kairos de Jésus

Mt 16:3 Il y aura de l'orage aujourd'hui, car le ciel est d'un rouge sombre. Vous savez discerner l'aspect du ciel, et vous ne pouvez discerner les signes des temps.

L'adage selon lequel la crise représente une opportunité est bien connu. En grec, 'Kairos' se distingue du 'Chronos', qui représente le flux temporel ordinaire ou une période définie. Kairos désigne plutôt un moment décisif. La crise et l'opportunité se situent dans le temps de Kairos, distingué du Chronos qui représente le temps quotidien.

En demeurant dans le Kairos humain, on peut soit succomber à la crise, soit tirer parti de la crise comme une opportunité pour réussir. Cependant, rencontrer le Kairos de Dieu transforme la crise en une opportunité de salut. Paradoxalement, plus profonde est la crise, plus grande est la possibilité de rencontrer le temps de Dieu (Kairos), au-delà du désespoir insurmontable par la seule puissance humaine. Le verset 7 du chapitre 1 des Actes des Apôtres témoigne que tous ces moments sont sous la souveraineté de Dieu et exhorte non seulement les disciples, qui espéraient les bénédictions terrestres, mais aussi nous tous, à aspirer à la bénédiction invisible et éternelle qui englobe toutes choses

Acte 1:7 Il leur répondit: Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité.

Jean 7:6 Jésus leur dit: Mon temps nest pas encore venu, mais votre temps est toujours prêt.

Dans l'Évangile selon Jean, au chapitre 7, verset 6, le temps de Jésus est celui où, selon la volonté du Père, il doit porter la croix. À travers la croix, il pardonne tous nos péchés, puis il ressuscite et monte aux cieux, envoyant ainsi l'Esprit Saint. Le moment déjà accompli de Jésus sur la colline du Golgotha est pourtant encore ouvert vers le futur. Il s'agit précisément du moment de sa seconde venue. Nous devons toujours nous souvenir de ces deux Kairos de Jésus et affronter la vie qui nous est présentée : c'est jouir de la gloire et des bénédictions du royaume de Dieu déjà commencé, tout en ayant nos yeux tournés vers l'avenir de sa seconde venue. C'est vivre une vie de satisfaction, de gratitude et de louange tout en maintenant une attitude de désir pour le Seigneur.

Jésus est venu dans la chair, entrant dans le temps des hommes, mais obéissant totalement à la volonté de Dieu. La fête juive de la Pâque est une célébration en reconnaissance à Dieu pour avoir guidé Israël à travers le désert. C'est une célébration du passé et des bénédictions passées. Cependant, le temps de Jésus est ouvert vers le futur. C'est le temps où il accomplira la croix sur la colline du Golgotha et où il reviendra en tant que résurrection corporelle lors de sa seconde venue. Notre salut n'appartient pas au passé mais est ouvert vers le présent et le futur.

S'enfermer dans les souvenirs anciens de la rencontre avec Jésus, vivre dans une foi qui ne profite pas du ministère présent de Jésus à travers l'Esprit, et ne pas espérer pour le royaume de Dieu à venir lors du retour du Seigneur, tout cela caractérise une foi qui suit le temps des hommes, et non le temps de Dieu.
En Christ, nous expérimentons déjà le royaume de Dieu, mais nous ne demeurons pas toujours en Christ, non pas à cause de notre foi ou de notre décision, mais à cause de l'époque dans laquelle nous vivons. Nous vivons entre le 'déjà' et le 'pas encore'. C'est un signe de notre époque.

Agir comme si nous étions en dehors de Christ tout en prétendant être en lui est de l'hypocrisie. Notre vie doit être guidée par une foi continue en direction de Christ (credo in Iesum Christum). Cette foi est un don de Jésus-Christ lui-même ! Amen.

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Bonjour Jean,

"Les temps et les saisons (ou comme tu me dis les moments)", se réfèrent à l'arrivée en gloire du Seigneur, après l'enlèvement de l'Eglise, puis de lourdes épreuves dites apocalyptiques. En attendant, il y a un témoignage de la part des chrétiens, le Saint Esprit venant sur eux...

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Jean a écrit:Mt 16:3 Il y aura de l'orage aujourd'hui, car le ciel est d'un rouge sombre. Vous savez discerner l'aspect du ciel, et vous ne pouvez discerner les signes des temps.

L'adage selon lequel la crise représente une opportunité est bien connu. En grec, 'Kairos' se distingue du 'Chronos', qui représente le flux temporel ordinaire ou une période définie. Kairos désigne plutôt un moment décisif. La crise et l'opportunité se situent dans le temps de Kairos, distingué du Chronos qui représente le temps quotidien.

En demeurant dans le Kairos humain, on peut soit succomber à la crise, soit tirer parti de la crise comme une opportunité pour réussir. Cependant, rencontrer le Kairos de Dieu transforme la crise en une opportunité de salut. Paradoxalement, plus profonde est la crise, plus grande est la possibilité de rencontrer le temps de Dieu (Kairos), au-delà du désespoir insurmontable par la seule puissance humaine. Le verset 7 du chapitre 1 des Actes des Apôtres témoigne que tous ces moments sont sous la souveraineté de Dieu et exhorte non seulement les disciples, qui espéraient les bénédictions terrestres, mais aussi nous tous, à aspirer à la bénédiction invisible et éternelle qui englobe toutes choses

Acte 1:7 Il leur répondit: Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité.

Jean 7:6 Jésus leur dit: Mon temps nest pas encore venu, mais votre temps est toujours prêt.

Dans l'Évangile selon Jean, au chapitre 7, verset 6, le temps de Jésus est celui où, selon la volonté du Père, il doit porter la croix. À travers la croix, il pardonne tous nos péchés, puis il ressuscite et monte aux cieux, envoyant ainsi l'Esprit Saint. Le moment déjà accompli de Jésus sur la colline du Golgotha est pourtant encore ouvert vers le futur. Il s'agit précisément du moment de sa seconde venue. Nous devons toujours nous souvenir de ces deux Kairos de Jésus et affronter la vie qui nous est présentée : c'est jouir de la gloire et des bénédictions du royaume de Dieu déjà commencé, tout en ayant nos yeux tournés vers l'avenir de sa seconde venue. C'est vivre une vie de satisfaction, de gratitude et de louange tout en maintenant une attitude de désir pour le Seigneur.

Jésus est venu dans la chair, entrant dans le temps des hommes, mais obéissant totalement à la volonté de Dieu. La fête juive de la Pâque est une célébration en reconnaissance à Dieu pour avoir guidé Israël à travers le désert. C'est une célébration du passé et des bénédictions passées. Cependant, le temps de Jésus est ouvert vers le futur. C'est le temps où il accomplira la croix sur la colline du Golgotha et où il reviendra en tant que résurrection corporelle lors de sa seconde venue. Notre salut n'appartient pas au passé mais est ouvert vers le présent et le futur.

S'enfermer dans les souvenirs anciens de la rencontre avec Jésus, vivre dans une foi qui ne profite pas du ministère présent de Jésus à travers l'Esprit, et ne pas espérer pour le royaume de Dieu à venir lors du retour du Seigneur, tout cela caractérise une foi qui suit le temps des hommes, et non le temps de Dieu.
En Christ, nous expérimentons déjà le royaume de Dieu, mais nous ne demeurons pas toujours en Christ, non pas à cause de notre foi ou de notre décision, mais à cause de l'époque dans laquelle nous vivons. Nous vivons entre le 'déjà' et le 'pas encore'. C'est un signe de notre époque.

Agir comme si nous étions en dehors de Christ tout en prétendant être en lui est de l'hypocrisie. Notre vie doit être guidée par une foi continue en direction de Christ (credo in Iesum Christum). Cette foi est un don de Jésus-Christ lui-même ! Amen.

Bonjour Jean,

Je ne sais pas si je comprends votre pensée que vous exprimé dans votre post, mais voici ce que j'aimerai dire à la suite de votre écrit.

Il y a le temps physique que tout homme connait dans ce monde matière et ce qui est de l'ordre de l'éternel qui est esprit.

Jésus a toujours fait en sorte d'amené l'homme à voir dans l'éternel de Dieu, notamment quand il dit : Avant qu'Abraham fût, je suis. (Jean 8:58)

De même aussi lorsqu'il s'adresse à Nicodème, en disant que Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils (écrit au passé), faisant référence au serpent élevé en Nombre 21. Donc que Dieu avait déjà donné son Fils car il a aimé le monde non à la croix, mais depuis le commencement.

Jean 3:14  Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé,
15  afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle.
16  Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.
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Jésus nous amène avoir qu'il était là depuis le commencement, lui la Parole faite chair, afin de considéré toutes choses non selon la vue que donne l'entendement humain, mais de voir selon des nouveaux yeux, qui donne de voir de façon spirituelle. De ne pas lire les Ecritures selon la lettre, mais de voir Celui dont l'Ecriture témoigne et qui remplit toutes choses.

De même lorsque Jean-Baptiste annonce Jésus disant : Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. (Jean 1:29)

On peut se représenté un instant combien cette parole a du résonné fortement dans le cœur du peuple Juifs, eux qui perpétués la fête de la Pâque, qui signifie "passer outre", car un Autre a prit le jugement sur Lui.

Cet Agneau en Exode 12 dont le sang avait protégé le peuple du destructeur et qui leur a été donné en nourriture était là maintenant. Le symbolisme était fort pour celui qui voulait bien le voir.

L'enjeu était de dépasser Jésus vu selon la chair, pour y voir le Fils, le Fils donné depuis le commencement.

Jean 6:40  La volonté de mon Père, c 'est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour.

Il est question d'abord de voir le Fils pour pouvoir ensuite croire en Lui. Car on ne peut croire en Celui qu'on a pas vu. Et ça c'est l'Oeuvre du Père pour tous ceux qui croit à Lui et à ce qu'il prévu.


Bien à vous
Philippe