repos de sabbat

Hébreux 4:9 : "Il reste donc un repos de sabbat pour le peuple de Dieu."

Le mot grec pour « repos » (σαββατισμός, sabbatismos) est d'origine hébraïque et signifie « sabbat, repos ». Ce terme n'apparaît qu'une seule fois dans la Bible. Le Nouveau Testament utilise généralement un autre mot pour désigner le repos : « katapausis ». Le fait que l'auteur de l'Épître aux Hébreux utilise ici « sabbatismos » vise à souligner à la fois la continuité et la discontinuité entre le repos promis dans l'Ancien Testament et le repos offert dans le Nouveau Testament.

Selon Hébreux 4, la condition pour entrer dans le repos de Dieu n'est plus l'obéissance à la loi, mais l'écoute et la foi en l'Évangile (Hébreux 4:2). Dès que nous croyons en l'Évangile, nous entrons déjà dans le repos de Dieu ici sur terre (verset 3). Nous devons nous efforcer d'entrer dans ce repos par la foi (verset 11). Cependant, notre foi est jugée par Dieu qui voit et sait tout (verset 13). Devant Lui, aucune foi humaine n'est parfaite au point d'accéder au royaume de Dieu.

C'est pourquoi Jésus ressuscité et monté au ciel est notre grand prêtre et avocat. Il prend en pitié notre faiblesse, intercédant et plaidant pour nous devant Dieu (versets 14-15).

L'auteur de l'Épître aux Hébreux nous exhorte donc à ne pas nous concentrer sur notre foi faible, mais à nous approcher avec assurance du trône de la grâce (verset 16). Autrement dit, nous devons cesser d'inspecter notre foi intérieure et diriger notre attention sur Jésus-Christ, objet de notre foi et source de grâce.

Le repos de Dieu ne s'obtient pas par la force de notre foi, mais par la grâce de Jésus en qui nous croyons. Alléluia, amen !

Jean a écrit:

Hébreux 4:9 : "Il reste donc un repos de sabbat pour le peuple de Dieu."

Le mot grec pour « repos » (σαββατισμός, sabbatismos) est d'origine hébraïque et signifie « sabbat, repos ». Ce terme n'apparaît qu'une seule fois dans la Bible. Le Nouveau Testament utilise généralement un autre mot pour désigner le repos : « katapausis ». Le fait que l'auteur de l'Épître aux Hébreux utilise ici « sabbatismos » vise à souligner à la fois la continuité et la discontinuité entre le repos promis dans l'Ancien Testament et le repos offert dans le Nouveau Testament.

Selon Hébreux 4, la condition pour entrer dans le repos de Dieu n'est plus l'obéissance à la loi, mais l'écoute et la foi en l'Évangile (Hébreux 4:2). Dès que nous croyons en l'Évangile, nous entrons déjà dans le repos de Dieu ici sur terre (verset 3). Nous devons nous efforcer d'entrer dans ce repos par la foi (verset 11). Cependant, notre foi est jugée par Dieu qui voit et sait tout (verset 13). Devant Lui, aucune foi humaine n'est parfaite au point d'accéder au royaume de Dieu.

C'est pourquoi Jésus ressuscité et monté au ciel est notre grand prêtre et avocat. Il prend en pitié notre faiblesse, intercédant et plaidant pour nous devant Dieu (versets 14-15).

L'auteur de l'Épître aux Hébreux nous exhorte donc à ne pas nous concentrer sur notre foi faible, mais à nous approcher avec assurance du trône de la grâce (verset 16). Autrement dit, nous devons cesser d'inspecter notre foi intérieure et diriger notre attention sur Jésus-Christ, objet de notre foi et source de grâce.

Le repos de Dieu ne s'obtient pas par la force de notre foi, mais par la grâce de Jésus en qui nous croyons. Alléluia, amen !

jean,
pour le repos de nos âmes yeshua parle de recevoir ses instructions , en effet il en mentionne plusieurs en Matthieu 5.
voici en effet ce que dit yeshua sur le repos en lui Matthieu 11:29-30 "Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger."

comment concilier le verset qui suit avec ton partage ?
Matthieu 24:20 "Priez pour que votre fuite n'arrive pas en hiver, ni un jour de sabbat"

Cher Aimé,

Merci pour tes questions pertinentes. Voici mes réflexions à leur sujet.

Concernant le repos de nos âmes : Tu as raison de souligner que Yeshua parle de recevoir ses instructions comme un moyen de trouver du repos pour nos âmes. Dans Matthieu 11:29-30, il nous invite à prendre son joug et à apprendre de lui, car il est doux et humble de cœur. Cela signifie que le repos en Christ est aussi une invitation à adopter une attitude d'humilité et de soumission à ses enseignements. Il ne s'agit pas simplement d'une cessation d'activité, mais d'une disposition de cœur qui nous permet d'accueillir sa grâce. Ainsi, le repos que nous trouvons en lui est intimement lié à notre volonté de suivre ses instructions et de vivre selon sa parole. Cela rejoint bien l'idée du "repos" dans Hébreux 4, où notre foi et notre écoute de l'Évangile nous conduisent également à cette paix intérieure.

À propos de Matthieu 24:20 : Le verset que tu cites, qui nous demande de prier pour que notre fuite n'arrive pas en hiver ni un jour de sabbat, soulève une question importante sur les implications pratiques du sabbat. Dans le contexte de l'Ancien Testament, le sabbat est un jour de repos, mais Yeshua, par son enseignement, élargit notre compréhension de ce concept. Il nous rappelle que l'esprit de la loi est plus important que la lettre. Ainsi, même si le sabbat est un jour de repos, il ne doit pas nous empêcher d'agir avec miséricorde et de répondre aux besoins urgents. Dans ce sens, le repos en Christ nous libère des contraintes rigides de la loi pour nous permettre de vivre selon l'amour et la grâce. Cela ne signifie pas que nous méprisons le sabbat, mais que nous comprenons qu'en Christ, nous sommes appelés à vivre dans une relation dynamique et vivante avec Dieu, où l'amour prime sur les règles.

J'espère que ces réflexions répondent à tes questions et ouvrent la voie à d'autres échanges enrichissants.

Bien à toi,
Jean

Jean a écrit:Cher Aimé,

Merci pour tes questions pertinentes. Voici mes réflexions à leur sujet.

Concernant le repos de nos âmes : Tu as raison de souligner que Yeshua parle de recevoir ses instructions comme un moyen de trouver du repos pour nos âmes. Dans Matthieu 11:29-30, il nous invite à prendre son joug et à apprendre de lui, car il est doux et humble de cœur. Cela signifie que le repos en Christ est aussi une invitation à adopter une attitude d'humilité et de soumission à ses enseignements. Il ne s'agit pas simplement d'une cessation d'activité, mais d'une disposition de cœur qui nous permet d'accueillir sa grâce. Ainsi, le repos que nous trouvons en lui est intimement lié à notre volonté de suivre ses instructions et de vivre selon sa parole. Cela rejoint bien l'idée du "repos" dans Hébreux 4, où notre foi et notre écoute de l'Évangile nous conduisent également à cette paix intérieure.

À propos de Matthieu 24:20 : Le verset que tu cites, qui nous demande de prier pour que notre fuite n'arrive pas en hiver ni un jour de sabbat, soulève une question importante sur les implications pratiques du sabbat. Dans le contexte de l'Ancien Testament, le sabbat est un jour de repos, mais Yeshua, par son enseignement, élargit notre compréhension de ce concept. Il nous rappelle que l'esprit de la loi est plus important que la lettre. Ainsi, même si le sabbat est un jour de repos, il ne doit pas nous empêcher d'agir avec miséricorde et de répondre aux besoins urgents. Dans ce sens, le repos en Christ nous libère des contraintes rigides de la loi pour nous permettre de vivre selon l'amour et la grâce. Cela ne signifie pas que nous méprisons le sabbat, mais que nous comprenons qu'en Christ, nous sommes appelés à vivre dans une relation dynamique et vivante avec Dieu, où l'amour prime sur les règles.

J'espère que ces réflexions répondent à tes questions et ouvrent la voie à d'autres échanges enrichissants.

Bien à toi,
Jean

bonjour jean,
Merci pour le retour, j'ai en fait du mal a apprécier ton expression '' l'amour prime sur les règles'' c'est souvent le piège de la pensée positive . En effet voici plutôt la relation entre Amour et règle en 1 jean 3:5 "Car l'amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles"
fraternellement Aimé Giresse

Cher frère Aimé,

Merci pour ton message et ta vigilance concernant l’expression que j’ai utilisée. Je comprends que « l’amour prime sur les règles » pourrait prêter à confusion, et je tiens à préciser ma pensée afin d’éviter toute mauvaise interprétation.

Tu fais bien de souligner 1 Jean 3:5, qui nous rappelle que l’amour de Dieu se manifeste par l’obéissance à ses commandements. En effet, l’amour véritable pour Dieu ne se sépare pas de la soumission à sa volonté. Ses commandements ne sont pas un fardeau pour ceux qui aiment le Seigneur, mais plutôt une joie, car ils sont le reflet de son caractère et de son amour pour nous.

Lorsque j’ai mentionné que « l’amour prime sur les règles », je ne voulais pas sous-entendre que nous devons ignorer ou relativiser les commandements de Dieu. Ce que je voulais dire, c’est que notre obéissance aux commandements doit toujours être animée par l’amour et non simplement par une observance légaliste. Jésus nous a montré, à travers ses actes et ses enseignements, que la loi elle-même est fondée sur l’amour – pour Dieu et pour notre prochain (Matthieu 22:37-40). Ainsi, notre fidélité à la loi doit toujours être éclairée par cet amour.

Dans ce sens, il ne s’agit pas d’opposer l’amour et les règles, mais plutôt de comprendre que les commandements de Dieu sont une expression de son amour et qu’en les gardant, nous vivons pleinement cet amour. Comme tu l’as bien dit, « ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 3:5), car ils sont donnés pour notre bien et pour que nous vivions dans la lumière de sa grâce.

Je te remercie encore pour cette clarification, et j'espère que nous pourrons continuer à grandir ensemble dans la compréhension de la relation entre l'amour de Dieu et l'obéissance à ses commandements.

Fraternellement en Christ,
Jean