Mon Dieu, Mon Dieu pourquoi m'as tu abandonné?

Le psalmiste ne répond pas mais est ce qu'il y a une réponse, est ce que ce pourquoi est viable, est ce qu'un parce que peut être posé sans que ça soit un parce que à la manière des amis de Job...

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Bonjour,

Pour que des coupables tels que nous fussent sauvés par l'œuvre de la croix.

C'est d'ailleurs le sens de la dernière partie du Psaume 22.



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Je pense que si Dieu abandonne ou donne l'impression d'abandonner, cela nous oblige à renoncer d'une façon ultime à notre vie comme Jésus le formule si bien. Car à ce moment là il est clair qu'il n'y a plus rien à espérer, on fait l'expérience de l'absurdité. Peut-être que cette radicalité nous échappe et que nous aimerions assister à notre propre mort, en nous observant entrain de suivre Jésus à la croix, tout en analysant ce qui se passe et en le commentant. Mais est-ce bien réaliste ? Dans l'abandon de Dieu, la chair n'a plus rien à voir, ni à attendre donc on est contraint de tout abandonner pour retrouver la possibilité de la présence, dans la résurrection.

Dieu n'abandonne jamais, mais jamais
Ce Dieu que nous servons est un Dieu vivant bon et merveilleux qui use énormément de patience à notre égard.
Dieu fait les choses en sont temps, Dieu ne presse jamais. La fin d'une chose vaut mieux que son commencement.
Ecclésiaste 7-8: Mieux vaut la fin d'une chose que son commencement; mieux vaut un esprit patient qu'un esprit hautain

Mon rédempteur se lèvera toujours le dernier et il agira
Job 19-25:Mais je sais que mon rédempteur est vivant, Et qu'il se lèvera le dernier sur la terre

Soyons patient et attendant le temps de Dieu.

Très souvent le moment où toi, tu es sur le point d'abandonner, ce qu'il te faut n'est pas loin, il est sur le point d'arrivé


Voici une histoire: Dans une église, il y avait toujours une femme qui faisait beaucoup de choses à l'Église, elle s'occupait et était toujours présente et ce pendant des années. Et puis un jour, ne voyant pas les choses changer, elle en a eu marre et elle a décidé d'abandonné et elle est parti, elle ne venait plus. Un jour, un dimanche à l'Église, durant le culte, un ange est descendu et était assis à sa place, il l'attendait. Il avait dans ces mains un panier et dans ce panier, il y avait là toutes les bénédictions qui la revenait. L'ange a attendu et a attendu et elle ne venait pas. Il a finit par partir et avec les bénédictions de cette femme avec lui.

La patience et la persévérance est la clé lorsqu'on ne connait pas le temps de Dieu.
Qui es-tu pour que Dieu change sa façon de faire et d'agir ou encore de voir les choses?

Malheureusement, nous les êtres humains on est très limité. On ne voit les choses que d'un seul point de vue, le nôtre. Donc on peut se sentir abandonné alors qu'on ne l'est pas du tout.
Cela me rappelle une histoire qui illustre très bien :

Des pas sur le sable  - Du poète brésilien Ademar De Barros

Une nuit, j’ai eu un songe.

J’ai rêvé que je marchais le long d’une plage, en compagnie du Seigneur.

Dans le ciel apparaissaient, les unes après les autres, toutes les scènes de ma vie.

J’ai regardé en arrière et j’ai vu qu’à chaque scène de ma vie, il y avait deux paires de traces sur le sable:
L’une était la mienne, l’autre était celle du Seigneur.

Ainsi nous continuions à marcher, jusqu’à ce que tous les jours de ma vie aient défilé devant moi.

Alors je me suis arrêté et j’ai regardé en arrière. J’ai remarqué qu’en certains endroits, il n’y avait
qu’une seule paire d’empreintes, et cela correspondait exactement avec les jours les plus difficiles de ma vie,
les jours de plus grande angoisse, de plus grande peur et aussi de plus grande douleur.

Je l’ai donc interrogé : " Seigneur… tu m’as dit que tu étais avec moi tous les jours de ma vie et j’ai accepté
de vivre avec Toi. Mais j’ai remarqué que dans les pires moments de ma vie, il n’y avait qu’une seule trace de pas.
Je ne peux pas comprendre que tu m’aies laissé seul aux moments où j’avais le plus besoin de Toi. "

Et le Seigneur répondit : " Mon fils, tu m’es tellement précieux ! Je t’aime ! Je ne t’aurais jamais abandonné,
pas même une seule minute !

Les jours où tu n’as vu qu’une seule trace de pas sur le sable, ces jours d’épreuves et de souffrances, eh bien:
c’était moi qui te portais. "

popsicle a écrit:La patience et la persévérance est la clé lorsqu'on ne connait pas le temps de Dieu.
Qui es-tu pour que Dieu change sa façon de faire et d'agir ou encore de voir les choses?

Qu'est-ce que cette femme a vraiment abandonné ? Est-il possible, sans éviter le choc frontal, d'attendre des bénédictions matérialistes, des réconforts qui nous centrent un peu plus sur nous-même, de s'investir dans ses désirs de réussite personnelle, et à la fois d'admettre que ce n'est pas la volonté de Dieu ?

Si on faisait une lecture à la lettre, Jésus nous demanderait de vivre de parole et en recherchant d'abord le royaume au-delà de toutes préoccupations. Et quand bien même nous aurions demandé, exprimé ces désirs personnels, frappé aux portes, il nous faudrait croire contre toute évidence visible que nous l'avons déjà reçu. En exagérant, essayer d'assumer pleinement : je viens de prier donc c'est déjà accompli. Si on ne fait pas semblant, on ne peut pas faire autrement que passer par un abandon radical qui cesse toute attente et reconnaît pleinement sa vanité. Si c'est sur le sable que nous construisons, si c'est là où nous nous trouvons, si c'est de là que nous appelons Dieu et que nous l'attendons pour qu'il nous aide à y prospérer, la meilleure chose qu'il puisse faire, c'est de nous conduire à cet abandon.

Je pense que "Pourquoi m'as tu abandonné ?" exprime une des dernières résistances de l'égo qui veut conserver sa vie après avoir déjà dit "Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe!" alors qu'on sait que Dieu ne peut pas légitimer le pêcher, et qu'il faut bien que le pêcheur meurt. C'est une plus grande bénédiction ! Une fois délivré de la convoitise, de l'attachement matérialiste, de l'identification au vieil homme, Dieu est en mesure de nous bénir en abondance en nous donnant sa paix pour que nous expérimentions le royaume à venir dès maintenant en toute circonstances, jugées bonne ou mauvaise de l'extérieur par le monde.

Seulement, comme rien n'est acquis il faut persister, persévérer, continuer de lutter contre les influences ambiantes qui voudront nous convaincre que ces bénédictions là ne sont pas réelles, que ce n'est pas acceptable, que c'est un scandale, que le véritable bonheur et la véritable action de Dieu sont à rechercher dans le spectaculaire, l'extérieur, et doivent obéir au matérialisme. Bien que cela puisse arriver, ce n'est pas systématique et cela devrait découler de ce qui se passe dans l'invisible sans qu'on y accorde autant d'importance.

Merci Jyncen pour ce que tu as écris. C'est vrai que des gens n'auront jamais aucune bénédiction sur cette terre, qu'ils vont souffrir et mourir parce qu'ils sont en Christ, comme beaucoup de martyrs d'ailleurs. Pourtant ils auront résister jusqu'au bout et garder leur foi en Dieu intact.

Cela me fait penser à ce verset dans
1 corth 15.19
Si c'est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes.