J'ai toujours l'Éternel devant moi (Ps 16)

Psaume 16:11 Tu me montres les chemins de la vie ; devant toi est la plénitude de la joie, et à ta droite se trouvent les plaisirs éternels.

La grandeur de David réside dans le fait qu'en dépit de son appartenance à l'Ancien Testament, il percevait Dieu non pas comme un être courroucé, mais plutôt comme un Dieu miséricordieux, tel un berger veillant sur son troupeau. Les lois et le système sacrificiel de l'Ancien Testament reflètent le penchant humain pour apaiser la colère divine et échapper au jugement. Cette conception de Dieu correspond en réalité à celle présente dans la plupart des religions de l'humanité, et pas seulement dans le judaïsme.

Nous devons distinguer l'Ancien Testament de la Loi. La Loi ne représente pas l'Ancien Testament, mais c'est plutôt l'Ancien Testament qui contient la Loi. Ainsi, bien que nous ne devions pas négliger la Loi en tant que partie intégrante de l'Ancien Testament, nous ne devrions pas non plus la considérer comme le seul moyen de connaître Dieu. En réalité, nous pouvons concevoir la Loi comme un dispositif donné à cause de notre nature pécheresse, destiné à contenir nos tendances au péché jusqu'à ce que le Christ et le Saint-Esprit interviennent pour empêcher le péché et le mal de prendre racine dans le monde.

Le rituel sacrificiel de l'Ancien Testament, où le sang des animaux était versé sur l'autel pour expier nos péchés, et où les corps des animaux étaient brûlés pour apaiser la colère de Dieu, n'est en réalité guère différent des rituels sacrificiels pratiqués par les païens.

Psaume 16:4 Celui qui offre des sacrifices à d'autres dieux verra sa peine s'ajouter à la sienne ; je n'offrirai pas le sacrifice de leur sang, et je n'invoquerai pas leur nom sur mes lèvres.

Pourquoi Dieu a-t-il autorisé, à travers la Loi et le système sacrificiel, un rituel similaire aux pratiques païennes de l'ancien Proche-Orient à cette époque ? N'était-ce pas dans le but de contenir le péché en utilisant un système familier à leur culture environnante ?

Avec l'avènement de Jésus-Christ, tous les systèmes sacrificiels de l'Ancien Testament ont été abolis. La preuve en est que les holocaustes ne sont offerts nulle part dans l'Église chrétienne d'aujourd'hui. Ce qui compte, c'est le péché, pas les sacrifices.

Notre péché consiste à ne pas faire confiance à Dieu, à ne pas fuir vers lui dans les moments difficiles, à ne pas être convaincu qu'il n'y a pas de bénédiction ou de bien pour nous en dehors de lui. À l'époque de l'Ancien Testament, le bétail était leur bien le plus précieux, et le sacrifier à Dieu aurait été l'expression la plus sûre de la confiance qu'ils pouvaient exprimer.

En ayant toujours Jésus devant nous, les saints du Nouveau Testament sont rendus capables de ne faire confiance qu'en Dieu seul, sans avoir besoin d'autres expressions d'amour. En nous réjouissant uniquement en Jésus-Christ et en l'aimant, nous recevons des bénédictions même sur terre, passons en sécurité par le Shéol et finalement, jouissons des bénédictions du royaume éternel de Dieu.

Psa 16:8 J'ai toujours l'Éternel devant moi, car il est à ma droite, et je ne chancelle pas.
9 C'est pourquoi mon coeur et mon esprit sont dans l'allégresse, et ma chair est en sécurité.
10 Tu n`abandonneras pas mon âme au séjour des morts, Et tu ne détruiras pas ton saint. Tes saints ne seront pas détruits.