Bénédiction sous condition? ou sans condition

Deutéronome 15:18 Tu ne trouveras point dur de le renvoyer libre de chez toi, car il t'a servi six ans, ce qui vaut le double du salaire d'un mercenaire; et l'Éternel, ton Dieu, te bénira dans tout ce que tu feras.

Dans l'ancienne société israélite, lorsqu'une personne contractait une dette qu'elle ne pouvait pas rembourser, elle devait être vendue à son créancier en tant qu'esclave. Cependant, tous les sept ans, au cours de l'année sabbatique, la terre devait être laissée en jachère et toutes les dettes devaient être remises, permettant ainsi aux esclaves d'être libérés. Par ailleurs, cette loi s'appliquait uniquement aux Israélites et non aux étrangers. Cependant, en pratique, il est probable que le peuple d'Israël n'ait pas suivi cette règle et n'ait pas respecté l'année sabbatique, notamment en ce qui concerne la remise des dettes. 2 Chroniques 36:21 rapporte que, en punition de ne pas avoir respecté l'année sabbatique, Dieu a imposé 70 ans de sabbats à la terre d'Israël, entraînant l'exil en Babylone.

2 Chroniques 36:21 afin que s'accomplît la parole de l'Éternel prononcée par la bouche de Jérémie; jusqu'à ce que le pays eût joui de ses sabbats, il se reposa tout le temps qu'il fut dévasté, jusqu'à l'accomplissement de soixante-dix ans.

Dans le Deutéronome 15:18, Dieu promet de bénir Israël en toutes choses s'ils respectent ce commandement. Cependant, le fait que le royaume du Nord d'Israël ait finalement été détruit et que le royaume du Sud de Juda ait été emmené en captivité à Babylone prouve que le peuple d'Israël n'a pas respecté ce commandement. Libérer les esclaves, qui faisaient partie de leurs biens, en leur donnant généreusement des ressources pour qu'ils puissent être autonomes était probablement aussi difficile que de se priver de quelque chose de précieux. Bien qu'il y ait une clause permettant aux esclaves de rester chez leurs maîtres s'ils le souhaitent, y avait-il vraiment des personnes qui souhaitaient continuer à vivre en tant qu'esclaves?

Ce commandement, comme la loi en général, montre qu'il est impossible pour la nature humaine déchue de respecter les commandements de Dieu. Cela soulève la question de savoir si, en donnant des lois impossibles à respecter avec la promesse de bénédictions, Dieu fait des promesses de bénédictions sans réelle intention de les tenir.

Nous sommes tous débiteurs envers Dieu, des pécheurs qui n'avons pas fait ce que Dieu voulait que nous fassions. Mais Dieu a annulé toutes nos dettes et pardonné tous nos péchés en nous envoyant Jésus, qui est notre repos et notre jubilé. En nous libérant, il nous a permis de l'aimer et de pardonner et aimer les peuples du monde que nous considérons, à tort, comme nos débiteurs.

L'histoire de l'Exode est une préfiguration du salut que nous avons en Jésus-Christ. Les Israélites connaissaient déjà ce principe, mais ils n'avaient pas la capacité de le mettre en pratique.

Deutéronome 15:15 Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d'Égypte, et que l'Éternel, ton Dieu, t'a racheté; c'est pourquoi je te donne aujourdhui ce commandement.

Cependant, Jésus-Christ, l'Agneau de Dieu, est devenu notre rédempteur, et en ressuscitant, Il nous a envoyé le Saint-Esprit, permettant à l'amour de Dieu de couler à travers nous. C'est là l'Évangile.

Croire en l'Évangile signifie accueillir le Saint-Esprit afin que l'amour de Dieu puisse se répandre à travers nous dans le monde. Nous ne devons pas revendiquer les belles œuvres de Dieu comme étant les nôtres, mais nous devrions être des serviteurs libres de Dieu, ne pas entraver l'œuvre de Dieu, et devenir des bergers avisés qui manifestent pleinement la gloire de Dieu. Alléluia, Amen!

___

Jean,

Il y a des alliances sous condition ou conditionnelles et des alliances sans conditions.

___