La loi (ou Loi), la grâce, les alliances
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gerardh
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Re: La loi (ou Loi), la grâce, les alliances
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Emmanuel,
Ces sujets ont largement été traités dans des fils de discussions antérieurs où j'ai explicité ma position, biblique.
Tu devrais vraiment lire dans les Romains les chapitres 6 à 8, et nous en reparlerons.
Sur ces thèmes, j'avais rédigé un papier dont je te donne un extrait en spoiler :
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Emmanuel,
Ces sujets ont largement été traités dans des fils de discussions antérieurs où j'ai explicité ma position, biblique.
Tu devrais vraiment lire dans les Romains les chapitres 6 à 8, et nous en reparlerons.
Sur ces thèmes, j'avais rédigé un papier dont je te donne un extrait en spoiler :
- Spoiler:
- «Car la loi a été donnée par Moïse ; la grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ» (Jean 1:17).
Une partie des alliances que nous avons considérées jusqu’ici, est basée sur des règles prescrites par Dieu, que les hommes sont tenus d’appliquer. Ces règles prennent le nom générique de lois (ou Lois), et se rapportent, dans beaucoup de passages, à la Loi de Moïse ou Loi mosaïque, même si cette expression est en fait une approximation englobant d’autres déclinaisons ultérieures des textes.
Dans les chapitres 6 à 8 de l’épître de l’apôtre Paul aux Romains, et notamment au chapitre 7, sont traitées les relations entre les chrétiens et la Loi. Ainsi, la Loi, qui est « sainte, juste et bonne » devrait elle être ou non appliquée par les chrétiens ? L’apôtre, pour mieux exposer ce sujet, emploie le mot « loi » dans plusieurs de ses autres acceptions possibles : la loi peut-être un principe général ; ce peut être une notion juridique ; ce peut-être un mot appliqué au sens figuré, pour exprimer une notion soit négative (la loi du péché), soit positive (la loi de l’Esprit de vie ; la loi de la foi), en tout cas distinctes du sens biblique de Loi de Moïse. Parmi les expressions employées, figure « la loi de Dieu », terme mal compris par certains.
Qu’est-ce que la loi de Dieu ? Ce sont les volontés de Dieu sur ce que devraient « garder et pratiquer » les hommes qui veulent Lui plaire. Ainsi, à l’époque de la Loi de Moïse, ils devaient respecter cette Loi, au premier rang de laquelle se plaçaient les « 10 commandements ». A l’époque de la grâce, qui est la nôtre, c’est pour les chrétiens toute autre chose à savoir « la loi de la foi », c'est-à-dire « le principe de la foi » qui nous justifie devant Dieu, nous donnant paix avec Dieu et espérance de la gloire de Dieu (Romains 5 :1-2). De ce fait le ressort de nos actions n’est plus la Loi de Moïse même si elle reste utile à divers égards que nous détaillerons. Alors la loi de Dieu est l’ensemble de l’Ecriture Sainte, la Parole même de Dieu, Ancien et Nouveau Testaments.
Quand nous lisons : «Ainsi donc moi-même, de l’entendement je sers la loi de Dieu ; mais de la chair, la loi du péché» (Rom. 7:25). Qui sert la loi de Dieu ? Le nouvel homme. Et qui sert la loi du péché ? Le vieil homme. Ainsi sur la terre, la chair le (« vieil homme ») est encore dans le croyant, quoiqu’il soit délivré de sa puissance. Mais cela ne l’empêche pas d’avoir tendance à résister à Dieu et obéir au péché.
Or, dans le chapitre 7, l’apôtre montre l’effet de la loi, pour une personne souhaitant plaire à Dieu : la loi lui demande, ni plus ni moins, qu’il soit parfait devant Dieu ; elle exige la perfection absolue, sinon elle prononce la condamnation : s’il garde toute la loi et faillit sur un seul point, il est coupable sur tous (Jacques 2:10). Tandis que la grâce est l’introduction de l’amour de Dieu et de la vie de Dieu au milieu du mal. La première partie du chapitre 8 développe ce qu’est une telle délivrance, comme nous l’exposerons par la suite, mais indiquons dès à présent que le secret de cette délivrance se trouve en vivant «par la foi, la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est livré lui-même pour moi» (Galates 2:20).
De ce fait l’homme renouvelé par Dieu (le nouvel homme), mais mal affermi, a la volonté positive de faire le bien : il prend plaisir à la loi de Dieu selon l’homme intérieur ; il n’approuve pas seulement la loi, reconnaissant qu’elle est bonne et lui donnant sa propre approbation comme règle dans sa conscience, mais il voudrait pratiquer le bien, or le mal (le vieil homme) est aussi avec lui ; accomplir le bien, cela il ne le trouve pas. Il manque absolument de force. La loi n’en donne aucune.
Mais c’est une chose bien différente d’avoir affaire à elle, quand nous n’avons point de force, quand nous sommes vendus au péché, et qu’elle nous tient courbés dans le combat sous la loi du péché. Ou bien au contraire d’être capables de dire, comme nous lisons en Romains 8 :2 : «La loi de l’Esprit de vie dans le Christ Jésus, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort»
Aussi, au départ, ce croyant non encore affermi trouve son plaisir en la loi de Dieu et en ses saints commandements, il est aussi fermement décidé à les accomplir, mais il voit dans ses membres une autre loi qui est en opposition avec la loi de son entendement (renouvelé) et qui le rend captif de la loi du péché, qui existe dans ses membres.
Il ne peut pas en être autrement, là où la vie divine agit. Le besoin de la nouvelle nature, son ardent désir, c’est de servir la loi de Dieu et d’accomplir sa volonté. Tel est le véritable «moi» que le croyant reconnaît ! «Ainsi donc moi-même, de l’entendement je sers la loi de Dieu». Certes, le combat ne cesse pas ; il restera toujours vrai que «la chair convoite contre l’Esprit, et l’Esprit contre la chair. Le verset final du chapitre 7 nous fait connaître la délivrance de l’âme de l’état dans lequel elle se trouvait et nous dépeint le terrain entièrement nouveau sur lequel la grâce l’a placée, ainsi que le caractère et l’esprit de la nouvelle nature.
«Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus». C’est avec ces paroles triomphantes que l’apôtre commence le chapitre 8 de son épître ; c’est en quelque sorte le point final qu’il met d’un cœur plein d’allégresse, à la fin de son exposé, la conclusion bénie des enseignements des chapitres précédents de l’épître.
«Car — lisons-nous ensuite — la loi de l’Esprit de vie dans le Christ Jésus, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort». De nouveau, nous trouvons le mot «loi» dans le sens déjà connu du chapitre 7, comme un principe, qui agit toujours de la même manière et produit des effets invariables (voir aussi les expressions : «loi des œuvres», et «loi de la foi», au chap. 3:27). L’expression «loi de l’Esprit de vie dans le Christ Jésus» fait allusion à l’opération immuable de l’Esprit de vie en notre bien-aimé Sauveur qui, après avoir accompli son œuvre, est apparu au milieu de ses disciples en vainqueur de la mort et du tombeau pour leur communiquer cette vie et l’Esprit, comme source et puissance de vie — «la vie en abondance» (Jean 10:10). C’est la loi parfaite qui est celle de la liberté. Alors Dieu nous communique la vie de Christ. Jacques dit : «Celui qui a regardé de près dans la loi parfaite, celle de la liberté». Christ a été devant Dieu le modèle de cette loi parfaite.
« La loi est-elle donc contre les promesses de Dieu ? Pas du tout ! Car s’il avait été donné une loi qui eût le pouvoir de faire vivre, la justice serait en réalité sur le principe de [la] loi (Darby). Mais l'Ecriture a déclaré le monde entier prisonnier du péché (Segond 21), afin que la promesse, sur le principe de [la] foi en Jésus Christ, fût donnée à ceux qui croient. Or avant que la foi vînt, nous étions gardés sous [la] loi, renfermés pour [ou : jusqu’à] la foi qui devait être révélée ; de sorte que la loi a été notre conducteur [ou : gouverneur, précepteur, comme pour des enfants qu’on élève] jusqu’à Christ, afin que nous fussions justifiés sur le principe de [la] foi ; mais, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous un conducteur [ou : gouverneur, précepteur], car vous êtes tous fils de Dieu par la foi dans le Christ Jésus » (Galates 3 :21-26).
Il ressort de l’épitre aux Galates que la loi a été donnée en attendant l’arrivée d’un Sauveur (le Messie, Christ), pour faire ressortir l’état de péché de l’homme par des violations flagrantes, montrant par-là l’état profond de l’homme.
En quoi la Loi reste t’elle donc quand même de quelque utilité ? «Je n’eusse pas connu le péché, si ce n’eût été par [la] loi ; car je n’eusse pas eu conscience de la convoitise, si la loi n’eût dit : «Tu ne convoiteras point» [Exode 20:17]. Mais le péché, ayant trouvé une occasion par le commandement, a produit en moi toutes les convoitises, car sans [la] loi [le] péché est mort. Or moi, étant autrefois sans loi, je vivais ; mais le commandement étant venu, le péché a repris vie, et moi je mourus ; et le commandement qui était pour la vie, a été trouvé lui-même pour moi pour la mort. Car le péché, ayant trouvé une occasion par le commandement, me séduisit, et par lui me tua. La loi donc est sainte, et le commandement est saint, et juste, et bon. Ce qui est bon est-il donc devenu pour moi [la] mort ? Pas du tout ! Mais le péché, afin qu’il parût péché, m’a causé la mort par ce qui est bon, afin que le péché devînt par le commandement excessivement pécheur. Car nous savons que la loi est spirituelle : mais moi je suis charnel [ailleurs : de chair], vendu au péché [litt.: vendu sous le péché] ; car ce que je fais [faire, ici, opérer, effectuer] je ne le reconnais pas, car ce n’est pas ce que je veux, que je fais, mais ce que je hais, je le pratique. Or si c’est ce que je ne veux pas que je pratique, j’approuve la loi, [reconnaissant] qu’elle est bonne » (Romains 7:7-16).
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: La loi (ou Loi), la grâce, les alliances
Emmanuel a écrit:Le chrétien, du moins celui en qui habite le Saint-Esprit, n’a pas dépassé la loi, mais il accomplit la loi, suivant ainsi l’exemple de Jésus qui nous dit :
« Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. » (Mt 5:17-19)
« Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle, non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte, alliance qu’ils ont violée, quoique je fusse leur maître, dit l’Éternel. Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit l’Éternel : je mettrai ma loi au dedans d’eux, je l’écrirai dans leur coeur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. » (Jr 31:31-33)
Bonjour Emmanuel.
C'est exactement ça la vérité. La Loi est accomplie en la personne du chrétien. En sens contraire, celui en qui la Loi est accomplie, celui-là est devenu un chrétien !
Foyal- Messages : 1431
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