Viens et vois!

Jean 1;46 Nathanaël lui dit: Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon? Philippe lui répondit: Viens, et vois.

La vérité qui émane de Dieu ne peut être fondée ou jugée par notre raison. En d'autres termes, la sagesse de Dieu transcende notre intelligence et notre raison. Alors, d'où vient le "Amen" qui sort de notre bouche pour consentir aux proclamations depuis la chaire où la Parole de Dieu est annoncée ?

Est-ce le désir de croire en cette vérité ? Est-ce pour encourager celui qui transmet cette vérité ? Ou est-ce pour inciter l'audience qui écoute cette vérité ensemble ? Étant donné que la sagesse de Dieu transcende notre jugement, nous ne pouvons pas dire "Amen" à cette vérité en fonction de notre propre jugement.

Alors que la folie de Dieu est plus élevée que la sagesse humaine, à plus forte raison, qu'est-ce qu'on pourrait dire de la sagesse de Dieu! En partant de cette idée, certaines personnes prônent une croyance plutôt aveugle. Par ailleurs, Augustin a avoué que l'on arrive à la connaisance par le chemin de la foi : c'est en croyant en Dieu que nous pouvons finalement comprendre Sa sagesse. La foi dont parle Augustin équivaut à permettre à Dieu d'entrer en nous ainsi qu'à notre entrée dans la Trinité divine. En entrant en Dieu, nous accueillons Dieu en nous, Dieu qui nous dépasse de façon incommensurable, à ce moment-là, nous commençons à comprendre le mystère de Dieu. Or, la compréhension que nous acquérons à ce moment-là est une vérité qui ne peut pas être transmise à ceux qui sont en dehors de Dieu. Nous ne pouvons que les inviter en disant "Viens et vois".

Pour rendre compréhensible le mystère de la présence de Jésus ressuscité lors de l'Eucharistie, l'Église catholique présente la théorie de la transsubstantiation (où le pain devient le corps de Jésus), tandis que le luthéranisme propose la consubstantiation (où le pain reste tel quel, mais le corps de Jésus-Christ est présent avec le pain). Ces deux théories sont basées sur la compréhension que le corps ressuscité du Seigneur descend du ciel pour être présent lors de la communion. En revanche, selon Calvin, le corps ressuscité de Jésus-Christ ne descend pas avant la parousie, son retour, mais à travers l'Esprit Saint, qui est aussi l'esprit de Jésus, le corps ressuscité de Jésus peut être vu et touché par nous. Ainsi, lors de la Sainte Cène que préside le Saint-Esprit, nous mangeons le pain et buvons le vin, recevant toutes les grâces qui viennent du Seigneur ressuscité et entrant ainsi dans la vérité mystérieuse.

Toutes ces explications théologiques font partie des efforts des théologiens pour nous aider à comprendre le mystère du sacrement afin que nous puissions croire et jouir de sa grâce. C'est la "liberté" du croyant de choisir l'explication théologique qu'il souhaite adopter.

L'essentiel n'est pas de comprendre, mais de profiter du but du sacrement : l'union avec le Dieu trinitaire. Ce n'est que lorsque nous entrons dans l'union avec le Dieu trinitaire que nous pouvons comprendre le mystère du sacrement, et cela ne peut être communiqué aux autres par aucune explication théologique.

Néanmoins, les théologiens continuent à percer le mur du mystère, à la recherche de fissures qui pourraient nous permettre de comprendre, ne serait-ce qu'un peu. C'est un effort que Dieu leur permet de faire. Plutôt que de faire demi-tour et de retourner dans le monde devant le mur du mystère, ne serait-il pas plus probable que les portes du mystère céleste s'ouvrent à ceux qui se débattent avec le mur du mystère ? Au lieu d'insister obstinément sur l'argument que nos propres traditions et doctrines sont exclusivement justes, ne serait-il pas préférable qu'ils ouvrent leurs cœurs et s'engagent dans une compétition bienveillante pour trouver la lumière de Dieu dans le mur du mystère auquel ils s'accrochent, pour être capturés par Dieu, et pour entrer dans l'unité de la Trinité ?

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Jean,

Le Saint Esprit pallie l'absence de Jésus Christ.

La transsubstanciation et la consusbtanciation ne sont que des erreurs. Se référer à Matthieu 18 : 20.

Je ne sais pas ce qu'est un sacrement.

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La conception de Calvin concernant le sacrement de l'Eucharistie ou de la sainte cène est très intéressante. C'est plus que de faire simplement mémoire. Je préfère la liturgie réformée en ce qui concerne le partage du pain et du vin. Dans mon église évangélique c'est souvent en fin de culte et un peu à la va vite.

gerardh a écrit:__

Jean,

Le Saint Esprit pallie l'absence de Jésus Christ.

La transsubstanciation et la consusbtanciation ne sont que des erreurs. Se référer à Matthieu 18 : 20.

Je ne sais pas ce qu'est un sacrement.

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Gérard,

Où lis-tu que le Saint Esprit « pallie l’absence de Jésus Christ » ?

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Zacharie,

Jean 14 à 16.

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gerardh a écrit:__

Zacharie,

Jean 14 à 16.

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Non, Gérard: le Saint Esprit ne pallie pas l’absence de Jésus Christ »:

Jean 14.18 Je ne vous laisserai pas orphelins; je viens à vous.

gerardh a écrit:__

Jean,

Le Saint Esprit pallie l'absence de Jésus Christ.

La transsubstanciation et la consusbtanciation ne sont que des erreurs. Se référer à Matthieu 18 : 20.

Je ne sais pas ce qu'est un sacrement.

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La présence du Seigneur et le sens de la Cène

Matthieu 18:20 Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux.

Matthieu 28:20 Enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde.

1 Cor 11:26 Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne.


L'idée que Jésus habite au sein de l'église est un concept important dans l'Évangile selon Matthieu. Jésus est appelé Emmanuel (Matthieu 1:23), ce qui signifie "Dieu avec nous", et il est venu parmi nous en tant que Dieu incarné. Même après sa résurrection et son ascension, il demeure parmi nous à travers son Esprit Saint.

Cependant, pouvons-nous percevoir la présence du Saint-Esprit en tant qu'êtres humains ? Non, nous ne le pouvons pas. Sans conscience de la présence de Jésus-Christ, venu en tant que Dieu pour nous, nous ne saurions appréhender la grâce qui nous est accordée ni exprimer notre gratitude et notre louange envers lui. L'un des desseins de Dieu en nous créant était de faire de nous son peuple, capable de le louer, et c'est dans le même dessein que Dieu nous a sauvés en Jésus-Christ. En communion avec le Seigneur, qui demeure dans la louange, notre salut est éternel.

Cependant, que ce soit dans la vie quotidienne ou au sein de l'Église rassemblée au nom du Seigneur, sommes-nous toujours en train de louer le Seigneur et de vivre dans la joie du salut et de la paix? Il est probable que cela se produise souvent pendant le culte, mais dans d'autres aspects de la vie de l'église, cela ne sera probablement pas toujours le cas. C'est également vrai pour cet espace en ligne où nous nous réunissons.

Dieu n'a jamais cessé de s'occuper du monde - c'est-à-dire que Dieu est toujours Immanuel (Dieu avec nous). Bien que Jésus-Christ soit mort pour nous, qu'il soit ressuscité des morts et qu'il soit maintenant l'Emmanuel par le Saint-Esprit, si nous le refusons ou si nous n'en sommes pas conscients, notre relation avec Dieu n'est pas différente de ce qu'elle était avant la venue de Jésus.

Combien d'entre nous ont vraiment intégré le message du cœur de Matthieu 18:20 ? Combien d'entre nous expérimentent véritablement la présence mystique du Seigneur ? Probablement très peu, tout comme peu de personnes croient authentiquement à l'évangile du pardon des péchés. Si l'évangile du pardon des péchés est déjà difficile à accepter, combien de personnes adhèrent sincèrement à l'évangile de la vie éternelle, dont la réalité reste encore à être confirmée ?

J'introduis cette perspective pessimiste pour nous rappeler le sens de la Sainte Cène. Le Seigneur a promis d'être avec nous partout où deux ou trois sont réunis en son nom, comme dans Matthieu 18:20, mais il nous a aussi donné le commandement de pratiquer la Sainte Cène jusqu'au jour de son retour. La Bible ne dit rien d'autre que ce qui est nécessaire à notre salut.

L'un des objectifs de la présence du Seigneur dans la Sainte Cène est de permettre à ceux d'entre nous qui vivent dans la chair de bénéficier non seulement de bienfaits spirituels, mais aussi de bienfaits physiques. Il a institué la Sainte Cène pour que la paix intérieure que nous expérimentons serve de voie à la restauration de nos corps. La Sainte Cène a été établie afin que nous puissions partager la présence du Seigneur comme s'Il était réellement parmi nous, alors qu'il est au ciel, par le biais du Saint-Esprit. Tandis que la transsubstantiation et la coprésence expliquent que le corps ressuscité du Seigneur vient être avec nous, la doctrine de Calvin sur la présence spirituelle explique que le corps ressuscité du Seigneur réside sur le trône céleste et que, par le Saint-Esprit, nous bénéficions de toutes les grâces découlant de Son corps ressuscité. Il existe une distinction fondamentale entre ces perspectives.

Personnellement, bien que je préfère l'explication de Calvin, je crois qu'il est crucial de conserver l'humilité en reconnaissant que cette interprétation n'est qu'une partie limitée du mystère de Dieu. Déclarer suivre le Seigneur tout en négligeant la Sainte Cène qu'Il a instituée remet en question notre prétention à obtenir le salut à travers les enseignements bibliques.

Bien sûr, ce n'est pas simplement la cérémonie de la Sainte Cène qui est importante, mais plutôt les principes sous-jacents de la Sainte Cène qui sont cruciaux, la cérémonie en étant le moyen d'expression. Cependant, nous reconnaissons notre fragilité en tant qu'êtres charnels. Vivre dans ce monde conformément à la volonté du Seigneur en bénéficiant des moyens de grâce qu'Il a accordés pour notre chair vulnérable est, en vérité, l'attitude d'un véritable disciple. Alléluia !

La présence du Seigneur et le sens de la Cène

Matthieu 18:20 Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux.

Matthieu 28:20 Enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde.

1 Cor 11:26 Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne.


L'idée que Jésus habite au sein de l'église est un concept important dans l'Évangile selon Matthieu. Jésus est appelé Emmanuel (Matthieu 1:23), ce qui signifie "Dieu avec nous", et il est venu parmi nous en tant que Dieu incarné. Même après sa résurrection et son ascension, il demeure parmi nous à travers son Esprit Saint.

Cependant, pouvons-nous percevoir la présence du Saint-Esprit en tant qu'êtres humains ? Non, nous ne le pouvons pas. Sans conscience de la présence de Jésus-Christ, venu en tant que Dieu pour nous, nous ne saurions appréhender la grâce qui nous est accordée ni exprimer notre gratitude et notre louange envers lui. L'un des desseins de Dieu en nous créant était de faire de nous son peuple, capable de le louer, et c'est dans le même dessein que Dieu nous a sauvés en Jésus-Christ. En communion avec le Seigneur, qui demeure dans la louange, notre salut est éternel.

Cependant, que ce soit dans la vie quotidienne ou au sein de l'Église rassemblée au nom du Seigneur, sommes-nous toujours en train de louer le Seigneur et de vivre dans la joie du salut et de la paix? Il est probable que cela se produise souvent pendant le culte, mais dans d'autres aspects de la vie de l'église, cela ne sera probablement pas toujours le cas. C'est également vrai pour cet espace en ligne où nous nous réunissons.

Dieu n'a jamais cessé de s'occuper du monde - c'est-à-dire que Dieu est toujours Immanuel (Dieu avec nous). Bien que Jésus-Christ soit mort pour nous, qu'il soit ressuscité des morts et qu'il soit maintenant l'Emmanuel par le Saint-Esprit, si nous le refusons ou si nous n'en sommes pas conscients, notre relation avec Dieu n'est pas différente de ce qu'elle était avant la venue de Jésus.

Combien d'entre nous ont vraiment intégré le message du cœur de Matthieu 18:20 ? Combien d'entre nous expérimentent véritablement la présence mystique du Seigneur ? Probablement très peu, tout comme peu de personnes croient authentiquement à l'évangile du pardon des péchés. Si l'évangile du pardon des péchés est déjà difficile à accepter, combien de personnes adhèrent sincèrement à l'évangile de la vie éternelle, dont la réalité reste encore à être confirmée ?

J'introduis cette perspective pessimiste pour nous rappeler le sens de la Sainte Cène. Le Seigneur a promis d'être avec nous partout où deux ou trois sont réunis en son nom, comme dans Matthieu 18:20, mais il nous a aussi donné le commandement de pratiquer la Sainte Cène jusqu'au jour de son retour. La Bible ne dit rien d'autre que ce qui est nécessaire à notre salut.

L'un des objectifs de la présence du Seigneur dans la Sainte Cène est de permettre à ceux d'entre nous qui vivent dans la chair de bénéficier non seulement de bienfaits spirituels, mais aussi de bienfaits physiques. Il a institué la Sainte Cène pour que la paix intérieure que nous expérimentons serve de voie à la restauration de nos corps. La Sainte Cène a été établie afin que nous puissions partager la présence du Seigneur comme s'Il était réellement parmi nous, alors qu'il est au ciel, par le biais du Saint-Esprit. Tandis que la transsubstantiation et la coprésence expliquent que le corps ressuscité du Seigneur vient être avec nous, la doctrine de Calvin sur la présence spirituelle explique que le corps ressuscité du Seigneur réside sur le trône céleste et que, par le Saint-Esprit, nous bénéficions de toutes les grâces découlant de Son corps ressuscité. Il existe une distinction fondamentale entre ces perspectives.

Personnellement, bien que je préfère l'explication de Calvin, je crois qu'il est crucial de conserver l'humilité en reconnaissant que cette interprétation n'est qu'une partie limitée du mystère de Dieu. Déclarer suivre le Seigneur tout en négligeant la Sainte Cène qu'Il a instituée remet en question notre prétention à obtenir le salut à travers les enseignements bibliques.

Bien sûr, ce n'est pas simplement la cérémonie de la Sainte Cène qui est importante, mais plutôt les principes sous-jacents de la Sainte Cène qui sont cruciaux, la cérémonie en étant le moyen d'expression. Cependant, nous reconnaissons notre fragilité en tant qu'êtres charnels. Vivre dans ce monde conformément à la volonté du Seigneur en bénéficiant des moyens de grâce qu'Il a accordés pour notre chair vulnérable est, en vérité, l'attitude d'un véritable disciple. Alléluia !

Jean a écrit:La Sainte Cène a été établie afin que nous puissions partager la présence du Seigneur comme s'Il était réellement parmi nous, alors qu'il est au ciel, par le biais du Saint-Esprit.

Bonjour Jean,

Je partage globalement ton point de vue et je te remercie pour ta participation.

En ce qui concerne la phrase précitée, ce qui me gêne c'est que Jésus est omniprésent. Pour moi, lors de la Sainte Cène, Il n'est donc pas "comme s'Il était réellement parmi nous". Il l'est réellement.

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Zacharie,

(sources : divers dans Bibliquest)

« Je ne vous laisserai pas orphelins : je viens à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus ; mais vous vous me verrez ; parce que moi je vis, vous aussi vous vivrez. (Jean 14 : 18-19) ».

Quand le Seigneur était avec ses disciples dans le monde, il était leur consolation et leur force. Les disciples ne seront pas comme des enfants abandonnés, privés de soins paternels. Par l’action de l’Esprit, le Seigneur viendra à eux.

Donc il ne s’agit pas de Sa venue future, mais de Sa venue par le don du Saint Esprit. Ainsi Il les consolerait durant Son absence. Jésus, au moment de quitter les siens, leur promet un autre Consolateur que lui-même. Jésus ne devait pas demeurer éternellement avec l’Église, mais il dit du Saint-Esprit : «Le Père vous donnera un autre Consolateur pour être avec vous éternellement». Ce Consolateur ne nous a jamais quittés.

Le Seigneur prépare ainsi les disciples aux changements importants qui allaient se produire. Le Fils va retourner auprès du Père pour occuper sa place comme homme dans la gloire ; le Saint Esprit viendra faire son habitation dans les croyants, comme personne divine sur la terre. Ces deux événements merveilleux devaient inaugurer le christianisme et amener l’Église à l’existence.

Le don du Saint-Esprit est une base assurée de toute bénédiction. Le monde n’en sait rien et ne peut le savoir ; tout ce qui constitue la bénédiction entre Dieu et les fidèles n’existant pas pour le monde.

Nous vivons de sa vie, ici-bas, et nous vivrons de cette vie dans la gloire lorsque nous lui serons rendus semblables ; telle est la portée de cette expression : «Vous vivrez». 

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Bonjour Jean,

Des âmes pieuses mais mal éclairées, par amour pour leur Sauveur trouvent certainement de la bénédiction dans n’importe quel autre milieu chrétien, quoique Sa présence personnelle ne soit promise qu’à ceux qui sont rassemblés à son Nom, c’est-à-dire sur le terrain de l’unité du corps de Christ, dans l’obéissance au Seigneur et à sa Parole, ainsi que dans la séparation de tout ce qui est incompatible avec le Nom de Celui qui est «le Saint et le Véritable». C’est néanmoins une perte pour elles.

Le passage de Matthieu 18:20 ne dit pas : « là où deux ou trois se rencontrent », ou encore : « se rassemblent », mais « sont assemblés ». Il y a donc, non pas un arrangement ou une convention humaine pour former une association, mais une énergie qui est en dehors des « deux ou trois », une puissance qui assemble et qui est la puissance de l’Esprit. C’est par l’Esprit que les vrais croyants sont ainsi assemblés, formés en un seul corps, autour de la personne du Seigneur ». Ce rassemblement n’est pas non plus une nouvelle secte, qui serait meilleure ou plus exacte que les autres, mais un témoignage à la vérité biblique, sous la direction du Saint Esprit.

L’apôtre Paul parle de cette ordonnance en deux endroits de la 1re épître aux Corinthiens. Dans le chapitre 10, il s'agit de la table du Seigneur ; dans le chapitre 11, l'apôtre s'occupe de la cène du Seigneur ; le premier présente surtout la communion, le second surtout le mémorial.

Dans la chrétienté en général on a très vite oublié la signification de la Cène. L'on en a fait un sacrement, un moyen de grâce, comme on l'appelle ; on la prend pour obtenir le pardon des péchés, pour se fortifier dans la foi, etc., etc., tout en gardant plus ou moins la pensée fondamentale que le Sauveur crucifié nous est représenté dans le pain et la coupe.

Le Seigneur ne nous invite pas à sa table pour que nous y soyons comme des individus isolés : venus pour manger le pain et boire la coupe, et jouir chacun pour soi du souvenir de son amour. Il y a encore quelque chose de plus pour nous à sa table. C’est que nous y sommes ensemble avec Lui, et son cœur aime à nous grouper ainsi autour de lui dans une même pensée, un même amour.

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gerardh a écrit:__

Zacharie,

(sources : divers dans Bibliquest)

Quand le Seigneur était avec ses disciples dans le monde, il était leur consolation et leur force. Les disciples ne seront pas comme des enfants abandonnés, privés de soins paternels. Par l’action de l’Esprit, le Seigneur viendra à eux.

Jean 14.16 et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, pour être avec vous éternellement, 17 l'Esprit de vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu'il ne le voit pas et ne le connaît pas; mais vous, vous le connaissez, parce qu'il demeure avec vous, et qu'il sera en vous. 18 Je ne vous laisserai pas orphelins; je viens à vous.

Le Saint Esprit ("l'Esprit de vérité") était donc avec eux ("vous le connaissez") dans la Personne de Jésus.  Et le Saint Esprit (l'Esprit de Jésus) sera désormais "en vous".

Jésus est omniprésent (Il est Dieu).