Juge et Consolateur : Jésus notre sauveur
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Juge et Consolateur : Jésus notre sauveur
Isaïe 32
1 Voici, un roi régnera selon la justice (צֶדֶק tsedeq) et des princes gouverneront selon le droit (מִשׁפָּט mishpat) ; 2 et cet homme sera comme un abri contre le vent, un refuge contre l'orage, comme des ruisseaux d'eau dans un lieu sec, et comme l'ombre d'un grand rocher dans une terre fatiguée.
L'Ancien Testament pointe ultimement vers Jésus-Christ, mais il prophétise également des événements qui se déroulent à l'époque de l'Ancien Testament. Cela s'appelle la perspective télescopique de la prophétie, qui signifie que la prophétie peut être centrée sur un futur proche ou sur des événements eschatologiques comme la première et la seconde venue de Jésus-Christ.
Le point le plus important de la prophétie n'est pas seulement de prédire l'avenir, mais de révéler la volonté de Dieu. C'est une distinction essentielle à garder à l'esprit lorsque nous parlons de prophétie. Si la prophétie n'était qu'une prédiction du futur, elle ressemblerait à une forme de divination. Mais c'est la révélation de la volonté de Dieu qui fait la véritable prophétie.
La prophétie d'Isaïe 32, dans le contexte de l'époque, annonce le règne du roi Ézéchias, mais dans une perspective de l'histoire de la rédemption, elle annonce aussi la venue du Messie, Jésus. Le règne de Jésus se caractérise par la justice et le droit de Dieu. En hébreu, cela se dit tsedeq et mishpat. Ces deux termes sont souvent traduits de manière interchangeable, ce qui peut prêter à confusion. Dans Isaïe 32, tsedeq est traduit par "justice" et mishpat par "droit", mais d'autres traductions font l'inverse.
Tsedeq se rapporte à l'équité, la droiture, tandis que mishpat dérive du verbe shaphat (juger, gouverner). Ainsi, mishpat comprend les concepts de jugement, justice, loi, et coutumes. Sous l'Ancien Testament, les juges et les rois faisaient à la fois office de gouverneurs et de juges, et mishpat englobait cette double fonction. Pour que le peuple accepte d'être gouverné ou jugé, il devait croire que cela venait d'une justice divine, d'où l'idée de justice contenue dans mishpat.
De même, dans la vie, pour ne pas nous comparer aux autres et être satisfaits de notre destinée, nous devons croire en la justice divine qui régit tout. En d'autres termes, nous devons avoir la certitude que la volonté de Dieu guide notre vie pour notre bien.
Lorsque le peuple d'Israël a quitté l'esclavage en Égypte pour se diriger vers la terre promise de Canaan, il a dû traverser le désert. S'ils avaient eu la conviction que c'était la volonté de Dieu, ils n'auraient peut-être pas erré pendant 40 ans. Pourtant, ce temps dans le désert est aussi devenu une bénédiction, une occasion de rencontrer véritablement Dieu. Dieu utilise même nos échecs pour accomplir les meilleures choses pour nous.
Lorsque nous traversons notre propre désert dans la vie, ceux qui reconnaissent la main de Dieu dans leurs épreuves et qui ont cette conviction sont ceux qui comprennent la justice et le droit de Dieu. Ils sont les justes, qui croient en Dieu.
Bien sûr, c'est facile à dire, mais dans le désert, la peur et la souffrance peuvent nous submerger. C'est à ce moment-là que nous devons appeler Jésus. Il est celui qui nous protège des tempêtes, qui nous abrite des pluies torrentielles, qui devient une source d'eau fraîche dans notre sécheresse, et qui est l'ombre d'un rocher nous protégeant du soleil brûlant. Jésus est notre Sauveur. La justice de Dieu ne se limite pas à récompenser et punir selon le mérite ; elle est une source de vie et de bénédiction pour ceux qui s'humilient et se réfugient en Dieu.
Puissions-nous tous nous abriter en Jésus, goûter à la justice de Dieu et la partager avec le monde. Amen !
Jean- Messages : 898
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Re: Juge et Consolateur : Jésus notre sauveur
Cher frère Jean,
Je partage ton point de vue.
Étant donné qu’il est donc aussi fait allusion dans le texte que tu examines à l’homme Jésus-Christ, notre Roi, lorsqu’Il reviendra sur la terre, je conclus que c’est l’homme Jésus-Christ qui se soumettra ensuite à Son Père lorsque tout lui aura été soumis (et non Jésus en tant que Dieu comme le croient beaucoup de trinitaires).
Bien cordialement en notre Sauveur et Seigneur.
Je partage ton point de vue.
Étant donné qu’il est donc aussi fait allusion dans le texte que tu examines à l’homme Jésus-Christ, notre Roi, lorsqu’Il reviendra sur la terre, je conclus que c’est l’homme Jésus-Christ qui se soumettra ensuite à Son Père lorsque tout lui aura été soumis (et non Jésus en tant que Dieu comme le croient beaucoup de trinitaires).
Bien cordialement en notre Sauveur et Seigneur.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Juge et Consolateur : Jésus notre sauveur
Cher Zacharie,
Merci pour ton message et pour partager tes réflexions sur la question complexe de la Trinité chrétienne.
Je comprends que cette doctrine puisse susciter des interrogations, et je respecte ton point de vue sur le rôle de Jésus-Christ en tant qu'homme dans les Écritures. Cependant, il est important de considérer que la doctrine de la Trinité est profondément ancrée dans la tradition chrétienne et fondée sur des enseignements bibliques qui sont perçus comme essentiels pour comprendre la nature de Dieu.
La Trinité, en tant que doctrine, affirme que Dieu est Un en essence mais se manifeste en trois personnes distinctes : le Père, le Fils (Jésus-Christ) et le Saint-Esprit. Chaque personne est pleinement Dieu, et pourtant, il n’y a qu’un seul Dieu. Cette compréhension est soutenue par plusieurs passages bibliques, tels que Matthieu 28:19, où Jésus demande à ses disciples de baptiser « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit », et 2 Corinthiens 13:14, qui bénit « la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit ».
Concernant la soumission de Jésus-Christ à Son Père, il est vrai que 1 Corinthiens 15:28 parle de Jésus se soumettant au Père après avoir rétabli toutes choses. Toutefois, cela ne contredit pas la doctrine de la Trinité, mais souligne plutôt la distinction des rôles au sein de la divinité. Dans la théologie chrétienne, cette soumission est vue comme un aspect de la relation entre les personnes de la Trinité dans le cadre de leur mission respective, et non comme une indication d’une inégalité de nature.
Je te remercie encore pour ta réflexion sur ce sujet important. Il est toujours enrichissant de discuter de ces doctrines fondamentales, et j’apprécie l’opportunité d’échanger sur ces questions de foi.
Bien cordialement en notre Sauveur et Seigneur,
Ton ami, Jean
Merci pour ton message et pour partager tes réflexions sur la question complexe de la Trinité chrétienne.
Je comprends que cette doctrine puisse susciter des interrogations, et je respecte ton point de vue sur le rôle de Jésus-Christ en tant qu'homme dans les Écritures. Cependant, il est important de considérer que la doctrine de la Trinité est profondément ancrée dans la tradition chrétienne et fondée sur des enseignements bibliques qui sont perçus comme essentiels pour comprendre la nature de Dieu.
La Trinité, en tant que doctrine, affirme que Dieu est Un en essence mais se manifeste en trois personnes distinctes : le Père, le Fils (Jésus-Christ) et le Saint-Esprit. Chaque personne est pleinement Dieu, et pourtant, il n’y a qu’un seul Dieu. Cette compréhension est soutenue par plusieurs passages bibliques, tels que Matthieu 28:19, où Jésus demande à ses disciples de baptiser « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit », et 2 Corinthiens 13:14, qui bénit « la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit ».
Concernant la soumission de Jésus-Christ à Son Père, il est vrai que 1 Corinthiens 15:28 parle de Jésus se soumettant au Père après avoir rétabli toutes choses. Toutefois, cela ne contredit pas la doctrine de la Trinité, mais souligne plutôt la distinction des rôles au sein de la divinité. Dans la théologie chrétienne, cette soumission est vue comme un aspect de la relation entre les personnes de la Trinité dans le cadre de leur mission respective, et non comme une indication d’une inégalité de nature.
Je te remercie encore pour ta réflexion sur ce sujet important. Il est toujours enrichissant de discuter de ces doctrines fondamentales, et j’apprécie l’opportunité d’échanger sur ces questions de foi.
Bien cordialement en notre Sauveur et Seigneur,
Ton ami, Jean
Jean- Messages : 898
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Re: Juge et Consolateur : Jésus notre sauveur
Jean a écrit:Cher Zacharie,
Merci pour ton message et pour partager tes réflexions sur la question complexe de la Trinité chrétienne.
Je comprends que cette doctrine puisse susciter des interrogations, et je respecte ton point de vue sur le rôle de Jésus-Christ en tant qu'homme dans les Écritures. Cependant, il est important de considérer que la doctrine de la Trinité est profondément ancrée dans la tradition chrétienne et fondée sur des enseignements bibliques qui sont perçus comme essentiels pour comprendre la nature de Dieu.
La Trinité, en tant que doctrine, affirme que Dieu est Un en essence mais se manifeste en trois personnes distinctes : le Père, le Fils (Jésus-Christ) et le Saint-Esprit. Chaque personne est pleinement Dieu, et pourtant, il n’y a qu’un seul Dieu. Cette compréhension est soutenue par plusieurs passages bibliques, tels que Matthieu 28:19, où Jésus demande à ses disciples de baptiser « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit », et 2 Corinthiens 13:14, qui bénit « la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit ».
Concernant la soumission de Jésus-Christ à Son Père, il est vrai que 1 Corinthiens 15:28 parle de Jésus se soumettant au Père après avoir rétabli toutes choses. Toutefois, cela ne contredit pas la doctrine de la Trinité, mais souligne plutôt la distinction des rôles au sein de la divinité. Dans la théologie chrétienne, cette soumission est vue comme un aspect de la relation entre les personnes de la Trinité dans le cadre de leur mission respective, et non comme une indication d’une inégalité de nature.
Je te remercie encore pour ta réflexion sur ce sujet important. Il est toujours enrichissant de discuter de ces doctrines fondamentales, et j’apprécie l’opportunité d’échanger sur ces questions de foi.
Bien cordialement en notre Sauveur et Seigneur,
Ton ami, Jean
Cher frère Jean,
La doctrine du Fils n’enseigne pas que Dieu le Père a tant aimé le monde qu’Il a envoyé une autre personne, « Dieu le Fils », pour mourir et réconcilier le monde avec le Père.
Bien au contraire, elle enseigne que Dieu le Père a tant aimé le monde qu’Il s’est revêtu Lui-même de chair et s'est donné Lui-même en tant que Fils de Dieu pour réconcilier le monde avec Lui-même (II Corinthiens 5:19).
L’unique Dieu Yahvé de l’Ancien Testament, le grand Créateur de l’univers, s’est humilié Lui-même sous la forme d’un homme pour que l’homme puisse Le voir, Le comprendre et communiquer avec Lui. Il a préparé un corps pour Lui-même, ce corps est appelé Fils de Dieu.
Jésus est Saint-Esprit en tant que Dieu, Il est aussi notre Père (Esaïe 9.5) et Il est aussi notre Frère (en tant qu'Homme parfait).
Les versets que tu cites peuvent être interprétés philosophiquement (par la raison humaine).
Le seul passage ouvertement trinitaire du Nouveau Testament se trouve dans certains manuscrits de la traduction de Jérôme, après les versets 7-8 du chapitre 5 de la première Epître de Jean (après 1 Jn 5,7-8 ). Mais c'est une interpolation tardive (voir le lien de la Sorbonne que je t'ai communiqué).
Que Dieu te bénisse, cher frère et ami Jean.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Juge et Consolateur : Jésus notre sauveur
Cher Zacharie,
Merci pour ton message, ainsi que pour l’attention et la profondeur que tu portes à ces questions théologiques essentielles. J’aimerais répondre à certains points que tu soulèves, notamment concernant la distinction entre Dieu le Père et Dieu le Fils, et l’incarnation de Jésus-Christ.
Il est vrai que II Corinthiens 5:19 nous dit que "Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même". Ce verset souligne clairement l'œuvre unificatrice de Dieu en Christ, mais il n'élimine pas pour autant la distinction entre les personnes divines, telle qu'elle est présentée dans l'ensemble du Nouveau Testament. La doctrine trinitaire repose sur cette révélation complexe : Dieu est un en essence, mais subsiste en trois personnes distinctes – le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
L'incarnation est un mystère que les premiers chrétiens ont tenté de comprendre et de formuler, non pas comme une simple manifestation de Dieu sous différentes formes, mais comme l'entrée du Fils éternel dans le temps et l'espace, en prenant une nature humaine (Jean 1:14). Jésus n'est pas simplement le Père revêtu de chair, mais le Fils, qui a pris un corps pour accomplir l'œuvre de rédemption, tout en étant distinct du Père. Ainsi, lorsque Jésus prie dans les Évangiles (Luc 22:42), ou lorsqu’il crie sur la croix, « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27:46), il ne parle pas à lui-même mais au Père.
En ce qui concerne le passage de 1 Jean 5:7-8, tu fais allusion à ce qui est parfois appelé la "Comma Johanneum", une mention trinitaire absente des manuscrits grecs les plus anciens. Cependant, même sans ce passage, la Trinité reste ancrée dans l'ensemble des Écritures, notamment dans les récits de la vie de Jésus, ses interactions avec le Père, et le rôle du Saint-Esprit. Par exemple, lors du baptême de Jésus (Matthieu 3:16-17), nous voyons les trois personnes de la Trinité à l'œuvre simultanément : le Fils baptisé, l'Esprit descendant comme une colombe, et la voix du Père venant du ciel.
Il est important de noter que les premières communautés chrétiennes, confrontées à diverses hérésies, ont mis des siècles à formuler correctement cette doctrine, notamment au Concile de Nicée en 325 et à celui de Constantinople en 381. Ces conciles n’ont pas inventé la Trinité, mais ont cherché à exprimer de manière fidèle ce que la Bible enseigne implicitement et explicitement sur la nature de Dieu.
Ta perspective met beaucoup l'accent sur l'unité de Dieu, ce qui est un point fondamental. Toutefois, cette unité inclut aussi la communion des trois personnes dans la même divinité, chacune jouant un rôle spécifique dans l’œuvre du salut.
Je prie pour que ces réflexions enrichissent notre dialogue et nous rapprochent toujours plus de la vérité scripturaire.
Que Dieu te bénisse, cher frère Zacharie.
Fraternellement,
Jean
Merci pour ton message, ainsi que pour l’attention et la profondeur que tu portes à ces questions théologiques essentielles. J’aimerais répondre à certains points que tu soulèves, notamment concernant la distinction entre Dieu le Père et Dieu le Fils, et l’incarnation de Jésus-Christ.
Il est vrai que II Corinthiens 5:19 nous dit que "Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même". Ce verset souligne clairement l'œuvre unificatrice de Dieu en Christ, mais il n'élimine pas pour autant la distinction entre les personnes divines, telle qu'elle est présentée dans l'ensemble du Nouveau Testament. La doctrine trinitaire repose sur cette révélation complexe : Dieu est un en essence, mais subsiste en trois personnes distinctes – le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
L'incarnation est un mystère que les premiers chrétiens ont tenté de comprendre et de formuler, non pas comme une simple manifestation de Dieu sous différentes formes, mais comme l'entrée du Fils éternel dans le temps et l'espace, en prenant une nature humaine (Jean 1:14). Jésus n'est pas simplement le Père revêtu de chair, mais le Fils, qui a pris un corps pour accomplir l'œuvre de rédemption, tout en étant distinct du Père. Ainsi, lorsque Jésus prie dans les Évangiles (Luc 22:42), ou lorsqu’il crie sur la croix, « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27:46), il ne parle pas à lui-même mais au Père.
En ce qui concerne le passage de 1 Jean 5:7-8, tu fais allusion à ce qui est parfois appelé la "Comma Johanneum", une mention trinitaire absente des manuscrits grecs les plus anciens. Cependant, même sans ce passage, la Trinité reste ancrée dans l'ensemble des Écritures, notamment dans les récits de la vie de Jésus, ses interactions avec le Père, et le rôle du Saint-Esprit. Par exemple, lors du baptême de Jésus (Matthieu 3:16-17), nous voyons les trois personnes de la Trinité à l'œuvre simultanément : le Fils baptisé, l'Esprit descendant comme une colombe, et la voix du Père venant du ciel.
Il est important de noter que les premières communautés chrétiennes, confrontées à diverses hérésies, ont mis des siècles à formuler correctement cette doctrine, notamment au Concile de Nicée en 325 et à celui de Constantinople en 381. Ces conciles n’ont pas inventé la Trinité, mais ont cherché à exprimer de manière fidèle ce que la Bible enseigne implicitement et explicitement sur la nature de Dieu.
Ta perspective met beaucoup l'accent sur l'unité de Dieu, ce qui est un point fondamental. Toutefois, cette unité inclut aussi la communion des trois personnes dans la même divinité, chacune jouant un rôle spécifique dans l’œuvre du salut.
Je prie pour que ces réflexions enrichissent notre dialogue et nous rapprochent toujours plus de la vérité scripturaire.
Que Dieu te bénisse, cher frère Zacharie.
Fraternellement,
Jean
Jean- Messages : 898
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Re: Juge et Consolateur : Jésus notre sauveur
Jean a écrit: Jésus n'est pas simplement le Père revêtu de chair, mais le Fils, qui a pris un corps pour accomplir l'œuvre de rédemption, tout en étant distinct du Père. Ainsi, lorsque Jésus prie dans les Évangiles (Luc 22:42), ou lorsqu’il crie sur la croix, « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27:46), il ne parle pas à lui-même mais au Père.
Cher frère Jean,
Donc, il y a pour toi "le Père revêtu de chair" et "le Fils qui a pris un corps".
Nulle part dans la Bible, "Il est écrit" que deux Personnes se sont revêtues de chair ou ont "pris un corps".
Et lorsque Jésus crie sur la croix: "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné", Il parle à Son Père en tant qu'Homme parfait et non en tant que Dieu.
Il importe que nous vérifions soigneusement nos enseignements à la lumière de la Bible, comme nous l'a rappelé notre frère Aimé.
Que Dieu te bénisse, cher frère Jean.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Juge et Consolateur : Jésus notre sauveur
Cher frère Zacharie,
Je te remercie pour ta réponse et tes observations. Permets-moi de clarifier mon propos.
Lorsque je dis que le Fils a pris un corps pour accomplir l'œuvre de rédemption, je fais référence à l'incarnation de Jésus-Christ, distinct du Père dans sa personne mais uni à lui dans l'essence divine. C'est cette distinction entre le Père et le Fils que nous voyons tout au long des Évangiles, notamment dans les moments de prière de Jésus (comme dans Luc 22:42 et Matthieu 27:46), où il parle effectivement à son Père céleste, non à lui-même.
Tu mentionnes qu'il n'est écrit nulle part que "deux Personnes se sont revêtues de chair" ou "ont pris un corps." En effet, je n'affirme pas cela. Jésus-Christ seul, le Fils de Dieu, a pris un corps humain. Le Père ne s'est pas incarné, mais il a envoyé son Fils dans le monde pour le salut de l'humanité, comme il est écrit dans Jean 3:16. La distinction entre le Père et le Fils ne remet pas en cause leur unité dans la divinité, mais elle nous aide à comprendre la mission spécifique du Fils.
Je suis d'accord qu'il est essentiel de vérifier nos enseignements à la lumière des Écritures, et je te remercie pour cet échange fraternel qui nous permet d'approfondir notre compréhension.
Que Dieu te bénisse également, cher frère Zacharie.
En Christ, Jean
Je te remercie pour ta réponse et tes observations. Permets-moi de clarifier mon propos.
Lorsque je dis que le Fils a pris un corps pour accomplir l'œuvre de rédemption, je fais référence à l'incarnation de Jésus-Christ, distinct du Père dans sa personne mais uni à lui dans l'essence divine. C'est cette distinction entre le Père et le Fils que nous voyons tout au long des Évangiles, notamment dans les moments de prière de Jésus (comme dans Luc 22:42 et Matthieu 27:46), où il parle effectivement à son Père céleste, non à lui-même.
Tu mentionnes qu'il n'est écrit nulle part que "deux Personnes se sont revêtues de chair" ou "ont pris un corps." En effet, je n'affirme pas cela. Jésus-Christ seul, le Fils de Dieu, a pris un corps humain. Le Père ne s'est pas incarné, mais il a envoyé son Fils dans le monde pour le salut de l'humanité, comme il est écrit dans Jean 3:16. La distinction entre le Père et le Fils ne remet pas en cause leur unité dans la divinité, mais elle nous aide à comprendre la mission spécifique du Fils.
Je suis d'accord qu'il est essentiel de vérifier nos enseignements à la lumière des Écritures, et je te remercie pour cet échange fraternel qui nous permet d'approfondir notre compréhension.
Que Dieu te bénisse également, cher frère Zacharie.
En Christ, Jean
Jean- Messages : 898
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Re: Juge et Consolateur : Jésus notre sauveur
Jean a écrit:
Lorsque je dis que le Fils a pris un corps pour accomplir l'œuvre de rédemption, je fais référence à l'incarnation de Jésus-Christ, distinct du Père dans sa personne mais uni à lui dans l'essence divine. C'est cette distinction entre le Père et le Fils que nous voyons tout au long des Évangiles, notamment dans les moments de prière de Jésus (comme dans Luc 22:42 et Matthieu 27:46), où il parle effectivement à son Père céleste, non à lui-même.
Cher frère Jean,
Jésus est distinct du Père en ce qu'il est aussi Homme parfait; en tant que tel, contairement à ce que tu affirmes, Il n'est pas "uni à lui dans l'essence divine".
Et c'est d'ailleurs en tant qu'Homme et non en tant que Dieu que Jésus parle à son Père céleste "dans les moments de prière".
En tant que Dieu omnipotent, Jésus n'a pas besoin de prier !
Tu perds de nouveau de vue que Jésus était et sera toujours à la fois Homme et Dieu, et c'est en tant qu'Homme parfait et non en tant que Dieu qu'Il a été élevé par Son Père céleste !
Philippiens 2. 9 C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom,
Dieu pourrait-Il être élevé ?
Que Dieu te bénisse, cher frère Jean.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Juge et Consolateur : Jésus notre sauveur
Zacharie a écrit:Jean a écrit:
Lorsque je dis que le Fils a pris un corps pour accomplir l'œuvre de rédemption, je fais référence à l'incarnation de Jésus-Christ, distinct du Père dans sa personne mais uni à lui dans l'essence divine. C'est cette distinction entre le Père et le Fils que nous voyons tout au long des Évangiles, notamment dans les moments de prière de Jésus (comme dans Luc 22:42 et Matthieu 27:46), où il parle effectivement à son Père céleste, non à lui-même.
Cher frère Jean,
Jésus est distinct du Père en ce qu'il est aussi Homme parfait; en tant que tel, contairement à ce que tu affirmes, Il n'est pas "uni à lui dans l'essence divine".
Et c'est d'ailleurs en tant qu'Homme et non en tant que Dieu que Jésus parle à son Père céleste "dans les moments de prière".
En tant que Dieu omnipotent, Jésus n'a pas besoin de prier !
Tu perds de nouveau de vue que Jésus était et sera toujours à la fois Homme et Dieu, et c'est en tant qu'Homme parfait et non en tant que Dieu qu'Il a été élevé par Son Père céleste !
Philippiens 2. 9 C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom,
Dieu pourrait-Il être élevé ?
Que Dieu te bénisse, cher frère Jean.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Juge et Consolateur : Jésus notre sauveur
Cher Zacharie,
Merci pour ta réponse et pour tes réflexions sur la nature de Jésus. Je comprends ton point de vue sur la distinction entre le Fils et le Père, ainsi que sur l'humanité parfaite de Jésus.
Lorsque je parle de l'union du Fils avec le Père dans l'essence divine, je me réfère à la compréhension chrétienne de la Trinité, qui affirme que le Fils partage la même nature divine que le Père. Cela dit, je reconnais que Jésus, en tant qu'Homme parfait, a prié et a eu une relation unique avec son Père. Les moments de prière que tu cites montrent cette interaction entre l'Homme Jésus et Dieu le Père.
Concernant ta question sur l'élévation de Jésus, il est vrai que Philippiens 2:9 indique que Dieu l'a souverainement élevé. Cela peut sembler paradoxal, mais je crois que cela souligne le mystère de l'incarnation : Jésus, tout en étant pleinement Dieu, a aussi pleinement embrassé notre humanité. Ainsi, son élévation peut être vue comme la reconnaissance de son obéissance parfaite et de son sacrifice en tant qu'Homme.
La dualité de sa nature divine et humaine est un mystère que nous ne pouvons pleinement comprendre, mais cela ne diminue en rien son statut divin.
Que Dieu te bénisse également, cher frère, et que notre échange continue d'éclairer notre compréhension de la foi.
Bien à toi,
Jean
Merci pour ta réponse et pour tes réflexions sur la nature de Jésus. Je comprends ton point de vue sur la distinction entre le Fils et le Père, ainsi que sur l'humanité parfaite de Jésus.
Lorsque je parle de l'union du Fils avec le Père dans l'essence divine, je me réfère à la compréhension chrétienne de la Trinité, qui affirme que le Fils partage la même nature divine que le Père. Cela dit, je reconnais que Jésus, en tant qu'Homme parfait, a prié et a eu une relation unique avec son Père. Les moments de prière que tu cites montrent cette interaction entre l'Homme Jésus et Dieu le Père.
Concernant ta question sur l'élévation de Jésus, il est vrai que Philippiens 2:9 indique que Dieu l'a souverainement élevé. Cela peut sembler paradoxal, mais je crois que cela souligne le mystère de l'incarnation : Jésus, tout en étant pleinement Dieu, a aussi pleinement embrassé notre humanité. Ainsi, son élévation peut être vue comme la reconnaissance de son obéissance parfaite et de son sacrifice en tant qu'Homme.
La dualité de sa nature divine et humaine est un mystère que nous ne pouvons pleinement comprendre, mais cela ne diminue en rien son statut divin.
Que Dieu te bénisse également, cher frère, et que notre échange continue d'éclairer notre compréhension de la foi.
Bien à toi,
Jean
Jean- Messages : 898
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Re: Juge et Consolateur : Jésus notre sauveur
Jean a écrit:
Lorsque je parle de l'union du Fils avec le Père dans l'essence divine, je me réfère à la compréhension chrétienne de la Trinité, qui affirme que le Fils partage la même nature divine que le Père.
Cher frère Jean,
Oui, c'est la compréhension chrétienne de la Trinité, mais comment cela est-il possible sachant que Jésus est annoncé comme étant Lui-même "Père éternel" ?
Esaïe 9.6 Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.
Comment ne pas voir dans ce verset la manifestation du "Dieu puissant" et du "Père éternel" ?
Pourquoi n'est-il pas fait une seule fois mention dans la Bible de "Dieu le Fils" ?
Que Dieu te bénisse, cher frère Jean.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Juge et Consolateur : Jésus notre sauveur
Cher frère Zacharie,
Merci pour ton message et ta réflexion sur ce passage d’Ésaïe 9:6. Il est vrai que ce verset est souvent source de discussions sur l'identité de Jésus et sa relation avec le Père. Le titre de "Père éternel" peut prêter à confusion, mais permet-moi d’apporter quelques éclaircissements.
Lorsque Jésus est appelé "Père éternel" dans Ésaïe 9:6, cela ne signifie pas qu’il est littéralement le Père dans la Trinité. Ce titre exprime plutôt la fonction protectrice et bienveillante que Jésus, en tant que Messie, exerce envers son peuple. Il est le "Père" au sens où il nous guide, nous protège et pourvoit à nos besoins spirituels, tout en étant distinct du Père dans l'essence trinitaire. Ce verset souligne la nature divine du Fils, mais il ne doit pas être pris comme une confusion entre les personnes du Père et du Fils.
En ce qui concerne le terme "Dieu le Fils", bien qu’il ne soit pas directement utilisé dans les Écritures, l'idée qu'il exprime est bel et bien présente. L’Évangile de Jean, par exemple, met en lumière la divinité du Fils dès le début : "Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu" (Jean 1:1). Ici, la Parole est clairement identifiée à Jésus, le Fils. Tout au long du Nouveau Testament, on retrouve cette affirmation de la divinité du Fils, même si la terminologie "Dieu le Fils" n'est pas explicitement mentionnée.
La doctrine de la Trinité découle donc de la manière dont les Écritures nous révèlent le Père, le Fils, et l'Esprit comme des personnes distinctes partageant la même nature divine. C’est un mystère qui dépasse notre compréhension humaine, mais que l'Église a cherché à articuler avec soin pour éviter de fausser la révélation biblique.
Je crois que le Fils, en tant que Dieu, manifeste pleinement la nature divine, tout en étant distinct du Père dans cette union d'amour qui constitue l'essence même de la Trinité.
Que Dieu te bénisse également, cher frère Zacharie.
Fraternellement,
Jean
Merci pour ton message et ta réflexion sur ce passage d’Ésaïe 9:6. Il est vrai que ce verset est souvent source de discussions sur l'identité de Jésus et sa relation avec le Père. Le titre de "Père éternel" peut prêter à confusion, mais permet-moi d’apporter quelques éclaircissements.
Lorsque Jésus est appelé "Père éternel" dans Ésaïe 9:6, cela ne signifie pas qu’il est littéralement le Père dans la Trinité. Ce titre exprime plutôt la fonction protectrice et bienveillante que Jésus, en tant que Messie, exerce envers son peuple. Il est le "Père" au sens où il nous guide, nous protège et pourvoit à nos besoins spirituels, tout en étant distinct du Père dans l'essence trinitaire. Ce verset souligne la nature divine du Fils, mais il ne doit pas être pris comme une confusion entre les personnes du Père et du Fils.
En ce qui concerne le terme "Dieu le Fils", bien qu’il ne soit pas directement utilisé dans les Écritures, l'idée qu'il exprime est bel et bien présente. L’Évangile de Jean, par exemple, met en lumière la divinité du Fils dès le début : "Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu" (Jean 1:1). Ici, la Parole est clairement identifiée à Jésus, le Fils. Tout au long du Nouveau Testament, on retrouve cette affirmation de la divinité du Fils, même si la terminologie "Dieu le Fils" n'est pas explicitement mentionnée.
La doctrine de la Trinité découle donc de la manière dont les Écritures nous révèlent le Père, le Fils, et l'Esprit comme des personnes distinctes partageant la même nature divine. C’est un mystère qui dépasse notre compréhension humaine, mais que l'Église a cherché à articuler avec soin pour éviter de fausser la révélation biblique.
Je crois que le Fils, en tant que Dieu, manifeste pleinement la nature divine, tout en étant distinct du Père dans cette union d'amour qui constitue l'essence même de la Trinité.
Que Dieu te bénisse également, cher frère Zacharie.
Fraternellement,
Jean
Jean- Messages : 898
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Re: Juge et Consolateur : Jésus notre sauveur
Jean a écrit:
En ce qui concerne le terme "Dieu le Fils", bien qu’il ne soit pas directement utilisé dans les Écritures, l'idée qu'il exprime est bel et bien présente. L’Évangile de Jean, par exemple, met en lumière la divinité du Fils dès le début : "Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu" (Jean 1:1). Ici, la Parole est clairement identifiée à Jésus, le Fils. Tout au long du Nouveau Testament, on retrouve cette affirmation de la divinité du Fils, même si la terminologie "Dieu le Fils" n'est pas explicitement mentionnée.
Cher frère Jean,
Tous les versets de l’Ancien Testament qui mentionnent le Fils sont clairement prophétiques (futur), attendant le jour où le Fils de Dieu serait engendré:
Psaume 2.7 Je publierai le décret; L'Eternel m'a dit : Tu es mon fils ! Je t'ai engendré aujourd'hui. 12 Baisez le fils, de peur qu'il ne s'irrite, Et que vous ne périssiez dans votre voie, Car sa colère est prompte à s'enflammer. Heureux tous ceux qui se confient en lui !
Esaïe 7.14 C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le nom d'Emmanuel.
Ésaïe 9.6 Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.
Aucun de ces versets ne permet d'affirmer que Jésus Christ est "Dieu le Fils".
Et l'Ecriture ne dit pas: "Avant le commencement", mais "Au commencement" (Jean 1.1).
La Parole, qui est Dieu, existait "Au commencement" dans le plan de Dieu en tant que Fils de Dieu et Fils de l'homme (Dieu savait que l'homme allait pécher en utilisant son libre-arbitre).
Goire à Jésus Christ, à la fois Dieu et Homme parfait souverainement élevé !
Que Dieu te bénisse, cher frère Jean.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Juge et Consolateur : Jésus notre sauveur
Cher Zacharie,
Merci pour ta réponse et pour le partage de tes réflexions sur le Fils de Dieu et la terminologie associée. Je comprends que tu soulignes le caractère prophétique des passages de l'Ancien Testament concernant le Fils, et il est vrai qu'ils pointent vers la venue du Messie.
Cependant, je pense qu'il est essentiel de reconnaître que ces prophéties trouvent leur accomplissement en Jésus-Christ, qui est non seulement le Fils attendu, mais aussi le Fils éternel. Le Psaume 2:7, par exemple, parle d’un décret divin, et l'usage du terme "engendré" ne doit pas être compris dans le sens temporel que nous lui attribuons. Il révèle plutôt une relation unique entre le Père et le Fils, qui transcende notre compréhension du temps.
Concernant Ésaïe 9:6, il est remarquable que le verset affirme clairement que l'enfant qui naît est désigné comme "Dieu puissant". Cela me semble être une indication forte de la divinité de Jésus, le Fils. Le Nouveau Testament, à travers l'Évangile de Jean, confirme cette réalité en déclarant que "la Parole était Dieu" (Jean 1:1).
Je comprends aussi ta remarque sur le terme "Au commencement" et son implication sur le plan divin. Cependant, le fait que la Parole existait "Au commencement" indique qu'elle n'est pas une création, mais une réalité éternelle en Dieu. Cela appuie la doctrine de la Trinité, où le Fils est coéternel avec le Père et le Saint-Esprit.
En fin de compte, notre compréhension de la nature de Jésus, en tant que Dieu et homme parfait, est un mystère profond qui nous pousse à l'adoration. Je te rejoins sur l'importance de glorifier Jésus-Christ, notre Dieu et Sauveur.
Merci encore pour cet échange stimulant. Que Dieu continue à nous éclairer par Sa Parole.
Que Dieu te bénisse,
Jean
Merci pour ta réponse et pour le partage de tes réflexions sur le Fils de Dieu et la terminologie associée. Je comprends que tu soulignes le caractère prophétique des passages de l'Ancien Testament concernant le Fils, et il est vrai qu'ils pointent vers la venue du Messie.
Cependant, je pense qu'il est essentiel de reconnaître que ces prophéties trouvent leur accomplissement en Jésus-Christ, qui est non seulement le Fils attendu, mais aussi le Fils éternel. Le Psaume 2:7, par exemple, parle d’un décret divin, et l'usage du terme "engendré" ne doit pas être compris dans le sens temporel que nous lui attribuons. Il révèle plutôt une relation unique entre le Père et le Fils, qui transcende notre compréhension du temps.
Concernant Ésaïe 9:6, il est remarquable que le verset affirme clairement que l'enfant qui naît est désigné comme "Dieu puissant". Cela me semble être une indication forte de la divinité de Jésus, le Fils. Le Nouveau Testament, à travers l'Évangile de Jean, confirme cette réalité en déclarant que "la Parole était Dieu" (Jean 1:1).
Je comprends aussi ta remarque sur le terme "Au commencement" et son implication sur le plan divin. Cependant, le fait que la Parole existait "Au commencement" indique qu'elle n'est pas une création, mais une réalité éternelle en Dieu. Cela appuie la doctrine de la Trinité, où le Fils est coéternel avec le Père et le Saint-Esprit.
En fin de compte, notre compréhension de la nature de Jésus, en tant que Dieu et homme parfait, est un mystère profond qui nous pousse à l'adoration. Je te rejoins sur l'importance de glorifier Jésus-Christ, notre Dieu et Sauveur.
Merci encore pour cet échange stimulant. Que Dieu continue à nous éclairer par Sa Parole.
Que Dieu te bénisse,
Jean
Jean- Messages : 898
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Re: Juge et Consolateur : Jésus notre sauveur
Jean a écrit:
Cependant, je pense qu'il est essentiel de reconnaître que ces prophéties trouvent leur accomplissement en Jésus-Christ, qui est non seulement le Fils attendu, mais aussi le Fils éternel. Le Psaume 2:7, par exemple, parle d’un décret divin, et l'usage du terme "engendré" ne doit pas être compris dans le sens temporel que nous lui attribuons. Il révèle plutôt une relation unique entre le Père et le Fils, qui transcende notre compréhension du temps.
Cher frère Jean,
"dans le sens temporel" ?
Psaume 2.7 Je publierai le décret; L'Eternel m'a dit : Tu es mon fils ! Je t'ai engendré aujourd'hui.
Alors, pourquoi la Bible ajoute-t-elle "aujourd'hui" ? Aurais-tu une autre définition du mot "temporel" ?
Que Dieu te bénisse.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Juge et Consolateur : Jésus notre sauveur
Cher frère Zacharie,
Merci pour ta question éclairante. Tu fais bien de souligner le terme "aujourd'hui" dans le Psaume 2:7. En effet, à première vue, cela peut sembler indiquer un moment temporel spécifique. Cependant, quand je parle de ne pas comprendre "engendré" dans un sens temporel, je fais référence à l'idée que la relation entre le Père et le Fils est éternelle et ne commence pas à un instant précis dans le temps, comme une naissance humaine.
Le mot "aujourd'hui" dans ce contexte peut être vu comme une déclaration divine qui dépasse notre notion du temps linéaire. Il révèle une vérité éternelle dans le cadre de la révélation divine. Le Fils est éternellement engendré, dans une relation unique avec le Père, et cette "engendrement" est un mystère qui ne se limite pas à une journée particulière. C'est une expression de l’autorité et de la royauté du Fils, particulièrement manifestée dans l’incarnation et la résurrection.
Ainsi, "temporel", dans ce cas, signifie ce qui est lié à notre temps humain, et ce que j'essayais de dire, c'est que la relation entre le Père et le Fils échappe à cette dimension temporelle. Ce qui est proclamé "aujourd'hui" dans le Psaume 2, c’est cette relation éternelle rendue manifeste à un moment particulier dans l’histoire de la rédemption.
Que Dieu te bénisse et t’accompagne dans ta méditation.
Fraternellement,
Jean
Merci pour ta question éclairante. Tu fais bien de souligner le terme "aujourd'hui" dans le Psaume 2:7. En effet, à première vue, cela peut sembler indiquer un moment temporel spécifique. Cependant, quand je parle de ne pas comprendre "engendré" dans un sens temporel, je fais référence à l'idée que la relation entre le Père et le Fils est éternelle et ne commence pas à un instant précis dans le temps, comme une naissance humaine.
Le mot "aujourd'hui" dans ce contexte peut être vu comme une déclaration divine qui dépasse notre notion du temps linéaire. Il révèle une vérité éternelle dans le cadre de la révélation divine. Le Fils est éternellement engendré, dans une relation unique avec le Père, et cette "engendrement" est un mystère qui ne se limite pas à une journée particulière. C'est une expression de l’autorité et de la royauté du Fils, particulièrement manifestée dans l’incarnation et la résurrection.
Ainsi, "temporel", dans ce cas, signifie ce qui est lié à notre temps humain, et ce que j'essayais de dire, c'est que la relation entre le Père et le Fils échappe à cette dimension temporelle. Ce qui est proclamé "aujourd'hui" dans le Psaume 2, c’est cette relation éternelle rendue manifeste à un moment particulier dans l’histoire de la rédemption.
Que Dieu te bénisse et t’accompagne dans ta méditation.
Fraternellement,
Jean
Jean- Messages : 898
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Re: Juge et Consolateur : Jésus notre sauveur
Jean a écrit:
Le mot "aujourd'hui" dans ce contexte peut être vu comme une déclaration divine qui dépasse notre notion du temps linéaire. Il révèle une vérité éternelle dans le cadre de la révélation divine. Le Fils est éternellement engendré, dans une relation unique avec le Père, et cette "engendrement" est un mystère qui ne se limite pas à une journée particulière. C'est une expression de l’autorité et de la royauté du Fils, particulièrement manifestée dans l’incarnation et la résurrection.
Cher frère Jean,
La résurrection concerne l'Homme parfait Jésus: Dieu n'est pas mort !
De toute évidence, c'est donc l'Homme Jésus qui a été engendré "aujourd'hui", il y a maintenant 2.000 ans.
En fait, tu ne parviens pas jusqu'ici à prouver l'éternité du Fils.
Aurais-tu d'autres arguments ?
Que Dieu te bénisse, cher frère Jean.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Juge et Consolateur : Jésus notre sauveur
Cher frère Zacharie,
Merci pour ta réponse et pour la réflexion que tu proposes.
Je comprends bien ta remarque sur la distinction entre l'Homme parfait Jésus et Dieu, et effectivement, Dieu ne meurt pas. Pourtant, le mystère que nous contemplons dans la résurrection touche à la fois l'humanité et la divinité du Christ, car dans l'union hypostatique, le Verbe éternel a assumé une nature humaine sans cesser d'être Dieu. Ce qui signifie que, bien qu'il ait traversé la mort en tant qu'homme, c'est bien le Fils éternel qui est ressuscité.
Concernant la notion de l' "aujourd'hui" dans l'Écriture, elle ne se limite pas uniquement à un moment précis dans l'histoire humaine, même si l'incarnation et la résurrection sont des événements marquants dans notre temps. L'engendrement du Fils par le Père est un mystère qui dépasse notre compréhension temporelle. Le Fils n'a pas été créé à un moment donné : Il est engendré "avant tous les siècles", comme le proclame notre foi dans le Credo. Ce langage de l'Écriture met l'accent sur l'intemporalité et l'unité entre le Père et le Fils dans la Trinité.
D'autres passages peuvent éclairer cette vérité, comme Jean 1:1-2, où il est affirmé que le Verbe était "au commencement" avec Dieu, et que tout a été créé par Lui. L'éternité du Fils ne dépend donc pas uniquement de l'événement de l'incarnation, mais elle est liée à sa participation à la création et à son existence avant le temps.
Je serais heureux de continuer cet échange avec toi sur ces sujets essentiels.
Que Dieu te bénisse aussi, cher frère Zacharie.
Jean
Merci pour ta réponse et pour la réflexion que tu proposes.
Je comprends bien ta remarque sur la distinction entre l'Homme parfait Jésus et Dieu, et effectivement, Dieu ne meurt pas. Pourtant, le mystère que nous contemplons dans la résurrection touche à la fois l'humanité et la divinité du Christ, car dans l'union hypostatique, le Verbe éternel a assumé une nature humaine sans cesser d'être Dieu. Ce qui signifie que, bien qu'il ait traversé la mort en tant qu'homme, c'est bien le Fils éternel qui est ressuscité.
Concernant la notion de l' "aujourd'hui" dans l'Écriture, elle ne se limite pas uniquement à un moment précis dans l'histoire humaine, même si l'incarnation et la résurrection sont des événements marquants dans notre temps. L'engendrement du Fils par le Père est un mystère qui dépasse notre compréhension temporelle. Le Fils n'a pas été créé à un moment donné : Il est engendré "avant tous les siècles", comme le proclame notre foi dans le Credo. Ce langage de l'Écriture met l'accent sur l'intemporalité et l'unité entre le Père et le Fils dans la Trinité.
D'autres passages peuvent éclairer cette vérité, comme Jean 1:1-2, où il est affirmé que le Verbe était "au commencement" avec Dieu, et que tout a été créé par Lui. L'éternité du Fils ne dépend donc pas uniquement de l'événement de l'incarnation, mais elle est liée à sa participation à la création et à son existence avant le temps.
Je serais heureux de continuer cet échange avec toi sur ces sujets essentiels.
Que Dieu te bénisse aussi, cher frère Zacharie.
Jean
Jean- Messages : 898
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Re: Juge et Consolateur : Jésus notre sauveur
Cher frère Jean,
Ton enseignement est un enseignement philosophique:
Voici ce que la Parole de Dieu enseigne: Jean 2.18 Les Juifs, prenant la parole, lui dirent : Quel miracle nous montres-tu, pour agir de la sorte ? 19 Jésus leur répondit : Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. 20 Les Juifs dirent : Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras ! 21 Mais il parlait du temple de son corps. 22 C'est pourquoi, lorsqu'il fut ressuscité des morts, ses disciples se souvinrent qu'il avait dit cela, et ils crurent à l'Ecriture et à la parole que Jésus avait dite.
Tu ajoutes ton commentaire à la Parole de Dieu: Où est-il écrit que "c'est bien le Fils éternel qui est ressuscité" ?
Mon Credo, c'est la Parole de Dieu, non celle des hommes !
Les versets des Écritures qui parlent de la création par le Fils ne peuvent pas signifier que le Fils a existé en substance à la création comme une personne en dehors du Père :
L’Ancien Testament proclame qu’un être individuel nous a créés, et Il est Yahvé, le Père : « N’avons-nous pas tous un seul père ? N’est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés ? » (Malachie 2:10); « Ainsi parle l’Éternel ton rédempteur, Celui qui t’a formé dès ta naissance : Moi, l’Éternel, j’ai fais toutes choses, Seul j’ai déployé les cieux, Seul j’ai étendu la terre » (Ésaïe 44:24).
Et le même prophète nous annonce l'enfant Jésus qu'on appelera "Dieu puissant, Père éternel" (Esaïe 9.6).
Alors, pourquoi Hébreux 1:1-2 dit-il que Dieu fit le monde par le Fils ?
Parce que Dieu a tout fait dépendre de la future arrivée de Christ. Bien qu’Il n’ait pas restauré l’humanité avant que la plénitude des temps fût arrivée, c’était dans Son plan depuis le commencement, et Il l’utilisa et a agi en conséquence depuis le commencement.
L'Ancien Testament ne parle jamais du Fils que de manière prophétique, que comme un événement futur. Jamais comme Fils éternel !
Finalement, tu en arrives à devoir invoquer le Credo ..... qui n'est pas Parole de Dieu !
Que Dieu te bénisse, cher frère Jean.
Jean a écrit:
Je comprends bien ta remarque sur la distinction entre l'Homme parfait Jésus et Dieu, et effectivement, Dieu ne meurt pas. Pourtant, le mystère que nous contemplons dans la résurrection touche à la fois l'humanité et la divinité du Christ, car dans l'union hypostatique, le Verbe éternel a assumé une nature humaine sans cesser d'être Dieu. Ce qui signifie que, bien qu'il ait traversé la mort en tant qu'homme, c'est bien le Fils éternel qui est ressuscité.
Ton enseignement est un enseignement philosophique:
Voici ce que la Parole de Dieu enseigne: Jean 2.18 Les Juifs, prenant la parole, lui dirent : Quel miracle nous montres-tu, pour agir de la sorte ? 19 Jésus leur répondit : Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. 20 Les Juifs dirent : Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras ! 21 Mais il parlait du temple de son corps. 22 C'est pourquoi, lorsqu'il fut ressuscité des morts, ses disciples se souvinrent qu'il avait dit cela, et ils crurent à l'Ecriture et à la parole que Jésus avait dite.
Tu ajoutes ton commentaire à la Parole de Dieu: Où est-il écrit que "c'est bien le Fils éternel qui est ressuscité" ?
Jean a écrit:Le Fils n'a pas été créé à un moment donné : Il est engendré "avant tous les siècles", comme le proclame notre foi dans le Credo.
Mon Credo, c'est la Parole de Dieu, non celle des hommes !
Jean a écrit:D'autres passages peuvent éclairer cette vérité, comme Jean 1:1-2, où il est affirmé que le Verbe était "au commencement" avec Dieu, et que tout a été créé par Lui. L'éternité du Fils ne dépend donc pas uniquement de l'événement de l'incarnation, mais elle est liée à sa participation à la création et à son existence avant le temps.
Les versets des Écritures qui parlent de la création par le Fils ne peuvent pas signifier que le Fils a existé en substance à la création comme une personne en dehors du Père :
L’Ancien Testament proclame qu’un être individuel nous a créés, et Il est Yahvé, le Père : « N’avons-nous pas tous un seul père ? N’est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés ? » (Malachie 2:10); « Ainsi parle l’Éternel ton rédempteur, Celui qui t’a formé dès ta naissance : Moi, l’Éternel, j’ai fais toutes choses, Seul j’ai déployé les cieux, Seul j’ai étendu la terre » (Ésaïe 44:24).
Et le même prophète nous annonce l'enfant Jésus qu'on appelera "Dieu puissant, Père éternel" (Esaïe 9.6).
Alors, pourquoi Hébreux 1:1-2 dit-il que Dieu fit le monde par le Fils ?
Parce que Dieu a tout fait dépendre de la future arrivée de Christ. Bien qu’Il n’ait pas restauré l’humanité avant que la plénitude des temps fût arrivée, c’était dans Son plan depuis le commencement, et Il l’utilisa et a agi en conséquence depuis le commencement.
L'Ancien Testament ne parle jamais du Fils que de manière prophétique, que comme un événement futur. Jamais comme Fils éternel !
Finalement, tu en arrives à devoir invoquer le Credo ..... qui n'est pas Parole de Dieu !
Que Dieu te bénisse, cher frère Jean.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Juge et Consolateur : Jésus notre sauveur
Zacharie a écrit:Cher frère Jean,Jean a écrit:
Je comprends bien ta remarque sur la distinction entre l'Homme parfait Jésus et Dieu, et effectivement, Dieu ne meurt pas. Pourtant, le mystère que nous contemplons dans la résurrection touche à la fois l'humanité et la divinité du Christ, car dans l'union hypostatique, le Verbe éternel a assumé une nature humaine sans cesser d'être Dieu. Ce qui signifie que, bien qu'il ait traversé la mort en tant qu'homme, c'est bien le Fils éternel qui est ressuscité.
Ton enseignement est un enseignement philosophique:
Voici ce que la Parole de Dieu enseigne: Jean 2.18 Les Juifs, prenant la parole, lui dirent : Quel miracle nous montres-tu, pour agir de la sorte ? 19 Jésus leur répondit : Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. 20 Les Juifs dirent : Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras ! 21 Mais il parlait du temple de son corps. 22 C'est pourquoi, lorsqu'il fut ressuscité des morts, ses disciples se souvinrent qu'il avait dit cela, et ils crurent à l'Ecriture et à la parole que Jésus avait dite.
Tu ajoutes ton commentaire à la Parole de Dieu: Où est-il écrit que "c'est bien le Fils éternel qui est ressuscité" ?
Cher Zacharie,
Je te remercie pour ton questionnement et pour ton désir d'aligner notre compréhension sur les Écritures. Je reconnais l'importance d'examiner toute affirmation théologique à la lumière de la Parole de Dieu, et c'est avec cela à l'esprit que je souhaite approfondir la question de la résurrection du Christ, en lien avec sa nature divine et humaine.
1. Le Fils éternel et l'union hypostatique
Tout d'abord, je comprends ton souci de rester fidèle à ce qui est écrit dans Jean 2:21-22, où Jésus parle de la destruction et de la résurrection du "temple de son corps". Il est bien précisé que Jésus fait référence à son corps physique lorsqu'il parle de "ce temple". Toutefois, il est essentiel de comprendre cette affirmation dans le contexte plus large de l'incarnation et de l'union hypostatique du Christ, qui nous est révélée dans l'Écriture.
L'union hypostatique signifie que, dans la personne de Jésus-Christ, coexistent pleinement deux natures : la nature humaine et la nature divine. C'est ce que Jean 1:14 exprime clairement : "Et le Verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous." Le Fils éternel de Dieu, le Verbe, a pris sur lui une nature humaine, mais sans cesser d’être Dieu. Par conséquent, même si le corps humain de Jésus a subi la mort, c’est bien le Fils éternel, dans toute son identité divine, qui a vécu cette mort en tant qu’homme, et c’est lui qui est ressuscité.
Philippiens 2:6-8 éclaire ce mystère de l'humiliation du Fils : "Lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix."
Ce passage montre que le Christ, en tant que Fils éternel, est celui qui a assumé une nature humaine et qui a traversé la mort pour nous. Ce n’est donc pas seulement son corps humain qui est mort, mais toute la personne du Christ – et cette personne est divine.
2. La résurrection du Fils éternel
Tu te demandes où l’Écriture mentionne explicitement que "c'est le Fils éternel qui est ressuscité". En effet, le Nouveau Testament insiste sur la résurrection du Christ, mais sans faire une séparation entre ses deux natures. Il est crucial de voir que c'est bien le même Jésus, à la fois Dieu et homme, qui a été ressuscité.
Romains 1:3-4 exprime cette réalité en disant que Jésus "né de la postérité de David, selon la chair, et déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l'Esprit de sainteté, par sa résurrection d'entre les morts". Ici, Paul met en avant que le Christ, qui a une nature humaine (descendant de David) et une nature divine (Fils de Dieu), a été ressuscité des morts. Cette résurrection confirme et manifeste sa divinité.
De même, Colossiens 2:9 nous enseigne que "en lui [Christ] habite corporellement toute la plénitude de la divinité". Par conséquent, lorsque Jésus est ressuscité, c'est bien en tant que personne divine, le Fils éternel de Dieu, qu'il est sorti du tombeau, avec son corps glorifié.
3. La résurrection et la divinité du Christ
Nous voyons aussi dans d'autres passages que la résurrection est associée non seulement à l'humanité de Jésus, mais à sa divinité. Jésus lui-même déclare dans Jean 10:17-18 : "Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre." Ces paroles révèlent la souveraineté de Jésus sur la mort, une autorité que seul Dieu peut exercer.
De plus, l'Apôtre Paul enseigne dans 1 Corinthiens 15:21-22 que, "de même que tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ". Ici, c’est en Christ que la vie est redonnée, et c'est bien le Fils éternel qui est la source de cette vie, car il a vaincu la mort par sa résurrection.
4. Conclusion : la résurrection touche à la personne entière du Christ
Ainsi, dire que "c'est bien le Fils éternel qui est ressuscité" n'ajoute rien à l'Écriture, mais c'est la reconnaissance de l'unité de la personne du Christ. Bien que sa nature humaine ait traversé la mort, sa personne divine ne s'est jamais séparée de cette nature humaine. C'est pourquoi nous disons que le Fils éternel est celui qui est ressuscité, car il n'y a pas de séparation entre la nature divine et humaine dans le Christ ressuscité.
Je te rejoins dans ta préoccupation d’être fidèle à la Parole de Dieu. C'est un mystère que l’Écriture nous invite à contempler, sans le réduire à une simple philosophie humaine. L’union de la divinité et de l’humanité en Jésus-Christ est l’un des fondements de notre foi, et la résurrection est l'événement qui manifeste cette union glorieuse.
Je te remercie pour tes questions et je suis heureux de pouvoir poursuivre cette réflexion ensemble. Que le Seigneur nous éclaire par son Esprit alors que nous cherchons à mieux comprendre la profondeur de ce mystère.
Que Dieu te bénisse abondamment dans ta marche avec lui,
En communion fraternelle,
Jean
Jean- Messages : 898
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Re: Juge et Consolateur : Jésus notre sauveur
Cher frère Jean,
Contrairement à ce que tu penses, la Bible enseigne à plusieurs reprises que c'est le corps de Jésus (et non Dieu en tant que "Fils éternel", expression qui n'apparaît pas dans la Bible) qui est mort et ressuscité:
Colossiens 1. 22 par sa mort dans le corps de sa chair, pour vous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproche,
Ephésiens 2.15 l'inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix,
1 Pierre 3.18 Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l'Esprit,
Jamais la Parole de Dieu n'affirme que Jésus est mort dans sa divinité !
Malheureusement ici aussi tu ajoutes à la Parole de Dieu ce que tu enseignes par tes commentaires.
Que Dieu te bénisse, cher frère Jean.
Contrairement à ce que tu penses, la Bible enseigne à plusieurs reprises que c'est le corps de Jésus (et non Dieu en tant que "Fils éternel", expression qui n'apparaît pas dans la Bible) qui est mort et ressuscité:
Colossiens 1. 22 par sa mort dans le corps de sa chair, pour vous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproche,
Ephésiens 2.15 l'inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix,
1 Pierre 3.18 Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l'Esprit,
Jamais la Parole de Dieu n'affirme que Jésus est mort dans sa divinité !
Malheureusement ici aussi tu ajoutes à la Parole de Dieu ce que tu enseignes par tes commentaires.
Que Dieu te bénisse, cher frère Jean.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Juge et Consolateur : Jésus notre sauveur
Cher frère Zacharie,
Je te remercie pour ta réponse et pour l’attention que tu portes à la Parole de Dieu. Permets-moi cependant de clarifier mon propos concernant la mort de Jésus-Christ.
Tu cites plusieurs passages de l’Écriture qui insistent sur le fait que c'est dans la chair que Jésus a souffert et est mort, ce qui est tout à fait vrai. Colossiens 1:22, Éphésiens 2:15 et 1 Pierre 3:18 montrent clairement que le corps humain de Jésus a été mis à mort. Toutefois, cela ne signifie pas que seule son humanité a subi la mort, excluant sa divinité.
Je crois, comme tu le soulignes, que la divinité de Jésus est immuable, éternelle et ne peut pas être détruite. Mais dire que la mort de Jésus n’a touché que son humanité, c’est risquer de diviser la personne de Christ. Jésus n'était pas simplement un homme habité par Dieu, mais bien Dieu fait homme. Dans ce mystère de l'incarnation, les deux natures — divine et humaine — sont unies de manière inséparable. Ce qui touche l’une affecte donc l’autre sans les confondre.
C'est pourquoi j'affirme que, dans sa mort, Jésus a vécu cette expérience en tant que Dieu-homme, dans son être tout entier. La nature divine ne cesse pas d'être divine, mais elle participe pleinement à l'expérience de la mort. Il est écrit en Actes 20:28 que c'est "le sang de Dieu" qui nous a rachetés. Cette expression est très forte et suggère que même dans son essence divine, Jésus n’a pas été détaché de son œuvre rédemptrice.
Je comprends bien que ce mystère peut paraître difficile à saisir, et c’est pourquoi je t’invite à réfléchir à cela dans une perspective trinitaire. Jésus-Christ est la deuxième personne de la Trinité, pleinement Dieu et pleinement homme, et ce mystère dépasse notre compréhension rationnelle. L'unité trinitaire ne consiste pas en celle que l'on peut observer dans la nature ou dans le monde humain. C'est la raison pour laquelle on ne comprend pas cette unité divine de trois personnes. Une fois encore, seule la foi nous permet de comprendre le mystère de Dieu, et ensuite je dirais que cette connaissance doit confirmer notre interprétation humaine et ne pas s'y opposer.
Je prie pour que cette réponse éclaire davantage ta compréhension du mystère de l’incarnation et de la mort de Jésus.
Que Dieu te bénisse également, cher frère Zacharie.
En Christ, Jean
Je te remercie pour ta réponse et pour l’attention que tu portes à la Parole de Dieu. Permets-moi cependant de clarifier mon propos concernant la mort de Jésus-Christ.
Tu cites plusieurs passages de l’Écriture qui insistent sur le fait que c'est dans la chair que Jésus a souffert et est mort, ce qui est tout à fait vrai. Colossiens 1:22, Éphésiens 2:15 et 1 Pierre 3:18 montrent clairement que le corps humain de Jésus a été mis à mort. Toutefois, cela ne signifie pas que seule son humanité a subi la mort, excluant sa divinité.
Je crois, comme tu le soulignes, que la divinité de Jésus est immuable, éternelle et ne peut pas être détruite. Mais dire que la mort de Jésus n’a touché que son humanité, c’est risquer de diviser la personne de Christ. Jésus n'était pas simplement un homme habité par Dieu, mais bien Dieu fait homme. Dans ce mystère de l'incarnation, les deux natures — divine et humaine — sont unies de manière inséparable. Ce qui touche l’une affecte donc l’autre sans les confondre.
C'est pourquoi j'affirme que, dans sa mort, Jésus a vécu cette expérience en tant que Dieu-homme, dans son être tout entier. La nature divine ne cesse pas d'être divine, mais elle participe pleinement à l'expérience de la mort. Il est écrit en Actes 20:28 que c'est "le sang de Dieu" qui nous a rachetés. Cette expression est très forte et suggère que même dans son essence divine, Jésus n’a pas été détaché de son œuvre rédemptrice.
Je comprends bien que ce mystère peut paraître difficile à saisir, et c’est pourquoi je t’invite à réfléchir à cela dans une perspective trinitaire. Jésus-Christ est la deuxième personne de la Trinité, pleinement Dieu et pleinement homme, et ce mystère dépasse notre compréhension rationnelle. L'unité trinitaire ne consiste pas en celle que l'on peut observer dans la nature ou dans le monde humain. C'est la raison pour laquelle on ne comprend pas cette unité divine de trois personnes. Une fois encore, seule la foi nous permet de comprendre le mystère de Dieu, et ensuite je dirais que cette connaissance doit confirmer notre interprétation humaine et ne pas s'y opposer.
Je prie pour que cette réponse éclaire davantage ta compréhension du mystère de l’incarnation et de la mort de Jésus.
Que Dieu te bénisse également, cher frère Zacharie.
En Christ, Jean
Jean- Messages : 898
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Re: Juge et Consolateur : Jésus notre sauveur
Jean a écrit:
C'est pourquoi j'affirme que, dans sa mort, Jésus a vécu cette expérience en tant que Dieu-homme, dans son être tout entier. La nature divine ne cesse pas d'être divine, mais elle participe pleinement à l'expérience de la mort. Il est écrit en Actes 20:28 que c'est "le sang de Dieu" qui nous a rachetés. Cette expression est très forte et suggère que même dans son essence divine, Jésus n’a pas été détaché de son œuvre rédemptrice.
Cher frère Jean,
Jésus était et est à la fois Dieu (par Son Esprit) et Homme (en tant que Fils de Dieu et Fils de l'homme).
Tu pars du principe que le Fils de Dieu est éternel, mais cela reste à prouver.
En tant qu’Homme, Jésus est né enfant (Luc 2.7), mais comme Dieu, Il existait de toute éternité (Michée 5.2; Jean 1.1-2).
En tant qu'Homme, Jésus grandit mentalement, physiquement, spirituellement, socialement (Luc 2.52), mais comme Dieu, Il ne change jamais (Hébreux 13.8 ).
Si le Fils et le Saint-Esprit sont des personnes coégales dans la Divinité, pourquoi le blasphême du Saint-Esprit est-il impardonnable, alors que le blasphème du Fils ne l’est pas ? (Luc 12:10) ?
Le Fils de Dieu n’est pas une autre personne dans la Divinité, mais l’expression physique du Dieu unique. Le Fils est « l’image du Dieu invisible » (Colossiens 1:13-15) et « l’empreinte de sa personne » (Hébreux 1:2-3). A tel point que Jésus a pu dire: "Celui qui m'a vu a vu le Père;" (Jean 14.9).
De même, on dit parfois de deux êtres humains qu' "ils se ressemblent comme deux gouttes d'eau". Mais il s'agit de personnes différentes.
Il n’y avait pas deux fils en Jésus - un fils divin et un fils humain - mais il y avait deux natures - la déité et l’humanité - fusionnées en une personne. L’Esprit divin ne peut pas être séparé de la nature et de la vie humaine. Mais dans Son processus de mort, agonisant, Jésus souffrit les douleurs pour nos péchés. L’agonie devint mort quand Il rendit Son Esprit.
Dieu (l'Esprit de Jésus) n'est pas mort (voir Hébreux 2.9) ! C'est l'Homme Jésus qui est mort et c'est le sang (humain) de Dieu (double nature) qui a été versé (Actes 20.28).
Qui ressuscita Jésus d’entre les morts ? Était-ce le Père (Éphésiens 1:20), ou Jésus (Jean 2:19-21), ou l’Esprit (Romains 8:11) ?
Jésus est mon Père (Esaïe 9.5), Il est le Fils (et en tant que tel Il est mon Frère) et Il est Esprit (1 Pierre 1.11).
J'espère avoir été clair.
Que Dieu te bénisse, cher frère Jean.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Juge et Consolateur : Jésus notre sauveur
Cher Zacharie,
Merci pour ton message et pour la profondeur de ta réflexion sur la nature de Jésus. C’est un sujet complexe et passionnant qui mérite d’être exploré avec soin.
Je comprends bien ta position sur l'unité des natures divine et humaine en Jésus. En effet, l'idée que le Fils de Dieu est l'expression physique du Dieu unique, comme tu le soulignes avec Colossiens 1:13-15 et Hébreux 1:2-3, est centrale pour notre foi.
Cependant, je pense qu'il est important de garder à l'esprit que la nature divine et la nature humaine de Jésus, bien que fusionnées en une seule personne, n'impliquent pas une confusion de leurs fonctions. Jésus, en tant que Dieu-homme, a véritablement expérimenté la mort, et c'est cette expérience qui rend son sacrifice si puissant et significatif pour notre rédemption.
En fait, notre réflexion théologique a du sens lorsqu'elle contribue à notre salut. Dans ce sens, la théologie de la Trinité a été établie pour vaincre les hérésies qui prétendent servir Jésus, mais qui, en réalité, élèvent leur gourou au rang d'être divin ou d’être semblable à Jésus. Je crains que nous ne nous enlisions dans un débat trop théologique, risquant de nous éloigner du souci de notre salut et du salut des autres.
Cela dit, je crois que nous devrions rester fermement ancrés dans la vérité chrétienne, à savoir que nous sommes sauvés par l'amour du Père, la grâce de Jésus et la communion du Saint-Esprit.
Concernant le blasphème du Saint-Esprit, il est vrai que la compréhension de la Trinité soulève des questions sur les relations et les rôles de chaque personne divine. Je crois que l’impardonnabilité du blasphème du Saint-Esprit peut être vue comme un reflet de la manière dont nous répondons à l'œuvre de Dieu dans nos vies, plutôt que d'un degré d'importance entre les personnes de la Trinité.
En ce qui concerne la résurrection de Jésus, c'est un mystère qui témoigne de la puissance de Dieu dans son ensemble. Chaque personne de la Trinité joue un rôle dans cette merveilleuse œuvre, illustrant l'unité et l'harmonie de leur action.
Enfin, j’apprécie ta citation d'Ésaïe 9:5, qui montre la richesse de la relation que nous avons avec Jésus. Il est notre tout, et comprendre ses différentes facettes nous aide à apprécier davantage son amour et son sacrifice pour nous.
Que Dieu te bénisse également, cher frère, et que nos échanges nous rapprochent encore plus de la vérité.
En Christ,
Jean
Merci pour ton message et pour la profondeur de ta réflexion sur la nature de Jésus. C’est un sujet complexe et passionnant qui mérite d’être exploré avec soin.
Je comprends bien ta position sur l'unité des natures divine et humaine en Jésus. En effet, l'idée que le Fils de Dieu est l'expression physique du Dieu unique, comme tu le soulignes avec Colossiens 1:13-15 et Hébreux 1:2-3, est centrale pour notre foi.
Cependant, je pense qu'il est important de garder à l'esprit que la nature divine et la nature humaine de Jésus, bien que fusionnées en une seule personne, n'impliquent pas une confusion de leurs fonctions. Jésus, en tant que Dieu-homme, a véritablement expérimenté la mort, et c'est cette expérience qui rend son sacrifice si puissant et significatif pour notre rédemption.
En fait, notre réflexion théologique a du sens lorsqu'elle contribue à notre salut. Dans ce sens, la théologie de la Trinité a été établie pour vaincre les hérésies qui prétendent servir Jésus, mais qui, en réalité, élèvent leur gourou au rang d'être divin ou d’être semblable à Jésus. Je crains que nous ne nous enlisions dans un débat trop théologique, risquant de nous éloigner du souci de notre salut et du salut des autres.
Cela dit, je crois que nous devrions rester fermement ancrés dans la vérité chrétienne, à savoir que nous sommes sauvés par l'amour du Père, la grâce de Jésus et la communion du Saint-Esprit.
Concernant le blasphème du Saint-Esprit, il est vrai que la compréhension de la Trinité soulève des questions sur les relations et les rôles de chaque personne divine. Je crois que l’impardonnabilité du blasphème du Saint-Esprit peut être vue comme un reflet de la manière dont nous répondons à l'œuvre de Dieu dans nos vies, plutôt que d'un degré d'importance entre les personnes de la Trinité.
En ce qui concerne la résurrection de Jésus, c'est un mystère qui témoigne de la puissance de Dieu dans son ensemble. Chaque personne de la Trinité joue un rôle dans cette merveilleuse œuvre, illustrant l'unité et l'harmonie de leur action.
Enfin, j’apprécie ta citation d'Ésaïe 9:5, qui montre la richesse de la relation que nous avons avec Jésus. Il est notre tout, et comprendre ses différentes facettes nous aide à apprécier davantage son amour et son sacrifice pour nous.
Que Dieu te bénisse également, cher frère, et que nos échanges nous rapprochent encore plus de la vérité.
En Christ,
Jean
Jean- Messages : 898
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Re: Juge et Consolateur : Jésus notre sauveur
Jean a écrit:
Cependant, je pense qu'il est important de garder à l'esprit que la nature divine et la nature humaine de Jésus, bien que fusionnées en une seule personne, n'impliquent pas une confusion de leurs fonctions. Jésus, en tant que Dieu-homme, a véritablement expérimenté la mort, et c'est cette expérience qui rend son sacrifice si puissant et significatif pour notre rédemption.
En fait, notre réflexion théologique a du sens lorsqu'elle contribue à notre salut. Dans ce sens, la théologie de la Trinité a été établie pour vaincre les hérésies qui prétendent servir Jésus, mais qui, en réalité, élèvent leur gourou au rang d'être divin ou d’être semblable à Jésus. Je crains que nous ne nous enlisions dans un débat trop théologique, risquant de nous éloigner du souci de notre salut et du salut des autres.
Cela dit, je crois que nous devrions rester fermement ancrés dans la vérité chrétienne, à savoir que nous sommes sauvés par l'amour du Père, la grâce de Jésus et la communion du Saint-Esprit.
Cher frère Jean,
Telle n'est pas la Vérité biblique: contrairement à ce que tu affirmes, Dieu n'est pas mort !
Seul le "corps de chair" de Jésus est mort, ce qu'atteste la Parole de Dieu:
Colossiens 1. 22 par sa mort dans le corps de sa chair, pour vous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproche,
Ephésiens 2.15 l'inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix,
1 Pierre 3.18 Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l'Esprit,
Jamais la Parole de Dieu n'affirme que Jésus est mort dans sa divinité !
C'est Jésus-Homme, "un peut moindre que les anges", qui "goutât la mort" (Hébreux 2.9).
Encore une fois, ta théologie t'amène à ajouter à ce que la Bible enseigne.....
Malheureusement, tu t'appuies "sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ." (Colossiens 2.8 ).
Que Dieu te bénisse, cher frère Jean.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
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