Méditation sur le péché délibéré et la faute involontaire

Méditation sur le péché délibéré et la faute involontaire

Nombres 15:25 "Le prêtre fera l'expiation pour toute l'assemblée des enfants d'Israël, et il leur sera pardonné, car c'était une faute involontaire. Ils ont offert devant l'Éternel un sacrifice consumé par le feu et un sacrifice pour le péché pour leur faute involontaire."

Le chapitre 15 de Nombres est inséré entre les événements des chapitres 14 et 16, qui couvrent un intervalle de 38 ans, marquant ainsi une transition.

Dans le chapitre 14, il est décrété que les Israélites âgés de plus de 20 ans qui n'ont pas suivi pleinement le Seigneur, à l'exception de Caleb et Josué, erreront pendant 40 ans dans le désert et ne pénétreront pas dans la Terre promise de Canaan. Le chapitre 16 traite de la révolte de Koré, 38 ans plus tard.

Dans ce rôle de pont entre les chapitres 14 et 16, le chapitre 15 de Nombres résume les lois données dans Lévitique 1 à 7. Moïse y présente également une leçon rédemptrice, exhortant la seconde génération et leurs descendants à suivre l'esprit de la loi, contrairement à la première génération d'Exode qui a échoué.

Moïse distingue ici deux types de péchés : le péché délibéré et le péché de faute involontaire. Il n'existe pas de sacrifice pour le pardon des péchés délibérés, qui incluent le blasphème contre Dieu (15:30), le mépris de la parole de Dieu (15:31) et la violation des commandements divins (15:31). Bien que toutes les fautes prennent racine dans le péché originel, la faute involontaire laisse place au repentir. On peut être conscient de cette faute sans l’avoir commise par rébellion contre Dieu.

Pour éviter ces fautes, Dieu demande à Moïse d’instituer des franges avec un cordon bleu aux bords de leurs vêtements, rappelant aux Israélites de se souvenir et d’observer Ses commandements.

Au verset 41, Dieu affirme qu’Il est Celui qui a choisi les Israélites et les a sauvés de l'esclavage en Égypte pour être leur Dieu. Ce passage rappelle que Dieu n'était pas initialement uniquement le Dieu d’Israël, mais de toute l’humanité, héritiers d’Adam. Pourtant, à cause du péché originel, l’humanité a renié Dieu. Dans son plan rédempteur, avant d’envoyer Son Fils unique Jésus-Christ, Dieu choisit un peuple et un individu pour inaugurer l’histoire du salut.

Aujourd'hui, nous devons être vigilants à ne pas prétendre servir Dieu en accomplissant avec ferveur des actions qu'Il n’a pas demandées, tout en croyant servir fidèlement. Un exemple frappant est celui des anciens Juifs qui, en pensant servir Dieu, ont crucifié Jésus-Christ, Son Fils unique.

Jean 16:2 "On vous exclura des synagogues ; l’heure vient où quiconque vous tuera croira rendre un culte à Dieu."

Cependant, Jésus pardonne même cela. Il pardonne à ceux qui blasphèment contre le Fils de l'homme. Il avertit cependant que quiconque blasphème contre le Saint-Esprit ne sera pas pardonné. Blasphémer contre le Saint-Esprit, c’est nier Son existence, ignorer Sa guidance, et ne pas s’appuyer sur les Écritures, dont Il est l'auteur. Ne pas lire les Écritures peut aussi entraîner un blasphème contre le Saint-Esprit, nous rappelant l’importance d'être éveillés à cette réalité.

Si quelqu’un ignorait l'importance de l'Esprit Saint par manque de connaissance biblique, cette négligence pourrait être considérée comme une faute involontaire, laissant place au pardon. Cependant, en tant que chrétiens, si nous connaissons les Écritures mais choisissons de ne pas les lire, nous risquons d’ignorer la présence et la direction de l’Esprit, ce qui constituerait un péché délibéré, pour lequel il n’existe plus de sacrifice.

En tant que chrétiens, nous sommes adoptés comme enfants de Dieu, et nous vivons dans une génération bénie. Mais cette bénédiction s’accompagne d'une grande responsabilité, que nous ne pouvons assumer seuls. Que toute louange et gratitude reviennent à Dieu, qui nous pousse chaque jour à ouvrir les Écritures et à suivre la guidance de l’Esprit Saint. Alléluia, Amen !