Prospérité et la sagesse de Dieu

Prospérité et la sagesse de Dieu (σοφία : Sophia, חָכמָה : Hokhma)

Exode 35:31 : "Il l’a rempli de l'Esprit de Dieu, de sagesse, d'intelligence, et de connaissance pour toutes sortes d'ouvrages."

De nombreuses religions et superstitions promettent la prospérité pour séduire les gens. Le terme "prospérité" en lui-même présuppose déjà des épreuves et des difficultés. C'est une expression qui exprime le souhait de surmonter les obstacles et de réussir, comme si l’on évitait des écueils.

Puisque notre vie ne peut être exempte de problèmes, les religions et les superstitions existeront toujours. La plupart d’entre elles semblent parfois offrir des solutions temporaires à nos problèmes, mais elles ne fournissent jamais de réponses éternelles.

En revanche, la Bible ne promet pas que ceux qui suivent Dieu connaîtront une prospérité sans faille. Utiliser la Bible pour attirer les croyants avec des promesses de prospérité est simplement un moyen de subsistance pour certains religieux. En réalité, selon 2 Corinthiens 1:5, les chrétiens connaissent en abondance les souffrances du Christ. Cependant, le réconfort que le Christ apporte compense ces souffrances et permet de les surmonter. Prenez bien note que la solution n'est pas la prospérité, mais la consolation.

La Bible enseigne non pas à fuir la souffrance, mais à l'embrasser et même à se réjouir au sein de celle-ci. Pourquoi ? Parce que nous avons l'espérance de la vie éternelle et l'amour de Dieu. La Bible ne prétend pas que tous les problèmes seront résolus sur cette terre.

Alors, l'enseignement chrétien est-il, comme l'a dénoncé Marx, une simple évasion semblable à l'opium ? Contrairement à Marx, nous appelons cela la sagesse. La sagesse la plus profonde réside dans la connaissance de Dieu, une connaissance qui se développe dans une relation personnelle avec Lui. Lire la Bible de manière critique, académique, ou intellectuelle ne nous apporte que des connaissances, mais pas la sagesse divine. Nous devons suivre ce que la Bible nous enseigne sous l'éclairage du Saint-Esprit, et non utiliser ses versets pour exprimer nos propres idées. Il ne s'agit pas d'interpréter la Bible pour dire ce que nous voulons, mais de permettre à la Bible de parler à travers notre langage.

La prospérité est ce que nous voulons dire. La Bible, elle, parle de la sagesse qui nous permet de naviguer à travers les souffrances de ce monde avec l'espérance de la vie éternelle.

Nous n’espérons pas la disparition des souffrances, mais demandons au Saint-Esprit de remplir nos vies afin que, malgré la persistance des souffrances, nous puissions les voir d’un nouvel œil, avec la joie et l’espérance de la vie éternelle, tout en partageant la sagesse de Dieu. Alléluia, Amen !


2 Co 1:5 Car, de même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ.

Jean a écrit:Prospérité et la sagesse de Dieu (σοφία : Sophia, חָכמָה : Hokhma)

Exode 35:31 : "Il l’a rempli de l'Esprit de Dieu, de sagesse, d'intelligence, et de connaissance pour toutes sortes d'ouvrages."

De nombreuses religions et superstitions promettent la prospérité pour séduire les gens. Le terme "prospérité" en lui-même présuppose déjà des épreuves et des difficultés. C'est une expression qui exprime le souhait de surmonter les obstacles et de réussir, comme si l’on évitait des écueils.

Puisque notre vie ne peut être exempte de problèmes, les religions et les superstitions existeront toujours. La plupart d’entre elles semblent parfois offrir des solutions temporaires à nos problèmes, mais elles ne fournissent jamais de réponses éternelles.

En revanche, la Bible ne promet pas que ceux qui suivent Dieu connaîtront une prospérité sans faille. Utiliser la Bible pour attirer les croyants avec des promesses de prospérité est simplement un moyen de subsistance pour certains religieux. En réalité, selon 2 Corinthiens 1:5, les chrétiens connaissent en abondance les souffrances du Christ. Cependant, le réconfort que le Christ apporte compense ces souffrances et permet de les surmonter. Prenez bien note que la solution n'est pas la prospérité, mais la consolation.

La Bible enseigne non pas à fuir la souffrance, mais à l'embrasser et même à se réjouir au sein de celle-ci. Pourquoi ? Parce que nous avons l'espérance de la vie éternelle et l'amour de Dieu. La Bible ne prétend pas que tous les problèmes seront résolus sur cette terre.

Alors, l'enseignement chrétien est-il, comme l'a dénoncé Marx, une simple évasion semblable à l'opium ? Contrairement à Marx, nous appelons cela la sagesse. La sagesse la plus profonde réside dans la connaissance de Dieu, une connaissance qui se développe dans une relation personnelle avec Lui. Lire la Bible de manière critique, académique, ou intellectuelle ne nous apporte que des connaissances, mais pas la sagesse divine. Nous devons suivre ce que la Bible nous enseigne sous l'éclairage du Saint-Esprit, et non utiliser ses versets pour exprimer nos propres idées. Il ne s'agit pas d'interpréter la Bible pour dire ce que nous voulons, mais de permettre à la Bible de parler à travers notre langage.

La prospérité est ce que nous voulons dire. La Bible, elle, parle de la sagesse qui nous permet de naviguer à travers les souffrances de ce monde avec l'espérance de la vie éternelle.

Nous n’espérons pas la disparition des souffrances, mais demandons au Saint-Esprit de remplir nos vies afin que, malgré la persistance des souffrances, nous puissions les voir d’un nouvel œil, avec la joie et l’espérance de la vie éternelle, tout en partageant la sagesse de Dieu. Alléluia, Amen !


2 Co 1:5 Car, de même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ.

Cher frère Jean,

Merci pour cet excellent article.

Tu cites 2 Corinthiens 1.5.

Au vu du contexte, ne peut-on pas se poser la question de savoir s'il y a 1, 2 ou 3 "Consolateur(s)" ?

2 Corinthiens 1.3 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, 4 qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l'objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction ! 5 Car, de même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ. (voir aussi Jean 14.26 pour ce qui concerne le Saint-Esprit).

Sauf erreur de ma part, la Bible ne parle pas dans un contexte plus large de "Consolateur" au pluriel...

CALVIN a-t-il répondu à cette question ?

Que Dieu te bénisse, cher frère Jean.

Zacharie a écrit:Cher frère Jean,

Merci pour cet excellent article.

Tu cites 2 Corinthiens 1.5.

Au vu du contexte, ne peut-on pas se poser la question de savoir s'il y a 1, 2 ou 3 "Consolateur(s)" ?

2 Corinthiens 1.3 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, 4 qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l'objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction ! 5 Car, de même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ. (voir aussi Jean 14.26 pour ce qui concerne le Saint-Esprit).

Sauf erreur de ma part, la Bible ne parle pas dans un contexte plus large de "Consolateur" au pluriel...

CALVIN a-t-il répondu à cette question ?

Que Dieu te bénisse, cher frère Jean.

Zacharie

Cher frère Zacharie,

Je te remercie pour ton retour et pour la profondeur de ta réflexion. En effet, le passage de 2 Corinthiens 1.5 que tu soulèves, ainsi que la mention de "consolation", ouvre une belle réflexion théologique sur la nature et le rôle du Consolateur.

Tu fais bien de mentionner Jean 14.26, où le Saint-Esprit est clairement désigné comme "le Consolateur" envoyé par le Père en mon nom. Ici, Jésus parle du rôle spécifique du Saint-Esprit dans la consolation et l'accompagnement des croyants. Dans ce contexte, il est certain que le Saint-Esprit est Celui qui nous assiste, nous console et nous guide. Par ailleurs, il ne faudrait pas oublier que Jésus a parlé du Saint Esprit comme un autre consolateur que lui, c'est-à-dire que Jésus lui-même est un consolateur.

16 Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin quil demeure éternellement avec vous,

Or, en 2 Corinthiens 1.3-5, Paul semble désigner Dieu le Père comme "le Dieu de toute consolation", et cette consolation se manifeste par Christ, ce qui nous permet de vivre cette consolation dans nos afflictions à travers notre union avec Lui. Il ne faut pas oublier que Christ Lui-même, lors de Son ministère terrestre, était souvent une source directe de réconfort pour ceux qui L'entouraient.

En ce sens, il est vrai que les trois personnes de la Trinité – le Père, le Fils et le Saint-Esprit – participent à l'œuvre de la consolation. Cependant, comme tu l'as bien remarqué, le terme "Consolateur" au singulier est principalement associé au Saint-Esprit dans le Nouveau Testament.

Quant à Calvin, bien qu'il n'ait pas abordé directement la question d’un éventuel "pluriel" de Consolateur, il a mis un accent fort sur le rôle du Saint-Esprit comme agent principal de consolation dans la vie des croyants, tout en reconnaissant que cette consolation provient, dans l'économie du salut, de Dieu le Père, par l'œuvre de Christ et appliquée par l'Esprit.

Je crois donc qu'il est juste de dire qu'il n'y a pas de "pluriel" de Consolateur au sens où la Bible désigne spécifiquement le Saint-Esprit comme "le Consolateur". Mais cela n'exclut pas la réalité que le Père et le Fils participent tous deux à cette œuvre divine de consolation.

Je suppose que la raison pour laquelle le Nouveau Testament désigne explicitement le Saint Esprit comme consolateur peut s'expliquer par le mot grec. ( παράκλητος : called to one's side (=aid)  Le paracletos signifie celui qui est présent à nos côté pour nous consoler(aider, soutenir, plaider). Celui qui est présent à nos côté actuellement est justement le Saint Esprit. Le Père et le Fils étant au trône céleste intervenant par l'intermédiaire du Saint Esprit qui est seul présnet parmi nous, en nous. Le Père et le Fils assument le rôle du consolateur par le Saint Esprit.

Que Dieu te bénisse également, cher frère Zacharie, et que Sa consolation abonde en toi.

Fraternellement en Christ,
Jean