Le sens de la crainte de Dieu

Psaume 25:12 Quel est l'homme qui craint l'Éternel? L'Éternel lui montre la voie qu'il doit choisir.
13 Son âme reposera dans le bonheur, Et sa postérité possédera le pays.
14 L'amitié de l'Éternel est pour ceux qui le craignent, Et son alliance leur donne instruction.
15 Je tourne constamment les yeux vers l'Éternel, Car il fera sortir mes pieds du filet.

La crainte de l'Éternel Dieu est présentée dans la littérature biblique de sagesse comme l'attitude correcte de l'homme devant Dieu.

Proverbes 1:7 La crainte de l'Éternel est le commencement de la connaissance ; mais les insensés méprisent la sagesse et l'instruction.

Dans la lecture d'aujourd'hui, tirée du Psaume 25:12, la crainte de Dieu est également mentionnée comme une attitude fondamentale qui permet une communion intime avec Dieu.

Dans le Nouveau Testament, selon Hébreux 12:28-29, il est écrit que ceux qui ont reçu le salut, c'est-à-dire un royaume inébranlable, doivent servir Dieu avec piété et crainte pour Lui plaire.

Cependant, lorsque Dieu se manifeste, et dans le Nouveau Testament lorsque Jésus se manifeste, il est souvent dit aux gens de ne pas avoir peur.

Isaïe 41:10 Ne crains rien, car je suis avec toi;
Marc 6:50 Quand ils le virent, ils furent tous stupéfaits ; mais il leur parla aussitôt, et dit : Prenez courage, car je suis avec vous, n'ayez pas peur.

Comment devons-nous comprendre cette apparente contradiction ? Pour cela, rappelons-nous les paroles de Jésus dans le Nouveau Testament.

Dans Jean 17:3, Jésus dit que connaître Dieu et celui qu'Il a envoyé est la vie éternelle, c'est-à-dire le salut. Le théologien réformé Calvin a dit que la connaissance de Dieu et la connaissance de nous-mêmes sont intrinsèquement liées.

Lorsque nous réalisons que nous sommes des pécheurs impardonnables, nous ne pouvons qu'avoir peur devant un Dieu juste. Seuls ceux qui connaissent leurs péchés peuvent être pardonnés. Par conséquent, pour recevoir le pardon, nous devons craindre Dieu comme il se doit. Mais pourquoi devons-nous continuer à craindre Dieu même après avoir été pardonnés et sauvés ?

Lorsque l'apôtre Paul, par exemple, nous dit de travailler à notre salut avec crainte et tremblement dans Philippiens 2, il parle en tant qu'apôtre qui a déjà été sauvé, car tant que nous vivons dans la chair dans ce monde, nous avons la possibilité de pécher à nouveau à tout moment.

Mais en même temps, nous avons l'assurance du salut parce que nous avons appris que Dieu pardonne nos péchés, non pas à cause de nous, mais à cause du nom de Dieu, le nom du Seigneur Jésus-Christ.

Cela ne signifie pas que nous pouvons pécher librement en comptant uniquement sur la grâce pour le salut. Personne sensé ne penserait qu'il est acceptable de pécher librement, car plus nous nous éloignons du péché, plus nous nous rapprochons de Dieu. Mais à mesure que nous péchons, nous nous éloignons de Dieu, et à un moment donné, nous pourrions nous éloigner complètement de la grâce de Dieu.

Lorsque nous entretenons une relation intime avec Dieu, il nous protège toujours du péché.

Craindre le Seigneur, c'est avant tout le regarder. Mais puisque Dieu est un Esprit sans forme, invisible à nos yeux, cela signifie abandonner notre esprit au Seigneur afin qu'il puisse saisir nos pensées et nous guider sur le chemin de la justice. C'est remplir notre cœur du Seigneur, de sorte qu'aucune préoccupation terrestre ne puisse le corrompre, aucune autre crainte que celle de Dieu ne puisse y résider. Tout commence par la crainte du Seigneur.

Lorsque nous nous regardons en arrière, nous ne pouvons qu'être des pécheurs craignant le Seigneur. Cependant, Dieu nous dit à travers Jésus-Christ et le Saint-Esprit de ne pas craindre, mais de croire en lui. Il nous encourage à avoir une foi qui peut lui confier nos vies. À ce moment-là, nous verrons le monde à travers les yeux du Seigneur. En tant que rachetés, nous sommes des êtres capables d'aimer le Seigneur sans crainte en son sein. Cependant, nous ne devons jamais oublier notre état passé en dehors du Seigneur. Nous ne devons pas retomber dans l'erreur de notre liberté en dehors de lui.

Lorsque nous confessons que sans la protection divine nous sommes des êtres insensés, et que nous louons Dieu en disant "Seigneur, merci de nous protéger", nous pouvons toujours demeurer en lui. Alléluia !

Ps 25:20 Garde mon âme et sauve-moi! Que je ne sois pas confus, Quand je cherche auprès de toi mon refuge!

Et lorsque nous aurons été rendus parfaits et « jugés dignes » (Luc 20.35-36), notre crainte n’aura plus de raison d’être.