La Crainte et la confiance

Psa 112:1 Alléluia, heureux l'homme qui craint l'Éternel, qui prend plaisir à ses commandements !

Le Psaume 112 est l'un des 34 psaumes sans titre parmi les 150 psaumes, et l'auteur et la période de composition de ce psaume sont inconnus. Une caractéristique formelle est qu'il commence par "Alléluia" et est suivi de l'expression "Heureux l'homme" en hébreu. Cette expression est identique à celle du Psaume 1.

Par conséquent, si l'on suit la traduction coréenne de la Bible pour le Psaume 1, on peut interpréter que le verset 112:1 du Psaume signifie que, ayant déjà été béni par Dieu, on est capable de craindre Dieu et de se réjouir grandement de ses commandements. Bien sûr, comme le montrent les expressions hébraïques et la traduction coréenne de la Bible pour 112:1, il est toujours possible d'interpréter que lorsqu'une personne craint Dieu et se réjouit grandement de ses commandements, elle sera bénie.

Nous pouvons réunir ces deux points de vue et les résumer comme suit : parce que nous avons été favorisés par Dieu, nous sommes capables de craindre Dieu et de prendre plaisir à la Parole de Dieu. Or, lorsque nous ne craignons rien d'autre que Dieu par la foi dans le Seigneur, c'est-à-dire en craignant Dieu, et aussi en prenant plaisir à la Parole de Dieu, nous ne serons pas déchus de la faveur de Dieu et nous serons confirmés comme bienheureux.

En d'autres termes, nous avons reçu la grâce inconditionnelle de Dieu sans aucun mérite de notre part, mais en la considérant comme un trésor et en considérant tout le reste comme un rebut, nous pouvons demeurer éternellement dans cette grâce. Cela signifie que notre participation à la foi est nécessaire, mais en maintenant notre foi jusqu'à la fin, nous réaliserons que cette foi était également un don de Dieu. Alors, nous deviendrons de véritables bienheureux, humblement réjouis uniquement par Dieu.

De nos jours, de mauvaises nouvelles nous parviennent du monde entier : guerres, tremblements de terre et changement climatique menaçant d'empirer. Des sectes apocalyptiques exploitent cette peur, en dupant et manipulant les gens avec des doctrines erronées, affirmant qu'ils ne peuvent être sauvés qu'en remplissant certaines conditions. Cette peur conduit à la ruine.

En revanche, en tant que créatures rationnelles, nous avons tendance à nous considérer comme les plus hauts dans l'ordre de la création. Cependant, nous devons savoir craindre notre Créateur, Dieu, en tant que créatures que nous sommes. Lorsque nous respectons et craignons Dieu, qui est invisible et intangible à nos sens, Il se révélera à nous comme un Seigneur infiniment miséricordieux et aimant.

Lorsque nous nous confions en Dieu, en honorant sa patience infinie et son amour incompréhensible, et en le remerciant pour sa grâce, nous ne craignons aucune mauvaise nouvelle dans le monde, car notre vie éternelle est cachée en Dieu.

Psaume 112:7 Il ne craint aucune mauvaise nouvelle, car il se confie en l'Éternel, et son cœur est ferme.

Même si les mauvaises nouvelles deviennent réalité, nous serons découverts comme de beaux enfants de Dieu, partageant éternellement le paradis avec Dieu après être passés par la mort et la résurrection. Rien ne peut nous séparer de l'amour de Dieu. En ayant cette foi aujourd'hui, nous nous libérerons de toutes nos peurs et nous ne compterons que sur Dieu. Au nom du Seigneur, nous prions. Amen.

Romains 8:38 Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir,
39 ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur.

Cette pensée est très profonde et magnifique.
Le respect et la crainte de Dieu vont effectivement de pair. Il ne s’agit pas d’une peur moribonde, mais d’un amour mêlé de crainte, comme celui d’un petit enfant qui cherche à plaire à son père humain. Peu à peu, l’amour recouvre ce genre de crainte, et nous pouvons alors nous exclamer: Alléluia !
Gloire à Dieu. Merci cher frère Jean.

Zacharie a écrit:Cette pensée est très profonde et magnifique.
Le respect et la crainte de Dieu vont effectivement de pair. Il ne s’agit pas d’une peur moribonde, mais d’un amour mêlé de crainte, comme celui d’un petit enfant qui cherche à plaire à son père humain. Peu à peu, l’amour recouvre ce genre de crainte, et nous pouvons alors nous exclamer: Alléluia !
Gloire à Dieu. Merci cher frère Jean.

Cher Zacharie

Merci de ta réflexion profonde et perspicace!
Que Dieu te bénisse!