La sainte Cène,

Bonjour Frêres et Soeurs,

J'ai demandé au pasteur de mon église si je pouvais prendre part à la Sainte Cène.
La réponse fut négative, et pour cause je vis dans le péché vu que je vis en concubinage et bien sûr, sans être marier.

Mais si je me pacs, aurais-je le droit de prendre le repas ?

Merci pour vos réponses.

Bah tres honnetement la cene me parait être une question personnelle et non communautaire.Dans les textes c'est un examen personnel, mais comme tu as demandé, du coup il voit que tu ne sais pas forcement discerner la volonté de Dieu et il te donne une réponse qui à mon sens est sans doute la bonne de t'en abstenir.

Ensuite l'idée de concubinage/pacs ou mariage, en général un évangélique dira qu'il faut se marier. s'il t'a dit de t'abstenir de cene en concubinage, ce sera la même réponse en pacs. Maintenant le but c'est pas de se marier pour prendre la cene, mais se marier parce que tu es sur de ton choix et que tu veux fonder une famille, que tu aimes ta femme, qu'elle t'aime et que vous voulez vivre ensemble jusqu'au reste de vos jours. Ecoute l'important ce n'est pas la cene, c'est ta relation avec Dieu, lis la bible, nourris toi de la parole, vas aux etudes bibliques et vois quand tu auras la conviction que tu peux prendre la cene, prends la.

_______

Bonjour,

Dans la cène, il n'y a pas qu'une dimension individuelle (décrite en 1 Cor 11), mais aussi une dimension collective (décrite en 1 Cor 10).


___________

gerardh a écrit:_______

Bonjour,

Dans la cène, il n'y a pas qu'une dimension individuelle (décrite en 1 Cor 11), mais aussi une dimension collective (décrite en 1 Cor 10).


___________

Tu as un verset où il est dit qu'un tiers peut t'empecher de prendre la cene, je le trouve pas dans 1 cor 10?

Merci pour vos réponses

le choix est fait: je m'abstiens de la prendre et on verra plus tard ...

ai2d a écrit:Merci pour vos réponses

le choix est fait: je m'abstiens de la prendre et on verra plus tard ...

Je pense que tu as fais le bon choix.

Si on est pas convaincu il ne faut pas le faire. Et surtout ne pas se pacser, ou se marier juste pour avoir "droit" à la cène, ça n'aurait aucun sens. Pour l'instant tu sembles en cheminement, vois où Dieu te mènera, la cène n'est pas le salut, la cène est juste pour nous un "acte de mémoire".

En même temps dans ma vie j'ai pris la cène injustement, c'etait par ignorance. Ce n'est pas l'acte le plus grave ou l'acte impardonnable pour Dieu, tu as demandé le pasteur t'a donné son avis, il me semble bon de le suivre pour le moment.

Merci pour vos avis

Que Dieu vous bénisse amplement .

__________

Bonjour jpeg, tu demandes :

Tu as un verset où il est dit qu'un tiers peut t'empecher de prendre la cene, je le trouve pas dans 1 cor 10?

Nous ne sommes pas sur la même longueur d'ondes. En premier lieu "un tiers", ce serait un individu et je parle d'un point de vue collectif.

En 1 cor 10, 16-17 nous lisons : "La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion du sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion du corps du Christ ? Car nous qui sommes plusieurs, sommes un seul pain, un seul corps, car nous participons tous à un seul et même pain". Communion, un seul pain un seul corps, voici le côté collectif. Ainsi par exemple il n'y aurait pas de sens à prendre la cène tout seul. Bien plus, la cène exprime que tous les chrétiens sont groupés en un seul corps, l'Eglise ou assemblée.


______________

Ah oui donc on est dans un choix individuel pour une coupe communautaire, des lors il n'y a aucun bien fondé biblique à empecher quelqu'un de prendre la coupe en tout cas pas dans 1 cor 10

23 Car moi, j’ai reçu du Seigneur ce qu’aussi je vous ai enseigné : c’est que le seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain,

24 et après avoir rendu grâces, il le rompit et dit : «Ceci est mon corps, qui est pour vous ; faites ceci en mémoire de moi».

25 De même [il prit] la coupe aussi, après le souper, en disant : «Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang : faites ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi».

26 Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne.

27 Ainsi quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement sera coupable à l’égard du corps et du sang du Seigneur.

28 Mais que chacun* s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ;

29 car celui qui mange et qui boit, mange et boit un jugement contre lui-même, ne distinguant pas le corps.

30 C’est pour cela que plusieurs sont faibles et malades parmi vous, et qu’un assez grand nombre dorment.

ça fait peur tout de même !!!
Donc pas touche tant que je ne suis pas en règle avec Dieu.

"Le mariage (union d’un homme masculin et féminin) a Dieu pour auteur. Comme toutes les autres réalités terrestres. Le mariage est même le plus beau don de Dieu. Puisque l’homme masculin et féminin, en devenant amour l’un pour l’autre, sont faits à l’image de Dieu, le mariage, tel que sorti des mains du Créateur, est une réalité sainte. Le mariage est saint comme Dieu seul est saint. Il n’y aucun geste sacré pour le confirmer puisque qu’il est saint dès son origine. Il est la plus grande des réalités sacrées. Il est la plus grande des réalités terrestres voulue par Dieu lui-même. "

" Le mariage monogame égalitaire (union d’un homme masculin et féminin) est d’abord une réalité terrestre. Sans plus. Il n’est pas une invention humaine. On le trouve dans toutes les traditions humaines. On le voit, par exemple, dans la tradition biblique, aux noces de Cana. Le mariage auquel participe Jésus est célébré à travers huit jours au moins de réjouissances traditionnelles où le vin coule à flots. Il en manque même. Au lieu de dire à ces gens, qui ont déjà bu toute la cave, que c’est assez : il en fabrique en surplus et pas de la piquette, selon les textes officiels. Du bon vin!
Ce mariage familial, dans la tradition juive, n’est pas entrecoupé par une cérémonie religieuse. Aucun rite liturgique, aucune présence de prêtres ni de lévites. Aucune démarche au Temple ou à la synagogue. Ce mariage «laïc», familial, coutumier, ne sera en soi jamais un «mariage religieux», comme nous le connaissons aujourd’hui dans les différentes dénominations religieuses. Il est et il restera toujours un mariage naturel. Un mariage tel que le veut l’Auteur de la vie humaine."

L’être humain n’a pas inventé le mariage
http://cafe.rapidus.net/neturcot/textes/2003/mariage.html

Là il va pas se marier pour avoir droit à la cene, il va d'abord cheminer et avoir une conviction pour son mariage ou pas de conviction et faire en fonction de ça

La Sainte Cène:
Si j'ai quelque chose à me reprocher ou une attitude qui n'est pas conforme à La Parole de Dieu, je ne prends pas la Sainte Cène.
---> sans culpabilité aucune.
Et cela d'autant plus que l'essentiel est d'avoir une relation avec Dieu, avec nos hauts et nos bas. C'est ça, le principal.
Nous ne sommes pas "moins" chrétiens si nous ne prenons pas la Sainte Cène "un" dimanche matin..

Nouvelle a écrit:La Sainte Cène:
Si j'ai quelque chose à me reprocher ou une attitude qui n'est pas conforme à La Parole de Dieu, je ne prends pas la Sainte Cène.
---> sans culpabilité aucune.
Et cela d'autant plus que l'essentiel est d'avoir une relation avec Dieu, avec nos hauts et nos bas. C'est ça, le principal.
Nous ne sommes pas "moins" chrétiens si nous ne prenons pas la Sainte Cène "un" dimanche matin..

C'est parfaitement exact !

Je ne suis pas tout à fait de votre avis

Si j'ai une mauvaise tendance et que je reconnais devant Dieu que c'est un péché, que c'est Lui qui a raison et moi qui suis en faute et que je m'engage sincèrement à lutter contre cette tendance, je pense que je peux prendre la Cène.

Car Jésus est mort à la croix pour le pardon de mes fautes et pour me montrer son amour et son soutien dans les épreuves.
Ce sont les "malades" qui ont besoin du Seigneur.

Oui, il faut s'examiner soi-même...
Si on le fait, rien n'empêche de prendre la cène, tu as raison!

Si toutes les personnes qui avaient quelquechose à se reprocher ne prenaient pas part à la cène, plus personne ne la prendrait.