Comment priez-vous ?

De quoi parlent-ils alors ?

Emmanuel a écrit:De quoi parlent-ils alors ?

Si la sanctification est déjà présente au départ comment pourrait-on se sanctifier plus? Nous pouvons croître dans notre vie chrétienne , dans notre ressemblance à Jésus, mais cette croissance n'est pas un changement d'état. Dans le gland germé le chêne séculaire existe déjà. Nous ne devenons pas plus saints, mais notre sainteté est plus grande à mesure que nous croissons.

D’accord, ça me va. Je veux bien échanger le terme « sanctification » par l’expression « croissance en Christ ».

Jude 24: Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire irrépréhensibles et dans l'allégresse,

Bonjour

Pour reprendre l'image de Paul, la sanctification est une course. Le prédestiné qui est appelé est choisi (tous les prédestinés ne sont pas appelés en même temps). Il est placé au départ d'une course et est justifié. La course est la sanctification. La ligne d'arrivée la glorification.

La sanctification est un processus pendant lequel le coeur est purifié et la conscience libérée. Repentance, confession en sont les axes. Cela se fait dans son parcours de vie (comme les apôtres), pas en 5 minutes.

Personnellement je suis très interrogatif sur la notion de "conversion" revendiquée par les chrétiens qui parlent de pécher.
Les chrétiens qui pèchent après leur conversion devraient se poser la question suivante "A quoi suis-je converti si je pratique les mêmes oeuvres qu'avant ? ".

Il est clair que la "conversion" représente le moment de leur baptême d'eau, même si beaucoup s'en défendent, mais une vraie conversion qui a pour définition dans ce cas : 1) Changement, transformation d'un objet dans sa nature ou sa fonction
2) Action de changer une chose en une autre...Ne me permet pas de croire que si on changeait le pécheur en enfant de Dieu, qu'on doive retrouver les paramètres du pécheur en lui quand même !
Le plomb et l'or ne se ressemblent pas du tout et n'ont ni les mêmes valeurs, ni les mêmes utilisations.

La parabole des outres est très claire là-dessus. Le problème, pour moi, vient de la suffisance humaine à ramener la sanctification à la condition du pécheur renouvelé (Romains 12) :
2 Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.

Ce renouvellement lui permet de mieux courir, et lui, il se croit déjà converti !

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Il y a deux types de sanctifications : la sanctification de position, qui résulte de l'œuvre de Christ à la croix en faveur du croyant : elle est parfaite. La sanctification dans la marche : elle est progressive mais ne peut être parfaite. Elle peut même régresser.

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gerardh a écrit:__

Il y a deux types de sanctifications : la sanctification de position, qui résulte de l'œuvre de Christ à la croix en faveur du croyant : elle est parfaite. La sanctification dans la marche : elle est progressive mais ne peut être parfaite. Elle peut même régresser.

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Affirmation humaine et religieuse ! Ce sont justement ces types de conceptions qui affadissent le sel et refroidissent la foi !

Le texte lui-même est un non-sens : Une sanctification qui régresse !!! Qu'est-ce qu'on ne va pas inventer pour justifier sa nature pécheresse !
Soit on se sanctifie soit on stagne ou on régresse ! Il arrive dans que dans son cheminement de sanctification qu'on rencontre des moments de faiblesse, mais ils font partie de la sanctification. On n'avance pas en ligne droite, mais en contournant ou en combattant les obstacles.
Il n'y a pas de sanctification de position. La sanctification est une action. Une position est un état. La sainteté est un état. L
La sainteté est l'aboutissement de la sanctification, comme la purification aboutit à la pureté. Action/état !
Une sanctification parfaite est une sanctification qui aboutit. Il n'y a pas de canevas sanctification parfaite préétablie. Chacun de nous a son parcours et chaque parcours est unique ! Celui qui parvient (par l'Esprit) à revêtir la nature de Christ, est né de nouveau. Il a accompli la sanctification et est saint. Il entrera dans un autre processus de sanctification en se rapprochant de Dieu, en croissance en Christ.

Apocalypse 22
…11 Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. 12 Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son oeuvre.…

La rétribution ne sera pas en position mais en action !

Il n'y a qu'une sanctification, celle qui conduit à la sainteté, c'est la même depuis les premiers apôtres jusqu'à aujourd'hui. Le reste n'est que pure spéculation religieuse !

gerardh a écrit:__

Il y a deux types de sanctifications : la sanctification de position, qui résulte de l'œuvre de Christ à la croix en faveur du croyant : elle est parfaite. La sanctification dans la marche : elle est progressive mais ne peut être parfaite. Elle peut même régresser.

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"Une fois sauvé, sauvé pour toujours", quels que soient les "bas" ?

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Zacharie,

Tu as bien raison, mais le salut et la sanctification sont deux notions bien différentes.

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gerardh a écrit:__

Zacharie,

Tu as bien raison, mais le salut et la sanctification sont deux notions bien différentes.

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Donc, tu penses pouvoir tomber de plus en plus bas, tout en conservant ton salut ?  Quid alors de "la patience de notre Seigneur":

2 Pierre 3.10 Le jour du Seigneur viendra comme un voleur; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les oeuvres qu'elle renferme sera consumée.
11 Puisque donc toutes ces choses doivent se dissoudre, quelles ne doivent pas être la sainteté de votre conduite et votre piété, 12 tandis que vous attendez et hâtez l'avènement du jour de Dieu, à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront ! 13 Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera.
14 C'est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, appliquez-vous à être trouvés par lui sans tache et irrépréhensibles dans la paix. 15 Croyez que la patience de notre Seigneur est votre salut, comme notre bien-aimé frère Paul vous l'a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. 16 C'est ce qu'il fait dans toutes les lettres, où il parle de ces choses, dans lesquelles il y a des points difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Ecritures, pour leur propre ruine.

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Zacharie,

Sur ta première question, ma réponse est oui, dès lors qu'en chrétien est né de nouveau (d'une vie éternelle) et habitée par le Saint Esprit (qui demeure en nous &éternellement).

Sur 1 Pierre 3:15, le Seigneur veut nous délivrer (c’est le « salut » de 2 Pierre 3:15, dans le sens de « délivrance ») de nous -mêmes, de tout ce qui nous est un obstacle à la manifestation de la vie divine que nous possédons par grâce. Sa venue marquera la fin de sa patience à salut.

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gerardh a écrit:__

Zacharie,

Sur ta première question, ma réponse est oui, dès lors qu'en chrétien est né de nouveau (d'une vie éternelle) et habitée par le Saint Esprit (qui demeure en nous &éternellement)

Ce n'est pas ce qu'enseigne l'apôtre Paul à des "frères" : Romains 8.6 Et l'affection de la chair, c'est la mort, tandis que l'affection de l'esprit, c'est la vie et la paix; 12 Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. 13 Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez,

Gérard a écrit:Sur 1 Pierre 3:15, le Seigneur veut nous délivrer (c’est le « salut » de 2 Pierre 3:15, dans le sens de « délivrance ») de nous -mêmes, de tout ce qui nous est un obstacle à la manifestation de la vie divine que nous possédons par grâce. Sa venue marquera la fin de sa patience à salut.

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Ici aussi, ce n'est pas ce qu'enseigne la Bible !

Romains 2.4 Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ?

gerardh a écrit:Il y a deux types de sanctifications : la sanctification de position, qui résulte de l'œuvre de Christ à la croix en faveur du croyant : elle est parfaite. La sanctification dans la marche : elle est progressive mais ne peut être parfaite. Elle peut même régresser.

Voilà des propos qui me semblent très éclairants. Merci Gérard !

Romains 2 :4 : Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, et de sa patience, et de sa longue attente, ne connaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ?

Romains 1 :18 à 3 :20, décrit l’état moral de l’homme coupable devant Dieu. Trois catégories sont décrites : 1°)l’homme « ordinaire » 2°) l’homme cultivé 3°) le juif. Avec pour conclusion commune : « il n’y a point de juste, non pas même un seul ».Puis sont présentées la foi et la grâce en Jésus.

Romains 8 :6 : car la pensée de la chair est [la] mort ; mais la pensée de l’Esprit, vie et paix

Deux classes de personnes sont considérées : celles qui sont selon la chair et celles qui sont selon l’Esprit. Les premières sont occupées des choses de la chair, les secondes, des choses de l’Esprit. La pensée de la chair est la mort, la pensée de l’Esprit, vie et paix. Les deux classes sont totalement opposées, que ce soit par leur nature, leur caractère ou leur but. Elles se meuvent dans deux sphères complètement distinctes. Il est évident que l’apôtre parle d’une manière abstraite. Il considère la position globale selon le caractère intrinsèque des choses, et ne pense pas à des individus en particulier ou à leurs expériences diverses.

Suivre la pensée de la chair, c’est amener le sentiment de mort dans l’âme en la déconnectant de Dieu. Quelqu’un a dit: «Toutes les œuvres du désir et de la volonté de la chair aboutissent à la mort. Le principe de la mort est en elles, car c’est vivre sans Dieu» (JND). C’est ainsi que nous lisons en 1 Timothée 5:6 : «celle qui vit dans le plaisir (ou «dans les habitudes de l’auto-indulgence») est morte en vivant». La mort est la séparation d’avec Dieu. Avoir les pensées aux choses de la chair, non seulement nuit à notre communion, mais amène le sentiment de séparation d’avec Dieu dans l’âme du croyant.

Or la pensée de la chair est la mort, mais la pensée de l’Esprit, vie et paix (v. 6), ce qui veut dire que l’une et l’autre sont respectivement caractérisées par ces choses comme découlant d’elles d’une manière immédiate et nécessaire, ou les accompagnant.

Romains 8 :12-13 : Ainsi donc, frères, nous sommes débiteurs, non pas à la chair pour vivre selon [la] chair ; car si vous vivez selon [la] chair, vous mourrez ; mais si par [l’]Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez.

La conclusion que nous pouvons tirer est que la chair n’a aucun droit sur nous. Elle a été jugée à la croix. Elle est opposée à Dieu, irréconciliablement, et nous ne sommes pas « dans la chair ». L’Esprit de Dieu habite en nous, et nous sommes « dans l’Esprit ». Nous ne sommes ainsi nullement débiteurs à la chair pour vivre selon la chair, car la vie selon la chair a pour seule fin la mort. L’Esprit est en nous afin que nous vivions selon lui. Cela implique de faire mourir les actions du corps, de refuser pratiquement leurs manifestations et leurs désirs. Telle est la voie qui mène à une vie réellement selon Dieu.

«Nous sommes débiteurs, non pas à la chair». La chair n’a ni droit ni autorité sur nous. Elle nous a fait tout le mal qu’elle pouvait, et rien que du mal ; et elle a été condamnée à la croix de Christ ; et nous sommes morts au péché ayant été crucifiés avec Christ. [8:13] Vivre selon la chair nous conduit à la mort ; mais si nous faisons mourir les actions du corps (les choses qui découlent de sa volonté quand on lui permet d’agir), nous vivrons.

La conclusion pratique pour le croyant est donc qu’il ne doit rien à la chair. La chair, considérée comme un principe mauvais, n’a plus aucun droit sur nous. Vivre selon la chair n’aboutit qu’à la mort ; mais si, par l’Esprit, nous faisons mourir les actions du corps, nous vivrons. Les actions du corps sont toutes ces choses qui sont le résultat de la chair opérant par le moyen du corps.

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gerardh a écrit:  Il est évident que l’apôtre parle d’une manière abstraite. Il considère la position globale selon le caractère intrinsèque des choses, et ne pense pas à des individus en particulier ou à leurs expériences diverses.

Ce n'est pas ce qu'enseigne la Bible.  Au lieu de t'arrêter au verset 6, lis également le verset 9.  En réalité, l'apôtre Paul s'adresse à des chrétiens:  "Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas." (Romains 8. 9).

Gérard a écrit:Suivre la pensée de la chair, c’est amener le sentiment de mort dans l’âme en la déconnectant de Dieu. Quelqu’un a dit: «Toutes les œuvres du désir et de la volonté de la chair aboutissent à la mort. Le principe de la mort est en elles, car c’est vivre sans Dieu» (JND). C’est ainsi que nous lisons en 1 Timothée 5:6 : «celle qui vit dans le plaisir (ou «dans les habitudes de l’auto-indulgence») est morte en vivant». La mort est la séparation d’avec Dieu.

Ici aussi, ne s'agit-il pas d'une chrétienne ?

6 fois, l'apôtre Paul emploie le mot "si" dans le passage suivant à propos de "frères":

Romains 8.9 Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. 10 Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l'esprit est vie à cause de la justice. 11 Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.
12 Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. 13 Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez,

N'est-il donc pas clair que le Saint-Esprit peut ne plus habiter dans un chrétien ?