avocat et victime expiatoire (En guise de réponse aux commentaires précieux des frères et soeurs)

1 Jean 2:1 Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelquun a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ le juste.
2 Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.

Parakletos a été traduit dans la Bible comme conseiller, défenseur, avocat. En grec ancien, ce mot désignait un assistant juridique ou un avocat. Dans la version des Septante de l'Ancien Testament, les amis de Job sont traduits comme Paracletos, mais comme nous le savons, ils n'étaient pas vraiment les défenseurs de Job, mais plutôt des accusateurs qui le poussaient à avouer ses péchés.

L'érudit juif Philon a écrit que le grand prêtre peut être décrit comme un parakletos qui prie pour nos péchés devant Dieu. Le judaïsme rabbinique enseignait que notre conversion et nos bonnes actions peuvent être des parakletoi (pluriel de parakletos) qui nous défendent devant Dieu au moment du jugement.

Dans le Nouveau Testament, parakletos est utilisé pour Jésus et le Saint-Esprit. Nous ne sommes pas sauvés par les œuvres, mais par la grâce de Jésus-Christ, notre avocat et défenseur céleste, et du Saint-Esprit.

Dans les États de droit modernes, même si une personne commet une faute, elle cherche autant que possible à ne pas l'admettre. C'est parce que dans une société de droit, une fois qu'un individu avoue un crime, même en l'absence de preuves tangibles présentées par le procureur, il n'a plus aucun moyen d'échapper à la punition. Même le meilleur des avocats ne peut pas le sauver de la peine. Cependant, dans sa conscience, il reste toujours un pécheur, et dans le remords, il s'enfonce davantage dans les liens du péché, sa conscience étant condamnée à subir le châtiment qu'elle mérite.

Jésus-Christ, notre avocat céleste, est venu vers nous comme un sacrifice expiatoire pour nos péchés, lorsque nous confessons nos péchés, il prend sur lui notre châtiment et nous réconcilie avec Dieu. Il est le Miséricordieux qui lave même nos consciences, nous rendant purs comme si nous étions nouvellement nés. Comme David l'a chanté, il est le Créateur divin qui crée en nous des cœurs purs et renouvelle nos esprits.

Sous le régime sacrificiel de l'Ancien Testament, celui qui présentait l'offrande imposait ses mains sur celle-ci dans un rituel symbolique, transférant ainsi sa vie et ses transgressions (péchés) à la victime. Nous devons recevoir le don de la foi pour pouvoir offrir nos vies et nos péchés à Jésus, qui est devenu notre offrande de paix, en nous imposant les mains. La foi salvatrice n'est pas le fruit de notre volonté ou de notre conviction, mais un don de Jésus. En nous donnant la foi de croire que notre être est un avec Jésus et qu'il a été crucifié, Dieu, par notre foi, nous recrée comme des êtres qui ne peuvent pas pécher, c'est-à-dire qui sont libérés du péché. Être libéré du péché est la vraie liberté.

La résurrection de Jésus peut être considérée comme une seconde incarnation, car il n'était pas inévitable que Jésus, qui était à l'origine un esprit, ressuscite dans la chair. Néanmoins, sa résurrection était pour notre bien : pour avoir un corps comme le nôtre, pour être notre avocat auprès du Père et pour continuer à communier avec nous. En même temps, contrairement à sa première incarnation, le corps de résurrection de Jésus est aussi un corps libéré du temps et de l'espace. Il est le prototype du corps de résurrection qui nous sera donné. Si nous reconnaissons que notre résurrection est une résurrection corporelle, la nouvelle création n'est pas seulement spirituelle, mais holistique.

Devant Dieu, contrairement aux tribunaux humains, nous n'avons aucun moyen de cacher nos péchés.

Hébreux 4:13 : "Nulle créature n'est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte."

Dieu nous voit tels que nous sommes. Il voit chacune de nos actions, de nos paroles et de nos pensées. Nos vies sont imparfaites, aussi bien avant que nous ayons fait confiance à Jésus-Christ qu'après. Il n'y a aucun moyen d'échapper au jugement de Dieu. Néanmoins, malgré notre imperfection, un Dieu saint nous aime tellement qu'il nous transforme en sainteté à travers Jésus-Christ, afin que nous puissions embrasser notre sainteté inatteignable. Dieu nous aime tels que nous sommes, mais pour nous accueillir dans sa demeure, il doit nous rendre saints.

Je loue le Seigneur qui nous rend saints en nous donnant même sa propre vie. Je loue le Seigneur qui nous donne la foi en cadeau, afin que nous ne tombions pas dans la folie de rejeter la vie de Dieu et de nous réjouir du péché. Je vénère le Seigneur qui nous donne le courage d'accepter hardiment la vie divine que nous ne pourrions jamais mériter.

Jésus-Christ, qui est venu vers nous en tant qu'avocat, n'a pas nié nos fautes, n'a pas cherché à les dissimuler ou à les atténuer, mais a plutôt pris sur lui notre châtiment à notre place. Il a été notre défenseur, prenant sur lui la punition de la mort, le salaire du péché. Et pour nous transformer en justes et en saints, il a revêtu un second corps de chair, c'est-à-dire le corps de résurrection.

Nous pouvons vivre la vie de résurrection de Jésus-Christ ici et maintenant à travers nos corps terrestres. Cela est possible grâce à la présence du Saint-Esprit, un autre Avocat, qui demeure en nous et qui est avec nous. Seigneur, accorde-nous chaque jour la grâce de mourir au péché et de renaître chaque jour dans la justice de Dieu. Nous te prions au nom de Jésus-Christ. Amen!

Oui, cher Père céleste, accorde nous la grâce par le moyen de notre avocat, Jésus-Christ, de rester saints et que ton Esprit demeure en nous.
Merci Jean et bonne journée avec notre bien-aimé Sauveur et Seigneur.

Zacharie a écrit:Oui, cher Père céleste, accorde nous la grâce par le moyen de notre avocat, Jésus-Christ, de rester saints et que ton Esprit demeure en nous.
Merci Jean et bonne journée avec notre bien-aimé Sauveur et Seigneur.

Amen! Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ nous guide à demeurer saints et que la présence de l'Esprit Saint demeure en nous. Merci pour tes prières, Zacharie. Passe une merveilleuse journée dans la communion avec notre Sauveur bien-aimé.

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Jean

Le Saint Esprit demeure en nous.

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gerardh a écrit:__

Jean

Le Saint Esprit demeure en nous.

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Bonjour Gérard,

L’apôtre Paul s’adresse à des « frères » (Romains 8, verset 12).

Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez (verset 13).

Zacharie a écrit:

gerardh a écrit:__

Jean

Le Saint Esprit demeure en nous.

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Bonjour Gérard,

L’apôtre Paul s’adresse à des « frères » (Romains 8, verset 12).

Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez (verset 13).

Alors pourquoi certaines institutions hospitalières essayent-elles de régenter la vie sexuelle de leurs bénéficiaires, si cela est "haram" pour les Chrétiens que nous sommes ?

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Zacharie,

C'est évident, mais il aurait fallu le dire.

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Aldébaran,

Le sexe est une autre question.

Certains tordent les choses.

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Gérard,

Oui, comme Jean, prions que « la présence de l’Esprit Saint demeure en nous ».

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Zacharie,

Il n'y a pas besoin de prier pour qu'il demeure en nous, car c'est déjà acquis éternellement.

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Bonjour Gérard,

Que celui qui croit être debout fasse attention à ne pas tomber. (1 Corinthiens 10.12).

Dieu ne résiste-t-Il pas aux orgueilleux ?

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Zacharie,

Il n'y a aucun rapport avec l'arrivée annoncée du Saint Esprit qui viendra sur nous comme "autre consolateur", ce malgré nos faiblesses et nos défaillances.

Aussi, prend toi-même garde de ne pas tomber, car Dieu résister aux orgueilleux.

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gerardh a écrit:__

Zacharie,

Il n'y a pas besoin de prier pour qu'il demeure en nous, car c'est déjà acquis éternellement.

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Gérard,

Revenons-en une fois de plus à cet Esprit Saint ...
Sauf erreur de ma part tu te réfères aux chrétiens "authentiques" selon des critères spécifiques que nous connaissons tous, mais ce n'est pas de cela que je veux parler.
Tu affirmes que cet Esprit Saint est déjà acquis éternellement.

Passons maintenant à la vie ecclésiale "pratique", ou à la vie chrétienne "réelle" : j'ai connu des chrétiens, j'ai côtoyé et je côtoie des chrétiens qui, bien qu'ils affirment mener leur vie selon l'Esprit, font preuve d'un manque évident de bon sens le plus élémentaire ...  

Comment expliques-tu cela ?

alaind2alain a écrit:

gerardh a écrit:__

Zacharie,

Il n'y a pas besoin de prier pour qu'il demeure en nous, car c'est déjà acquis éternellement.

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Gérard,

Revenons-en une fois de plus à cet Esprit Saint ...
Sauf erreur de ma part tu te réfères aux chrétiens "authentiques" selon des critères spécifiques que nous connaissons tous, mais ce n'est pas de cela que je veux parler.
Tu affirmes que cet Esprit Saint est déjà acquis éternellement.

Passons maintenant à la vie ecclésiale "pratique", ou à la vie chrétienne "réelle" : j'ai connu des chrétiens, j'ai côtoyé et je côtoie des chrétiens qui, bien qu'ils affirment mener leur vie selon l'Esprit, font preuve d'un manque évident de bon sens le plus élémentaire ...  

Comment expliques-tu cela ?

Attention tout de même à ne pas prendre tout pour évident, non plus !
D'ailleurs, qu'est-ce que le bon sens ?

Aldébaran a écrit:

alaind2alain a écrit:

gerardh a écrit:__

Zacharie,

Il n'y a pas besoin de prier pour qu'il demeure en nous, car c'est déjà acquis éternellement.

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Gérard,

Revenons-en une fois de plus à cet Esprit Saint ...
Sauf erreur de ma part tu te réfères aux chrétiens "authentiques" selon des critères spécifiques que nous connaissons tous, mais ce n'est pas de cela que je veux parler.
Tu affirmes que cet Esprit Saint est déjà acquis éternellement.

Passons maintenant à la vie ecclésiale "pratique", ou à la vie chrétienne "réelle" : j'ai connu des chrétiens, j'ai côtoyé et je côtoie des chrétiens qui, bien qu'ils affirment mener leur vie selon l'Esprit, font preuve d'un manque évident de bon sens le plus élémentaire ...  

Comment expliques-tu cela ?

Attention tout de même à ne pas prendre tout pour évident, non plus !
D'ailleurs, qu'est-ce que le bon sens ?

Je ne prends pas tout pour évident ... loin s'en faut.
Je me base sur des faits concrets, vécus, dont j'ai été le témoin.