Bénédiction entière

Partageons la joie de la résurrection. Alléluia !

Esaïe 44:3 Je donnerai de l'eau à ceux qui ont soif, et des ruisseaux d'eau à la terre desséchée ; je répandrai mon Esprit sur tes enfants, et ma bénédiction sur ta postérité après toi.

Lorsque nous désirons Dieu seul, nous pouvons et devons nous attendre à avoir la joie que Dieu seul peut donner. Le Dieu qui nous a créés contrôle le monde entier, la chair et l'esprit, le visible et l'invisible. Dieu est un Esprit vivant qui peut nous permettre d'expérimenter la joie que seul Dieu peut donner dans ce monde, dans nos corps physiques.

Ainsi, si notre désir se tourne exclusivement vers Dieu, l'Esprit, cela ne signifie pas que nous devons mépriser la chair et n'aimer que les choses spirituelles. Il s'agit simplement de priorités. Lorsque nous chérissons uniquement Dieu, qui est le spirituel, Dieu se révèle comme un Dieu d'amour, nous comblant de bénédictions tant sur le plan spirituel que physique. Il ne faut pas placer l'amour du physique (le monde) au-dessus de l'amour du spirituel (Dieu), car c'est à ce moment que les mauvaises influences, celles-là même qui ont tenté Adam et Ève, peuvent prendre le dessus.

Nous devons aimer le monde dans la perspective du royaume de Dieu, c'est-à-dire, nous devons aimer le monde comme Dieu l'a aimé. Aimer le monde pour satisfaire nos désirs charnels ne peut que conduire à une forme de destruction de notre amour.

Détester notre existence actuelle, nos corps charnels, en ne désirant que les corps ressuscités que nous obtiendrons après la mort, est absurde. Nous devons nous aimer nous-mêmes avec l'amour de Dieu de tout notre être, et non pas en nous aimant nous-mêmes selon notre sagesse charnelle.

Il est possible que certains d'entre nous se voient comme étant si remplis de péchés et d'imperfections qu'il semble impossible de s'aimer soi-même. Cependant, nous devons nous aimer non pas avec notre propre amour, mais avec l'amour de Dieu, qui a expié nos péchés par le sang de Jésus. Alors seulement la promesse d'Ésaïe 44:3 devient la nôtre.

Lorsque l'amour de Dieu coulera en nous, nos corps fatigués, tels des terres arides, retrouveront la vie ; comme la soif est étanchée, nous serons libérés de toute douleur corporelle. L'Esprit Saint deviendra un fleuve de guérison, répandant toutes les bénédictions du ciel sur ce monde. Le fruit de l'Esprit naîtra dans nos corps, et nous serons transformés d'êtres impuissants, engloutis par nos propres problèmes, en êtres nouveaux, bénéfiques pour l'Église et le monde.

Que devons-nous faire pour devenir les bénéficiaires de la promesse d'Ésaïe 44:3 ? Nous devons avoir soif, prendre conscience de notre pauvreté spirituelle, de notre dénuement, réaliser que le monde ne peut pas nous soulager de notre pauvreté spirituelle, et chercher la satisfaction auprès de Dieu seul. Alors Dieu nous comblera et nous guérira, non seulement de notre pauvreté spirituelle, mais aussi de notre pauvreté physique et de notre maladie - en d'autres termes, Dieu nous enverra une double bénédiction en fin de compte. Cependant, nous ne devons pas nous écarter de la vérité selon laquelle nous devons d'abord et toujours rechercher le royaume de Dieu, sa justice et son Esprit.

Il est dit qu'un homme atteint d'une maladie causée par un esprit doit devenir chaman pour s'en libérer ; la maladie est un piège tendu par les mauvais esprits ; mais notre pauvreté spirituelle, et toutes les malédictions qui en découlent, sont le résultat de notre propre cupidité. Dieu ne nous teste jamais et ne nous maudit pas (Jacques 1:13) ; c'est simplement que nous sommes pris dans le piège que nous avons nous-mêmes fabriqué. Lorsque nous nous tenons dans le lieu de la bénédiction, où nous cherchons Dieu seul, Dieu élimine les obstacles que nous avons nous-mêmes dressés et déverse ses bénédictions sur nous dans une mesure si débordante que nous ne pouvons pas nous empêcher de les partager avec le monde.

Tout comme l'eau étanche notre soif et revitalise notre corps, l'Esprit de Dieu ne soulage pas seulement nos douleurs physiques, mais répand sur nous la joie de la vie éternelle.

Esaïe 43:25 C'est moi qui efface tes transgressions à cause de moi, et qui ne me souviens plus de tes péchés.

Dieu ne se souvient plus de nos péchés, non pas parce que nous méritons d'être pardonnés, mais à cause de la bonté de Dieu. Si nous voulons jouir de la faveur de la bonté de Dieu, nous devons aimer Dieu, qui est un Esprit. Dans notre cri vers Dieu, toutes les mauvaises choses qui nous pesaient s'en iront, et l'amour de Dieu pour nous dans la chair nous restaurera et nous permettra de vivre la vie d'un enfant de Dieu avec une vitalité céleste. Nous deviendrons alors des canaux de la grâce de Dieu, répandant l'amour et la grâce de Dieu aux assoiffés, aux affamés et à ceux qui souffrent physiquement, et nous deviendrons de bons ouvriers qui porteront du fruit pour le royaume de Dieu.

Une double bénédiction, spirituelle et physique, enviée par le monde, enveloppera nos vies. Nos vies, qui étaient comme une terre desséchée, deviendront une source de bénédictions, et nous deviendrons de bons voisins qui non seulement apaiseront la douleur et la soif du monde, mais les conduiront aussi à Dieu, la source des bénédictions éternelles. Alléluia !

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Jean,

En 1 Jean 15, nous lisons : n'aimez pas le monde ni les choses qui sont dans le monde : si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est pas en lui.

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Cher frère Jean,

Voudrais-tu nous relater quelques cas de guérisons miraculeuses dont tu as été témoin ?