Protestants et évangéliques

gerardh a écrit:Le Seigneur connaît toutes choses, et quant à moi, j'ai la conscience tranquille.

Tout à fait. La conscience tranquille n'est pas une garantie. Mais le Seigneur, oui.

Gerardh a écrit:

Tu ne penses pas que l’Eglise soit en ruines. C’est grave. Et cette opinion est elle-même un élément de cette ruine.

Cites-moi un verset qui dise que l'église est en ruine!
La vraie église, celle qui est composée de tous les vrais croyants va croissant.

L'église, telle quelle se présente sur la terre, est mélangée de croyants et d'incrédules. C'est ce que la Bible appelle la grande maison. En Apocalypse 1,2 et 3, le Seigneur Jésus se présente et nous donne sa pensée sur les églises telles qu'elles se présentent sur la terre, avec le bien et le mal qui caractérise chacune. Mais je ne trouve pas le mot "ruine".

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Bonjour Francine, tu m’as indiqué :

Cite-moi un verset qui dise que l'Eglise est en ruine!
La vraie Eglise, celle qui est composée de tous les vrais croyants va croissant.
L'Eglise, telle quelle se présente sur la terre, est mélangée de croyants et d'incrédules. C'est ce que la Bible appelle la grande maison. En Apocalypse 1, 2 et 3, le Seigneur Jésus se présente et nous donne sa pensée sur les églises telles qu'elles se présentent sur la terre, avec le bien et le mal qui caractérise chacune. Mais je ne trouve pas le mot "ruine".

Je t’accorde que le mot « ruine » ne figure pas dans les versets relatifs à cette question. Mais la Parole de Dieu, et le saint Esprit sont est très clairs quant à cette notion.

Déjà, j’avais pu poster quelque part des propos je pense significatifs : «En l’occurrence, la chrétienté s’est divisée en de multiples dénominations et/ou systèmes, lesquels chacun, bien qu’ayant souvent entre eux des invariants doctrinaux, prétendent détenir la vérité, au moins sur certains points de doctrine qu’ils entendent mettre plus particulièrement en avant, et qui pour certains d’entre eux sont des hérésies funestes. Dans le même temps de points importants de la révélation biblique ont été perdus de vue. Dans ces milieux se sont mélangés de vrais chrétiens et des personnes n’ayant pas en fait la vie divine, comme cela avait été annoncé par le Christ dans sa parabole du bon grain et de l’ivraie (voir Matthieu chapitre 13, versets 24-30 et 36-43). Enfin tous, nous y compris, sommes dans un état de faiblesse et d’infirmité qui ne sont pas à la gloire de Dieu. La mondanité et le légalisme se sont introduits et accrus ainsi que l’indifférence et la satisfaction de soi. Par ailleurs, depuis l’empereur Constantin en passant par les Réformateurs, l’Eglise s’est associée avec le monde, qui pourtant la hait et s’est ainsi compromise avec les puissants de la terre et avec les associations humaines. En outre, du fait d’un cléricalisme avoué ou non, les services religieux sont le plus souvent sous la direction d’un chef temporel, qui officie et dicte le déroulement des réunions, comme aussi la vie de leur groupement, de sorte que, même s’il y a là de bonnes intentions, cela est charnel, et ne laisse pas la place à la liberté du Saint Esprit, lequel devrait être le seul directeur ».

Cela ne te suffit pas ? Alors je développerai le sujet dans un prochain message, commentaires et versets à l’appui.

L’Eglise est en effet en croissance, puisque de nouvelles âmes y sont ajoutées, et ce jusqu’u retour du Seigneur. Mais cela n’empêche pas que, du point de vue de sa responsabilité, elle soit en ruines. Nous lisons en Ephésiens 3 : 20-22 : «ayant été édifiés sur le fondement des apôtres et prophètes, Jésus Christ lui-même étant la maîtresse pierre du coin, en qui tout l’édifice, bien ajusté ensemble, croît pour être un temple saint dans le Seigneur ; en qui, vous aussi, vous êtes édifiés ensemble, pour être une habitation de Dieu par l’Esprit ». Mais aussi en 1 Corinthiens 3 : 16-17 : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un corrompt le temple de Dieu, Dieu le détruira, car le temple de Dieu est saint, et tels vous êtes ».

L’Eglise, ou plus précisément le Royaume, est en effet composée de croyants et d’incrédules, et ce « jusqu’à la moisson ». Alors dans cette « grande maison » en effet, la Parole donne clairement la conduite à suivre en 2 Timothée 2 :19-22.

Les épîtres du Seigneur aux sept assemblées de l’Apocalypse, à part leur caractère prophétique, témoignent aussi de la ruine qui allait s’accentuant toujours plus. Éphèse avait perdu son premier amour ; à Pergame, l’Église était mêlée au monde, siège de Satan, et laissait agir des gens qui tenaient la doctrine de Balaam ou celle des Nicolaïtes ; Thyatire tolérait la fausse prophétesse Jésabel ; Sardes avait le bruit de vivre, mais était mort, et Laodicée, à cause de son indifférence pour Christ, allait être vomie de la bouche du Seigneur (Apoc. 2, 3).

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gerardh a écrit:__

Bonjour Francine, tu m’as indiqué :

Cite-moi un verset qui dise que l'Eglise est en ruine!
La vraie Eglise, celle qui est composée de tous les vrais croyants va croissant.
L'Eglise, telle quelle se présente sur la terre, est mélangée de croyants et d'incrédules. C'est ce que la Bible appelle la grande maison. En Apocalypse 1, 2 et 3, le Seigneur Jésus se présente et nous donne sa pensée sur les églises telles qu'elles se présentent sur la terre, avec le bien et le mal qui caractérise chacune. Mais je ne trouve pas le mot "ruine".

Je t’accorde que le mot « ruine » ne figure pas dans les versets relatifs à cette question. Mais la Parole de Dieu, et le saint Esprit sont est très clairs quant à cette notion.

Déjà, j’avais pu poster quelque part des propos je pense significatifs : «En l’occurrence, la chrétienté s’est divisée en de multiples dénominations et/ou systèmes, lesquels chacun, bien qu’ayant souvent entre eux des invariants doctrinaux, prétendent détenir la vérité, au moins sur certains points de doctrine qu’ils entendent mettre plus particulièrement en avant, et qui pour certains d’entre eux sont des hérésies funestes. Dans le même temps de points importants de la révélation biblique ont été perdus de vue. Dans ces milieux se sont mélangés de vrais chrétiens et des personnes n’ayant pas en fait la vie divine, comme cela avait été annoncé par le Christ dans sa parabole du bon grain et de l’ivraie (voir Matthieu chapitre 13, versets 24-30 et 36-43). Enfin tous, nous y compris, sommes dans un état de faiblesse et d’infirmité qui ne sont pas à la gloire de Dieu.  La mondanité et le légalisme se sont introduits et accrus ainsi que l’indifférence et la satisfaction de soi. Par ailleurs, depuis l’empereur Constantin en passant par les Réformateurs, l’Eglise s’est associée avec le monde, qui pourtant la hait et s’est ainsi compromise avec les puissants de la terre et avec les associations humaines. En outre, du fait d’un cléricalisme avoué ou non, les services religieux sont le plus souvent sous la direction d’un chef temporel, qui officie et dicte le déroulement des réunions, comme aussi la vie de leur groupement, de sorte que, même s’il y a là de bonnes intentions, cela est charnel, et ne laisse pas la place à la liberté du Saint Esprit, lequel devrait être le seul directeur ».

Cela ne te suffit pas ? Alors je développerai le sujet dans un prochain message, commentaires et versets à l’appui.
 
L’Eglise est en effet en croissance, puisque de nouvelles âmes y sont ajoutées, et ce jusqu’u retour du Seigneur. Mais cela n’empêche pas que, du point de vue de sa responsabilité, elle soit en ruines. Nous lisons en Ephésiens 3 : 20-22 : «ayant été édifiés sur le fondement des apôtres et prophètes, Jésus Christ lui-même étant la maîtresse pierre du coin, en qui tout l’édifice, bien ajusté ensemble, croît pour être un temple saint dans le Seigneur ; en qui, vous aussi, vous êtes édifiés ensemble, pour être une habitation de Dieu par l’Esprit ». Mais aussi en 1 Corinthiens 3 : 16-17 : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un corrompt le temple de Dieu, Dieu le détruira, car le temple de Dieu est saint, et tels vous êtes ».

L’Eglise, ou plus précisément le Royaume, est en effet composée de croyants et d’incrédules, et ce « jusqu’à la moisson ». Alors dans cette « grande maison » en effet, la Parole donne clairement  la conduite à suivre en 2 Timothée 2 :19-22.

Les épîtres du Seigneur aux sept assemblées de l’Apocalypse, à part leur caractère prophétique, témoignent aussi de la ruine qui allait s’accentuant toujours plus. Éphèse avait perdu son premier amour ; à Pergame, l’Église était mêlée au monde, siège de Satan, et laissait agir des gens qui tenaient la doctrine de Balaam ou celle des Nicolaïtes ; Thyatire tolérait la fausse prophétesse Jésabel ; Sardes avait le bruit de vivre, mais était mort, et Laodicée, à cause de son indifférence pour Christ, allait être vomie de la bouche du Seigneur (Apoc. 2, 3).

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Quelle soit en ruines, peut-être, mais nous ne connaissons pas le point de vue divin à ce sujet. Par contre que Dieu ne soit pas capable de la restaurer me semble à la limite du blasphème.

Yoda a écrit:Que [l'Église] soit en ruines, peut-être, mais nous ne connaissons pas le point de vue divin à ce sujet...

C'est là, en effet, la limite, vite atteinte, de tout système théologique spéculatif : pour justifier les constructions doctrinales humaines, on fait dire à Dieu ce qu'il ne dit pas.
À l'inverse, il me semble que la simplicité et l'humilité sont les fondements d'une herméneutique saine (en d'autres termes, restons conscients de nos limites si nous voulons interpréter correctement l'Écriture en restant dans le domaine de ce que Dieu veut bien nous y révéler).

Yoda a écrit:...Par contre que Dieu ne soit pas capable de la restaurer me semble à la limite du blasphème.

Il me semble que là aussi, la limite est dépassée.

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Francine, Yoda et Frédéric,

Du point de vue de sa responsabilité, l’Eglise est en ruine, comme je vais le développer prochainement. Cependant, Dieu la voit malgré tout dans toute sa beauté. Nous en voyons une illustration en Nombres 24 : 5-7, où Dieu, à travers même un mauvais prophète, s’exclame au sujet d’Israël : «que tes tentes sont belles, ô Jacob ! Et tes demeures ô Israël ! », même si, pendant ce temps, le peuple se prostituait dans les plaines de Moab, sous l’influence dudit prophète.

Par ailleurs, Il est frappant de voir, dans l’histoire sainte, que toutes les fois que Dieu a établi quelque chose de bon, la première chose que l’homme ait faite a toujours été de le ruiner. Le premier acte de l’homme a été un acte de désobéissance : il est tombé dans le péché et a rompu toute relation entre lui et Dieu; dès lors il a eu peur de Celui qui l’avait comblé de bontés. Noé, échappé au déluge qui avait englouti tout un monde, à sa famille près, s’enivre, et en lui l’autorité se déshonore et se perd. La loi ayant été donnée, Israël se fait un veau d’or avant que Moïse fût descendu de la montagne. Dès le premier jour de leur service, Nadab et Abihu offrent du feu étranger, et Aaron reçoit la défense d’entrer dans le lieu très saint avec ses vêtements de gloire et de beauté, et même d’y entrer en aucune manière, sauf au grand jour des expiations (Lév. 16). Salomon, fils de David, tombe dans l’idolâtrie, et le royaume est divisé. Le premier chef des nations, celui à qui Dieu avait remis le pouvoir, fait une idole et persécute ceux qui étaient fidèles à l’Éternel. L’église extérieure, ou de profession, n’a pas échappé davantage à la loi commune de la désobéissance et de la ruine.

Dieu ne revient jamais sur sa position antérieure, mais offre au croyant une issue bien meilleure, tandis que pour l’impie, il donne l’occasion de se repentir, sinon il le juge justement.

(A suivre …)

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Bien sur que l'homme pèche, que rien n'est parfait mais l'apôtre Paul ne s'adresse pas aux assemblées en leur disant vous êtes en ruine. La ruine c'est quand les pierres d'un édifice sont écroulées. Cela ne correspond absolument pas aux images données dans le nouveau testament. Il est question de mélange avec le péché ou l'idolâtrie ou l'incrédulité, pas de ruine. Quand la muraille de Jérusalem était en ruine, on pouvait la reconstruire. Mais ce n'est pas cette injonction qui est donnée à l'église:
"repens-toi et fais les premières oeuvres"(Apoc.2v5)
"sois fidèle jusqu'à la mort"(Apoc.2v10)
"repens-toi" (Apoc.2v16)
"seulement ce que vous avez tenez-le ferme jusqu'à ce que je vienne" (Apoc.2v25)
"souviens-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde et repens-toi" (Apoc.3v3)
"tiens ferme ce que tu as afin que personne ne prenne ta couronne" (Apoc.3v11)
"aie donc du zèle et repens-toi" (Apoc.3v19)
Ensuite il y a des injonctions individuelles.
L'apôtre Paul commence par dire: "Grâce et paix à vous de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ"

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Sur la ruine de l’Eglise

Bien avant le NT, en Exode 33, nous en avons un type. Car lorsque Moïse descendit de la montagne (Ex. 32), il vit que tout le peuple était tombé dans l'idolâtrie. Après être retourné pour intercéder pour le peuple, il revint avec une mauvaise nouvelle pour lui. Il «prit une tente, et la tendit pour lui hors du camp, et il l'appela la tente d'assignation; et il arriva que tous ceux qui cherchaient l'Eternel sortirent vers la tente d'assignation qui était hors du camp» (Ex. 33: 7).

Dans une période où les chrétiens sont divisés (et par là, l'église en ruine, dans la mesure où elle est laissée à la responsabilité de l'homme), il reste un chemin défini pour le croyant qui veut être fidèle : hors du camp !

Une âme a été sauvée; elle est sérieuse devant Dieu, et se demande : «Où irai-je pour rendre culte à Dieu? À qui me joindrai-je?». Elle se trouve en face de trente-six dénominations différentes entre lesquelles il faut choisir, et si elle les examine avec droiture à la lumière des Écritures, elle trouve que toutes, après tout, ne sont que des institutions humaines, où trop souvent les principes divins sont sacrifiés. Quelle ruine !

Cette ruine de l’Église avait été annoncée d’avance dans la Parole de Dieu. Le Seigneur, et après lui les apôtres, n’avaient pas laissé ignorer que le mal s’introduirait dans le nouvel ordre de choses qui allait s’établir dans le témoignage à Dieu sur la terre.

Annonce du mal par le Seigneur : paraboles de Matthieu 13 : témoignage de l’incapacité de l’homme à garder pur ce qui lui est confié, et état de mélange du bien et du mal ; un grand arbre (une grande puissance sur la terre) provenant d’une très petite semence ; abritant les oiseaux du ciel, symboles du mal. Nous pourrions revenir en détail sur ce chapitre.

Annonce du mal par Paul :

Il annonce en Actes 20 qu’après son départ, quand son autorité apostolique et son énergie par l’Esprit ne seront plus là pour refréner le mal, ce mal s’introduira sous une double forme (du dehors et du dedans).

En 1 Cor. 3:9-17, l’apôtre nous montre la construction de l’édifice de Dieu confiée à l’instrumentalité de l’homme. Lui comme un sage architecte a posé le vrai et seul fondement qui puisse être posé, savoir Jésus Christ. D’autres édifient sur ce fondement, mais chacun a à considérer quels matériaux il apporte dans la structure de l’édifice. Il en est qui apportent de bons matériaux, d’autres qui introduisent des matériaux sans solidité et sans valeur, d’autres encore qui corrompent le temple de Dieu. C’est en effet ce qui a eu lieu et ce qui a causé la ruine de l’édifice.

En 1 Tim. 5:15, on voit que le mal se développait; mais c’est surtout la seconde épître, dernier écrit de Paul, qui nous en atteste les funestes progrès et l’état où était tombée l’Église. L’épître entière en porte l’empreinte. Dans la première épître, l’Église est encore vue en ordre, comme la maison de Dieu, la colonne et le soutien de la vérité. Dans 2 Timothée l’apôtre recommande à Timothée de commettre à des hommes fidèles le saint dépôt des saines paroles (2 Tim. 2:2). Il n’y est plus parlé de la maison de Dieu ; l’état de choses est comparé à «une grande maison», où il n’y a pas seulement des vases purs et précieux mais où il y a un mélange confus de vases vils avec les autres (2 Tim. 2:20, 21). On se livrait à des discussions stériles; l’esprit de spéculation engendrait l’erreur qui se propageait. Au chapitre 4, «il y aura», dit Paul, «un temps où les hommes ne supporteront pas le sain enseignement; mais, ayant des oreilles qui leur démangent, ils s’amasseront des docteurs selon leurs propres convoitises, et ils détourneront leurs oreilles de la vérité, et se tourneront vers les fables» (v. 3, 4)

La première indication du commencement du déclin et de la ruine au temps des apôtres, se trouve dans la seconde épître, très ancienne, aux Thessaloniciens. Paul dit que l’avènement du Seigneur n’aura point lieu avant que l’apostasie ne soit arrivée, et que l’homme de péché n’ait paru; puis il ajoute: «Le mystère d’iniquité opère déjà» (2 Thes. 2:7). Ce à quoi nous devons nous attendre n’est donc pas à l’Église rétablie dans sa pureté primitive, mais à un état de choses qui ira en empirant et aboutira à l’apostasie et à l’Antichrist.

Toutes sortes de désordres se manifestaient à Corinthe : divisions, mal moral toléré et fausses doctrines (1 Cor. 1 ; 5 ; 15). À Rome, il fallait avoir l’œil sur ceux qui causaient des divisions par des choses qui n’étaient pas selon la doctrine qu’avaient apprise les chrétiens (Rom. 16:17). Les Galates se détournaient de l’Évangile pour suivre les docteurs judaïsants (voyez toute l’épître). Parmi les Philippiens, il y en avait qui étaient ennemis de la croix du Christ (Phil. 3:18, 19). Les Colossiens étaient en danger de ne pas tenir ferme le chef et de se laisser entraîner par la philosophie et l’enseignement des hommes (Col. 2:4, 8, 19).

Constatation et annonce du mal par Pierre, Jean et Jude

En 2 Pierre, nous lisons : «Or il y a eu aussi de faux prophètes parmi le peuple, comme aussi il y aura parmi vous de faux docteurs, qui introduiront furtivement des sectes de perdition… et plusieurs suivront leurs excès» (Chap. 2:1, 2).

Jean, plusieurs années après Paul, nous montre que le triste et fâcheux état de choses dans l’Église avait plutôt empiré: «Maintenant aussi», dit-il, «il y a plusieurs antichrists… ils sont sortis du milieu de nous» (1 Jean 2:18, 19). Dans sa seconde épître, il avertit la dame élue, contre ces séducteurs (v. 7), et, dans la troisième, nous voyons un Diotrèphe usurpant l’autorité dans une assemblée et l’obtenant assez grande pour pouvoir rejeter l’apôtre et exclure de l’assemblée ceux qui étaient en communion avec celui-ci (v. 9, 10).

Pierre, dans sa seconde épître, de même que Jude, nous font connaître l’affreux mélange qui existait dans les assemblées ; des méchants qui, sous le nom de chrétiens, s’adonnaient à toutes sortes d’iniquités, et que les fidèles toléraient au milieu d’eux (2 Pierre 2:10-14; Jude 4, 8-13).

J’ai enfin mentionné dans mon précédent message Apocalypse 2 et 3. « Les épîtres du Seigneur aux sept assemblées de l’Apocalypse, à part leur caractère prophétique, témoignent aussi de la ruine qui allait s’accentuant toujours plus. Éphèse avait perdu son premier amour ; à Pergame, l’Église était mêlée au monde, siège de Satan, et laissait agir des gens qui tenaient la doctrine de Balaam ou celle des Nicolaïtes ; Thyatire tolérait la fausse prophétesse Jésabel ; Sardes avait le bruit de vivre, mais était mort, et Laodicée, à cause de son indifférence pour Christ, allait être vomie de la bouche du Seigneur».

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De tous ces passages, nous pouvons conclure que la ruine de l’Église, que nous avons constatée par des faits, était une chose prévue et annoncée par le Seigneur et ses apôtres, de même qu’autrefois l’apostasie d’Israël l’avait été par les prophètes. D’autres passages du NT nous font connaître un fait non moins important, c’est que le mal tendait à s’introduire déjà du temps des apôtres, contenu et réprimé toutefois par leur active énergie.


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gerardh a écrit:__

Sur la ruine de l’Eglise

Bien avant le NT, en Exode 33, nous en avons un type.  Car lorsque Moïse descendit de la montagne (Ex. 32), il vit que tout le peuple était tombé dans l'idolâtrie. Après être retourné pour intercéder pour le peuple, il revint avec une mauvaise nouvelle pour lui. Il «prit une tente, et la tendit pour lui hors du camp, et il l'appela la tente d'assignation; et il arriva que tous ceux qui cherchaient l'Eternel sortirent vers la tente d'assignation qui était hors du camp» (Ex. 33: 7).

Dans une période où les chrétiens sont divisés (et par là, l'église en ruine, dans la mesure où elle est laissée à la responsabilité de l'homme), il reste un chemin défini pour le croyant qui veut être fidèle : hors du camp !

Une âme a été sauvée; elle est sérieuse devant Dieu, et se demande : «Où irai-je pour rendre culte à Dieu? À qui me joindrai-je?». Elle se trouve en face de trente-six dénominations différentes entre lesquelles il faut choisir, et si elle les examine avec droiture à la lumière des Écritures, elle trouve que toutes, après tout, ne sont que des institutions humaines, où trop souvent les principes divins sont sacrifiés. Quelle ruine !

Cette ruine de l’Église avait été annoncée d’avance dans la Parole de Dieu. Le Seigneur, et après lui les apôtres, n’avaient pas laissé ignorer que le mal s’introduirait dans le nouvel ordre de choses qui allait s’établir dans le témoignage à Dieu sur la terre.

Annonce du mal par le Seigneur : paraboles de Matthieu 13 : témoignage de l’incapacité de l’homme à garder pur ce qui lui est confié, et état de mélange du bien et du mal ; un grand arbre (une grande puissance sur la terre) provenant d’une très petite semence ; abritant les oiseaux du ciel, symboles du mal. Nous pourrions revenir en détail sur ce chapitre.

Annonce du mal par Paul :

Il annonce en Actes 20 qu’après son départ, quand son autorité apostolique et son énergie par l’Esprit ne seront plus là pour refréner le mal, ce mal s’introduira sous une double forme (du dehors et du dedans).  

En 1 Cor. 3:9-17, l’apôtre nous montre la construction de l’édifice de Dieu confiée à l’instrumentalité de l’homme. Lui comme un sage architecte a posé le vrai et seul fondement qui puisse être posé, savoir Jésus Christ. D’autres édifient sur ce fondement, mais chacun a à considérer quels matériaux il apporte dans la structure de l’édifice. Il en est qui apportent de bons matériaux, d’autres qui introduisent des matériaux sans solidité et sans valeur, d’autres encore qui corrompent le temple de Dieu. C’est en effet ce qui a eu lieu et ce qui a causé la ruine de l’édifice.

En 1 Tim. 5:15, on voit que le mal se développait; mais c’est surtout la seconde épître, dernier écrit de Paul, qui nous en atteste les funestes progrès et l’état où était tombée l’Église. L’épître entière en porte l’empreinte. Dans la première épître, l’Église est encore vue en ordre, comme la maison de Dieu, la colonne et le soutien de la vérité. Dans 2 Timothée l’apôtre recommande à Timothée de commettre à des hommes fidèles le saint dépôt des saines paroles (2 Tim. 2:2). Il n’y est plus parlé de la maison de Dieu ; l’état de choses est comparé à «une grande maison», où il n’y a pas seulement des vases purs et précieux mais où il y a un mélange confus de vases vils avec les autres (2 Tim. 2:20, 21). On se livrait à des discussions stériles; l’esprit de spéculation engendrait l’erreur qui se propageait. Au chapitre 4, «il y aura», dit Paul, «un temps où les hommes ne supporteront pas le sain enseignement; mais, ayant des oreilles qui leur démangent, ils s’amasseront des docteurs selon leurs propres convoitises, et ils détourneront leurs oreilles de la vérité, et se tourneront vers les fables» (v. 3, 4)

La première indication du commencement du déclin et de la ruine au temps des apôtres, se trouve dans la seconde épître, très ancienne, aux Thessaloniciens. Paul dit que l’avènement du Seigneur n’aura point lieu avant que l’apostasie ne soit arrivée, et que l’homme de péché n’ait paru; puis il ajoute: «Le mystère d’iniquité opère déjà» (2 Thes. 2:7). Ce à quoi nous devons nous attendre n’est donc pas à l’Église rétablie dans sa pureté primitive, mais à un état de choses qui ira en empirant et aboutira à l’apostasie et à l’Antichrist.

Toutes sortes de désordres se manifestaient à Corinthe : divisions, mal moral toléré et fausses doctrines (1 Cor. 1 ; 5 ; 15). À Rome, il fallait avoir l’œil sur ceux qui causaient des divisions par des choses qui n’étaient pas selon la doctrine qu’avaient apprise les chrétiens (Rom. 16:17). Les Galates se détournaient de l’Évangile pour suivre les docteurs judaïsants (voyez toute l’épître).  Parmi les Philippiens, il y en avait qui étaient ennemis de la croix du Christ (Phil. 3:18, 19). Les Colossiens étaient en danger de ne pas tenir ferme le chef et de se laisser entraîner par la philosophie et l’enseignement des hommes (Col. 2:4, 8, 19).

Constatation et annonce du mal par Pierre, Jean et Jude

En 2 Pierre, nous lisons : «Or il y a eu aussi de faux prophètes parmi le peuple, comme aussi il y aura parmi vous de faux docteurs, qui introduiront furtivement des sectes de perdition… et plusieurs suivront leurs excès» (Chap. 2:1, 2).

Jean, plusieurs années après Paul, nous montre que le triste et fâcheux état de choses dans l’Église avait plutôt empiré: «Maintenant aussi», dit-il, «il y a plusieurs antichrists… ils sont sortis du milieu de nous» (1 Jean 2:18, 19). Dans sa seconde épître, il avertit la dame élue, contre ces séducteurs (v. 7), et, dans la troisième, nous voyons un Diotrèphe usurpant l’autorité dans une assemblée et l’obtenant assez grande pour pouvoir rejeter l’apôtre et exclure de l’assemblée ceux qui étaient en communion avec celui-ci (v. 9, 10).

Pierre, dans sa seconde épître, de même que Jude, nous font connaître l’affreux mélange qui existait dans les assemblées ; des méchants qui, sous le nom de chrétiens, s’adonnaient à toutes sortes d’iniquités, et que les fidèles toléraient au milieu d’eux (2 Pierre 2:10-14; Jude 4, 8-13).

J’ai enfin mentionné  dans mon précédent message Apocalypse 2 et 3. « Les épîtres du Seigneur aux sept assemblées de l’Apocalypse, à part leur caractère prophétique, témoignent aussi de la ruine qui allait s’accentuant toujours plus. Éphèse avait perdu son premier amour ; à Pergame, l’Église était mêlée au monde, siège de Satan, et laissait agir des gens qui tenaient la doctrine de Balaam ou celle des Nicolaïtes ; Thyatire tolérait la fausse prophétesse Jésabel ; Sardes avait le bruit de vivre, mais était mort, et Laodicée, à cause de son indifférence pour Christ, allait être vomie de la bouche du Seigneur».

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De tous ces passages, nous pouvons conclure que la ruine de l’Église, que nous avons constatée par des faits, était une chose prévue et annoncée par le Seigneur et ses apôtres, de même qu’autrefois l’apostasie d’Israël l’avait été par les prophètes. D’autres passages du NT nous font connaître un fait non moins important, c’est que le mal tendait à s’introduire déjà du temps des apôtres, contenu et réprimé toutefois par leur active énergie.


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Avec du cherry picking (picorage) de versets à droite à et gauche on peut justifier n'importe quoi. Cela ne veut pour autant pas dire que cela représente l'ensemble des Écritures et leur dynamique.

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Yoda,

Cite-nous, comme d'habitude, des versets qui représentent l'ensemble des Écritures et leur dynamique.

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gerardh a écrit:__

Yoda,

Cite-nous, comme d'habitude, des versets qui représentent l'ensemble des Écritures et leur dynamique.

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Voilà: . Sans théories humaines tardives en complément.

Gerardh a écrit:De tous ces passages, nous pouvons conclure que la ruine de l’Église, que nous avons constatée par des faits, était une chose prévue et annoncée par le Seigneur et ses apôtres, de même qu’autrefois l’apostasie d’Israël l’avait été par les prophètes. D’autres passages du NT nous font connaître un fait non moins important, c’est que le mal tendait à s’introduire déjà du temps des apôtres, contenu et réprimé toutefois par leur active énergie.

On peut tirer de ce qui concerne Israêl beaucoup d'enseignements spirituels, à condition de ne pas faire coller le physique au physique, le géographique au géographique et le matériel au matériel.
Les prophéties concernant Israël sont merveilleuses pour un résidu du peuple.
Sur la terre, sur le plan physique, géographique, matériel, il y a eu la déportation, la destruction jusqu'à la ruine, puis la reconstruction en Esdras et Néhémie, puis à nouveau, après le rejet du Seigneur Jésus, la destruction et la déportation ou plutôt la dispersion dans le monde entier; puis, de nouveau, actuellement, un retour dans le pays petit à petit. Après l'enlèvement de l'église, il y aura un retour au Seigneur, de la persécution et, enfin, le Seigneur reviendra pour établir son règne, alors il restera, pour le millénium, un résidu d'Israël qui sera entièrement sauvé. L'histoire terrestre d'Israêl comprend plusieurs phases de ruine et de reconstruction. Et la fin est belle selon les promesses de Dieu.

Pour l'église, il n'y a pas cette discontinuité dans son histoire terrestre, mais plutôt des étapes dans son état spirituel. La vraie église, celle qui est formée de l'ensemble de tous les vrais croyants, grandit de toutes manière. Cependant, il entre à l'intérieur, plus ou moins de faux docteurs, plus ou moins de péchés, plus ou moins d'incrédules.

Bonjour à tous

Pendant 8 ans j'ai été dans une assemblée évangélique de pentecôte, donc je connais.....

Je n'irais pas au delà, car il y a ici sur ce forum des personnes qui vont en ces lieux et je respecte leur choix de vie, même si de mon côté je ne suis plus dans le concept d'une religion où, avant même qu'on entre dans le lieu, tout est déjà programmé d'avance et à la minute près.

Maintenant pour ce qui concerne les protestants et la doctrine qu'ils prêchent, je ne connais rien d'eux. Je ne peux donc faire aucune différence entre les deux, car comme cela arrive malheureusement très souvent, il n'y a qu'une seule voix/voie qui nous parvient.

De ce fait par habitude ou par conviction, nous restons dans la voix/voie qui nous est parvenu en premier, et nous ne sommes pas tentés de savoir ce qui est dans l'autre voix/voie.

On est même jusqu'à être empêché de se poser la question de savoir qui de nous ou de l'autre est dans la Vérité ou dans l'erreur.

Or, comme je sais que sur ce forum il y a aussi des protestants et que j'ignore tout d'eux, quand à leur pratiques s'ils en ont, ainsi qu'aux enseignements qui sont prodigués en ces lieux, je serais intéressée d'en savoir un peu plus sur "leur religion".

Quelle différence y-at-il non seulement entre les protestants et les évangéliques, mais aussi la différence entre les protestants et les catholiques Romains, car la seule chose que j'ai jamais entendu, c'est que les protestants ne font pas le culte à Marie, mais pour tout le reste, c'est pareil.

En espérant n'avoir offensé personne car ce n'est pas mon but, j'avoue que je suis bien ignorante sur vous qui faites partie de ce mouvement si je peux l'appeler ainsi.

Monique

Monique a écrit:Quelle différence y-at-il non seulement entre les protestants et les évangéliques, mais aussi la différence entre les protestants et les catholiques Romains, car la seule chose que j'ai jamais entendu, c'est que les protestants ne font pas le culte à Marie, mais pour tout le reste, c'est pareil.

C'est très compliqué de donner les différences parce que, extérieurement, il y en a des frappantes, mais, ce qui compte, c'est ce qu'il y a dans les cœurs, c'est que Christ soit annoncé, il est le Fils de Dieu, mort pour nos péchés et ressuscité pour notre justification.
D'autre part, à l'intérieur de chaque grande dénomination, il y a des assemblées dont le caractère dépend essentiellement de la piété de ceux qui conduisent et de la piété de chacun.
Si ceux qui conduisent ne sont pas même de vrais chrétiens, comme cela peut arriver, alors, c'est mortel pour l'assemblée. Si ceux qui conduisent sont profondément attachés au Seigneur et à sa Parole, alors c'est la vie.

Comment ceux qui conduisent peuvent-ils ne pas même être de vrais croyants: quand, par exemple, il suffit d'obtenir des diplômes de théologie pour être à la tête dans une assemblée.

Monique a écrit:Quelle différence y-at-il non seulement entre les protestants et les évangéliques, mais aussi la différence entre les protestants et les catholiques Romains, car la seule chose que j'ai jamais entendu, c'est que les protestants ne font pas le culte à Marie, mais pour tout le reste, c'est pareil.

Il y a des différences sur la base des doctrines enseignées

Pour les protestants évangéliques: toute la bible est inspirée de Dieu dans son texte original, elle fait autorité (donc toi tu ne pourrais pas en être)
Pour les protestants non évangéliques: la bible est le support dans lequels se trouve des textes inspirés, mais elle ne fait pas autorité.
Pour les catholiques, font autorité: la bible classique + les apocriphes + les écrits papaux

Gadou a écrit:Pour les protestants évangéliques: toute la bible est inspirée de Dieu dans son texte original, elle fait autorité (donc toi tu ne pourrais pas en être)
Pour les protestants non évangéliques: la bible est le support dans lequels se trouve des textes inspirés, mais elle ne fait pas autorité.
Pour les catholiques, font autorité: la bible classique + les apocriphes + les écrits papaux

Monique, oui, ce qu'a écrit Gadou est officiellement vrai. Mais, dans la pratique, chez les protestants évangéliques, on peut rejeter certaines vérités et ajouter des erreurs parce que la Bible est infinie et qu'on ne la comprend bien que dans la dépendance du Saint Esprit.
Dans la pratique, chez les protestants non évangéliques, il y a tous ceux qui écoutent la Bible parce que le Saint Esprit les y conduit.
Dans la pratique, chez les catholiques, il y a tous ceux qui se gardent des erreurs que certains dirigeants ont introduites.

Bref, partout il y a des personnes pieuses qui ont choisi de vivre avec Dieu, il y a aussi des personnes charnelles qui vivent pour elles-mêmes et pour la terre, et des incrédules qui sont seulement religieux sans vie.

francineregard a écrit:chez les protestants évangéliques, on peut rejeter certaines vérités et ajouter des erreurs parce que la Bible est infinie et qu'on ne la comprend bien que dans la dépendance du Saint Esprit..

merci de ne pas généraliser , la majorité des évangéliques sont fidèles à la bible et n'y rajoute ou ne retranche rien

AlainM a écrit:merci de ne pas généraliser

Je me suis très mal exprimée. Je ne voulais pas dire que les protestants évangéliques, en général, ajoutaient des erreurs d'interprétation. Je voulais seulement dire qu'il y a constamment besoin de la piété pour chacun d'entre nous où que l'on soit, qu'il ne suffit pas de dire que l'on croit toute la Bible (c'est un commencement excellent), mais qu'il faut le faire en réalité de cœur, de paroles et d'actes (ce qui est un combat spirituel constant)
On a la pensée du Seigneur Jésus sur les Assemblées de Dieu en Apocalypse 1, 2 et 3; partout il y a des vainqueurs et des gens qui n'en sont pas.