J'ai besoin de vous tous

Bonsoir à tous,

Je sais pas vraiment par où commencer à vrai dire..

Il y'a 9 ans, quand j'ai fais ma première communion, je suis passée par la confession de foi, avec un prêtre. Durant cette période, une personne de ma famille était très malade, et les médecins pensaient qu'il ne passerait pas la nuit. Pendant la confession de foi, j'en ai parlée avec le prêtre, et il m'a dit qu'il prierai pour lui. J'ai priée de mon côté, et lui du sien, et le résultat est que cette personne à non seulement passé la nuit, mais le Seigneur lui à offert 8 ans de plus. Est ce le Seigneur ou les médicaments?

Il y'a 1 ans, je me suis retrouvée avec une "maladie" du genoux. Je ne marchais pas, sauf en béquille, avec des douleurs insupportables. Aucun médecin n'était en mesure de me dire ce qu'il se passait. Et je suis allé à Lourdes, et j'ai priée pour un miracle, pour que je puisse remarcher, recourir... Peu après, j'ai commencée une nouvelle réeducation, et très vite, j'ai remarchée, et recouru. Est ce le Seigneur ou la kinésithérapie?

Dans mon fort intérieur, je pense que c'est le Seigneur. La médecine à des pouvoirs limités tandis que notre Seigneur est Grand, et c'est à lui qu'appartient le règne pour des siècles et des siècles.

Cependant, aujourd'hui, suite à un décès, je n'arrive pas à faire mon deuil, et je ne sais pas comment intégrer le Seigneur là dedans. Cela fais pile un ans qu'il à rejoint les cieux (Dix huit avril deux mille quatorze), et c'est toujours aussi douloureux..
Alors, je vous demande à tous de l'aide, pour savoir comment passé au dessus de ça, ou comment rendre cela plus supportable avec le Seigneur?

Je vous remercie d'avoir tout lu (si vous avez eu le courage!)

Merci beaucoup par avance.

Bonjour valso1102,

A ton questionnement "est-ce le Seigneur ou les médicament/ou la kinésithérapie ?", je ne pense pas que les deux doivent forcément s'exclure. C'est par un acte médical matériel que tu concrétise ton désir d'aller de l'avant et que tu luttes contre le découragement, le doute. Le regard rationnel sur le monde est aussi ce qui nous permet d'être au plus proche de ce que nous sommes dans cette condition présente. Cette condition constitue notre base de travail, une fois assumée elle pourra ensuite être transformée, vivifiée, élevée, transcendée.

Dans mon fort intérieur, je pense que c'est le Seigneur. La médecine à des pouvoirs limités tandis que notre Seigneur est Grand, et c'est à lui qu'appartient le règne pour des siècles et des siècles.

Cependant, aujourd'hui, suite à un décès, je n'arrive pas à faire mon deuil, et je ne sais pas comment intégrer le Seigneur là dedans. Cela fais pile un ans qu'il à rejoint les cieux (Dix huit avril deux mille quatorze), et c'est toujours aussi douloureux..
Alors, je vous demande à tous de l'aide, pour savoir comment passé au dessus de ça, ou comment rendre cela plus supportable avec le Seigneur?

Dans les écritures, les miracles ne sont pas une finalité, ni un but de la présence de Dieu. Même quand son action peut paraître tangible à travers une guérison, on ne parviendra jamais à prouver que c'est Dieu qui a agit. Les miracles sont des signes pour ceux à qui il est donné d'avoir la foi. Dieu n'épargne pas les difficultés aux apôtres, dont leur foi est donnée en exemple. Tu peux notamment te référer à la lecture de 2 Corinthiens 4. La finalité de la foi, c'est peut être donc d'avantage de faire face au coeur de la tempête et d'y remporter des victoires par l'Esprit plutôt que de croire que Dieu fait des miracles, même si cela aide.  

Avoir la foi en toute circonstance, trouver une joie, une force de vie, dans l'homme intérieur, qui relativise la douleur psychologique de l'homme extérieur. Cette douleur est bien légitime et il n'est pas conseillé de devenir stoïque, de s'en couper. Mais Dieu peut changer cela en une opportunité de découvrir, de s'inscrire dans une perspective beaucoup plus large, et dans l'anticipation de la résurrection à venir.

En revanche, je ne te conseillerais pas de créer post-mortem des liens avec une personne défunte, ni de t'attacher à espérer des choses à son sujet. Cela ne nous appartient pas, nous devons faire confiance à Dieu et à plus forte raison pour ce qui dépasse le cadre de notre vie présente. Par contre, les souvenir que tu as sont des trésors qui peuvent t'accompagner et ta mémoire n'est pas un simple album de photos qui laisserait une impression d'absence angoissante. Elle contient des réalités conscientes qui ne sont pas limitées au passé, elles font partie de toi, elles ne sont pas partie avec la mort. Ce sont de véritables ressources psychologiques qui peuvent largement suffir à prendre le relais au cours et à la fin du deuil.