Le temple de la véritable Divinité ?

Bonsoir,


J'aimerais savoir où trouver le temple de la véritable Divinité ?
Dans mon Cœur ?
Ou dans celui de l'Humanité toute entière ?

Paroles de Vérité a écrit:

Aldébaran a écrit:Bonsoir,


J'aimerais savoir où trouver le temple de la véritable Divinité ?
Dans mon Cœur ?
Ou dans celui de l'Humanité toute entière ?

 En toi uniquement si le Temple habite en toi. C'est à dire en étant né de nouveau en Christ.

"Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous?" (1 Corinthiens 3:16).

J'ai été baptisé chrétien lorsque j'étais petit, et pourtant je n'ai pas spécialement l'impression que l'Esprit de Dieu habite en moi...
Que du contraire...

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Bonjour,

Le baptême d'eau est une chose, mais il n'empêche pas la foi.

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gerardh a écrit:___

Bonjour,

Le baptême d'eau est une chose, mais il n'empêche pas la foi.

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Et qui dois-je aller trouver pour recevoir le baptême par l'Esprit ?

Bonjour,

Généralités

Le baptême du Saint Esprit est une notion bien distincte de plusieurs autres acceptions de ce terme. Jésus avant de monter au ciel, nous a annoncé la venue sur terre du Saint Esprit en son absence. Cette personne divine vient maintenant faire son habitation dans chaque chrétien, ainsi que dans leur communauté, qui est l’Église. La première fois que cette opération a eue lieu, ce fut lors de la Pentecôte d’Actes 2 où le Saint Esprit vint dans la chambre haute, établissant en même temps l’Eglise. C’est cela qu’on appelle le baptême du Saint Esprit. Après cela lorsqu’un chrétien nait de nouveau, il est peu de temps après habité du Saint Esprit, ce que certains appellent à tort le baptême du Saint Esprit, ce qui n’est pas vraiment exact.

Un chrétien est une personne née de nouveau (d’une vie éternelle), et habitée par le Saint Esprit, personne divine. Sa nouvelle naissance intervient par sa conversion, du fait de la grâce de Dieu, par le moyen de la foi. Ensuite il est scellé du Saint Esprit, ce qui signifie que l’Esprit vient faire son habitation en elle. Le plus souvent, les deux « opérations » sont quasi simultanées, la nouvelle naissance venant d’abord, puis le Saint Esprit très peu après. Mais il peut arriver que ces deux bénédictions arrivent avec un certain décalage dans le temps, qui peut aller même jusqu’à plusieurs mois. Il y a diverses mentions de cela dans les Actes, dont celui d’Actes 19 : 1-6. Mais cela peut aussi arriver aujourd’hui, comme cela m’est arrivé pour moi-même.

Jésus étant baptisé, n’avait absolument pas de péchés à confesser, mais ayant pris la place de l’homme, il était convenable qu’il s’identifie avec les fidèles qui, eux, prenaient par là leur vraie position devant Dieu. En cette occasion, qui était en fait le baptême dit de Jean le baptiseur, Jésus, étant remonté de l’eau, « vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe, et venir sur lui » (Matthieu 3 :16).

Cette circonstance n’était pas vraiment non plus ce qu’on appelle le baptême du Saint Esprit. Déjà Jésus était l’Éternel de la Trinité, et donc l’Esprit (Voir 1 Pierre 1 :11). Mais alors le Saint Esprit descend sur lui comme l'huile de l'onction qui jadis désignait le roi (comparer1 Sam. 16 v. 13). Mais tout en étant Fils éternel du Père, il est aussi homme. Fils de Dieu sur la terre, et scellé comme homme. Il a, comme homme, la conscience de la présence immédiate du Saint Esprit avec Lui. Cette présence est en rapport avec le caractère d’humilité, de douceur et d’obéissance dans lequel le Seigneur paraissait ici-bas. Par ailleurs il a été spécialement oint en vue d’accomplir son ministère de grâce au milieu des hommes.

Lettre à un frère

Tu as été surpris que je puisse affirmer qu’au niveau individuel, être habité par le Saint Esprit « cela se sait, cela se sent ». Tu n’as pas eu, comme cela a au contraire été mon cas, ce genre d’expérience, mais je suis bien tranquille à ton égard.

Le Saint Esprit ne nous entretient pas de nous-mêmes, ni de rien de ce qui se passe en nous. Par lui le cœur est nourri de Christ, de sa Personne et de son œuvre… Si donc quelqu’un regarde au-dedans de lui-même pour y trouver les preuves qu’il est sauvé, il est évident que ce n’est pas là l’œuvre du Saint Esprit ; celui qui est scellé de l’Esprit ne fait pas cela, il regarde à Christ… Conduit par l’Esprit, le croyant s’occupe de Dieu et du Seigneur Jésus Christ, non pas de lui-même.

Le Saint Esprit produit en nous la conviction profonde de notre relation avec Dieu. Le Seigneur Jésus, nous rend conscient de la jouissance de cette présence. Il faut d’abord que je le reçoive simplement sur la parole du Seigneur. Mais quand j’ai reçu la vérité dans mon âme, suis-je privé du sentiment de sa présence ? Suis-je empêché de goûter la joie de l’Esprit Saint habitant soit en moi soit dans l’assemblée de Dieu ? Assurément nos cœurs peuvent bien attester le contraire…

La puissance de l’Esprit nous communique individuellement une assurance divine de notre relation avec Dieu… Supposer que l’Esprit, personne divine descendue ici-bas et demeurant réellement en nous, ne communique à nos âmes aucune jouissance sensible de sa présence, c’est se tromper.

Une personne peut avoir la révélation des choses de Christ dans son âme et en jouir, et manquer du don de les communiquer à d’autres, bien que sa joie soit profonde, et même plus profonde peut-être que celle de quelqu’un qui aura le don de faire part à d’autres de ce qu’il sent. Ainsi la jouissance des choses et le don d’en rendre témoignage sont distincts, bien que liés l’un à l’autre. Je pense même que ceux qui possèdent le don de rendre témoignage ont souvent éprouvé autant et plus de joie en entendant parler des choses précieuses de Christ qu’en en parlant eux-mêmes, quoique le sentiment de ces choses et la joie qu’elles produisent aient contribué à la capacité d’en parler.

Aussi la plupart des sources examinées se divisent en deux alternatives, pas forcément contradictoires entre elles. La première est que le chrétien, né de nouveau, dispose à la fois d’une confiance et d’une foi en la Parole de Dieu, et croit ainsi ce qu’elle stipule, à savoir que le chrétien, ainsi que le corps du Christ tout entier, est habité par le Saint Esprit. La seconde est que beaucoup d’âmes pourtant régénérées mais faiblement fondées n’ont aucune conscience de cette habitation, quand bien même elle est bien effective.

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COMPLEMENT :

Le baptême chrétien est à distinguer du baptême de Jean, qui était essentiellement un baptême de repentance.

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