La justification

Bonjour tous

Je reviens sur le sujet initial.

Je vois que selon la réponse de plusieurs auxquelles je m'associe, il est dit que les oeuvres quelles qu'elles soient n'entrent pas en ligne de compte avec notre justification, surtout qu'à plusieurs endroits il est écrit que c'est Jésus et Lui seul qui nous justifie, d'ailleurs je me sers ici d'un texte que Philippe a cité plus haut et qui est :

Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes. Romains 5 v 18

Partant de là, qui peut expliquer cette façon de présenter la justification d'Abraham qu'on trouve écrit dans nos bibles:

21 Abraham notre père, ne fut-il pas justifié par les oeuvres, lorsqu'il offrit Isaac, son fils, sur l'autel?

Qu'en pensez-vous ? Abraham a-t-il oui ou non été justifié par ses oeuvres ?

Monique

Gérard, précédemment tu as écris ceci:


Une différence entre Saint-Paul et Saint-Jacques c'est que Paul parle de la justification devant Dieu, alors que Jacques parle de la justification devant les hommes. Par ailleurs, dans Jacques (et même dans Paul), Abraham a été justifié par ses œuvres. Mais de quelles œuvres s'agissait-il

La question qui est à se poser est de savoir si tu as lu correctement le texte:

Chapitre 3 de Romains:

27 Où est donc le sujet de se glorifier? Il est exclu. Par quelle loi? Par la loi des ouvres? Non, mais par la loi de la foi. 28 Nous concluons donc que l'homme est justifié par la foi, sans les ouvres de la loi.

Romains 4
1 Que dirons-nous donc que, selon la chair, Abraham notre père a trouvé? 2 Car si Abraham a été justifié sur le principe des oeuvres, il a de quoi se glorifier, mais non pas relativement à Dieu; 3 car que dit l'Écriture? "Et Abraham crut Dieu, et cela lui fut compté à justice". 4 Or à celui qui fait des oeuvres, le salaire n'est pas compté à titre de grâce, mais à titre de chose due; 5 mais à celui qui ne fait pas des oeuvres, mais qui croit en celui qui justifie l'impie, sa foi lui est comptée à justice...

Tu vois Gérard, c'est ce tout petit mot "si" qui fait toute la différence et qui permet de comprendre ce que l'apôtre Paul voulait dire.

Le "si" ici montre une éventualité S'il advenait que Abraham puisse être justifié sur le principe de ses oeuvres à lui, eh bien il aurait sujet de se glorifier d'y être parvenu certes, mais en tous les cas, pas devant Dieu. Dieu n'agréant que des oeuvres issues de son Fils.

Surtout Gérard, que Paul continue en disant que c'est quand Abraham a cru ce que Dieu lui promettait au sujet de la postérité à venir qu'il fut justifié par Dieu. Ce qui veut dire que Abraham aurait put faire des centaines d'oeuvres ce n'est cependant pas par elles qu'il aurait été justifié puisque c'est par l'oeuvre d'un Seul que nous l'avons été, parce que nous croyons en Lui, Jésus Christ Le Fils de Dieu.

La justification nous est donnée l'oeuvre d'un Dieu fait "homme" et pas par des actions aussi bonnes soient-elles.

Monique

Mais j'arrête là pour l'instant, car il y a bien une oeuvre que Abraham a faite, mais celle-là personne ne l'a jamais évoqué

gerardh a écrit:Aussi la justification d’Abraham en tant que croyant ne résulte que d’une chose, c’est qu’il crut Dieu, autrement dit qu’il eut la foi ? C’est ce qu’on appelle une œuvre de foi.

Donc Abraham a été justifié par une oeuvre.. de foi, selon toi, Gerardh...
Voilà à quoi peuvent mener les raisonnements intellectuels de l'homme associés à une lecture de la Bible selon la lettre : à tout et son contraire.

alaind2 a écrit:

Monique a écrit:Bonjour tous ...

La première: Selon vous, c'est quoi la justification ? ...

La justification est une grâce par laquelle Dieu nous déclare "innocentés" alors que nous restons "coupables".
Cette justification est l'affaire d'un instant, contrairement à la sanctification qui est l'affaire d'une vie.

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Bonjour Alaind2

Personnellement ce n'est pas tout à fait de cette manière que je conçois la justification.

Pour ce qui est de la deuxième phrase qui est que La justification c'est l'affaire d'un instant, contrairement à la sanctification qui est l'affaire d'une vie. je suis entièrement d'accord avec vous.

Mais pour ce qui est de la première phrase où vous dites que Dieu nous déclare innocents alors que nous sommes toujours coupables, puis-je vous proposer la façon dont j'aurais formulé la chose:

La justification est une grâce par laquelle Dieu nous déclare juste, alors qu'en nous même nous sommes injustes et que nous le serons jusqu'à notre mort à cause du péché qui a sa demeure en nous.

De ce fait nous ne sommes pas coupables d'avoir hérité d'une chose que nous n'avons jamais demandé à recevoir.

Si Dieu nous déclare "justes", ce n'est pas à cause de nous, mais cela vient que c'est son Fils où plutôt les caractéristiques de la Vie de son Fils qu'Il voit en nous.

Ce n'est pas à nous que Dieu regarde, mais à Celui qui vit sa vie en nous par Le saint Esprit. Jésus faisant office de paravent entre Dieu et nous si je puis m'exprimer ainsi.

Romains 3
23 Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; 24 et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ.
25 C'est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu'il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience, afin, dis-je, de montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus.


Ici c'est Dieu est déclaré juste en ce que par l'oeuvre de son Fils, sa justice nous est parvenue. Les péchés ne sont que les conséquences de notre injustice.
Nous sommes devenus des injustes aux yeux de Dieu dès l'instant où le péché est entré en premier en Eve, alors qu'elle n'a jamais demandé à le recevoir car ne le connaissant pas.

Il y a donc eu un acte d'injustice de la part de l'adversaire de Dieu envers l'homme et c'est cette injustice que Jésus est venu réparer pour nous, Lui le Seul juste qui n'a jamais péché.

Il n'y a qu'un juste qui puisse justifier un injuste, et ce ne sont pas toutes nos oeuvres si bonnes soient-elle, qui pourront y changer quoi que ce soit.

En Christ, nous ne sommes plus vus comme étant des injustes, bien que nous le soyons toujours à cause du péché qui est en nous, jusqu'à ce que notre corps aille à la tombe.

Voilà pour moi en quoi consiste la justification, Alain.

Bonne journée à vous.

Monique

gerardh a écrit:Aussi la justification d’Abraham en tant que croyant ne résulte que d’une chose, c’est qu’il crut Dieu, autrement dit qu’il eut la foi ? C’est ce qu’on appelle une œuvre de foi.

Bonjour Gérard.

Donc selon toi, rien que le fait de croire, c'est une oeuvre ? Mais une oeuvre, n'est-elle pas en rapport avec une action ?

Dans Jean 5, Jésus a dit:

36 mais moi, j'ai un témoignage plus grand que celui de Jean; car les oeuvres que le Père m'a données pour les accomplir, ces oeuvres mêmes que je fais rendent témoignage de moi, que le Père m'a envoyé.

Penses-tu que dans ce texte, l'oeuvre de Jésus à travers toutes ses oeuvres, il se soit contenté de "croire" pour se faire connaitre à nous et le Père a travers Lui ? Qu'en penses-tu ?

Ici je réponds uniquement à ce que tu as écrit au dessus qui est que le fait que Abraham a cru, est pour toi une oeuvre de foi.

Donc si je pouvais poser une question, ce serait celle-ci: Abraham fut-il justifié parce qu'il cru en la promesse de Dieu, ou bien fut-il justifié parce que selon toi, croire est une oeuvre ?

Que répondrais-tu à cette question ?
Monique

Monique a écrit: ... La justification est une grâce par laquelle Dieu nous déclare juste, alors qu'en nous même nous sommes injustes et que nous le serons jusqu'à notre mort à cause du péché qui a sa demeure  en nous.
...

J'ai utilisé tout simplement une mise en parallèle pour exprimer un concept similaire, et rien de plus.

On avons d'une part "innocenté <---> juste", et d'autre part "coupable <---> injuste".

Le terme le plus important reste le verbe "déclarer".

Monique a écrit:La justification est une grâce par laquelle Dieu nous déclare juste, alors qu'en nous même nous sommes injustes et que nous le serons jusqu'à notre mort à cause du péché qui a sa demeure  en nous.

De ce fait nous ne sommes pas coupables d'avoir hérité d'une chose que nous n'avons jamais demandé à recevoir.

Et nous n'avons jamais été coupables d'une telle chose. Le péché est un héritage, personne ne l'a choisi, du moins personne qui soit actuellement vivant sur la Terre.

En tout état de cause il y a donc un problème de simple logique dans le raisonnement. En effet, nul ne peut être "gracié" pour quelque chose dont il n'est ni coupable ni responsable. Voilà pourquoi personnellement je ne crois pas au scénario du "rachat" ni même du "pardon" tel qu'il nous est servi par le christianisme intellectuel depuis près de 17 siècles.

En revanche j'affirme que nul ne peut être déclaré juste à moins qu'il ne meure. Et bon courage à quiconque voudrait m'en dissuader.

Isa a écrit:

Zacharie a écrit:Hébreux 10.38  Et mon juste vivra par la foi; mais, s'il se retire mon âme ne prend pas plaisir en lui."

Nous voyons qu'un juste peut se retirer (et perdre son salut selon le verset 39).

Notre justification n'est donc pas acquise une fois pour toutes, si nous ne persévérons pas jusqu'à la fin.

C'est ici l'exemple parfait d'une lecture selon la lettre à partir d'un verset mal traduit.

Zacharie, le verset de Hébreux 10:38 tel que tu le cites ici est mal traduit. Et comme tu en fais une analyse strictement intellectuelle, alors tu aboutis à une déduction erronée. Je ne t'en fais pas le reproche, tu n'es pas le traducteur, ce n'est pas ta faute. Je te remercie même pour cette méprise puisque ça me donne l'occasion de rappeler à quel point une lecture selon la lettre peut être trompeuse.

Pour toi, quelle est la bonne traduction ?

Zacharie a écrit:Pour toi, quelle est la bonne traduction ?

Celles de Martin, Ostervald ou même Darby rendent ce verset d'une façon beaucoup plus correcte. Il y a aussi la traduction du Monde Nouveau encore plus précise, ce qui est assez rare pour une bible aussi corrompue.

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Isa,

Nous sommes à la fois responsables et coupables. C'est pourquoi Jésus Christ est mort sur la croix.

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Monique,

C'est tout à fait le sens du début de Romains 4. Relis-le.

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Isa,

Abraham a-t 'il été justifié par ses bonnes œuvres ?

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Monique,

Je ne peux que revenir au verset central de Genèse 15: 6 : "Et il crut l'Eternel ; et il lui compta cela à justice".

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Isa , ton dialogue avec Monique :

Monique : de ce fait nous ne sommes pas coupables d'avoir hérité d'une chose que nous n'avons jamais demandé à recevoir.
Isa : et nous n'avons jamais été coupables d'une telle chose.

Relisez Romains 5 : 12-21.

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alaind2 a écrit:

Monique a écrit: ... La justification est une grâce par laquelle Dieu nous déclare juste, alors qu'en nous même nous sommes injustes et que nous le serons jusqu'à notre mort à cause du péché qui a sa demeure  en nous.
...

J'ai utilisé tout simplement une mise en parallèle pour exprimer un concept similaire, et rien de plus.

On avons d'une part "innocenté <---> juste", et d'autre part "coupable <---> injuste".

Le terme le plus important reste le verbe "déclarer".

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Tout à fait Alain. Ne voyez dans mon intervention aucun sujet de discorde, mais je pense que vous l'avez compris.

Je disais juste la façon dont je conçois la justification.

Bien à vous.
Monique

gerardh a écrit:__

Monique,

Je ne peux que revenir au verset central de Genèse 15: 6 : "Et il crut l'Eternel ; et il lui compta cela à justice".

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Eh bien là oui, Gérard, je te suis.

Abraham a cru en une promesse que l'Eternel venait de lui faire à propos d'une postérité à venir, et en parlant de la sorte l'Eternel prophétisait sur la venue de son Fils dans ce monde.

La justification est donc venue suite à la réception de la parole de Dieu dans laquelle se trouvait une promesse. Et à ce moment-là, vois par toi même qu'Abraham ne faisait absolument rien. Il écoutait Dieu lui parler c'est tout.

Maintenant si on vient dire que d'écouter Dieu nous parler, c'est aussi une oeuvre de foi, alors là, je mange mon chapeau, comme l'expression le dit.

Bonsoir Gérard.

Monique

Zacharie a écrit:Hébreux 10.38  Et mon juste vivra par la foi; mais, s'il se retire mon âme ne prend pas plaisir en lui."

Nous voyons qu'un juste peut se retirer (et perdre son salut selon le verset 39).

Notre justification n'est donc pas acquise une fois pour toutes, si nous ne persévérons pas jusqu'à la fin.

Je suis d’avis mon frère.

gerardh a écrit:__

Isa,

Nous sommes à la fois responsables et coupables. C'est pourquoi Jésus Christ est mort sur la croix.

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Euh... Coupables de quoi, peut-on savoir ?

Isa,

Abraham a-t 'il été justifié par ses bonnes œuvres ?

Tu plaisantes ? Nul n'a jamais été justifié par ses œuvres, qu'il s'agisse de "bonnes œuvres" ou d'œuvres de foi. La justification, c'est l'union à Christ, ça se passe à l'intérieur de nous-même, dans l'intimité avec notre Seigneur. Nos oeuvres s'harmonisent ensuite le plus naturellement du monde. Ça ne demande même pas d'efforts, juste une certaine vigilance (d'où mon pseudonyme précédent).

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Isa,

Je t'ai suggéré de relire Romains 5 : 12-21.

Bien sur que l'on n'est pas sauvés par des bonnes œuvres. Ni d'ailleurs par des œuvres de foi. Je dirais que les œuvres de foi sont plutôt antérieures, et les bonnes œuvres postérieures.

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gerardh a écrit:___

Isa,

Je t'ai suggéré de relire Romains 5 : 12-21.

Bien sur que l'on n'est pas sauvés par des bonnes œuvres. Ni d'ailleurs par des œuvres de foi. Je dirais que les œuvres de foi sont plutôt antérieures, et les bonnes œuvres postérieures.

__

Je n'ai toujours pas compris ce que tu entends par "œuvres de foi" ni comment tu fais la différence avec les "bonnes oeuvres".

Tu as affirmé que le simple fait de croire était déjà une œuvre de foi. Bon, ok, mais à part ça, c'est quoi les "œuvres de foi"?

Bonjour tous

Voilà maintenant où je voulais en venir sur le sujet de la justification. Je vous partage ce que j'ai compris, sans rien imposer à personne.

Beaucoup pensent que c'est sur la base des œuvres que l'homme est justifié, bien qu'il soit dit aussi que c'est uniquement par la foi qu'il l'est.

Du coup on ne sait plus ce qu'il faut croire et cela créé beaucoup de trouble en plusieurs. J'ai été de ceux-là, donc je sais de quoi je parle.

En fait s'il y a vraiment une œuvre qui aurait permis à Abram d'être justifié c'est celle qui se trouve marqué dans Genèse 14.

Or c'est bien dans Genèse 15 que la justice de Dieu fut imputée à la foi d'Abram quand il crut à la parole de Dieu dans laquelle se trouvait la promesse de la postérité à venir, savoir Christ.

Que s'est-il passé en Genèse 14 ? Eh bien il y est question de cinq rois qui avaient emmenés Lot et sa famille en captivité les ayant fait prisonniers avec tous les gens de Sodome.

Abram ayant appris la chose prit avec lui trois cent dix-huit de ses plus braves serviteurs.
Il poursuivit les rois et leur armée et les battit tous à plates coutures. Il libéra ainsi lot et sa famille ainsi que tous les gens de Sodome avec leurs bétails et leurs richesses.

Est-ce que l'Eternel avait dit quoi ce soit à Abram à ce sujet, ou bien Abram a fait cela de sa propre initiative sachant que si son Dieu avait été dans un corps d'homme, il aurait exactement agi de la même manière que lui, à cause de son coeur de Père, le même que Abram avait aussi.

Selon vous, Abram a-t-il agi par la foi, sans même savoir que c'était "Elle" la foi qui le faisait agir ?

Eh bien pour moi oui, car dans ce même épisode, l'Ecriture nous fait savoir qu'Abram a été rencontré par Melchisédek et qu'il lui fut dit : Béni soit Abram par le Dieu Très haut, maître du ciel et de la terre !
20 Béni soit le Dieu Très haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains ! Et Abram lui donna la dîme de tout.

Ce que je comprends alors c'est qu'Abram a bien fait une œuvre issue de sa foi, mais il l'ignorait. Voilà pourquoi Melchisédek le lui fit savoir, car en fait la victoire sur ses ennemis ne venait pas de lui, mais de Dieu.
Voilà donc une des œuvres que Dieu a préparées d'avance pour ceux qui l'aiment. (aime Dieu)

On ne sait pas à quel moments, ni à l'avance quand ces œuvres se présentent à nous car si on le savait on serait capable d'y mettre une main d'homme, et l'honneur ne pourrait pas revenir à Celui qui est le Donateur de l'œuvre.

Mais voyez aussi que Melkisédek a béni Abram mais Il ne l'a pas justifié alors que pourtant l'œuvre que venait de faire Abraham était venue de sa propre décision et par la foi, mais cela il ne le savait pas.

D'ailleurs est ce qu'Abram aurait été capable d'expliquer ce qu'est la foi ? Certainement pas et cependant c'est bien par "elle" qu'il vivait. C'était la foi qui était en lui qui dirigeait ses pas et Abram lui, il marchait par rapport à ce qu'il connaissait de son Dieu dans son être intérieur, Dieu parlant à son esprit par Son Esprit.

Ce que je veux dire, c'est que si Abram ne fut pas justifié à cet endroit, c'est justement pour qu'on comprenne que ce n'est pas sur la base des œuvres que nous la recevons, si bonnes soient-elles.

Et la preuve en est que dans Genèse 15, c'est alors qu'Abram ne faisait absolument rien au moment ou Dieu lui parlait qu'il fut justifié parce qu'il eut confiance en l'Eternel en ce qu'Il disait et promettait.

Sans sa lettre Romains chapitres 4 et 5 l'apôtre Paul écrit:

20 Il (Abraham) ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu ; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, 21 et ayant la pleine conviction que ce qu'il promet il peut aussi l'accomplir.
22 C'est pourquoi cela lui fut imputé à justice.

Ce qui veut dire que la justification a pour point de départ un acte de Dieu, uniquement, acte auquel l'homme croit ou ne croit pas.

23 Mais ce n'est pas à cause de lui seul (Abram) qu'il est écrit que cela (la justice de Dieu) lui fut imputé ; c'est encore à cause de nous, à qui cela sera imputé, à nous qui croyons en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre seigneur, 25 lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification.

5 1 Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre seigneur Jésus-Christ, 2 à qui nous devons d'avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu.

Quand même, si l'apôtre Paul dit que c'est par la mort et la résurrection de Christ que la justification nous est offerte de manière entièrement gratuite, est ce que ce ne serait pas faire offense au sacrifice de Christ comme s'il n'était pas suffisant, de vouloir combler ce qui manquerait par des œuvres que nous ferions, même très bonnes.

Alors que celui qui croit à la manière d'un enfant que Dieu fait ce qu'il promet, eh bien la justice de Dieu est imputé sur sa foi. L'homme n'a besoin de rien faire puisque c'est Dieu par Jésus Christ qui fait tout pour lui et à sa place.

Et vous, que pensez-vous de cette œuvre de foi qu'Abram a fait en Genèse 14 et dont il n'est nullement fait mention qu'il fut justifié par elle.

Etes-vous d'accord pour dire que c'est justement pour ne pas qu'on fasse le lien entre les œuvres, et la justification qui est donnée par un acte de Dieu et Lui seul par son Fils, qu'on ne la voit pas en Genèse 14, mais en Genèse 15.

Les œuvres ne sont en fait que le produit de la foi, mais ce ne sont pas elles qui nous permettent d'accéder à la justification, car pour l'homme qui ne serait pas parfaitement au fait sur ce sujet, eh bien il serait capable d'attribuer son salut aux œuvres et ça, Dieu ne le voudra jamais.

Pardon pour la longueur de ce post.

Monique

Isa a écrit:

Zacharie a écrit:Pour toi, quelle est la bonne traduction ?

Celles de Martin, Ostervald ou même Darby rendent ce verset d'une façon beaucoup plus correcte. Il y a aussi la traduction du Monde Nouveau encore plus précise, ce qui est assez rare pour une bible aussi corrompue.

Bonjour Isa,

Voici la traduction par MARTIN d'Hébreux 10.38:

Or le juste vivra de la foi; mais si quelqu'un se retire, mon âme ne prend point de plaisir en lui.

Quelle différence fondamentale fais-tu avec celle de SEGOND ?

Et mon juste vivra par la foi; mais, s'il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. (SEGOND).

Zacharie a écrit:

Isa a écrit:

Zacharie a écrit:Pour toi, quelle est la bonne traduction ?

Celles de Martin, Ostervald ou même Darby rendent ce verset d'une façon beaucoup plus correcte. Il y a aussi la traduction du Monde Nouveau encore plus précise, ce qui est assez rare pour une bible aussi corrompue.

Bonjour Isa,

Voici la traduction par MARTIN d'Hébreux 10.38:

Or le juste vivra de la foi; mais si quelqu'un se retire, mon âme ne prend point de plaisir en lui.

Quelle différence fondamentale fais-tu avec celle de SEGOND ?

Et mon juste vivra par la foi; mais, s'il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. (SEGOND).

La différence essentielle, c'est que dans la plupart des bibles modernes ce verset de Hébreux 10:38 laisse entendre que c'est celui qui vit par la foi, le "juste" donc, qui pourrait ensuite se retirer.
Tandis que lorsqu'on fait réellement l'expérience de la foi, c'est à dire que le terme "foi" cesse d'être un concept intellectuel obscur que chacun interprète mentalement à sa façon, alors on sait qu'il est impossible de se "retirer". Il n'y a pas de divorce avec le Seigneur. Lorsqu'on s'unit à Lui, c'est pour la vie, éternellement.
Il y a donc d'une part celui qui est juste et qui vit par la foi, et d'autre part celui qui reste à la porte, le verbe "se retirer" étant ici assez maladroit.

Pour résumer : le prophète parle de deux positions bien distinctes :
1) la position du juste qui vit par la foi
2) la position de celui qui choisit une autre voie

Mais en aucun cas il n'est question de quelqu'un qui quitterait la position 1) pour choisir la 2), contrairement à ce que laissent penser la très grande majorité des bibles modernes.

Si tu as d'autres questions, n'hésite pas.

Bonjour Zacharie.

Puis-je intervenir dans votre dialogue avec "vigilant".

Sur la différence fondamentale qui se trouve entre ces deux traductions, ce sont les mots "mon juste" ou "le juste".

J'ai été faire des recherches jusque dans le Grec et l'Hébreu.

Dans le grec c'est : Mon juste.
Dans l'hébreu c'est : Le juste.

Et dans toutes les autres traductions, c'est tantôt l'un tantôt l'autre.

Pour moi, j'écrirais "le juste" car pour celui de qui est "mon juste", il n'y en a qu'un Seul Jésus Christ le Fils de Dieu et ceci d'autant plus que dans Habakuk, la lettre aux Romains et dans Galates, il est aussi marqué : le juste vivra par la foi ou par sa foi et pas "mon juste".

Voilà Zacharie en souhaitant que cette réponse réponde à votre attente s'il s'avérait que vous en ayez une.

Monique

Ceci étant, le sujet c'est "la justification". C'est quoi un justifié et que quelle base la reçoit-il.

Bonne journée à vous.

Monique