.
Ce sont les normes de la vie nouvelle que le Christ crée en ceux qui lui appartiennent !
Jésus les a repris dans le Sermon sur la montagne et en a montré les implications spirituelles (Matthieu 5.17 et suivants). Et ils sont résumés par la loi de l'amour.
Je t'invite à méditer sur Romains 7:4 De même, mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps de Christ, mis à mort en ce qui concerne la loi, pour que vous apparteniez à un autre, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu.
En réalité, nous sommes "morts à la loi" en ce sens que nous ne sommes plus esclaves du péché:
Romains 6.11 Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ.
Bonjour grand frère,
C’est vraiment bien dit. Plusieurs en effet agissent comme si l’amour n’existait pas avant le sacrifice de Yeshua pour nos péchés. Oui est grâce est par Yeshua et gloire à Dieu pour cella, toutes fois nous devons faire un usage légitime de la loi. L’amour de Dieu consiste à garder ses commandements, la loi n’est contre l’amour et n’en fait pas obstruction. Yeshua parle de sa loi ou commandements pour ses disciples en Matthieu 5.
Re: LA BIBLE, DARBY, SCOFIELD ET LES HERESIES DU DISPENSATIONALISME
Aime Giresse a écrit:
Bonjour grand frère,
C’est vraiment bien dit. Plusieurs en effet agissent comme si l’amour n’existait pas avant le sacrifice de Yeshua pour nos péchés. Oui est grâce est par Yeshua et gloire à Dieu pour cella, toutes fois nous devons faire un usage légitime de la loi. L’amour de Dieu consiste à garder ses commandements, la loi n’est contre l’amour et n’en fait pas obstruction. Yeshua parle de sa loi ou commandements pour ses disciples en Matthieu 5.
Amen, cher frère Aimé.
"ses commandement" au pluriel:
Jean 15.10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: LA BIBLE, DARBY, SCOFIELD ET LES HERESIES DU DISPENSATIONALISME
Jean Calvin admet plusieurs doctrines non bibliques.
Entre autre, il n'y a aucune données scripturaires pour supporter la division "artificielle" de la Loi en trois parties: morales, politiques et cultuelles.
La Loi de l'AT forme un tout. Est-ce que nous sommes sous les 613 commandements de la Torah ? Est-ce que tu es circoncis ? Est-ce que tu suis les prescriptions alimentaires ? Est-ce que tu pratiques le sacrifice animal pour tes péchés ?
Entre autre, il n'y a aucune données scripturaires pour supporter la division "artificielle" de la Loi en trois parties: morales, politiques et cultuelles.
La Loi de l'AT forme un tout. Est-ce que nous sommes sous les 613 commandements de la Torah ? Est-ce que tu es circoncis ? Est-ce que tu suis les prescriptions alimentaires ? Est-ce que tu pratiques le sacrifice animal pour tes péchés ?
Alex- Messages : 124
Date d'inscription : 18/02/2022
Re: LA BIBLE, DARBY, SCOFIELD ET LES HERESIES DU DISPENSATIONALISME
Alex a écrit:Jean Calvin admet plusieurs doctrines non bibliques.
Entre autre, il n'y a aucune données scripturaires pour supporter la division "artificielle" de la Loi en trois parties: morales, politiques et cultuelles.
La Loi de l'AT forme un tout. Est-ce que nous sommes sous les 613 commandements de la Torah ? Est-ce que tu es circoncis ? Est-ce que tu suis les prescriptions alimentaires ? Est-ce que tu pratiques le sacrifice animal pour tes péchés ?
Théoriquement, je pense sincèrement que la Torah n'est pas à prendre au pied de la lettre ;
Si j'ai bien suivi, c'est une invitation à une réflexion plus vaste sur le pourquoi de ses commandements, à moins que je ne me trompe ?
Aldébaran- Messages : 424
Date d'inscription : 11/02/2014
Age : 31
Localisation : Dans un petit coin perdu de l'univers...
Re: LA BIBLE, DARBY, SCOFIELD ET LES HERESIES DU DISPENSATIONALISME
Alex a écrit:Jean Calvin admet plusieurs doctrines non bibliques.
Entre autre, il n'y a aucune données scripturaires pour supporter la division "artificielle" de la Loi en trois parties: morales, politiques et cultuelles.
La Loi de l'AT forme un tout. Est-ce que nous sommes sous les 613 commandements de la Torah ? Est-ce que tu es circoncis ? Est-ce que tu suis les prescriptions alimentaires ? Est-ce que tu pratiques le sacrifice animal pour tes péchés ?
Bonjour Alex,
Pour rejeter les Dix Commandements, BIBLIQUEST fait valoir que la Bible ne fait pas de distinction entre la loi morale et les autres lois !
C'est la Parole de Dieu (et non DARBY dont les commentaires sont très nombreux sur BIBLIQUEST) qui fait autorité:
Ephésiens 6. 2 Honore ton père et ta mère c'est le premier commandement avec une promesse, 3 afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre.
Jacques 2.8 Si vous accomplissez la loi royale, selon l'Ecriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien. 9 Mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, vous êtes condamnés par la loi comme des transgresseurs. 10 Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous. 11 En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d'adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d'adultère, mais que tu commettes un meurtre, tu deviens transgresseur de la loi.
Paul et Pierre se réfèrent clairement à 3 des 10 Commandements.
Pourquoi les autres commandements du Décalogue ne seraient-ils plus en vigueur ?
Et pourquoi tous les commandements de "l'Ecriture" qui ont un rapport avec "la loi royale", celle de l'amour du prochain, ne seraient-ils plus eux aussi en vigueur ?
Et n'est-il pas évident - sans que cela doive être écrit ! - que les lois sacrificielles ne sont plus en vigueur, depuis que Jésus s'est Lui-même offert en sacrifice ("une fois pour toutes") ?
" Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur, selon qu'il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, Et que tu triomphes lorsqu'on te juge." (Romains 3.4) !
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: LA BIBLE, DARBY, SCOFIELD ET LES HERESIES DU DISPENSATIONALISME
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Zacharie,
Dans un premier niveau, il y a l’Ancien et le Nouveau Testaments. Qui pourrait contester cela ?
Une « dispensation » signifie simplement : une certaine période de temps pendant laquelle certains principes directeurs s'appliquent de la part de Dieu à l'égard des hommes. Le mot dispensation est généralement utilisé pour désigner un certain état de choses, établi par l’autorité de Dieu, durant une période donnée»
Ainsi dans le langage chrétien, on appelle volontiers dispensations ou économies les différentes périodes de l’histoire de l’humanité. Non pas les périodes définies par les grands événements qui retiennent l’attention du monde, mais les périodes caractérisées par les révélations que Dieu a faites aux hommes et par les dispositions qu’il a prises envers eux dans la souveraineté de son administration. Ce mot dispensation traduit le grec oikonomia = oikonomia (d’où l’expression économie par translittération) que la Bible version JND traduit par administration.
La révélation de Dieu a été progressive. Ce n’est pas que l’intelligence de l’homme, au cours des temps, ait fait des progrès lui permettant de saisir toujours mieux ce qu’est Dieu ! Mais il a plu à Dieu de communiquer sa volonté, ses pensées, ses plans, par étapes successives — la révélation de chaque étape dépendant à la fois de la conduite de l’homme à l’égard de la révélation précédente et des plans souverains de Dieu.
Les communications divines ont placé les hommes qui les ont reçues — que ce soient Adam, Noé, Abraham, le peuple d’Israël, ou d’autres — dans une position particulière de responsabilité. Et l’histoire biblique nous montre, dans chaque cas, comment l’homme s’est acquitté de sa responsabilité. Mal, le plus souvent. Mais à l’histoire décevante de l’homme répond la révélation glorieuse de la grâce de Dieu, qui a «surabondé» là où le péché abondait (cf. Rom. 5:20).
En théorie, la caractéristique essentielle du système devrait être la reconnaissance du fait que Dieu recourt à des économies distinctes pour gouverner les affaires du monde à des moments différents de l’histoire. Cela pourra nous éviter de regrettables méprises, en particulier celle d’appliquer aux chrétiens des éléments périmés du système légal institué autrefois par Dieu en Israël, et de nous priver par là des pleines bénédictions du christianisme. La lecture de la parole de Dieu nous place souvent devant des situations qui nous paraissent bien éloignées de nos circonstances actuelles. Nous avons devant nous des hommes d’époques très anciennes, dans des civilisations très différentes de la nôtre. La question peut surgir dans notre esprit : dans quelle mesure ce qui leur est dit, ce qui leur est demandé, ou ce qui leur arrive, nous concerne-t-il ? En fait, c’est une question fondamentale.
Il y a dans l’Ancien Testament des récits historiques, comme aussi des prescriptions concernant le service divin, qui ont pour nous valeur de types. Ce sont des figures des choses qui étaient à venir. C’est une forme extrêmement riche de l’enseignement que Dieu s’est plu à nous donner. «Dieu ayant autrefois, à plusieurs reprises et en plusieurs manières, parlé aux pères par les prophètes, à la fin de ces jours-là, nous a parlé dans le Fils» (Héb. 1:1, 2).
À propos d’une ordonnance du Deutéronome concernant les bœufs, Paul demande : «Dieu s’occupe-t-il des bœufs ? ou parle-t-il entièrement pour nous ?» Et il répond : «C’est pour nous que cela est écrit» (1 Cor. 9:9, 10). On voit ici la double portée d’un enseignement qui, a priori, paraissait ne pas nous concerner. Dans son sens premier, l’instruction «Tu n’emmuselleras pas le bœuf qui foule le grain» manifeste la bonté de Dieu envers ses créatures, fussent-elles des animaux. Mais l’apôtre, conduit par l’Esprit de Dieu, fait une application de cet enseignement au serviteur de l’évangile : il est juste qu’il vive de l’évangile. Le même apôtre dit : «Toutes les choses qui ont été écrites auparavant ont été écrites pour notre instruction, afin que, par la patience et par la consolation des Écritures, nous ayons espérance» (Rom. 15:4).
D’un autre côté, il est tout aussi évident qu’au cours des siècles durant lesquels Dieu s’est révélé, des choses ont changé. Par exemple, on lit dans l’épître aux Hébreux : «Car il y a abrogation du commandement qui a précédé, à cause de sa faiblesse et de son inutilité (car la loi n’a rien amené à la perfection), et introduction d’une meilleure espérance par laquelle nous approchons de Dieu» (Héb. 7:18, 19). Et dans l’épître aux Galates : «La loi a été notre conducteur jusqu’à Christ, afin que nous fussions justifiés sur le principe de la foi ; mais, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous un conducteur» (3:24, 25).
Tandis que nous lisons la Bible, nous avons donc besoin de discernement spirituel pour savoir si ses enseignements nous concernent directement ou non. Et dans ce dernier cas, il s’agit de savoir quelle est la juste application que nous pouvons en faire. La question se pose même sur le plan de la vie pratique ; ce n’est pas une affaire de doctrine abstraite. En face de ces déclarations de l’Ancien Testament qui sont, les unes à prendre littéralement et les autres à transposer ou même à ne pas nous approprier, nous pourrions nous sentir dépassés et nous écrier : Mais comment puis-je savoir ce qui est vraiment pour moi ? Heureusement, nous avons affaire à un Dieu qui désire nous enseigner ; et s’il nous a donné sa Parole, elle demeure entre ses mains pour opérer en nous selon son bon plaisir (cf. És. 55:10, 11).
La connaissance des dispensations (au moins dans leurs grandes lignes) est nécessaire pour pouvoir, ainsi que Paul le disait à Timothée, découper droit, ou exposer justement, la parole de la vérité (2 Tim. 2:15).
Mais y a des principes immuables que nous pouvons trouver au travers de toutes les dispensations (par exemple l’amour de Dieu). Nous pouvons considérer neuf périodes caractéristiques, tout en étant bien conscients que le découpage du temps peut être fait diversement. Il y a des dispensations qui sont en rapport avec le temps de l’Église contrastant avec le temps d’Israël.
La mention du mot « dispensationalisme » suscite en général une réaction immédiate, soit positive soit négative. En effet on peut penser que le schéma essentiel de plusieurs dispensations demeure la méthode la plus utile pour interpréter l’Écriture de façon cohérente et non-contradictoire. Les dispensationalistes, rappelons-le, sont sans exception des chrétiens fervents. Par conséquent, les différences d’opinions évoquées dans ce livre existent entre des chrétiens qui s’accordent dans beaucoup d’autres domaines de la doctrine chrétienne.
Tous les interprètes de la Bible sans exception reconnaissent la nécessité d’opérer certaines distinctions fondamentales en lisant les Écritures. Les théologiens libéraux, même s’ils parlent beaucoup de l’arrière-plan judaïque du christianisme, reconnaissent néanmoins la différence entre le judaïsme et le christianisme. Tous les interprètes de la Bible sans exception reconnaissent la nécessité d’opérer certaines distinctions fondamentales en lisant les Écritures. De même, les théologiens de l’alliance, malgré leur opposition déterminée au dispensationalisme, établissent également un certain nombre de distinctions importantes.
Notons que le dispensationalisme envisage de recourir de façon systématique au principe de l’interprétation et grammaticale de la Bible, c’est-à-dire à une interprétation littérale, simple et naturelle. La popularité de la Bible avec commentaires de C.I. Scofield a fait de sa définition du terme « dispensation » la cible de choix des attaques des non-dispensationalistes. Cependant, ceux qui veulent critiquer le dispensationalisme devraient reconnaître que Scofield n’est pas le seul à avoir défini ce mot.
Est-ce qu’une dispensation s’achève complètement lors de l’inauguration d’une nouvelle dispensation ou bien certains de ses aspects peuvent-ils être reportés à la dispensation suivante ? De toute évidence, certaines promesses ne s’accomplissent pas au cours de la dispensation où elles furent données. Par exemple, toutes les promesses données dans l’Ancien Testament au sujet de la venue de Christ s’accomplirent seulement lors de sa venue. Certains aspects d’une dispensation se prolongent tout au long de l’histoire.
Justin Martyr (110-165) évoquait différents programmes de Dieu, dans le Dialogue avec Tryphon. Irénée (130-200) évoque ces dispensations, bien qu’il n’appelle pas ces périodes des dispensations. Et il y a d’autres témoins parmi les plus anciens comme Saint Augustin.
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Zacharie,
Dans un premier niveau, il y a l’Ancien et le Nouveau Testaments. Qui pourrait contester cela ?
Une « dispensation » signifie simplement : une certaine période de temps pendant laquelle certains principes directeurs s'appliquent de la part de Dieu à l'égard des hommes. Le mot dispensation est généralement utilisé pour désigner un certain état de choses, établi par l’autorité de Dieu, durant une période donnée»
Ainsi dans le langage chrétien, on appelle volontiers dispensations ou économies les différentes périodes de l’histoire de l’humanité. Non pas les périodes définies par les grands événements qui retiennent l’attention du monde, mais les périodes caractérisées par les révélations que Dieu a faites aux hommes et par les dispositions qu’il a prises envers eux dans la souveraineté de son administration. Ce mot dispensation traduit le grec oikonomia = oikonomia (d’où l’expression économie par translittération) que la Bible version JND traduit par administration.
La révélation de Dieu a été progressive. Ce n’est pas que l’intelligence de l’homme, au cours des temps, ait fait des progrès lui permettant de saisir toujours mieux ce qu’est Dieu ! Mais il a plu à Dieu de communiquer sa volonté, ses pensées, ses plans, par étapes successives — la révélation de chaque étape dépendant à la fois de la conduite de l’homme à l’égard de la révélation précédente et des plans souverains de Dieu.
Les communications divines ont placé les hommes qui les ont reçues — que ce soient Adam, Noé, Abraham, le peuple d’Israël, ou d’autres — dans une position particulière de responsabilité. Et l’histoire biblique nous montre, dans chaque cas, comment l’homme s’est acquitté de sa responsabilité. Mal, le plus souvent. Mais à l’histoire décevante de l’homme répond la révélation glorieuse de la grâce de Dieu, qui a «surabondé» là où le péché abondait (cf. Rom. 5:20).
En théorie, la caractéristique essentielle du système devrait être la reconnaissance du fait que Dieu recourt à des économies distinctes pour gouverner les affaires du monde à des moments différents de l’histoire. Cela pourra nous éviter de regrettables méprises, en particulier celle d’appliquer aux chrétiens des éléments périmés du système légal institué autrefois par Dieu en Israël, et de nous priver par là des pleines bénédictions du christianisme. La lecture de la parole de Dieu nous place souvent devant des situations qui nous paraissent bien éloignées de nos circonstances actuelles. Nous avons devant nous des hommes d’époques très anciennes, dans des civilisations très différentes de la nôtre. La question peut surgir dans notre esprit : dans quelle mesure ce qui leur est dit, ce qui leur est demandé, ou ce qui leur arrive, nous concerne-t-il ? En fait, c’est une question fondamentale.
Il y a dans l’Ancien Testament des récits historiques, comme aussi des prescriptions concernant le service divin, qui ont pour nous valeur de types. Ce sont des figures des choses qui étaient à venir. C’est une forme extrêmement riche de l’enseignement que Dieu s’est plu à nous donner. «Dieu ayant autrefois, à plusieurs reprises et en plusieurs manières, parlé aux pères par les prophètes, à la fin de ces jours-là, nous a parlé dans le Fils» (Héb. 1:1, 2).
À propos d’une ordonnance du Deutéronome concernant les bœufs, Paul demande : «Dieu s’occupe-t-il des bœufs ? ou parle-t-il entièrement pour nous ?» Et il répond : «C’est pour nous que cela est écrit» (1 Cor. 9:9, 10). On voit ici la double portée d’un enseignement qui, a priori, paraissait ne pas nous concerner. Dans son sens premier, l’instruction «Tu n’emmuselleras pas le bœuf qui foule le grain» manifeste la bonté de Dieu envers ses créatures, fussent-elles des animaux. Mais l’apôtre, conduit par l’Esprit de Dieu, fait une application de cet enseignement au serviteur de l’évangile : il est juste qu’il vive de l’évangile. Le même apôtre dit : «Toutes les choses qui ont été écrites auparavant ont été écrites pour notre instruction, afin que, par la patience et par la consolation des Écritures, nous ayons espérance» (Rom. 15:4).
D’un autre côté, il est tout aussi évident qu’au cours des siècles durant lesquels Dieu s’est révélé, des choses ont changé. Par exemple, on lit dans l’épître aux Hébreux : «Car il y a abrogation du commandement qui a précédé, à cause de sa faiblesse et de son inutilité (car la loi n’a rien amené à la perfection), et introduction d’une meilleure espérance par laquelle nous approchons de Dieu» (Héb. 7:18, 19). Et dans l’épître aux Galates : «La loi a été notre conducteur jusqu’à Christ, afin que nous fussions justifiés sur le principe de la foi ; mais, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous un conducteur» (3:24, 25).
Tandis que nous lisons la Bible, nous avons donc besoin de discernement spirituel pour savoir si ses enseignements nous concernent directement ou non. Et dans ce dernier cas, il s’agit de savoir quelle est la juste application que nous pouvons en faire. La question se pose même sur le plan de la vie pratique ; ce n’est pas une affaire de doctrine abstraite. En face de ces déclarations de l’Ancien Testament qui sont, les unes à prendre littéralement et les autres à transposer ou même à ne pas nous approprier, nous pourrions nous sentir dépassés et nous écrier : Mais comment puis-je savoir ce qui est vraiment pour moi ? Heureusement, nous avons affaire à un Dieu qui désire nous enseigner ; et s’il nous a donné sa Parole, elle demeure entre ses mains pour opérer en nous selon son bon plaisir (cf. És. 55:10, 11).
La connaissance des dispensations (au moins dans leurs grandes lignes) est nécessaire pour pouvoir, ainsi que Paul le disait à Timothée, découper droit, ou exposer justement, la parole de la vérité (2 Tim. 2:15).
Mais y a des principes immuables que nous pouvons trouver au travers de toutes les dispensations (par exemple l’amour de Dieu). Nous pouvons considérer neuf périodes caractéristiques, tout en étant bien conscients que le découpage du temps peut être fait diversement. Il y a des dispensations qui sont en rapport avec le temps de l’Église contrastant avec le temps d’Israël.
La mention du mot « dispensationalisme » suscite en général une réaction immédiate, soit positive soit négative. En effet on peut penser que le schéma essentiel de plusieurs dispensations demeure la méthode la plus utile pour interpréter l’Écriture de façon cohérente et non-contradictoire. Les dispensationalistes, rappelons-le, sont sans exception des chrétiens fervents. Par conséquent, les différences d’opinions évoquées dans ce livre existent entre des chrétiens qui s’accordent dans beaucoup d’autres domaines de la doctrine chrétienne.
Tous les interprètes de la Bible sans exception reconnaissent la nécessité d’opérer certaines distinctions fondamentales en lisant les Écritures. Les théologiens libéraux, même s’ils parlent beaucoup de l’arrière-plan judaïque du christianisme, reconnaissent néanmoins la différence entre le judaïsme et le christianisme. Tous les interprètes de la Bible sans exception reconnaissent la nécessité d’opérer certaines distinctions fondamentales en lisant les Écritures. De même, les théologiens de l’alliance, malgré leur opposition déterminée au dispensationalisme, établissent également un certain nombre de distinctions importantes.
Notons que le dispensationalisme envisage de recourir de façon systématique au principe de l’interprétation et grammaticale de la Bible, c’est-à-dire à une interprétation littérale, simple et naturelle. La popularité de la Bible avec commentaires de C.I. Scofield a fait de sa définition du terme « dispensation » la cible de choix des attaques des non-dispensationalistes. Cependant, ceux qui veulent critiquer le dispensationalisme devraient reconnaître que Scofield n’est pas le seul à avoir défini ce mot.
Est-ce qu’une dispensation s’achève complètement lors de l’inauguration d’une nouvelle dispensation ou bien certains de ses aspects peuvent-ils être reportés à la dispensation suivante ? De toute évidence, certaines promesses ne s’accomplissent pas au cours de la dispensation où elles furent données. Par exemple, toutes les promesses données dans l’Ancien Testament au sujet de la venue de Christ s’accomplirent seulement lors de sa venue. Certains aspects d’une dispensation se prolongent tout au long de l’histoire.
Justin Martyr (110-165) évoquait différents programmes de Dieu, dans le Dialogue avec Tryphon. Irénée (130-200) évoque ces dispensations, bien qu’il n’appelle pas ces périodes des dispensations. Et il y a d’autres témoins parmi les plus anciens comme Saint Augustin.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: LA BIBLE, DARBY, SCOFIELD ET LES HERESIES DU DISPENSATIONALISME
Gérard,
Es-tu d'accord avec mon précédent commentaire ?
Sinon pourquoi ?
Es-tu d'accord avec mon précédent commentaire ?
Sinon pourquoi ?
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: LA BIBLE, DARBY, SCOFIELD ET LES HERESIES DU DISPENSATIONALISME
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Bonjour à tous, vous écrivez :
Le mot "éthique" et un terme que je ne comprends pas : est-il biblique ?
Ces devanciers n’ont pas dû comprendre Romains 6 à 8, et une partie des Galates. Il en est de même de nombreux interlocuteurs de ce forum.
Le Seigneur s’adresse à ses disciples (bien que la foule soit présente), pour leur enseigner les principes du royaume. La bénédiction présentée dans les versets 3 à 10 du chapitre 5 sera pleinement réalisée dans le royaume des cieux, lorsqu’il sera établi sur la terre. Enfin, comme toute l’Écriture, il s’applique et s’avère utile également aux croyants du temps présent. Mais l’application strictement littérale du appartient au Royaume futur.
Ce n’était pas là pourtant prêcher l’évangile. Il s’agissait des principes moraux qui convenaient à l’école où le Fils enseignait, et qu’il ne communiquait qu’aux disciples sur la montagne.
On le voit donc, il n’est pas parlé de la rédemption, ni du pécheur, mais du caractère qui convient au royaume, caractère nécessaire pour y entrer.
Le royaume des cieux allait être établi : voilà ce qu’il fallait pour y entrer. Ce discours n’est pas la large grâce annoncée aux pécheurs, non plus que la rédemption, mais le chemin tracé pour les fidèles qui voudraient avoir part au royaume qui allait s’établir (après la période de l’Eglise).
L'ancien judaïsme ne se préoccupait pas de ce que Dieu pensait de la colère ni des regards impurs. Il n'en condamnait que les fruits extrêmes : le meurtre et l'adultère. Les commandements du Seigneur, par contre, remontent à la source de ces actes coupables et nous font prendre conscience qu'elle est dans notre cœur, capable des mêmes effets. Car, avant d'entendre parler de grâce, il est nécessaire que nous comprenions à quel point nous en avons besoin.
Jusque là un Israélite scrupuleux pouvait espérer mériter la vie éternelle quand il avait plus ou moins «gardé toutes ces choses dès sa jeunesse» (voir Marc 10 : 20). À présent les paroles de Jésus ne lui laissent aucune illusion. Si telles sont les exigences de la sainteté de Dieu, qui donc peut être sauvé ? Oui, la pleine mesure de la justice divine était là dans cet homme incomparable. Mais la même personne qui était venue la faire connaître était aussi venue l'accomplir à notre place.
La loi de l’amour, c’est aimer Dieu et aimer son prochain. Nul n’a pu le faire à 100 %. Or Jacques 2 : 10 nous dit : « quiconque gardera toute la Loi et faillira sur un seul point est coupable sur tous » .
Le véritable caractère de la vie dans les branches de la vigne, c'est de « demeurer » ; car il y a une relation vitale, permanente ; et de même aussi, l'obéissance est le caractère propre de cette vie. Et ici l'obéissance est liée à la communion : demeurer dans l'amour de Christ.
Les commandements du Seigneur ne sont toutefois pas les Dix commandements, c'est-à-dire la Loi, dont nous savons par expérience qu'elle est « pour la mort » (Romains 7:10). Les commandements du Seigneur Jésus, ce sont plutôt ceux qui ont une puissance précieuse motivée par la foi et l'amour (Voyez 1 Jean 5:3). Combien tout chrétien a besoin de cette communion de la précieuse proximité du Seigneur ! Sa vie tout entière et ses paroles sont pour nous l’expression de sa volonté ; c’est ce qui constitue ses commandements.
Quand nous ne demeurons pas en Jésus, le monde a prise sur nous. Demeurer en Lui est exprimé par une seule phrase de l’apôtre Paul : «Pour moi, vivre c’est Christ, et mourir un gain».
C’est bien possible. Il n’a pas eu raison sur toutes choses.
C’est la simple observation de la Loi qui permet de conclure cela. Il n’ y a pas de catégorie formelle.
Cette question est traitée, notamment, dans l’épître aux Galates. Ainsi en Galates 3:10-13 : « Car tous ceux qui sont sur le principe des œuvres de Loi sont sous malédiction ; car il est écrit : «Maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la Loi pour les faire» [Deutéronome 27]. Or que par la Loi personne ne soit justifié devant Dieu, cela est évident, parce que : «Le juste vivra de foi» [Habakuk 2]. Mais la Loi n’est pas sur le principe de la foi, mais : «Celui qui aura fait ces choses vivra par elles» [Lévitique 18]. Christ nous a rachetés de la malédiction de la Loi, étant devenu malédiction pour nous (car il est écrit : «Maudit est quiconque est pendu au bois») [Deutéronome 21].
La Loi est obligatoire, et dans le même temps elle nous condamne : il nous faut donc le sacrifice de Jésus.
C’est très vrai, mais quel serait le rapport avec les propos précédents ?
La Loi est en vigueur, et en même temps elle nous condamne. En Galates 2: 16, nous lisons : « sachant néanmoins que l’homme n’est pas justifié sur le principe des œuvres de loi, ni autrement que par la foi en Jésus Christ, nous aussi, nous avons cru au christ Jésus, afin que nous fussions justifiés sur le principe de la foi en Christ et non pas sur le principe des œuvres de loi : parce que sur le principe des œuvres de loi nulle chair ne sera justifiée. Et dans le passage 2 : 19-21 : « Car moi, par [la] loi, je suis mort à [la] loi, afin que je vive à Dieu. Je suis crucifié avec Christ ; et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi ; et ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. Je n’annule pas la grâce de Dieu ; car si la justice est par la loi, Christ est donc mort pour rien ».
Je ne vois pas le rapport. Explique-moi.
Là non plus je ne vois pas le rapport. Tu n’as pas choisi le bon verset, comme celui de Romains 3 : 10.
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Bonjour à tous, vous écrivez :
Les Dix Commandements sont le fondement de l'éthique de la Réformation (et de l’Église catholique), donc de l'ensemble du monde chrétien. Non seulement Calvin, mais aussi Luther et Melanchthon les ont repris dans leur enseignement.
Le mot "éthique" et un terme que je ne comprends pas : est-il biblique ?
Ces devanciers n’ont pas dû comprendre Romains 6 à 8, et une partie des Galates. Il en est de même de nombreux interlocuteurs de ce forum.
Le Saint Esprit, qui est beaucoup plus que la Loi, et qui habite en nous, nous communique toutes choses, c’est à dire infiniment plus que la Loi.Ce sont les normes de la vie nouvelle que le Christ crée en ceux qui lui appartiennent !
Jésus les a repris dans le Sermon sur la montagne et en a montré les implications spirituelles (Matthieu 5.17 et suivants). Et ils sont résumés par la loi de l'amour.
Le Seigneur s’adresse à ses disciples (bien que la foule soit présente), pour leur enseigner les principes du royaume. La bénédiction présentée dans les versets 3 à 10 du chapitre 5 sera pleinement réalisée dans le royaume des cieux, lorsqu’il sera établi sur la terre. Enfin, comme toute l’Écriture, il s’applique et s’avère utile également aux croyants du temps présent. Mais l’application strictement littérale du appartient au Royaume futur.
Ce n’était pas là pourtant prêcher l’évangile. Il s’agissait des principes moraux qui convenaient à l’école où le Fils enseignait, et qu’il ne communiquait qu’aux disciples sur la montagne.
On le voit donc, il n’est pas parlé de la rédemption, ni du pécheur, mais du caractère qui convient au royaume, caractère nécessaire pour y entrer.
Le royaume des cieux allait être établi : voilà ce qu’il fallait pour y entrer. Ce discours n’est pas la large grâce annoncée aux pécheurs, non plus que la rédemption, mais le chemin tracé pour les fidèles qui voudraient avoir part au royaume qui allait s’établir (après la période de l’Eglise).
L'ancien judaïsme ne se préoccupait pas de ce que Dieu pensait de la colère ni des regards impurs. Il n'en condamnait que les fruits extrêmes : le meurtre et l'adultère. Les commandements du Seigneur, par contre, remontent à la source de ces actes coupables et nous font prendre conscience qu'elle est dans notre cœur, capable des mêmes effets. Car, avant d'entendre parler de grâce, il est nécessaire que nous comprenions à quel point nous en avons besoin.
Jusque là un Israélite scrupuleux pouvait espérer mériter la vie éternelle quand il avait plus ou moins «gardé toutes ces choses dès sa jeunesse» (voir Marc 10 : 20). À présent les paroles de Jésus ne lui laissent aucune illusion. Si telles sont les exigences de la sainteté de Dieu, qui donc peut être sauvé ? Oui, la pleine mesure de la justice divine était là dans cet homme incomparable. Mais la même personne qui était venue la faire connaître était aussi venue l'accomplir à notre place.
La loi de l’amour, c’est aimer Dieu et aimer son prochain. Nul n’a pu le faire à 100 %. Or Jacques 2 : 10 nous dit : « quiconque gardera toute la Loi et faillira sur un seul point est coupable sur tous » .
Jean 15.10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour.
Le véritable caractère de la vie dans les branches de la vigne, c'est de « demeurer » ; car il y a une relation vitale, permanente ; et de même aussi, l'obéissance est le caractère propre de cette vie. Et ici l'obéissance est liée à la communion : demeurer dans l'amour de Christ.
Les commandements du Seigneur ne sont toutefois pas les Dix commandements, c'est-à-dire la Loi, dont nous savons par expérience qu'elle est « pour la mort » (Romains 7:10). Les commandements du Seigneur Jésus, ce sont plutôt ceux qui ont une puissance précieuse motivée par la foi et l'amour (Voyez 1 Jean 5:3). Combien tout chrétien a besoin de cette communion de la précieuse proximité du Seigneur ! Sa vie tout entière et ses paroles sont pour nous l’expression de sa volonté ; c’est ce qui constitue ses commandements.
Quand nous ne demeurons pas en Jésus, le monde a prise sur nous. Demeurer en Lui est exprimé par une seule phrase de l’apôtre Paul : «Pour moi, vivre c’est Christ, et mourir un gain».
Jean Calvin admet plusieurs doctrines non bibliques.
C’est bien possible. Il n’a pas eu raison sur toutes choses.
Entre autres, il n'y a aucune données scripturaires pour supporter la division "artificielle" de la Loi en trois parties: morales, politiques et cultuelles.
C’est la simple observation de la Loi qui permet de conclure cela. Il n’ y a pas de catégorie formelle.
La Loi de l'AT forme un tout. Est-ce que nous sommes sous les 613 commandements de la Torah ? Est-ce que tu es circoncis ? Est-ce que tu suis les prescriptions alimentaires ? Est-ce que tu pratiques le sacrifice animal pour tes péchés ?
Cette question est traitée, notamment, dans l’épître aux Galates. Ainsi en Galates 3:10-13 : « Car tous ceux qui sont sur le principe des œuvres de Loi sont sous malédiction ; car il est écrit : «Maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la Loi pour les faire» [Deutéronome 27]. Or que par la Loi personne ne soit justifié devant Dieu, cela est évident, parce que : «Le juste vivra de foi» [Habakuk 2]. Mais la Loi n’est pas sur le principe de la foi, mais : «Celui qui aura fait ces choses vivra par elles» [Lévitique 18]. Christ nous a rachetés de la malédiction de la Loi, étant devenu malédiction pour nous (car il est écrit : «Maudit est quiconque est pendu au bois») [Deutéronome 21].
Théoriquement, je pense sincèrement que la Torah n'est pas à prendre au pied de la lettre ;
Si j'ai bien suivi, c'est une invitation à une réflexion plus vaste sur le pourquoi de ses commandements, à moins que je ne me trompe ?
La Loi est obligatoire, et dans le même temps elle nous condamne : il nous faut donc le sacrifice de Jésus.
Ephésiens 6. 2 Honore ton père et ta mère c'est le premier commandement avec une promesse, 3 afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre.
Jacques 2.8 Si vous accomplissez la loi royale, selon l'Ecriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien. 9 Mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, vous êtes condamnés par la loi comme des transgresseurs. 10 Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous. 11 En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d'adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d'adultère, mais que tu commettes un meurtre, tu deviens transgresseur de la loi.
C’est très vrai, mais quel serait le rapport avec les propos précédents ?
Pourquoi les autres commandements du Décalogue ne seraient-ils plus en vigueur ? Et pourquoi tous les commandements de "l’Écriture" qui ont un rapport avec "la loi royale", celle de l'amour du prochain, ne seraient-ils plus eux aussi en vigueur ?
La Loi est en vigueur, et en même temps elle nous condamne. En Galates 2: 16, nous lisons : « sachant néanmoins que l’homme n’est pas justifié sur le principe des œuvres de loi, ni autrement que par la foi en Jésus Christ, nous aussi, nous avons cru au christ Jésus, afin que nous fussions justifiés sur le principe de la foi en Christ et non pas sur le principe des œuvres de loi : parce que sur le principe des œuvres de loi nulle chair ne sera justifiée. Et dans le passage 2 : 19-21 : « Car moi, par [la] loi, je suis mort à [la] loi, afin que je vive à Dieu. Je suis crucifié avec Christ ; et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi ; et ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. Je n’annule pas la grâce de Dieu ; car si la justice est par la loi, Christ est donc mort pour rien ».
Et n'est-il pas évident - sans que cela doive être écrit ! - que les lois sacrificielles ne sont plus en vigueur, depuis que Jésus s'est Lui-même offert en sacrifice ("une fois pour toutes") ?
Je ne vois pas le rapport. Explique-moi.
Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur, selon qu'il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, Et que tu triomphes lorsqu'on te juge." (Romains 3.4) !
Là non plus je ne vois pas le rapport. Tu n’as pas choisi le bon verset, comme celui de Romains 3 : 10.
___
gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: LA BIBLE, DARBY, SCOFIELD ET LES HERESIES DU DISPENSATIONALISME
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Zacharie,
Il me semble y voir répondu dans mon dernier message.
Sinon, exprime plus clairement ta pensée.
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Zacharie,
Il me semble y voir répondu dans mon dernier message.
Sinon, exprime plus clairement ta pensée.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: LA BIBLE, DARBY, SCOFIELD ET LES HERESIES DU DISPENSATIONALISME
gerardh a écrit:__
Bonjour à tous, vous écrivez :Les Dix Commandements sont le fondement de l'éthique de la Réformation (et de l’Église catholique), donc de l'ensemble du monde chrétien. Non seulement Calvin, mais aussi Luther et Melanchthon les ont repris dans leur enseignement.
Le mot "éthique" et un terme que je ne comprends pas : est-il biblique ?
Ces devanciers n’ont pas dû comprendre Romains 6 à 8, et une partie des Galates. Il en est de même de nombreux interlocuteurs de ce forum.
Les paroles de Romains 13.10: "L'amour est l'accomplissement de la loi" ne prouvent nullement que la loi soit devenue caduque; elles signifient que l'amour est la source de notre obéissance à la loi. Il nous rend capables d'obéir à la loi.
La manière dont se manifeste l'amour est le sujet de prescriptions contenues dans la Parole de Dieu ("mes commandements", selon Jésus).
L'amour ne peut pas être la REGLE de notre obéissance; il ne peut être que sa source ou sa motivation.
Le contraire ne ferait que confondre les rails du chemin de fer avec la puissance du moteur à vapeur qui fait avancer le train.
La loi morale représente les rails, non le moteur à vapeur.
L'amour ne me dit pas CE qu'il faut faire, mais COMMENT le faire.
L'amour constitue ma motivation, non la règle.
L'amour doit connaître la loi pour apprendre quelle est la volonté divine.
En conséquence, la loi d'amour inclut la loi morale (Romains 13.8-10).
C'est ce qu'a compris le monde chrétien dans son ensemble, y compris les "frères larges" (de souche darbyste).
Jésus Christ a été très clair: "Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir." (Matthieu 5.17).
Si nous voulons marcher à la suite de notre Maître et selon Son Modèle, nous devons et pouvons nous aussi accomplir la loi (grâce au Saint Esprit).
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: LA BIBLE, DARBY, SCOFIELD ET LES HERESIES DU DISPENSATIONALISME
Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres, car celui qui aime les autres a accompli la loi. (Romains 13.8 ).
Nous sommes morts à la loi lors de notre baptême, mais nous avons été rendus vivants pour l’accomplir, grâce au sacrifice de Jésus et à Son Esprit Saint.
Gloire à Dieu !
Nous sommes morts à la loi lors de notre baptême, mais nous avons été rendus vivants pour l’accomplir, grâce au sacrifice de Jésus et à Son Esprit Saint.
Gloire à Dieu !
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: LA BIBLE, DARBY, SCOFIELD ET LES HERESIES DU DISPENSATIONALISME
Poursuivons avec les versets suivants, chers frères et soeurs:
Romains 13.9 En effet, des commandements comme : Tu ne commettras pas d'adultère, tu ne commettras pas de meurtre, tu ne voleras pas, tu ne convoiteras pas, et tous les autres, se trouvent récapitulés en cette seule parole : Aime ton prochain comme toi-même. 10 Celui qui aime ne cause aucun mal à son prochain. Aimer son prochain, c'est donc accomplir toute la Loi.
Ces commandements (qui sont aussi les commandements de Jésus) se trouvent dans le Décalogue (Dix Commandements).
Le Saint Esprit rend le croyant capable de mettre la Loi en application.
"Le principe qui gouverne le régime de la Loi veut que, pour être en règle avec Dieu, l'homme doit la mettre en pratique tout entière et sans jamais faillir (Galates 5.3). Le croyant est libéré par Christ de ce régime et de son principe de justification devant Dieu; il vit à présent sous le régime de la grâce (5.4-5). Cependant, la Loi comme expression de la volonté de Dieu, qui se cristallise autour du commandement de l'amour, demeure valide pour le chrétien (5.23; 6.2)." (Source: La Bible du Semeur).
Ainsi, l'Esprit, loin de s'opposer à la Loi, rend possible ce qu'il est impossible, à l'homme livré à lui-même, d'accomplir.
Psaumes 19:7
La loi de l'Éternel est parfaite, restaurant l'âme; les témoignages de l'Éternel sont sûrs, rendant sages les sots.
Romains 13.9 En effet, des commandements comme : Tu ne commettras pas d'adultère, tu ne commettras pas de meurtre, tu ne voleras pas, tu ne convoiteras pas, et tous les autres, se trouvent récapitulés en cette seule parole : Aime ton prochain comme toi-même. 10 Celui qui aime ne cause aucun mal à son prochain. Aimer son prochain, c'est donc accomplir toute la Loi.
Ces commandements (qui sont aussi les commandements de Jésus) se trouvent dans le Décalogue (Dix Commandements).
Le Saint Esprit rend le croyant capable de mettre la Loi en application.
"Le principe qui gouverne le régime de la Loi veut que, pour être en règle avec Dieu, l'homme doit la mettre en pratique tout entière et sans jamais faillir (Galates 5.3). Le croyant est libéré par Christ de ce régime et de son principe de justification devant Dieu; il vit à présent sous le régime de la grâce (5.4-5). Cependant, la Loi comme expression de la volonté de Dieu, qui se cristallise autour du commandement de l'amour, demeure valide pour le chrétien (5.23; 6.2)." (Source: La Bible du Semeur).
Ainsi, l'Esprit, loin de s'opposer à la Loi, rend possible ce qu'il est impossible, à l'homme livré à lui-même, d'accomplir.
Psaumes 19:7
La loi de l'Éternel est parfaite, restaurant l'âme; les témoignages de l'Éternel sont sûrs, rendant sages les sots.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: LA BIBLE, DARBY, SCOFIELD ET LES HERESIES DU DISPENSATIONALISME
__
Zacharie,
On parle beaucoup d’amour, mais il y a l’amour chrétien qui ressortit d’un domaine infiniment plus élevé. « L’amour de Dieu est versé dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Romains 5 : 5). Nous sommes appelés à aimer tous les chrétiens, et aussi notre prochain. Cette dernière notion est d’un autre domaine, car il ne nous est pas donné de le faire à 100 % (voir Jacques 2 : 10), ce que pourtant, Dieu nous engage à faire, et que le peuple d’Israël s’était très présomptueusement engagé à faire. C’est pourquoi la Loi, nous condamne au lieu de constituer une aide (voir Romains 6 à 8 ).
Les commandements ne sont pas les « 10 commandements », lesquels ont démontrés leur inaccessibilité, mais les commandements du Seigneur, à savoir ce dont il nous a donné l’exemple en sa personne.
Motivation et obéissance, ne peuvent pas s’appliquer (voir Romains 7 : 15- 23).
Voir Galates 5 : 1-4.
Nous en sommes bien incapables.
Il y a aussi les versets suivants (11 à 14).
Voir ma référence à Galates 5:1-4 ;
Il l’a accomplie en mourant sur la croix à notre place.
Tiens ! Le Saint Esprit apparaît maintenant !
Le baptême n’a rien à voir ici.
C’est beaucoup plus, car le Saint Esprit nous communique toutes choses.
La Bible du Semeur n’a pas du lire Romains 6 à 8.
__
Zacharie,
Les paroles de Romains 13.10: "L'amour est l'accomplissement de la loi" ne prouvent nullement que la loi soit devenue caduque; elles signifient que l'amour est la source de notre obéissance à la loi. Il nous rend capables d'obéir à la loi.
On parle beaucoup d’amour, mais il y a l’amour chrétien qui ressortit d’un domaine infiniment plus élevé. « L’amour de Dieu est versé dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Romains 5 : 5). Nous sommes appelés à aimer tous les chrétiens, et aussi notre prochain. Cette dernière notion est d’un autre domaine, car il ne nous est pas donné de le faire à 100 % (voir Jacques 2 : 10), ce que pourtant, Dieu nous engage à faire, et que le peuple d’Israël s’était très présomptueusement engagé à faire. C’est pourquoi la Loi, nous condamne au lieu de constituer une aide (voir Romains 6 à 8 ).
La manière dont se manifeste l'amour est le sujet de prescriptions contenues dans la Parole de Dieu ("mes commandements", selon Jésus).
Les commandements ne sont pas les « 10 commandements », lesquels ont démontrés leur inaccessibilité, mais les commandements du Seigneur, à savoir ce dont il nous a donné l’exemple en sa personne.
L'amour ne peut pas être la REGLE de notre obéissance; il ne peut être que sa source ou sa motivation.
Motivation et obéissance, ne peuvent pas s’appliquer (voir Romains 7 : 15- 23).
La loi morale représente les rails, non le moteur à vapeur.
Voir Galates 5 : 1-4.
L'amour ne me dit pas CE qu'il faut faire, mais COMMENT le faire. L'amour constitue ma motivation, non la règle.
Nous en sommes bien incapables.
L'amour doit connaître la loi pour apprendre quelle est la volonté divine. En conséquence, la loi d'amour inclut la loi morale (Romains 13.8-10).
Il y a aussi les versets suivants (11 à 14).
Voir ma référence à Galates 5:1-4 ;
Jésus Christ a été très clair: "Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir." (Matthieu 5.17).
Il l’a accomplie en mourant sur la croix à notre place.
Si nous voulons marcher à la suite de notre Maître et selon Son Modèle, nous devons et pouvons nous aussi accomplir la loi (grâce au Saint Esprit).
Tiens ! Le Saint Esprit apparaît maintenant !
Nous en sommes incapables, ce qui nous condamne.Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres, car celui qui aime les autres a accompli la Loi. (Romains 13.8 ).
Nous sommes morts à la loi lors de notre baptême, mais nous avons été rendus vivants pour l’accomplir, grâce au sacrifice de Jésus et à Son Esprit Saint.
Le baptême n’a rien à voir ici.
NON.Ces commandements (qui sont aussi les commandements de Jésus) se trouvent dans le Décalogue (Dix Commandements).
Le Saint Esprit rend le croyant capable de mettre la Loi en application.
C’est beaucoup plus, car le Saint Esprit nous communique toutes choses.
"Le principe qui gouverne le régime de la Loi veut que, pour être en règle avec Dieu, l'homme doit la mettre en pratique tout entière et sans jamais faillir (Galates 5.3). Le croyant est libéré par Christ de ce régime et de son principe de justification devant Dieu; il vit à présent sous le régime de la grâce (5.4-5). Cependant, la Loi comme expression de la volonté de Dieu, qui se cristallise autour du commandement de l'amour, demeure valide pour le chrétien (5.23; 6.2)." (Source: La Bible du Semeur).
La Bible du Semeur n’a pas du lire Romains 6 à 8.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: LA BIBLE, DARBY, SCOFIELD ET LES HERESIES DU DISPENSATIONALISME
Il est inutile que je continue à discuter avec toi en ce qui concerne la « loi parfaite » de Dieu (dont les Dix Commandements »).
Si quelqu’un d’autre me pose l’une ou l’autre question à ce sujet, j’y répondrai volontiers.
Si quelqu’un d’autre me pose l’une ou l’autre question à ce sujet, j’y répondrai volontiers.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
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