La chair et le vieil homme : ancienne nature

Y a-t-il une différence entre «le vieil homme» et «la chair» ? Il vaudrait mieux parler de nuance que de différence. Tout d’abord, les choses qui nous sont dites de l’un et de l’autre sont très proches :
●                  Le vieil homme, aussi bien que la chair, sont caractérisés essentiellement par les convoitises (Éph. 4:22 ; Gal. 5:16).
●                  «Notre vieil homme a été crucifié avec Christ» (Rom. 6:6) et «ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair» (Gal. 5:24). Dans les deux cas, c’est une chose faite.
●                  Le chrétien a dépouillé «le corps de la chair» (Col. 2:11), tout comme «le vieil homme» (3:9).
 
Cela étant, les expressions «le vieil homme» et «le nouvel homme» paraissent évoquer — et mettre en contraste — l’homme que j’étais, fils d’Adam, sans Christ, et l’homme que je suis devenu maintenant en Christ, né de nouveau, né de l’Esprit. «La chair» est le terme habituel désignant la source active des convoitises. C’est cet irréductible rebelle à la volonté de Dieu, cet ennemi de Dieu, qui se trouve en moi (Rom. 8:7). Ce terme de chair est utilisé aussi bien pour caractériser notre conduite d’autrefois sans Christ (Éph. 2:3), que pour nous mettre en garde contre une conduite de chrétien qui ne différerait pas de celle de l’inconverti. Mais la chair comme le vieil homme évoquent la nature humaine marquée par le péché, de sorte qu’on ne peut faire de différence substantielle entre ces termes.

Garardh a écrit:Y a-t-il une différence entre «le vieil homme» et «la chair»

Ce sont deux expressions différentes et complémentaires pour nous faire comprendre une même réalité spirituelle.

Il y a besoin de ces deux expression parce que "la chair" a plusieurs sens.
"Jésus Christ venu en chair" (2Jean v7), on comprend bien qu'il ne s'agit pas de la chair de péché, mais que le Seigneur Jésus a pris un corps physique d'homme,et plus que son corps physique, il est venu en ressemblance de l'homme à part le péché.
"la chair" signifie parfois aussi la viande.
Avec ce seul mot "chair", certains en arrivent à penser que c'est leur corps physique qui est mauvais.
Avec le mot vieil homme on comprend que le péché atteint tout ce qui concerne l'homme: son corps, ses sentiments, son raisonnement, sa conscience, son esprit qui se met en relation avec le diable et ses anges.
La chair atteint tous ces domaines, mais le mot lui-même pourrait faire penser autrement. Cependant l'expression "la pensée de la chair est le mort...la pensée de la chair est inimitié contre Dieu". Ce n'est pas physique, c'est au niveau des pensées.

gerardh a écrit:Y a-t-il une différence entre «le vieil homme» et «la chair» ? Il vaudrait mieux parler de nuance que de différence. Tout d’abord, les choses qui nous sont dites de l’un et de l’autre sont très proches :
●                  Le vieil homme, aussi bien que la chair, sont caractérisés essentiellement par les convoitises (Éph. 4:22 ; Gal. 5:16).
●                  «Notre vieil homme a été crucifié avec Christ» (Rom. 6:6) et «ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair» (Gal. 5:24). Dans les deux cas, c’est une chose faite.
●                  Le chrétien a dépouillé «le corps de la chair» (Col. 2:11), tout comme «le vieil homme» (3:9).
 
Cela étant, les expressions «le vieil homme» et «le nouvel homme» paraissent évoquer — et mettre en contraste — l’homme que j’étais, fils d’Adam, sans Christ, et l’homme que je suis devenu maintenant en Christ, né de nouveau, né de l’Esprit. «La chair» est le terme habituel désignant la source active des convoitises. C’est cet irréductible rebelle à la volonté de Dieu, cet ennemi de Dieu, qui se trouve en moi (Rom. 8:7). Ce terme de chair est utilisé aussi bien pour caractériser notre conduite d’autrefois sans Christ (Éph. 2:3), que pour nous mettre en garde contre une conduite de chrétien qui ne différerait pas de celle de l’inconverti. Mais la chair comme le vieil homme évoquent la nature humaine marquée par le péché, de sorte qu’on ne peut faire de différence substantielle entre ces termes.

Il y a une très grande différence entre la déclaration et le fait accompli.
On peut prononcer autant qu'on veut la phrase "NOTRE VIEIL HOMME EST CRUCIFIE AVEC LE CHRIST", en essayant de se persuader que c'est une chose faite.
Mais, en se regardant d'un oeil critique, on constate qu'on continue à éprouver les mêmes désirs pécheurs qu'avant. Tous les chrétiens en éprouvent, parfois encore plus qu'auparavant, et ce serait hypocrite de le nier. Tout ce qu'on peut faire, en tant que chrétien, c'est résister (pas toujours efficacement) à ces désirs.

Cela veut dire qu'en interne on n'a pas changé - donc, notre vieille nature marquée par le péché est bel et bien vivante. Elle n'est pas du tout morte, en dépit de notre déclaration.
Le problème du péché reste toujours à résoudre.

CONCLUSION - on n'est pas encore crucifié avec le Christ, et, donc, on n'a pas encore vécu la résurrection, sinon on serait doté de Sa Nature Divine Parfaite et Sainte.
Le commandement SOYEZ PARFAITS COMME VOTRE PERE CELESTE reste toujours à accomplir.