Témoignage : mon expérience de la grâce
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Bornagain
Alex
6 participants
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Témoignage : mon expérience de la grâce
D'entrée de jeu, je vais préciser que je n'oppose pas les deux. Étant intellectuel, j'accorde une grande (trop?) importance à l'étude de la théologie. J'ai également fait un baccalauréat en théologie systématique (catholique) qui a eu, bien malgré moi, un grand impact sur ma vie.
Je découvert et accepté l'Évangile en rencontrant un pasteur réformée baptiste. C'est dans son église que j'ai été baptisé et elle fût ma première communauté. Je devais faire presqu'une heure de route pour m'assembler le dimanche. Ce n'était pas un fardeau.
Cette église venait de quitter les assemblées baptistes qui – selon eux – s'éloignait trop des vérités bibliques. La pureté de la doctrine était très importante. Le pasteur m'a fait lire beaucoup dans ma première année et je suis rapidement devenu très connaissant en théologie réformée credo baptiste. Je peux même dire que c'est devenu une obsession.
Un jour j'ai eu un accident avec ma voiture. Je n'avais pas l'argent pour en avoir une autre. J'étais à pied. Je ne voulais pas abandonner Dieu et j'ai choisi de me joindre à une communauté où je pouvais me rendre à pied. C'était une assemblée indépendante avec un pasteur provenant des baptistes. Il connaissait bien la foi réformée. J'avais tout de même des doutes puisqu'il s'agissait d'une assemblée continualiste.
Semaine après semaine, je découvrais ces nombreuses hérésies : il était calviniste 4 points, il enseignait la nouvelle théologie des alliances (new covenant theology), il laissait parler les femmes dans l'assemblée, etc. Dieu aimait sûrement mieux me voir dans cette assemblée.
Les semaines ont passé et j'ai arrêté de chercher les erreurs doctrinales. Dieu m'a ouvert les yeux et j'ai vu la grâce de Dieu agir dans cette communauté. Des petits gestes d'amour très simple entre les frères et sœurs. Une bienveillance et très bel accueil. La grâce agissait également dans la diversité des points de vue. La communauté avait engagé un deuxième pasteur: un arminianiste pré-millénariste ! La diversité des points de vue ouvraient l'intelligence des Écritures et permettaient de ne pas s'enfermer dans un système. Un système est souvent peu perméable à la grâce.
Au final, je ne suis jamais retourné dans ma communauté. J'ai déménagé de ville et aujourd'hui je fréquente une communauté pentecôtiste parce que j'ai vu la grâce de Dieu et l'amour fraternelle dans cette communauté. C'est cela qui est important pour moi.
Je ne viens pas sur le forum pour défendre ma théologie. Les livres de théologie ou d'interprétations bibliques pleuvent. Lorsqu'un frère ou une sœur affirme que tel théologie est blessante, j'ouvre mon cœur et mes oreilles pour l'écouter. Les doctrines ne doivent jamais être des armes ou bien s'ériger en mur entre nous. L'Esprit Saint qui agit en moi est également présent dans la personne devant moi... même si sa compréhension d'un verset n'est pas la mienne.
Je ne souhaite pas être un obstacle à l'amour et la grâce de Dieu.
Je découvert et accepté l'Évangile en rencontrant un pasteur réformée baptiste. C'est dans son église que j'ai été baptisé et elle fût ma première communauté. Je devais faire presqu'une heure de route pour m'assembler le dimanche. Ce n'était pas un fardeau.
Cette église venait de quitter les assemblées baptistes qui – selon eux – s'éloignait trop des vérités bibliques. La pureté de la doctrine était très importante. Le pasteur m'a fait lire beaucoup dans ma première année et je suis rapidement devenu très connaissant en théologie réformée credo baptiste. Je peux même dire que c'est devenu une obsession.
Un jour j'ai eu un accident avec ma voiture. Je n'avais pas l'argent pour en avoir une autre. J'étais à pied. Je ne voulais pas abandonner Dieu et j'ai choisi de me joindre à une communauté où je pouvais me rendre à pied. C'était une assemblée indépendante avec un pasteur provenant des baptistes. Il connaissait bien la foi réformée. J'avais tout de même des doutes puisqu'il s'agissait d'une assemblée continualiste.
Semaine après semaine, je découvrais ces nombreuses hérésies : il était calviniste 4 points, il enseignait la nouvelle théologie des alliances (new covenant theology), il laissait parler les femmes dans l'assemblée, etc. Dieu aimait sûrement mieux me voir dans cette assemblée.
Les semaines ont passé et j'ai arrêté de chercher les erreurs doctrinales. Dieu m'a ouvert les yeux et j'ai vu la grâce de Dieu agir dans cette communauté. Des petits gestes d'amour très simple entre les frères et sœurs. Une bienveillance et très bel accueil. La grâce agissait également dans la diversité des points de vue. La communauté avait engagé un deuxième pasteur: un arminianiste pré-millénariste ! La diversité des points de vue ouvraient l'intelligence des Écritures et permettaient de ne pas s'enfermer dans un système. Un système est souvent peu perméable à la grâce.
Au final, je ne suis jamais retourné dans ma communauté. J'ai déménagé de ville et aujourd'hui je fréquente une communauté pentecôtiste parce que j'ai vu la grâce de Dieu et l'amour fraternelle dans cette communauté. C'est cela qui est important pour moi.
Je ne viens pas sur le forum pour défendre ma théologie. Les livres de théologie ou d'interprétations bibliques pleuvent. Lorsqu'un frère ou une sœur affirme que tel théologie est blessante, j'ouvre mon cœur et mes oreilles pour l'écouter. Les doctrines ne doivent jamais être des armes ou bien s'ériger en mur entre nous. L'Esprit Saint qui agit en moi est également présent dans la personne devant moi... même si sa compréhension d'un verset n'est pas la mienne.
Je ne souhaite pas être un obstacle à l'amour et la grâce de Dieu.
Alex- Messages : 124
Date d'inscription : 18/02/2022
Re: Témoignage : mon expérience de la grâce
Merci pour ton témoignage.
Bornagain- Messages : 157
Date d'inscription : 21/09/2023
Re: Témoignage : mon expérience de la grâce
Bornagain a écrit:Merci pour ton témoignage.
merci
Alex- Messages : 124
Date d'inscription : 18/02/2022
Re: Témoignage : mon expérience de la grâce
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Alex,
Il nous faut, à tous égard, nous comporter selon la volonté de Dieu, bonne, agréable et parfaite.
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Alex,
Il nous faut, à tous égard, nous comporter selon la volonté de Dieu, bonne, agréable et parfaite.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Témoignage : mon expérience de la grâce
bonjour Alex
votre parcourt resemble a celui de nombreux autres chrétien y compris un peu le mien sauf le Bac en Théologie .
mais dans le fond quand vous vous etes approcher du protestantisme , vous avez déja entamer un bout de chemin dans l'église catholique et c'est elle qui vous a enseigner au plus profond de vous la charité , qui vous a fait vous rapprocher d'une autre confession ou vous avez hérésie en moins pu développer encore d'avantage cette qualité .
malgré nos différences on ne peux pas nier tous ce que nous avons reçu dans l'église catholique .
le reste est combat théologique mais au final tous nous attendons la venu du Christ dans sa gloire et c'est dans cette attente qu'il nous faille vivre le mieux possible comme lui veux qui nous vivions .
le chemin de conversion est parsemé d'embuche de haut de bas mais jamais dépourvue d'espérance .
qui peux prétendre a détenir l'unique vérité si ce n'est le Christ lui meme .
l'avertissement aux sept églises nous montre bien les défauts et les bien fait dans chaque église et les encouragement pour chaque église le 7 étant plénitude l'église toute entière .
l'un dira je suis de Paul l'autre d'un autre et l'autre encore d'un autre , mais qu'est Paul ou les autres ?
mon role dira Paul ce n'est pas de vous baptiser mais de vous enseigner de faire de vous des hommes des disciples , l'un a encore besoin du lait l'autre est déja a la nourriture solide .
on a mis des barrière énorme suite a nos division et établis des prétentions .
votre parcourt resemble a celui de nombreux autres chrétien y compris un peu le mien sauf le Bac en Théologie .
mais dans le fond quand vous vous etes approcher du protestantisme , vous avez déja entamer un bout de chemin dans l'église catholique et c'est elle qui vous a enseigner au plus profond de vous la charité , qui vous a fait vous rapprocher d'une autre confession ou vous avez hérésie en moins pu développer encore d'avantage cette qualité .
malgré nos différences on ne peux pas nier tous ce que nous avons reçu dans l'église catholique .
le reste est combat théologique mais au final tous nous attendons la venu du Christ dans sa gloire et c'est dans cette attente qu'il nous faille vivre le mieux possible comme lui veux qui nous vivions .
le chemin de conversion est parsemé d'embuche de haut de bas mais jamais dépourvue d'espérance .
qui peux prétendre a détenir l'unique vérité si ce n'est le Christ lui meme .
l'avertissement aux sept églises nous montre bien les défauts et les bien fait dans chaque église et les encouragement pour chaque église le 7 étant plénitude l'église toute entière .
l'un dira je suis de Paul l'autre d'un autre et l'autre encore d'un autre , mais qu'est Paul ou les autres ?
mon role dira Paul ce n'est pas de vous baptiser mais de vous enseigner de faire de vous des hommes des disciples , l'un a encore besoin du lait l'autre est déja a la nourriture solide .
on a mis des barrière énorme suite a nos division et établis des prétentions .
qui suis je pour vous- Messages : 619
Date d'inscription : 20/06/2023
Re: Témoignage : mon expérience de la grâce
Merci Alex pour ce témoignage
en vous lisant j'ai reconnu quelques passages de mon propre parcours
j'ai grandit dans une église très fermée et très stricte, ou on s'attachait à suivre les écritures à la lettre. Mais je pense qu'on était devenus orgueilleux à force de se penser meilleurs.
Quand mon papa nous disait, il n'y a qu'une table du Seigneur, et vu qu'elle est chez nous elle ne peut être nulle part ailleurs, il me semblait que c'était nier la grande bonté de notre Seigneur.
A 23 ans j'ai quitté la maison pour aller dans une assemblée (qui fait partie de la même congrégation) à 200 km de là. Une assemblée de ville, bien plus ouverte que celle ou j'ai grandit. Et comme vous au début j'étais dans le jugement, je n'avais connu que ça! Le jugement de ce que portait la soeur assise devant moi, l'action du frère qui parlait... Jusqu'au jour ou rentrée chez moi je me suis demandé, mais qu'as-tu retenu du culte ce matin? et j'ai eu honte
J'ai plus grandi en 16 ans dans cette assemblée là qu'en 23 ans dans une famille très pratiquante, mais ou il manquait l'essentiel, l'amour!
en vous lisant j'ai reconnu quelques passages de mon propre parcours
j'ai grandit dans une église très fermée et très stricte, ou on s'attachait à suivre les écritures à la lettre. Mais je pense qu'on était devenus orgueilleux à force de se penser meilleurs.
Quand mon papa nous disait, il n'y a qu'une table du Seigneur, et vu qu'elle est chez nous elle ne peut être nulle part ailleurs, il me semblait que c'était nier la grande bonté de notre Seigneur.
A 23 ans j'ai quitté la maison pour aller dans une assemblée (qui fait partie de la même congrégation) à 200 km de là. Une assemblée de ville, bien plus ouverte que celle ou j'ai grandit. Et comme vous au début j'étais dans le jugement, je n'avais connu que ça! Le jugement de ce que portait la soeur assise devant moi, l'action du frère qui parlait... Jusqu'au jour ou rentrée chez moi je me suis demandé, mais qu'as-tu retenu du culte ce matin? et j'ai eu honte
J'ai plus grandi en 16 ans dans cette assemblée là qu'en 23 ans dans une famille très pratiquante, mais ou il manquait l'essentiel, l'amour!
Re: Témoignage : mon expérience de la grâce
Merci pour vos témoignages.
Alex- Messages : 124
Date d'inscription : 18/02/2022
Re: Témoignage : mon expérience de la grâce
Merci beaucoup pour vos témoignagnes frères en Christ, et que Dieu continue à vous bénir !!!
lpchrétien- Messages : 61
Date d'inscription : 14/10/2023
Age : 56
Localisation : Saint-Denis La Réunion
Re: Témoignage : mon expérience de la grâce
lpchrétien a écrit:Merci beaucoup pour vos témoignagnes frères en Christ, et que Dieu continue à vous bénir !!!
Magnifique !
Bornagain- Messages : 157
Date d'inscription : 21/09/2023
Re: Témoignage : mon expérience de la grâce
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Chrystin,
L'amour de Dieu devrait être versé dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous as été donné (Romains 5 :5). Sinon, quitte cette assemblée, sans avoir auparavant cherché à la convaincre.
La communion à la table du Seigneur est complexe. Beaucoup de chrétiens jouissent dans une table "humaine", sans avoir expérimenté ce que signifie "la table du Seigneur".
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Chrystin,
L'amour de Dieu devrait être versé dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous as été donné (Romains 5 :5). Sinon, quitte cette assemblée, sans avoir auparavant cherché à la convaincre.
La communion à la table du Seigneur est complexe. Beaucoup de chrétiens jouissent dans une table "humaine", sans avoir expérimenté ce que signifie "la table du Seigneur".
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Témoignage : mon expérience de la grâce
Bonjour gerardh,
j'ai du mal à comprendre ton message. Peut être tu pourrais expliqué un peu plus. Je suis intéressé de t'entendre sur cette question.
j'ai du mal à comprendre ton message. Peut être tu pourrais expliqué un peu plus. Je suis intéressé de t'entendre sur cette question.
Alex- Messages : 124
Date d'inscription : 18/02/2022
Re: Témoignage : mon expérience de la grâce
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Alex,
Je te donne un premier texte que j’ai écrit à partir d’écrits de « frères ».
Voir 1 Corinthiens 10 : 16-17 (aspect essentiellement collectif) et le comparer à 1 Corinthiens 11 : 20-34 (aspect essentiellement individuel).
Du point de vue de sa responsabilité, l’Église est en ruines, et nous les « frères », ne sommes pas exclus de ce déclin général. Cette ruine est irrémédiable. Elle fut prédite par les apôtres et commença déjà de leur temps.
Mais la Parole enseigne que tous les chrétiens sans exception, à savoir les personnes nées de nouveau et habitées par le Saint Esprit, sont profondément unies en un seul corps, dont elles sont les membres. Le Christ, glorifié dans le ciel, est la tête de ce corps, le tout formant « un seul pain, un seul corps » (1 Corinthiens 10 :17).
Les enfants de Dieu qui l’ont compris devraient alors rendre témoignage de cette unité, et même la proclamer. Ainsi, indépendamment de la ruine de l’Église, il est possible de réaliser, dans la totale simplicité, un témoignage collectif aux vérités divines. Ces vérités sur le témoignage à l’unité du corps du Christ, gagneraient à être enseignées à tous autres croyants véritables mais ne connaissant pas ces choses, de manière à en convaincre quelques uns.
Cela dit, s’agissant de la connaissance de la notion de témoignage à l’unité du corps, ainsi que d’autres points, les « frères » possèdent, même malgré leurs grandes faiblesses, quelque chose que d’autres chrétiens ne possèdent pas (sans toutefois devoir s’en glorifier, car cela relève de la pure grâce de Dieu). Peut-être d’ailleurs, ces autres chrétiens auraient-ils aussi certaines d'autres choses à nous communiquer…
Aujourd'hui sur la terre on trouve ainsi des enfants de Dieu disséminés dans de multiples milieux chrétiens. Aussi les « frères » sont une expression visible de l’Église mais ce n’est pas là toute l’assemblée. Pour bien le montrer, ils appellent souvent leur mouvement du nom de « témoignage » ou de « rassemblement ». Ils emploient aussi le mot « église » locale ou « assemblée » locale, mais ont bien conscience que leurs rassemblements se veulent n’être qu’une expression bien incomplète de cette réalité d’assemblée. Et ils embrassent dans leurs cœurs l’ensemble des chrétiens de chacune de leurs localités.
Ce témoignage collectif est rendu dans toutes les assemblées locales réunies selon la volonté de Dieu, faibles représentantes de l’Assemblée universelle, et le corps comprend aussi les chrétiens de chaque localité (qu’ils en soient conscients ou non, qu’ils y participent ou non). Cette proclamation ne sera en aucune manière une secte parmi les autres, ni même un milieu sensé être meilleur que les autres.
Notons que de nombreux chrétiens connaissent la notion de « corps de Christ », et même « d’unité du corps » : mais il s’agit avant tout dans nos rassemblements de « témoigner de l’unité du corps », et de le vivre.
Notre faiblesse n'empêche en aucune manière par ces assemblées la proclamation et la manifestation de l'unité du corps. Cette proclamation ne sera en aucune manière une secte parmi les autres, ni même un milieu sensé être meilleur que les autres. Ainsi, s’agissant de la connaissance de la notion de témoignage à l’unité du corps, ainsi que d’autres points, les « frères » possèdent, même malgré leurs faiblesses, quelque chose que d’autres chrétiens ne possèdent pas (sans toutefois devoir s’en glorifier, car cela relève de la pure grâce de Dieu).
Il s’agit donc pour les « frères », d’établir qu’il y a, dans ce monde, une manifestation de l’unité du corps. Cette unité existe ; ce n’est pas à nous à la faire. Mais nous avons à proclamer cette unité devant les hommes, sans automatismes et sans faux-semblants. Un tel témoignage est essentiellement collectif, le dessein de Dieu étant toujours de rassembler ses témoins.
Ce témoignage est certes d’abord rendu, ou devrait l’être, par des comportements et par des actions en dehors des réunions d’assemblées ou en leur sein. Mais ils ne permettra pas en eux-mêmes de présenter la vérité du salut par la grâce, et encore moins le principe du rassemblement sur la base de l’unité du corps du Christ. Il faudra parfaire ces attitudes par la présentation explicite de la Parole de Dieu.
C’est donc en premier lieu dans le cadre des assemblées que ce témoignage doit se déployer, et ce à plusieurs niveaux imbriqués (assemblée, culte, cène), selon une compréhension éclairée de Matthieu 18 : 20.
Tous les chrétiens sans exceptions ont en effet les caractéristiques de croire au Seigneur Jésus, de l’aimer et de le suivre. Beaucoup sont plus pieux et plus zélés que nous. Ils se réunissent en général dans des rassemblements appelés « églises », dont les fondements ne sont toujours pas très clairs. De fait, il est notable que ces chrétiens sont divisés en de multiples dénominations, d’où il résulte un désordre très regrettable et une négation de fait de l’unité du corps du Christ.
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Alex,
Je te donne un premier texte que j’ai écrit à partir d’écrits de « frères ».
Voir 1 Corinthiens 10 : 16-17 (aspect essentiellement collectif) et le comparer à 1 Corinthiens 11 : 20-34 (aspect essentiellement individuel).
Du point de vue de sa responsabilité, l’Église est en ruines, et nous les « frères », ne sommes pas exclus de ce déclin général. Cette ruine est irrémédiable. Elle fut prédite par les apôtres et commença déjà de leur temps.
Mais la Parole enseigne que tous les chrétiens sans exception, à savoir les personnes nées de nouveau et habitées par le Saint Esprit, sont profondément unies en un seul corps, dont elles sont les membres. Le Christ, glorifié dans le ciel, est la tête de ce corps, le tout formant « un seul pain, un seul corps » (1 Corinthiens 10 :17).
Les enfants de Dieu qui l’ont compris devraient alors rendre témoignage de cette unité, et même la proclamer. Ainsi, indépendamment de la ruine de l’Église, il est possible de réaliser, dans la totale simplicité, un témoignage collectif aux vérités divines. Ces vérités sur le témoignage à l’unité du corps du Christ, gagneraient à être enseignées à tous autres croyants véritables mais ne connaissant pas ces choses, de manière à en convaincre quelques uns.
Cela dit, s’agissant de la connaissance de la notion de témoignage à l’unité du corps, ainsi que d’autres points, les « frères » possèdent, même malgré leurs grandes faiblesses, quelque chose que d’autres chrétiens ne possèdent pas (sans toutefois devoir s’en glorifier, car cela relève de la pure grâce de Dieu). Peut-être d’ailleurs, ces autres chrétiens auraient-ils aussi certaines d'autres choses à nous communiquer…
Aujourd'hui sur la terre on trouve ainsi des enfants de Dieu disséminés dans de multiples milieux chrétiens. Aussi les « frères » sont une expression visible de l’Église mais ce n’est pas là toute l’assemblée. Pour bien le montrer, ils appellent souvent leur mouvement du nom de « témoignage » ou de « rassemblement ». Ils emploient aussi le mot « église » locale ou « assemblée » locale, mais ont bien conscience que leurs rassemblements se veulent n’être qu’une expression bien incomplète de cette réalité d’assemblée. Et ils embrassent dans leurs cœurs l’ensemble des chrétiens de chacune de leurs localités.
Ce témoignage collectif est rendu dans toutes les assemblées locales réunies selon la volonté de Dieu, faibles représentantes de l’Assemblée universelle, et le corps comprend aussi les chrétiens de chaque localité (qu’ils en soient conscients ou non, qu’ils y participent ou non). Cette proclamation ne sera en aucune manière une secte parmi les autres, ni même un milieu sensé être meilleur que les autres.
Notons que de nombreux chrétiens connaissent la notion de « corps de Christ », et même « d’unité du corps » : mais il s’agit avant tout dans nos rassemblements de « témoigner de l’unité du corps », et de le vivre.
Notre faiblesse n'empêche en aucune manière par ces assemblées la proclamation et la manifestation de l'unité du corps. Cette proclamation ne sera en aucune manière une secte parmi les autres, ni même un milieu sensé être meilleur que les autres. Ainsi, s’agissant de la connaissance de la notion de témoignage à l’unité du corps, ainsi que d’autres points, les « frères » possèdent, même malgré leurs faiblesses, quelque chose que d’autres chrétiens ne possèdent pas (sans toutefois devoir s’en glorifier, car cela relève de la pure grâce de Dieu).
Il s’agit donc pour les « frères », d’établir qu’il y a, dans ce monde, une manifestation de l’unité du corps. Cette unité existe ; ce n’est pas à nous à la faire. Mais nous avons à proclamer cette unité devant les hommes, sans automatismes et sans faux-semblants. Un tel témoignage est essentiellement collectif, le dessein de Dieu étant toujours de rassembler ses témoins.
Ce témoignage est certes d’abord rendu, ou devrait l’être, par des comportements et par des actions en dehors des réunions d’assemblées ou en leur sein. Mais ils ne permettra pas en eux-mêmes de présenter la vérité du salut par la grâce, et encore moins le principe du rassemblement sur la base de l’unité du corps du Christ. Il faudra parfaire ces attitudes par la présentation explicite de la Parole de Dieu.
C’est donc en premier lieu dans le cadre des assemblées que ce témoignage doit se déployer, et ce à plusieurs niveaux imbriqués (assemblée, culte, cène), selon une compréhension éclairée de Matthieu 18 : 20.
Tous les chrétiens sans exceptions ont en effet les caractéristiques de croire au Seigneur Jésus, de l’aimer et de le suivre. Beaucoup sont plus pieux et plus zélés que nous. Ils se réunissent en général dans des rassemblements appelés « églises », dont les fondements ne sont toujours pas très clairs. De fait, il est notable que ces chrétiens sont divisés en de multiples dénominations, d’où il résulte un désordre très regrettable et une négation de fait de l’unité du corps du Christ.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Témoignage : mon expérience de la grâce
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Alex,
Je poursuis mon exposé.
Voir 1 Corinthiens 10 : 16-17 (aspect essentiellement collectif) et le comparer à 1 Corinthiens 11 : 20-34 (aspect essentiellement individuel). Aussi, être à la table du Seigneur, est une dimension supplémentaire par rapport à participer à la Cène du Seigneur. Pourtant de nombreux chrétiens célèbrent la Cène et en jouissent, bien que ce ne soit pas à la table du Seigneur.
Pour résumer l’enseignement de ces chapitres, nous pouvons dire que, par la table et la Cène du Seigneur, nous proclamons trois vérités importantes :
1° En vertu de sa mort et de sa résurrection, les rachetés sont unis à Christ par le Saint Esprit et forment ici-bas le corps de Christ, dont l’unité est symbolisée par le seul pain : «Nous qui sommes plusieurs sommes un seul pain, un seul corps» (10:17).
2° Nous nous souvenons de la mort du Seigneur. Un Christ mort pour nous est rappelé à nos cœurs et à nos consciences par les éléments de la Cène (11:23-25).
3° Nous annonçons à la face du monde que Celui qu’il a rejeté et mis à mort est le Seigneur de tous, et qu’Il va revenir en puissance et en gloire.
Être à la table du Seigneur et participer à la cène du Seigneur, est un privilège accordé à tous les croyants. Les trois premiers évangiles rapportent l’institution de la cène ; nous la trouvons ensuite dans la 1ère épître aux Corinthiens.
Paul parle de cette ordonnance en deux endroits de la première épître aux Corinthiens. Dans le chapitre 10, il s’agit de la table du Seigneur : dans le chapitre 11, l’apôtre s’occupe de la cène du Seigneur ; le premier présente surtout la communion, le second surtout le mémorial.
Ainsi la coupe est la communion du sang du Christ. En comprenant et en saisissant par la foi ce qu’elle signifie, nous entrons dans la pensée du Seigneur, dont le sang a été versé, qui a offert ce sacrifice pour nous sauver. Ensuite, nous avons le pain sur la table, ce pain unique que nous rompons ; partagé entre plusieurs, mais un. Le pain représente le corps personnel de Christ quand il était sur la terre. Ceci est mon corps donné pour vous ». Mais ici, en rapport avec la table, ce n’est pas la seule chose que le pain figure. C’est aussi le corps actuel de Christ ici-bas, formé de ses membres sur la terre ; car c’est nous, nous qui sommes un seul pain, un seul corps, bien qu’étant plusieurs.
Tous ensemble, ainsi unis à Christ, le Chef ou la Tête glorifiée, forment cet organisme réel, vivant, qui est le corps de Christ. Nous en sommes les membres. Nous y sommes ensemble avec Lui, et son cœur aime à nous grouper ainsi autour de lui dans une même pensée, un même amour.
Toute table qui n’est pas dressée sur ce principe, non seulement en théorie, mais pratiquement, n’est pas la table du Seigneur. Toutes les tables dressées sur ce terrain n’en forment qu’une, car il n’y a qu’un seul corps, bien qu’il y en ait diverses expressions en diverses localités, de sorte que la communion existe entre elles toutes.
Au chapitre 11, nous voyons le mémorial lui-même, plutôt que la communion. L’apôtre nous fait envisager la cène à un point de vue sérieux, la plaçant comme une chose à part dans le rassemblement, ou plutôt comme ce qui est le principal but du rassemblement.
Manger et boire indignement, c’est manger et boire un jugement contre soi-même, en ne discernant pas le corps du Seigneur (et le nôtre, son épouse).
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Alex,
Je poursuis mon exposé.
Voir 1 Corinthiens 10 : 16-17 (aspect essentiellement collectif) et le comparer à 1 Corinthiens 11 : 20-34 (aspect essentiellement individuel). Aussi, être à la table du Seigneur, est une dimension supplémentaire par rapport à participer à la Cène du Seigneur. Pourtant de nombreux chrétiens célèbrent la Cène et en jouissent, bien que ce ne soit pas à la table du Seigneur.
Pour résumer l’enseignement de ces chapitres, nous pouvons dire que, par la table et la Cène du Seigneur, nous proclamons trois vérités importantes :
1° En vertu de sa mort et de sa résurrection, les rachetés sont unis à Christ par le Saint Esprit et forment ici-bas le corps de Christ, dont l’unité est symbolisée par le seul pain : «Nous qui sommes plusieurs sommes un seul pain, un seul corps» (10:17).
2° Nous nous souvenons de la mort du Seigneur. Un Christ mort pour nous est rappelé à nos cœurs et à nos consciences par les éléments de la Cène (11:23-25).
3° Nous annonçons à la face du monde que Celui qu’il a rejeté et mis à mort est le Seigneur de tous, et qu’Il va revenir en puissance et en gloire.
Être à la table du Seigneur et participer à la cène du Seigneur, est un privilège accordé à tous les croyants. Les trois premiers évangiles rapportent l’institution de la cène ; nous la trouvons ensuite dans la 1ère épître aux Corinthiens.
Paul parle de cette ordonnance en deux endroits de la première épître aux Corinthiens. Dans le chapitre 10, il s’agit de la table du Seigneur : dans le chapitre 11, l’apôtre s’occupe de la cène du Seigneur ; le premier présente surtout la communion, le second surtout le mémorial.
Ainsi la coupe est la communion du sang du Christ. En comprenant et en saisissant par la foi ce qu’elle signifie, nous entrons dans la pensée du Seigneur, dont le sang a été versé, qui a offert ce sacrifice pour nous sauver. Ensuite, nous avons le pain sur la table, ce pain unique que nous rompons ; partagé entre plusieurs, mais un. Le pain représente le corps personnel de Christ quand il était sur la terre. Ceci est mon corps donné pour vous ». Mais ici, en rapport avec la table, ce n’est pas la seule chose que le pain figure. C’est aussi le corps actuel de Christ ici-bas, formé de ses membres sur la terre ; car c’est nous, nous qui sommes un seul pain, un seul corps, bien qu’étant plusieurs.
Tous ensemble, ainsi unis à Christ, le Chef ou la Tête glorifiée, forment cet organisme réel, vivant, qui est le corps de Christ. Nous en sommes les membres. Nous y sommes ensemble avec Lui, et son cœur aime à nous grouper ainsi autour de lui dans une même pensée, un même amour.
Toute table qui n’est pas dressée sur ce principe, non seulement en théorie, mais pratiquement, n’est pas la table du Seigneur. Toutes les tables dressées sur ce terrain n’en forment qu’une, car il n’y a qu’un seul corps, bien qu’il y en ait diverses expressions en diverses localités, de sorte que la communion existe entre elles toutes.
Au chapitre 11, nous voyons le mémorial lui-même, plutôt que la communion. L’apôtre nous fait envisager la cène à un point de vue sérieux, la plaçant comme une chose à part dans le rassemblement, ou plutôt comme ce qui est le principal but du rassemblement.
Manger et boire indignement, c’est manger et boire un jugement contre soi-même, en ne discernant pas le corps du Seigneur (et le nôtre, son épouse).
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Témoignage : mon expérience de la grâce
Merci, je vais prendre le temps de bien lire avant de te répondre ou de te poser d'autres questions.
Alex- Messages : 124
Date d'inscription : 18/02/2022
Re: Témoignage : mon expérience de la grâce
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Où est la table du Seigneur ?
Je rappelle qu’être à la table du Seigneur, est une dimension supplémentaire, ou tout au moins différente, par rapport à participer à la Cène du Seigneur. Pourtant de nombreux chrétiens célèbrent la Cène et en jouissent, bien que ce ne soit pas à la table du Seigneur.
Toute table qui n’est pas dressée sur le principe qui va être développé par la suite, non seulement en théorie, mais pratiquement, n’est pas la table du Seigneur. C’est donc en premier lieu dans le cadre des assemblées qui en sont responsables, que ce témoignage doit se déployer, et ce à plusieurs niveaux imbriqués (assemblée, culte, cène), selon une compréhension éclairée de Matthieu 18 : 20.
La manifestation de cette unité du corps a lieu à la table du Seigneur. Les chrétiens qui ne sont pas réunis sur le terrain divin de l’unité du corps dans l’obéissance au Seigneur et à sa Parole, ainsi que dans la séparation de tout ce qui est incompatible avec le Nom de Celui qui est «le Saint et le Véritable», ne sont pas réunis à la table du Seigneur. L’unité est symbolisée par le seul pain : «Nous qui sommes plusieurs sommes un seul pain, un seul corps» (1 Corinthiens 10:17). Nous sommes un seul corps par un acte divin. Participer tous à un seul pain ne fait pas de nous un seul corps, mais c’est le signe que nous sommes un seul corps.
Ce témoignage collectif est rendu dans toutes les assemblées locales réunies selon la volonté de Dieu, faibles représentantes de l’Assemblée universelle, et le corps comprend aussi les chrétiens de chaque localité (qu’ils en soient conscients ou non, qu’ils y participent ou non). Cette proclamation ne sera en aucune manière une secte parmi les autres, ni même un milieu sensé être meilleur que les autres.
Il s’agit donc pour tout chrétien, d’établir qu’il y a, dans ce monde, une manifestation de l’unité du corps, d’où découle 1 Corinthiens 10:16-17, qui exprime que la table du Seigneur est le signe de l’unité de tous les croyants sur la terre. En mangeant ensemble du seul pain, les croyants annonçaient, en tant qu’assemblée locale à Corinthe, leur unité et leur communion avec Christ et avec tous les membres de son corps sur la terre entière. La table du Seigneur est l’unique représentation ou visualisation possible du seul corps, de l’Assemblée. Cette unité existe ; ce n’est pas à nous à la faire. Mais nous avons à proclamer cette unité devant les hommes, sans automatismes et sans faux-semblants. Un tel témoignage est essentiellement collectif, le dessein de Dieu étant toujours de rassembler ses témoins.
Les enfants de Dieu qui l’ont compris devraient alors rendre témoignage de cette unité, et même la proclamer. Ainsi, indépendamment de la ruine de l’Église, il est possible de réaliser, dans la totale simplicité, un témoignage collectif aux vérités divines. Ces vérités sur le témoignage à l’unité du corps du Christ, gagneraient à être enseignées à tous autres croyants véritables mais ne connaissant pas ces choses, de manière à convaincre ceux qui peuvent le comprendre.
Aujourd'hui sur la terre on trouve ainsi des enfants de Dieu disséminés dans de multiples milieux chrétiens. Aussi les « frères dits étroits » sont une expression visible de l’Église mais ce n’est pas là toute l’assemblée. Pour bien le montrer, ils appellent souvent leur mouvement du nom de « témoignage » ou de « rassemblement ». Ils emploient aussi le mot « église » locale ou « assemblée » locale, mais ont bien conscience que leurs rassemblements se veulent n’être qu’une expression bien incomplète de cette réalité d’assemblée. Et ils embrassent dans leurs cœurs l’ensemble des chrétiens de chacune de leurs localités.
En mangeant ensemble du seul pain, les croyants annonçaient, en tant qu’assemblée locale à Corinthe, leur unité et leur communion avec Christ et avec tous les membres de son corps sur la terre entière. La table du Seigneur est l’unique représentation ou visualisation possible du seul corps, à la fois du Christ et de l’Assemblée.
L’apôtre Paul parle de ces passages en deux endroits de la première épître aux Corinthiens. Dans le chapitre 10, il s’agit de la table du Seigneur : dans le chapitre 11, l’apôtre s’occupe de la cène du Seigneur ; le premier présente surtout la communion, le second surtout le mémorial.
Par le pain et la coupe, le Seigneur Jésus a laissé aux siens des signes visibles. Ceux-ci leur rappellent, chaque fois qu’ils se rassemblent à sa table, la mort du Seigneur comme fondement de toutes leurs bénédictions ; et, en les partageant ensemble, ils expriment d’une manière extérieure et visible leur communion avec Lui et entre eux. La Table du Seigneur est un symbole, qui indique la communion avec Christ et avec les membres de son corps en vertu de son sacrifice et de sa mort à la croix. En mangeant du pain et en buvant de la coupe ensemble, nous exprimons notre communion intime avec le Seigneur et avec le Père, mais aussi notre communion les uns avec les autres en tant que membres du corps de Christ.
Même si, dans l’Ancien Testament, le mot communion n’est pas employé, la pensée qu’il exprime se dégage clairement. Le repas pris ensemble, dont Dieu, les sacrificateurs et enfin tout Israélite pur recevaient une part, est une image frappante de la communion avec Dieu sur le fondement du seul sacrifice de Christ. En Malachie 1:7 et 12, l’autel de l’holocauste est également appelé la « table de l’Éternel » ou « table du Seigneur » — quelque quatre cents ans avant l’emploi des mêmes termes dans le Nouveau Testament.
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Où est la table du Seigneur ?
Je rappelle qu’être à la table du Seigneur, est une dimension supplémentaire, ou tout au moins différente, par rapport à participer à la Cène du Seigneur. Pourtant de nombreux chrétiens célèbrent la Cène et en jouissent, bien que ce ne soit pas à la table du Seigneur.
Toute table qui n’est pas dressée sur le principe qui va être développé par la suite, non seulement en théorie, mais pratiquement, n’est pas la table du Seigneur. C’est donc en premier lieu dans le cadre des assemblées qui en sont responsables, que ce témoignage doit se déployer, et ce à plusieurs niveaux imbriqués (assemblée, culte, cène), selon une compréhension éclairée de Matthieu 18 : 20.
La manifestation de cette unité du corps a lieu à la table du Seigneur. Les chrétiens qui ne sont pas réunis sur le terrain divin de l’unité du corps dans l’obéissance au Seigneur et à sa Parole, ainsi que dans la séparation de tout ce qui est incompatible avec le Nom de Celui qui est «le Saint et le Véritable», ne sont pas réunis à la table du Seigneur. L’unité est symbolisée par le seul pain : «Nous qui sommes plusieurs sommes un seul pain, un seul corps» (1 Corinthiens 10:17). Nous sommes un seul corps par un acte divin. Participer tous à un seul pain ne fait pas de nous un seul corps, mais c’est le signe que nous sommes un seul corps.
Ce témoignage collectif est rendu dans toutes les assemblées locales réunies selon la volonté de Dieu, faibles représentantes de l’Assemblée universelle, et le corps comprend aussi les chrétiens de chaque localité (qu’ils en soient conscients ou non, qu’ils y participent ou non). Cette proclamation ne sera en aucune manière une secte parmi les autres, ni même un milieu sensé être meilleur que les autres.
Il s’agit donc pour tout chrétien, d’établir qu’il y a, dans ce monde, une manifestation de l’unité du corps, d’où découle 1 Corinthiens 10:16-17, qui exprime que la table du Seigneur est le signe de l’unité de tous les croyants sur la terre. En mangeant ensemble du seul pain, les croyants annonçaient, en tant qu’assemblée locale à Corinthe, leur unité et leur communion avec Christ et avec tous les membres de son corps sur la terre entière. La table du Seigneur est l’unique représentation ou visualisation possible du seul corps, de l’Assemblée. Cette unité existe ; ce n’est pas à nous à la faire. Mais nous avons à proclamer cette unité devant les hommes, sans automatismes et sans faux-semblants. Un tel témoignage est essentiellement collectif, le dessein de Dieu étant toujours de rassembler ses témoins.
Les enfants de Dieu qui l’ont compris devraient alors rendre témoignage de cette unité, et même la proclamer. Ainsi, indépendamment de la ruine de l’Église, il est possible de réaliser, dans la totale simplicité, un témoignage collectif aux vérités divines. Ces vérités sur le témoignage à l’unité du corps du Christ, gagneraient à être enseignées à tous autres croyants véritables mais ne connaissant pas ces choses, de manière à convaincre ceux qui peuvent le comprendre.
Aujourd'hui sur la terre on trouve ainsi des enfants de Dieu disséminés dans de multiples milieux chrétiens. Aussi les « frères dits étroits » sont une expression visible de l’Église mais ce n’est pas là toute l’assemblée. Pour bien le montrer, ils appellent souvent leur mouvement du nom de « témoignage » ou de « rassemblement ». Ils emploient aussi le mot « église » locale ou « assemblée » locale, mais ont bien conscience que leurs rassemblements se veulent n’être qu’une expression bien incomplète de cette réalité d’assemblée. Et ils embrassent dans leurs cœurs l’ensemble des chrétiens de chacune de leurs localités.
En mangeant ensemble du seul pain, les croyants annonçaient, en tant qu’assemblée locale à Corinthe, leur unité et leur communion avec Christ et avec tous les membres de son corps sur la terre entière. La table du Seigneur est l’unique représentation ou visualisation possible du seul corps, à la fois du Christ et de l’Assemblée.
L’apôtre Paul parle de ces passages en deux endroits de la première épître aux Corinthiens. Dans le chapitre 10, il s’agit de la table du Seigneur : dans le chapitre 11, l’apôtre s’occupe de la cène du Seigneur ; le premier présente surtout la communion, le second surtout le mémorial.
Par le pain et la coupe, le Seigneur Jésus a laissé aux siens des signes visibles. Ceux-ci leur rappellent, chaque fois qu’ils se rassemblent à sa table, la mort du Seigneur comme fondement de toutes leurs bénédictions ; et, en les partageant ensemble, ils expriment d’une manière extérieure et visible leur communion avec Lui et entre eux. La Table du Seigneur est un symbole, qui indique la communion avec Christ et avec les membres de son corps en vertu de son sacrifice et de sa mort à la croix. En mangeant du pain et en buvant de la coupe ensemble, nous exprimons notre communion intime avec le Seigneur et avec le Père, mais aussi notre communion les uns avec les autres en tant que membres du corps de Christ.
Même si, dans l’Ancien Testament, le mot communion n’est pas employé, la pensée qu’il exprime se dégage clairement. Le repas pris ensemble, dont Dieu, les sacrificateurs et enfin tout Israélite pur recevaient une part, est une image frappante de la communion avec Dieu sur le fondement du seul sacrifice de Christ. En Malachie 1:7 et 12, l’autel de l’holocauste est également appelé la « table de l’Éternel » ou « table du Seigneur » — quelque quatre cents ans avant l’emploi des mêmes termes dans le Nouveau Testament.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Témoignage : mon expérience de la grâce
Source :gerardh a écrit:_____
Où est la table du Seigneur ?
Je rappelle qu’être à la table du Seigneur, est une dimension supplémentaire, ou tout au moins différente, par rapport à participer à la Cène du Seigneur. Pourtant de nombreux chrétiens célèbrent la Cène et en jouissent, bien que ce ne soit pas à la table du Seigneur.
Toute table qui n’est pas dressée sur le principe qui va être développé par la suite, non seulement en théorie, mais pratiquement, n’est pas la table du Seigneur. C’est donc en premier lieu dans le cadre des assemblées qui en sont responsables, que ce témoignage doit se déployer, et ce à plusieurs niveaux imbriqués (assemblée, culte, cène), selon une compréhension éclairée de Matthieu 18 : 20.
La manifestation de cette unité du corps a lieu à la table du Seigneur. Les chrétiens qui ne sont pas réunis sur le terrain divin de l’unité du corps dans l’obéissance au Seigneur et à sa Parole, ainsi que dans la séparation de tout ce qui est incompatible avec le Nom de Celui qui est «le Saint et le Véritable», ne sont pas réunis à la table du Seigneur. L’unité est symbolisée par le seul pain : «Nous qui sommes plusieurs sommes un seul pain, un seul corps» (1 Corinthiens 10:17). Nous sommes un seul corps par un acte divin. Participer tous à un seul pain ne fait pas de nous un seul corps, mais c’est le signe que nous sommes un seul corps.
Ce témoignage collectif est rendu dans toutes les assemblées locales réunies selon la volonté de Dieu, faibles représentantes de l’Assemblée universelle, et le corps comprend aussi les chrétiens de chaque localité (qu’ils en soient conscients ou non, qu’ils y participent ou non). Cette proclamation ne sera en aucune manière une secte parmi les autres, ni même un milieu sensé être meilleur que les autres.
Il s’agit donc pour tout chrétien, d’établir qu’il y a, dans ce monde, une manifestation de l’unité du corps, d’où découle 1 Corinthiens 10:16-17, qui exprime que la table du Seigneur est le signe de l’unité de tous les croyants sur la terre. En mangeant ensemble du seul pain, les croyants annonçaient, en tant qu’assemblée locale à Corinthe, leur unité et leur communion avec Christ et avec tous les membres de son corps sur la terre entière. La table du Seigneur est l’unique représentation ou visualisation possible du seul corps, de l’Assemblée. Cette unité existe ; ce n’est pas à nous à la faire. Mais nous avons à proclamer cette unité devant les hommes, sans automatismes et sans faux-semblants. Un tel témoignage est essentiellement collectif, le dessein de Dieu étant toujours de rassembler ses témoins.
Les enfants de Dieu qui l’ont compris devraient alors rendre témoignage de cette unité, et même la proclamer. Ainsi, indépendamment de la ruine de l’Église, il est possible de réaliser, dans la totale simplicité, un témoignage collectif aux vérités divines. Ces vérités sur le témoignage à l’unité du corps du Christ, gagneraient à être enseignées à tous autres croyants véritables mais ne connaissant pas ces choses, de manière à convaincre ceux qui peuvent le comprendre.
Aujourd'hui sur la terre on trouve ainsi des enfants de Dieu disséminés dans de multiples milieux chrétiens. Aussi les « frères dits étroits » sont une expression visible de l’Église mais ce n’est pas là toute l’assemblée. Pour bien le montrer, ils appellent souvent leur mouvement du nom de « témoignage » ou de « rassemblement ». Ils emploient aussi le mot « église » locale ou « assemblée » locale, mais ont bien conscience que leurs rassemblements se veulent n’être qu’une expression bien incomplète de cette réalité d’assemblée. Et ils embrassent dans leurs cœurs l’ensemble des chrétiens de chacune de leurs localités.
En mangeant ensemble du seul pain, les croyants annonçaient, en tant qu’assemblée locale à Corinthe, leur unité et leur communion avec Christ et avec tous les membres de son corps sur la terre entière. La table du Seigneur est l’unique représentation ou visualisation possible du seul corps, à la fois du Christ et de l’Assemblée.
L’apôtre Paul parle de ces passages en deux endroits de la première épître aux Corinthiens. Dans le chapitre 10, il s’agit de la table du Seigneur : dans le chapitre 11, l’apôtre s’occupe de la cène du Seigneur ; le premier présente surtout la communion, le second surtout le mémorial.
Par le pain et la coupe, le Seigneur Jésus a laissé aux siens des signes visibles. Ceux-ci leur rappellent, chaque fois qu’ils se rassemblent à sa table, la mort du Seigneur comme fondement de toutes leurs bénédictions ; et, en les partageant ensemble, ils expriment d’une manière extérieure et visible leur communion avec Lui et entre eux. La Table du Seigneur est un symbole, qui indique la communion avec Christ et avec les membres de son corps en vertu de son sacrifice et de sa mort à la croix. En mangeant du pain et en buvant de la coupe ensemble, nous exprimons notre communion intime avec le Seigneur et avec le Père, mais aussi notre communion les uns avec les autres en tant que membres du corps de Christ.
Même si, dans l’Ancien Testament, le mot communion n’est pas employé, la pensée qu’il exprime se dégage clairement. Le repas pris ensemble, dont Dieu, les sacrificateurs et enfin tout Israélite pur recevaient une part, est une image frappante de la communion avec Dieu sur le fondement du seul sacrifice de Christ. En Malachie 1:7 et 12, l’autel de l’holocauste est également appelé la « table de l’Éternel » ou « table du Seigneur » — quelque quatre cents ans avant l’emploi des mêmes termes dans le Nouveau Testament.
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https://www.bibliquest.net/Remmers/Remmers-Communion.htm#:~:text=M%C3%AAme%20si%2C%20dans%20l'Ancien,du%20seul%20sacrifice%20de%20Christ.
Bornagain- Messages : 157
Date d'inscription : 21/09/2023
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