Quel est votre avis concernant cette version du Nouveau Testament?
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Goyave
drual
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Re: Quel est votre avis concernant cette version du Nouveau Testament?
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Yoda,
L'essentiel est exact, notamment les principes fondamentaux de la foi.
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Yoda,
L'essentiel est exact, notamment les principes fondamentaux de la foi.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Quel est votre avis concernant cette version du Nouveau Testament?
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Zacharie,
J'avais rédigé un texte sur le "conflit des générations" :
En Galates 3 : 28, nous lisons: « il n’y a ni Juif, ni Grec ; il n’y a ni esclave, ni homme libre ; il n’y a ni mâle, ni femelle ; car vous tous, vous êtes un dans le Christ Jésus ». Donc, Paul se saisit des grandes distinctions naturelles entre les hommes pour montrer que ces choses ne les caractérisaient pas comme chrétiens. La seule chose qui marque d’une manière distinctive un chrétien, c’est qu’il a Christ et qu’il a revêtu Christ. Parmi ces grandes distinctions naturelles, auraient pu être indiquées celles dues à l’âge. De fait, les chrétiens ne sont-ils pas tous des « vases de miséricorde, préparés d’avance pour la gloire » ? (Romains 9 :23)
Considérons les thessaloniciens, convertis depuis peu, et durant peu de temps, et pourtant très affermis dans la foi, l’espérance et l’amour. Considérons Timothée, que l’apôtre Paul lui-même encourage à deux reprises en ces termes : « que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle des fidèles, en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté » (1 Timothée 3 :14) et « que personne donc ne le méprise » (1 Cor. 16:10-11). Un conducteur spirituel (ce qu’était Timothée malgré son jeune âge) doit non seulement pouvoir montrer le bon chemin, mais aussi y marcher lui-même en premier afin que les autres puissent le suivre. Pour cela, il fallait qu’il s’attache avec zèle à la lecture, à l’exhortation et à l’enseignement. Timothée était un jeune homme, et il devait cependant être en exemple aux fidèles qui devaient voir chez lui l’expression de la piété, une piété qui affecte les paroles, la conversation, la conduite, l’amour, la foi et la pureté. Et cependant, il avait mes mêmes passions que les autres et devait surmonter sa timidité naturelle, tout en se gardant de toute arrogance ou orgueil de jeunesse, qui auraient terni son témoignage.
Ainsi, Paul l’exhorte : « Ne reprends pas rudement l’homme âgé, mais exhorte-le comme un père, les jeunes gens comme des frères, les femmes âgées comme des mères, les jeunes comme des sœurs, en toute pureté». Il devait, lui jeune homme, dont les fonctions dans l’assemblée du Dieu vivant étaient d’enseigner et de reprendre, avoir égard à l’homme âgé (et non d’après le contexte, à l’ancien, désigné par le même mot). L’âge avancé est accompagné de l’incapacité de soutenir des paroles rudes sans en être écrasé, surtout si la répréhension est justifiée. Il peut arriver qu’avec les meilleures intentions un jeune homme, doué pour la conduite de l’assemblée, produise un mal considérable en reprenant un vieillard sans ménagement. L’exhortation respectueuse est à sa place et non la rude répréhension.
Cela dit, en règle générale, « le surveillant ne doit pas être nouvellement converti ». Dans cet état il n’a pas eu suffisamment l’occasion d’exercer devant Dieu le jugement de lui-même et n’a pas assez l’expérience acquise de ce que peut la chair chez le chrétien, pour ne pas s’enorgueillir de la position éminente qu’il occupe dans la maison de Dieu. Or l’orgueil est la faute du diable qui a estimé comme un objet à ravir d’être égal à Dieu et a engagé l’homme dans le même chemin, s’élevant à la pensée de sa propre importance. Certes, le Seigneur peut utiliser un jeune chrétien pour prêcher à d’autres dès qu’il est converti, mais ce serait évidemment une erreur qu’un tel prenne une place de surveillant.
Au total, «que toutes choses parmi vous se fassent dans l'amour». C'est sur ce mot amour que Paul achève une épître pourtant si sévère à l’égard de tous, quelque soient leurs âges ou leurs autres caractéristiques (1 Corinthiens 16 :14). En 1 Jean 4 :20, l’apôtre Jean conclut : « Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? »
On se rappellera a contrario la scène de 2 Chroniques 10, où le roi Roboam laissa le conseil donné par les vieillards et retint celui des jeunes gens, ce qui entraîna la malheureuse partition d’Israël en deux royaumes. Certes le conseil des vieillards était bon, mais l’exemple qu’ils avaient donné ne l’était pas. Étaient-ils qualifiés pour conseiller, les anciens appuis d’un roi qui avait fait «ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel» ? Les dents des fils sont agacées quand les pères ont mangé du raisin vert. Ainsi, jeunes chefs et vieux conseillers se rencontrent dans une affligeante culpabilité. Nous avons besoin de penser à cette solidarité des générations quand nous les voyons se heurter aujourd’hui comme il y a trois mille ans. L’arrogance des jeunes gens, elle, est d’autant plus grave qu’elle transgresse sans retenue la loi qui prescrivait de respecter les cheveux blancs.
Au contraire, dès sa jeunesse, David s’était appuyé sur l’Éternel (Ps. 71:5, 6, 17). Seul au désert, il avait gardé son troupeau et il avait éprouvé la puissance de Dieu en réponse à sa foi. Cette expérience avait été déterminante pour la suite de sa vie et de son service. Dans notre jeune âge, n’avons-nous pas souvent tendance à nous appuyer sur notre énergie naturelle ? Une autre génération s’étant levée, pour David, comme pour tout serviteur de Dieu qui voit ses forces décliner, c’est un moment difficile. La sollicitude affectueuse et respectueuse qui lui est témoignée par ses frères plus jeunes peut l’atténuer (Lév. 19:32). Et la Parole de Dieu abonde en exemples d’une vieillesse qui porte des fruits pour Dieu (Ps. 92:14).
Salomon avait les paroles de la sagesse, mais il ne les avait pas pratiquées en vieillissant. Éli apprend de tout le peuple les méchantes actions de ses fils ! Il ne s’en était donc pas préoccupé. Renseigné sur leur inconduite (2:22), le vieillard réagit très mollement. Josias et Ezéchias ont été fils et petit-fils de deux rois infidèles, mais eux ont été fidèles.
S’agissant de Timothée, il connaissait dès l’enfance les saintes lettres (2 Tim. 3:15). L’apôtre Paul l’exhorte à demeurer dans les choses qu’il a «apprises». Il ne suffit pas de recevoir passivement la connaissance des récits bibliques, puis celle des vérités importantes. Il faut encore les «apprendre», c’est-à-dire les assimiler, les retenir.
En ce qui concerne les enfants et les adolescents, les parents croyants ont la responsabilité de leur inculquer avec soin et persévérance les enseignements divins (Deut. 6:7), les plaçant sous les avertissements du Seigneur. Malgré les difficultés croissantes de le faire dans ces temps fâcheux. Les enfants de leur côté, sont responsables de recevoir et de vivre ce qui leur a été transmis. Puis, à leur tour, de le faire valoir et de le commettre à ceux qui viendront après eux. Il y a toutefois un danger spécial guettant les enfants de chrétiens qui se contenteraient de suivre des parents ou des conducteurs, mais qui ne seraient pas affermis pour eux-mêmes, leur conscience n’ayant pas été profondément exercée quant à l’état de péché de l’homme et à son éloignement naturel de Dieu.
Toutes ces choses ont été écrites non pas pour nous enseigner stérilement l’histoire d’un peuple, mais pour notre instruction. Nous aussi nous avons à pleurer sur le déclin du peuple de Dieu dont nous faisons partie. Heureusement, nous demeurons des enfants de Dieu, bien-aimés du Père. Aussi il reste un certain zèle : l’amour de Dieu, du Seigneur et des frères, bien insuffisants néanmoins ; le service de l’adoration et de la prière, même dans la faiblesse ; l’écoute des frères porteurs de la parole quand ils parlent selon l’Esprit ; et même chez quelques uns un intérêt pour la diffusion de l’évangile. On pourrait néanmoins souhaiter une compréhension plus précise des bases du rassemblement sur le principe de l’unité du corps du Christ. Il est aussi à regretter que les principes fondateurs de nos rassemblements soient semble-t-il peu à peu perdus de vue par certains « frères », notamment parmi les jeunes. Heureusement surtout, le solide fondement de Dieu demeure, et le glorieux retour du Seigneur est proche. La fleur de l’âge de Philadelphie est passée, tout nous le montre amplement, mais l’esprit de Philadelphie est à rechercher et à garder, malgré nos tendances laodicéennes indéniables.
Au total, n’oublions pas que jeunes et vieux croyants sont tous ensemble membres du corps de Christ. Or en 1 Corinthiens 12, nous lisons notamment : « de même que le corps est un et qu’il a plusieurs membres, mais que tous les membres du corps, quoiqu’ils soient plusieurs, sont un seul corps, ainsi aussi est le Christ… Si le pied disait : Parce que je ne suis pas main, je ne suis pas du corps, est-ce qu’à cause de cela il n’est pas du corps ? … L’œil ne peut pas dire à la main : Je n’ai pas besoin de toi ; ou bien encore la tête, aux pieds : Je n’ai pas besoin de vous ; mais bien plutôt les membres du corps qui paraissent être les plus faibles, sont nécessaires ; et les membres du corps que nous estimons être les moins honorables, nous les environnons d’un honneur plus grand ; et nos membres qui ne sont pas décents sont les plus parés. Mais Dieu a composé le corps en donnant un plus grand honneur à ce qui en manquait, afin qu’il n’y ait point de division dans le corps, mais que les membres aient un égal soin les uns des autres ».
Ainsi, un vieux croyant et un jeune croyant devraient avoir des caractéristiques différentes et pourtant complémentaires car constituant ensemble « le Christ », expression très forte. L’un sera utile à l’autre et vice-versa. Ils ne seront en aucune façon des adversaires : « Si donc il y a quelque consolation en Christ, si quelque soulagement d’amour, si quelque communion de l’Esprit, si quelque tendresse et quelques compassions… ayez une même pensée, ayant un même amour, étant d’un même sentiment, pensant à une seule et même chose. Que rien ne se fasse par esprit de parti, ou par vaine gloire ; mais que, dans l’humilité, l’un estime l’autre supérieur à lui-même, chacun ne regardant pas à ce qui est à lui, mais chacun aussi à ce qui est aux autres. Qu’il y ait donc en vous cette pensée qui a été aussi dans le Christ Jésus … (Philippiens 2).
Un vieux croyant par exemple, aura une longue expérience, tant de ses combats heureux que de ses échecs. Il aura réalisé pour lui-même que : «celui qui croit être debout prenne garde qu’il ne tombe» (1 Cor. 10:12). Il aura retenu l’idée de « ne pas reculer la borne ancienne », c'est-à-dire l’enseignement biblique ainsi que les abondantes explicitations spirituelles qu’en ont fait leurs devanciers. Seulement cet attachement à la doctrine du Christ, ne devra pas se limiter à la seule «pratique» d'une marche dont on oublie d'assurer le terrain : l’on se rabattrait ainsi sur une observation à peu près satisfaisante d'habitudes considérées comme orthodoxes parce qu'elles étaient celles de nos devanciers, et de nous contenter, sans l'avouer, d'une sorte de code des frères. L'important est non de copier nos conducteurs, mais de revenir à la source où ils ont puisé. On risquerait sinon de se cantonner à la tradition, et au-delà, à la routine plutôt qu’à la libre action du Saint Esprit. La routine est l’une des armes les plus puissantes de Satan. Pire que la routine, l’hypocrisie, est la prétention d’être ce qu’on n’est pas. Parmi les choses qui sont aussi à rejeter figure l’étroitesse d’esprit. Un exemple nous en est donné par la réticence de certains à accepter des points qui leur semblent inhabituels, mais qui sont cependant validés par la Parole de Dieu. Bien sur, il faut accueillir avec prudence ce qui peut sembler inusuel, mais ne pas le proscrire a priori et vérifier s’il est conforme aux Ecritures.
Un jeune croyant, qui sera le plus souvent converti depuis peu, aura soit le suivisme de ses aînés, ce qui peut être superficiel, soit « le zèle du nouveau converti », ce qui sera très rafraîchissant, mais non sans risques d’attitudes charnelles et excessives. Il aura à cœur d’approfondir sa jeune foi en sondant les Ecritures et les écrits des frères, afin de revenir aux choses fondamentales du commencement. Cependant étant nouvellement converti, il risque plus que d’autres, « d’être comblé d’orgueil ». Notamment, il ne pourra que constater les infirmités de ses frères, âgés en particulier, sans pour autant voir la poutre qui est dans son œil, se connaissant encore très imparfaitement lui-même.
Les prières, le Saint Esprit, les vertus (2 Pierre 1 : 5- et surtout l’amour chrétien (qui est grand), devraient pallier ces difficultés. En effet « l’amour use de longanimité ; il est plein de bonté ; l’amour n’est pas envieux ; l’amour ne se vante pas ; il ne s’enfle pas d’orgueil ; il n’agit pas avec inconvenance ; il ne cherche pas son propre intérêt ; il ne s’irrite pas ; il n’impute pas le mal ; il ne se réjouit pas de l’injustice, mais se réjouit avec la vérité ; il supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout »( 1 Corinthiens 13 : 4-7). Cela devrait permettre à tous de se supporter l’un l’autre dans l’amour » (Ephésiens 1 :2). Pratiquement, il s’agit de se rejeter sur la grâce de Christ, qui nous fera considérer plus vivement « le frère pour lequel le Christ est mort ». Que jeunes et vieux se comportent dans l’amour et la vérité, « enseignant avec douceur les opposants », en ne méprisant personne, jeunes ou vieux. Que les jeunes ne méprisent pas les plus anciens et que ces derniers ne jugent pas les nouvelles générations. Dieu accueille les uns et les autres. Recherchons ce qui contribue à la paix et à l'édification mutuelle Les plus expérimentés doivent supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas. Les plus expérimentés doivent supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas. . Les anciens doivent croire en leurs capacités et favoriser leur développement. Les jeunes à leur tour doivent savoir écouter et s'instruire auprès des anciens (décliné de Romains 14)
Un frère fondé a pu écrire : « et si les générations comme la mienne, qui avancent dans l’âge, cherchaient mieux à comprendre les jeunes, — si les jeunes, au lieu de tout casser quelquefois, cherchaient plus à écouter ce qui leur est dit, bien des difficultés seraient évitées dans les assemblées. Le clivage des générations serait évité.
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Zacharie,
J'avais rédigé un texte sur le "conflit des générations" :
En Galates 3 : 28, nous lisons: « il n’y a ni Juif, ni Grec ; il n’y a ni esclave, ni homme libre ; il n’y a ni mâle, ni femelle ; car vous tous, vous êtes un dans le Christ Jésus ». Donc, Paul se saisit des grandes distinctions naturelles entre les hommes pour montrer que ces choses ne les caractérisaient pas comme chrétiens. La seule chose qui marque d’une manière distinctive un chrétien, c’est qu’il a Christ et qu’il a revêtu Christ. Parmi ces grandes distinctions naturelles, auraient pu être indiquées celles dues à l’âge. De fait, les chrétiens ne sont-ils pas tous des « vases de miséricorde, préparés d’avance pour la gloire » ? (Romains 9 :23)
Considérons les thessaloniciens, convertis depuis peu, et durant peu de temps, et pourtant très affermis dans la foi, l’espérance et l’amour. Considérons Timothée, que l’apôtre Paul lui-même encourage à deux reprises en ces termes : « que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle des fidèles, en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté » (1 Timothée 3 :14) et « que personne donc ne le méprise » (1 Cor. 16:10-11). Un conducteur spirituel (ce qu’était Timothée malgré son jeune âge) doit non seulement pouvoir montrer le bon chemin, mais aussi y marcher lui-même en premier afin que les autres puissent le suivre. Pour cela, il fallait qu’il s’attache avec zèle à la lecture, à l’exhortation et à l’enseignement. Timothée était un jeune homme, et il devait cependant être en exemple aux fidèles qui devaient voir chez lui l’expression de la piété, une piété qui affecte les paroles, la conversation, la conduite, l’amour, la foi et la pureté. Et cependant, il avait mes mêmes passions que les autres et devait surmonter sa timidité naturelle, tout en se gardant de toute arrogance ou orgueil de jeunesse, qui auraient terni son témoignage.
Ainsi, Paul l’exhorte : « Ne reprends pas rudement l’homme âgé, mais exhorte-le comme un père, les jeunes gens comme des frères, les femmes âgées comme des mères, les jeunes comme des sœurs, en toute pureté». Il devait, lui jeune homme, dont les fonctions dans l’assemblée du Dieu vivant étaient d’enseigner et de reprendre, avoir égard à l’homme âgé (et non d’après le contexte, à l’ancien, désigné par le même mot). L’âge avancé est accompagné de l’incapacité de soutenir des paroles rudes sans en être écrasé, surtout si la répréhension est justifiée. Il peut arriver qu’avec les meilleures intentions un jeune homme, doué pour la conduite de l’assemblée, produise un mal considérable en reprenant un vieillard sans ménagement. L’exhortation respectueuse est à sa place et non la rude répréhension.
Cela dit, en règle générale, « le surveillant ne doit pas être nouvellement converti ». Dans cet état il n’a pas eu suffisamment l’occasion d’exercer devant Dieu le jugement de lui-même et n’a pas assez l’expérience acquise de ce que peut la chair chez le chrétien, pour ne pas s’enorgueillir de la position éminente qu’il occupe dans la maison de Dieu. Or l’orgueil est la faute du diable qui a estimé comme un objet à ravir d’être égal à Dieu et a engagé l’homme dans le même chemin, s’élevant à la pensée de sa propre importance. Certes, le Seigneur peut utiliser un jeune chrétien pour prêcher à d’autres dès qu’il est converti, mais ce serait évidemment une erreur qu’un tel prenne une place de surveillant.
Au total, «que toutes choses parmi vous se fassent dans l'amour». C'est sur ce mot amour que Paul achève une épître pourtant si sévère à l’égard de tous, quelque soient leurs âges ou leurs autres caractéristiques (1 Corinthiens 16 :14). En 1 Jean 4 :20, l’apôtre Jean conclut : « Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? »
On se rappellera a contrario la scène de 2 Chroniques 10, où le roi Roboam laissa le conseil donné par les vieillards et retint celui des jeunes gens, ce qui entraîna la malheureuse partition d’Israël en deux royaumes. Certes le conseil des vieillards était bon, mais l’exemple qu’ils avaient donné ne l’était pas. Étaient-ils qualifiés pour conseiller, les anciens appuis d’un roi qui avait fait «ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel» ? Les dents des fils sont agacées quand les pères ont mangé du raisin vert. Ainsi, jeunes chefs et vieux conseillers se rencontrent dans une affligeante culpabilité. Nous avons besoin de penser à cette solidarité des générations quand nous les voyons se heurter aujourd’hui comme il y a trois mille ans. L’arrogance des jeunes gens, elle, est d’autant plus grave qu’elle transgresse sans retenue la loi qui prescrivait de respecter les cheveux blancs.
Au contraire, dès sa jeunesse, David s’était appuyé sur l’Éternel (Ps. 71:5, 6, 17). Seul au désert, il avait gardé son troupeau et il avait éprouvé la puissance de Dieu en réponse à sa foi. Cette expérience avait été déterminante pour la suite de sa vie et de son service. Dans notre jeune âge, n’avons-nous pas souvent tendance à nous appuyer sur notre énergie naturelle ? Une autre génération s’étant levée, pour David, comme pour tout serviteur de Dieu qui voit ses forces décliner, c’est un moment difficile. La sollicitude affectueuse et respectueuse qui lui est témoignée par ses frères plus jeunes peut l’atténuer (Lév. 19:32). Et la Parole de Dieu abonde en exemples d’une vieillesse qui porte des fruits pour Dieu (Ps. 92:14).
Salomon avait les paroles de la sagesse, mais il ne les avait pas pratiquées en vieillissant. Éli apprend de tout le peuple les méchantes actions de ses fils ! Il ne s’en était donc pas préoccupé. Renseigné sur leur inconduite (2:22), le vieillard réagit très mollement. Josias et Ezéchias ont été fils et petit-fils de deux rois infidèles, mais eux ont été fidèles.
S’agissant de Timothée, il connaissait dès l’enfance les saintes lettres (2 Tim. 3:15). L’apôtre Paul l’exhorte à demeurer dans les choses qu’il a «apprises». Il ne suffit pas de recevoir passivement la connaissance des récits bibliques, puis celle des vérités importantes. Il faut encore les «apprendre», c’est-à-dire les assimiler, les retenir.
En ce qui concerne les enfants et les adolescents, les parents croyants ont la responsabilité de leur inculquer avec soin et persévérance les enseignements divins (Deut. 6:7), les plaçant sous les avertissements du Seigneur. Malgré les difficultés croissantes de le faire dans ces temps fâcheux. Les enfants de leur côté, sont responsables de recevoir et de vivre ce qui leur a été transmis. Puis, à leur tour, de le faire valoir et de le commettre à ceux qui viendront après eux. Il y a toutefois un danger spécial guettant les enfants de chrétiens qui se contenteraient de suivre des parents ou des conducteurs, mais qui ne seraient pas affermis pour eux-mêmes, leur conscience n’ayant pas été profondément exercée quant à l’état de péché de l’homme et à son éloignement naturel de Dieu.
Toutes ces choses ont été écrites non pas pour nous enseigner stérilement l’histoire d’un peuple, mais pour notre instruction. Nous aussi nous avons à pleurer sur le déclin du peuple de Dieu dont nous faisons partie. Heureusement, nous demeurons des enfants de Dieu, bien-aimés du Père. Aussi il reste un certain zèle : l’amour de Dieu, du Seigneur et des frères, bien insuffisants néanmoins ; le service de l’adoration et de la prière, même dans la faiblesse ; l’écoute des frères porteurs de la parole quand ils parlent selon l’Esprit ; et même chez quelques uns un intérêt pour la diffusion de l’évangile. On pourrait néanmoins souhaiter une compréhension plus précise des bases du rassemblement sur le principe de l’unité du corps du Christ. Il est aussi à regretter que les principes fondateurs de nos rassemblements soient semble-t-il peu à peu perdus de vue par certains « frères », notamment parmi les jeunes. Heureusement surtout, le solide fondement de Dieu demeure, et le glorieux retour du Seigneur est proche. La fleur de l’âge de Philadelphie est passée, tout nous le montre amplement, mais l’esprit de Philadelphie est à rechercher et à garder, malgré nos tendances laodicéennes indéniables.
Au total, n’oublions pas que jeunes et vieux croyants sont tous ensemble membres du corps de Christ. Or en 1 Corinthiens 12, nous lisons notamment : « de même que le corps est un et qu’il a plusieurs membres, mais que tous les membres du corps, quoiqu’ils soient plusieurs, sont un seul corps, ainsi aussi est le Christ… Si le pied disait : Parce que je ne suis pas main, je ne suis pas du corps, est-ce qu’à cause de cela il n’est pas du corps ? … L’œil ne peut pas dire à la main : Je n’ai pas besoin de toi ; ou bien encore la tête, aux pieds : Je n’ai pas besoin de vous ; mais bien plutôt les membres du corps qui paraissent être les plus faibles, sont nécessaires ; et les membres du corps que nous estimons être les moins honorables, nous les environnons d’un honneur plus grand ; et nos membres qui ne sont pas décents sont les plus parés. Mais Dieu a composé le corps en donnant un plus grand honneur à ce qui en manquait, afin qu’il n’y ait point de division dans le corps, mais que les membres aient un égal soin les uns des autres ».
Ainsi, un vieux croyant et un jeune croyant devraient avoir des caractéristiques différentes et pourtant complémentaires car constituant ensemble « le Christ », expression très forte. L’un sera utile à l’autre et vice-versa. Ils ne seront en aucune façon des adversaires : « Si donc il y a quelque consolation en Christ, si quelque soulagement d’amour, si quelque communion de l’Esprit, si quelque tendresse et quelques compassions… ayez une même pensée, ayant un même amour, étant d’un même sentiment, pensant à une seule et même chose. Que rien ne se fasse par esprit de parti, ou par vaine gloire ; mais que, dans l’humilité, l’un estime l’autre supérieur à lui-même, chacun ne regardant pas à ce qui est à lui, mais chacun aussi à ce qui est aux autres. Qu’il y ait donc en vous cette pensée qui a été aussi dans le Christ Jésus … (Philippiens 2).
Un vieux croyant par exemple, aura une longue expérience, tant de ses combats heureux que de ses échecs. Il aura réalisé pour lui-même que : «celui qui croit être debout prenne garde qu’il ne tombe» (1 Cor. 10:12). Il aura retenu l’idée de « ne pas reculer la borne ancienne », c'est-à-dire l’enseignement biblique ainsi que les abondantes explicitations spirituelles qu’en ont fait leurs devanciers. Seulement cet attachement à la doctrine du Christ, ne devra pas se limiter à la seule «pratique» d'une marche dont on oublie d'assurer le terrain : l’on se rabattrait ainsi sur une observation à peu près satisfaisante d'habitudes considérées comme orthodoxes parce qu'elles étaient celles de nos devanciers, et de nous contenter, sans l'avouer, d'une sorte de code des frères. L'important est non de copier nos conducteurs, mais de revenir à la source où ils ont puisé. On risquerait sinon de se cantonner à la tradition, et au-delà, à la routine plutôt qu’à la libre action du Saint Esprit. La routine est l’une des armes les plus puissantes de Satan. Pire que la routine, l’hypocrisie, est la prétention d’être ce qu’on n’est pas. Parmi les choses qui sont aussi à rejeter figure l’étroitesse d’esprit. Un exemple nous en est donné par la réticence de certains à accepter des points qui leur semblent inhabituels, mais qui sont cependant validés par la Parole de Dieu. Bien sur, il faut accueillir avec prudence ce qui peut sembler inusuel, mais ne pas le proscrire a priori et vérifier s’il est conforme aux Ecritures.
Un jeune croyant, qui sera le plus souvent converti depuis peu, aura soit le suivisme de ses aînés, ce qui peut être superficiel, soit « le zèle du nouveau converti », ce qui sera très rafraîchissant, mais non sans risques d’attitudes charnelles et excessives. Il aura à cœur d’approfondir sa jeune foi en sondant les Ecritures et les écrits des frères, afin de revenir aux choses fondamentales du commencement. Cependant étant nouvellement converti, il risque plus que d’autres, « d’être comblé d’orgueil ». Notamment, il ne pourra que constater les infirmités de ses frères, âgés en particulier, sans pour autant voir la poutre qui est dans son œil, se connaissant encore très imparfaitement lui-même.
Les prières, le Saint Esprit, les vertus (2 Pierre 1 : 5- et surtout l’amour chrétien (qui est grand), devraient pallier ces difficultés. En effet « l’amour use de longanimité ; il est plein de bonté ; l’amour n’est pas envieux ; l’amour ne se vante pas ; il ne s’enfle pas d’orgueil ; il n’agit pas avec inconvenance ; il ne cherche pas son propre intérêt ; il ne s’irrite pas ; il n’impute pas le mal ; il ne se réjouit pas de l’injustice, mais se réjouit avec la vérité ; il supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout »( 1 Corinthiens 13 : 4-7). Cela devrait permettre à tous de se supporter l’un l’autre dans l’amour » (Ephésiens 1 :2). Pratiquement, il s’agit de se rejeter sur la grâce de Christ, qui nous fera considérer plus vivement « le frère pour lequel le Christ est mort ». Que jeunes et vieux se comportent dans l’amour et la vérité, « enseignant avec douceur les opposants », en ne méprisant personne, jeunes ou vieux. Que les jeunes ne méprisent pas les plus anciens et que ces derniers ne jugent pas les nouvelles générations. Dieu accueille les uns et les autres. Recherchons ce qui contribue à la paix et à l'édification mutuelle Les plus expérimentés doivent supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas. Les plus expérimentés doivent supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas. . Les anciens doivent croire en leurs capacités et favoriser leur développement. Les jeunes à leur tour doivent savoir écouter et s'instruire auprès des anciens (décliné de Romains 14)
Un frère fondé a pu écrire : « et si les générations comme la mienne, qui avancent dans l’âge, cherchaient mieux à comprendre les jeunes, — si les jeunes, au lieu de tout casser quelquefois, cherchaient plus à écouter ce qui leur est dit, bien des difficultés seraient évitées dans les assemblées. Le clivage des générations serait évité.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Quel est votre avis concernant cette version du Nouveau Testament?
Qui sont?gerardh a écrit:__
Yoda,
L'essentiel est exact, notamment les principes fondamentaux de la foi.
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Qu'est-ce qui permettrait de dire que les tiens sont meilleurs que ceux d'autres chrétiens? C'est une affirmation totalement gratuite.
Re: Quel est votre avis concernant cette version du Nouveau Testament?
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Yoda,
Ce sont les mêmes que les tiens. On pourrait en faire une énumération, et même il y aurait des passages à évoquer à l'appui. Notamment l'affection chrétienne et l'amour.
Je vais y penser.
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Yoda,
Ce sont les mêmes que les tiens. On pourrait en faire une énumération, et même il y aurait des passages à évoquer à l'appui. Notamment l'affection chrétienne et l'amour.
Je vais y penser.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Quel est votre avis concernant cette version du Nouveau Testament?
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YODA,
J’ai pu lister quelques éléments qui constituent en quelque sorte le B-A-BA des vérités de l’évangile de la grâce. Nous voyons que ces notions seraient déjà assez longues, parfois complexes, à expliciter, et elles ne sont que des résumés même incomplets. Heureusement, nous voyons en Hébreux 4:12-13 que « la parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, et atteignant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du cœur. Et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant lui [ou devant elle], mais toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de celui à qui nous avons affaire ». Donc les simples versets ou passages de la Bible ne sont pas d’une lecture ordinaire, mais sont propres, pour les âmes attentives, à frapper profondément leur attention et à produire de ce fait par eux-mêmes des effets salutaires. Aussi un verset aussi simple que Jean 3:16 a touché à conversion un grand nombre d’âmes, sans pour autant qu’ait été nécessaire un exposé construit de la doctrine du salut éternel. Et il y aurait de multiples autres exemples d’extraits encore moins directement liés au sujet de la grâce, lesquels ont pourtant entrainé des conversions saisissantes.
Premiers pas dans la connaissance de l’évangile
Dieu existe. Il est amour et lumière. Le livre de Bible, parole révélée de Dieu, nous dit que tous les hommes sont pécheurs et se sont éloignés de Dieu. Il nous faut alors un changement intérieur radical que Dieu nomme la nouvelle naissance (Jean 3), bien plus profond qu'un simple changement des habitudes de vie. Ce changement radical est une conversion, pas seulement une amélioration ou un progrès. Par conversion, entendons la réception consciente de l'évangile (ou bonne nouvelle) de Jésus Christ, Fils de Dieu ; la conversion est liée à une confession de péchés devant Dieu et à l'acceptation, par la foi, de l'œuvre expiatoire de Jésus Christ à la croix. La foi en notre Seigneur Jésus Christ, c’est l’âme qui reçoit la bonne nouvelle que Dieu envoie au sujet de Son Fils. « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé ».
Ce changement intérieur nécessite aussi ce que la Parole de Dieu appelle la repentance : une tristesse selon Dieu intervenant après la conversion, et produisant un profond jugement du mal, une affliction du cœur d'avoir suivi la perversité et les tromperies de sa propre volonté. La Bible, dit : «Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique [Jésus Christ], afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle». Jésus est devenu semblable à un homme, à part le péché. Puis il est mort sur une croix. Il a donné sa vie en rançon pour les péchés de tous les hommes qui croiraient en lui. Mais Jésus est ressuscité 3 jours après. La mort est vaincue.
Il est aujourd’hui vivant auprès de Dieu le Père. Vous pouvez lui parler par la prière, et l’accepter comme votre Seigneur et votre Sauveur personnel. En son absence sur la terre, il nous a donné le Saint Esprit, personne divine. Ainsi le chrétien n’est pas seul, mais aussi uni dans une communauté spirituelle appelée Eglise (ou Assemblée). Le Saint Esprit a fait son habitation dans chaque chrétien et dans l’Eglise.
Mais, qui plus est, la notion d’évangile devrait aller beaucoup plus loin que l’annonce de la bonne nouvelle de la grâce mais plus précisément d’annoncer « les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière…», notion déjà plus étendue (1 Pierre 2). Il devrait à la limite s’étendre même à toute la doctrine de Christ, et notamment aux pensées divines relatives au témoignage de l’unité du corps pendant le temps que nous vivons de ruine de l’assemblée.
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YODA,
J’ai pu lister quelques éléments qui constituent en quelque sorte le B-A-BA des vérités de l’évangile de la grâce. Nous voyons que ces notions seraient déjà assez longues, parfois complexes, à expliciter, et elles ne sont que des résumés même incomplets. Heureusement, nous voyons en Hébreux 4:12-13 que « la parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, et atteignant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du cœur. Et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant lui [ou devant elle], mais toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de celui à qui nous avons affaire ». Donc les simples versets ou passages de la Bible ne sont pas d’une lecture ordinaire, mais sont propres, pour les âmes attentives, à frapper profondément leur attention et à produire de ce fait par eux-mêmes des effets salutaires. Aussi un verset aussi simple que Jean 3:16 a touché à conversion un grand nombre d’âmes, sans pour autant qu’ait été nécessaire un exposé construit de la doctrine du salut éternel. Et il y aurait de multiples autres exemples d’extraits encore moins directement liés au sujet de la grâce, lesquels ont pourtant entrainé des conversions saisissantes.
Premiers pas dans la connaissance de l’évangile
Dieu existe. Il est amour et lumière. Le livre de Bible, parole révélée de Dieu, nous dit que tous les hommes sont pécheurs et se sont éloignés de Dieu. Il nous faut alors un changement intérieur radical que Dieu nomme la nouvelle naissance (Jean 3), bien plus profond qu'un simple changement des habitudes de vie. Ce changement radical est une conversion, pas seulement une amélioration ou un progrès. Par conversion, entendons la réception consciente de l'évangile (ou bonne nouvelle) de Jésus Christ, Fils de Dieu ; la conversion est liée à une confession de péchés devant Dieu et à l'acceptation, par la foi, de l'œuvre expiatoire de Jésus Christ à la croix. La foi en notre Seigneur Jésus Christ, c’est l’âme qui reçoit la bonne nouvelle que Dieu envoie au sujet de Son Fils. « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé ».
Ce changement intérieur nécessite aussi ce que la Parole de Dieu appelle la repentance : une tristesse selon Dieu intervenant après la conversion, et produisant un profond jugement du mal, une affliction du cœur d'avoir suivi la perversité et les tromperies de sa propre volonté. La Bible, dit : «Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique [Jésus Christ], afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle». Jésus est devenu semblable à un homme, à part le péché. Puis il est mort sur une croix. Il a donné sa vie en rançon pour les péchés de tous les hommes qui croiraient en lui. Mais Jésus est ressuscité 3 jours après. La mort est vaincue.
Il est aujourd’hui vivant auprès de Dieu le Père. Vous pouvez lui parler par la prière, et l’accepter comme votre Seigneur et votre Sauveur personnel. En son absence sur la terre, il nous a donné le Saint Esprit, personne divine. Ainsi le chrétien n’est pas seul, mais aussi uni dans une communauté spirituelle appelée Eglise (ou Assemblée). Le Saint Esprit a fait son habitation dans chaque chrétien et dans l’Eglise.
Mais, qui plus est, la notion d’évangile devrait aller beaucoup plus loin que l’annonce de la bonne nouvelle de la grâce mais plus précisément d’annoncer « les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière…», notion déjà plus étendue (1 Pierre 2). Il devrait à la limite s’étendre même à toute la doctrine de Christ, et notamment aux pensées divines relatives au témoignage de l’unité du corps pendant le temps que nous vivons de ruine de l’assemblée.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Quel est votre avis concernant cette version du Nouveau Testament?
Quel est le sens de l'expression "parole de Dieu" dans ce contexte? L'Écriture ne s'appelant jamais clairement ainsi, il s'agit certainement d'autre chose.gerardh a écrit:__
YODA,
[size=13]J’ai pu lister quelques éléments qui constituent en quelque sorte le B-A-BA des vérités de l’évangile de la grâce. Nous voyons que ces notions seraient déjà assez longues, parfois complexes, à expliciter, et elles ne sont que des résumés même incomplets. Heureusement, nous voyons en Hébreux 4:12-13 que « la parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, et atteignant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ;
Re: Quel est votre avis concernant cette version du Nouveau Testament?
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Yoda,
Tu as pris l'habitude de distinguer d'une part la Parole de Dieu et d'autre part la Bible ou les Ecritures.
On pourrait en disserter très longtemps, en passant par le Psaume 119, mais au total c'est une seule et même chose.
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Yoda,
Tu as pris l'habitude de distinguer d'une part la Parole de Dieu et d'autre part la Bible ou les Ecritures.
On pourrait en disserter très longtemps, en passant par le Psaume 119, mais au total c'est une seule et même chose.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Quel est votre avis concernant cette version du Nouveau Testament?
Oh non, les Écritures montrent clairement que ce sont 2 choses différentes, y compris le Psaume 119, qui, à ma connaissance ne parle jamais d'Écritures.gerardh a écrit:__
Yoda,
Tu as pris l'habitude de distinguer d'une part la Parole de Dieu et d'autre part la Bible ou les Ecritures.
On pourrait en disserter très longtemps, en passant par le Psaume 119, mais au total c'est une seule et même chose.
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