Seigneur Jésus, confie-nous ton corps, nous qui avons reçu l'Esprit Saint. Nous serons guéris.

Jean 2:23 Pendant que Jésus était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent en son nom, voyant les miracles qu'il faisait.
24 Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu'il les connaissait tous,
25 et parce qu'il navait pas besoin qu'on lui rendît témoignage d'aucun homme; car il savait lui-même ce qui était dans l'homme.

Le chapitre 2 de l'Évangile de Jean commence par le mariage à Cana, où se déroule le premier signe de Jésus, la transformation de l'eau en vin. Jésus n'a ni récité de formule magique pour l'eau ni donné d'ordre direct pour qu'elle se transforme en vin. Il a simplement demandé que les jarres préparées pour le rituel de purification soient remplies d'eau, puis il a dit aux serviteurs de les apporter au maître du banquet. En conséquence, Jésus a sauvé le marié de l'embarras en fournissant du vin, a permis que la fête se poursuive dans la joie, et a conduit les disciples à croire en lui. Les principaux bénéficiaires du miracle de Cana seraient ceux qui ont cru en Jésus après avoir vu ce signe.

Maintenant, la scène change et nous voyons Jésus réprimander et chasser ceux qui souillent le temple de Jérusalem. Il reproche aux leaders religieux d'avoir transformé la maison de prière, où l'on devrait communiquer et converser avec Dieu, en un lieu de profit pour les gens. Ils osent demander à Jésus quelle autorité il a pour les réprimander. En réponse, Jésus prophétise le septième et dernier signe à venir, le signe de la résurrection, et suggère que le nouveau temple ne sera pas un lieu physique, mais un lieu de culte dans l'esprit de Jésus. Dieu ne recevra le culte que lorsqu'il est offert en Jésus. Ainsi, la véritable communion avec Dieu ne peut avoir lieu que par Jésus.

Jean 2:19 Jésus leur répondit: Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai.

Au cours de son séjour à Jérusalem pendant la Pâque, Jésus a accompli de nombreux signes, et beaucoup de ceux qui les ont vus ont pensé qu'il était un maître venu de Dieu et un grand prophète. Bien qu'ils ne soient pas spécifiquement décrits, les signes sont ici rapportés au pluriel, et non au singulier (v. 23). Comme nous l'avons vu dans la confession de Nicodème au chapitre 3, les signes étaient des miracles qui ne pouvaient pas être accomplis par la puissance humaine.

Au lieu de rapporter les miracles de manière spécifique, l'apôtre Jean souligne le fait que si le peuple a vu les signes et a cru que Jésus était un prophète envoyé par Dieu, Jésus ne leur faisait pas confiance ; c'est-à-dire qu'il était parfaitement conscient que le peuple ne connaissait pas vraiment Jésus et ne croyait pas en lui en tant que Sauveur divin, mais qu'il le considérait seulement comme un Messie humain, un descendant de David, qui leur permettrait de prospérer dans ce monde.

Les signes de Jésus devaient les amener à connaître et à croire qu'il était le Fils de Dieu, afin qu'ils aient la vie éternelle, mais ils ne s'intéressaient qu'à bien vivre ici-bas et cherchaient un chef pour les y aider. Les disciples de Jésus n'avaient pas d'attentes différentes de celles des autres Juifs de l'époque ; Jésus n'a trouvé la vraie foi chez personne à Jérusalem à cette époque.

La vraie foi n'est pas une foi aveugle. La vraie foi est en effet une foi éclairée par la connaissance de qui est Jésus et ce qu'il a accompli pour nous. C'est une foi qui sait et croit que Jésus est le Fils de Dieu, qu'il s'est fait homme pour porter nos péchés, qu'il est mort sur la croix pour tous nos péchés, qu'il est ressuscité des morts, qu'il est monté au ciel et qu'il est maintenant sur le trône de Dieu, qu'il nous a envoyé le Saint-Esprit et qu'il reviendra dans un corps de résurrection le jour du Seigneur, afin que nous puissions avoir l'Esprit de Jésus, le Saint-Esprit, en nous. La vraie foi est celle qui fait que le Saint-Esprit habite en nous.

Avant la glorification de Jésus à la croix, ni les Juifs ni même les disciples n'avaient une pleine compréhension du salut.

Cependant, la vraie foi n'est pas simplement une question de connaissance, mais de la puissance du Saint-Esprit. Nous possédons aujourd'hui toute la connaissance nécessaire au salut, contrairement aux habitants de Jérusalem à l'époque. Mais si cette connaissance reste purement intellectuelle, nous ne pourrons jamais accueillir le Saint-Esprit en nous et, par conséquent, ne pourrons pas avoir une foi authentique.

Par le sang de Jésus, le Saint-Esprit s'est approché de nous. Nous ne connaissons pas seulement le Saint-Esprit par la connaissance, mais nous le vivons dans toute notre existence. Seigneur Jésus, confie-nous ton corps, nous qui avons reçu l'Esprit Saint. Nous serons guéris. Amen, alléluia !

Jésus nous fait confiance en nous confiant Son corps, dont nous sommes censés faire partie.

Soyons des membres utiles de Son corps, en faisant confiance à Son Saint Esprit, qui est aussi celui du Père, pour notre sanctification et aussi pour la mission  de témoignage qu’Il nous a ordonné d’accomplir: « Allez, faites des disciples ».

Nous ne devons pas attendre que l’on vienne frapper aux portes de nos églises.

Zacharie a écrit:Jésus nous fait confiance en nous confiant Son corps, dont nous sommes censés faire partie.

Soyons des membres utiles de Son corps, en faisant confiance à Son Saint Esprit, qui est aussi celui du Père, pour notre sanctification et aussi pour la mission  de témoignage qu’Il nous a ordonné d’accomplir: « Allez, faites des disciples ».

Nous ne devons pas attendre que l’on vienne frapper aux portes de nos églises.

Amen!