La dernière bénédiction de Moïse (2)
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La dernière bénédiction de Moïse (2)
La dernière bénédiction de Moïse (2)
Deutéronome 33:26
Ô Yeshurun, nul n'est semblable à Dieu, qui monte dans les cieux pour te secourir, et qui manifeste sa majesté dans l'immensité des cieux.
Verset 27
Le Dieu éternel est ton refuge, et ses bras éternels sont sous toi. Il chasse l'ennemi devant toi, et il dit : "Détruis !"
Verset 28
Israël habitera en sécurité, la source de Jacob est dans un pays de blé et de vin nouveau, et ses cieux répandront la rosée.
Verset 29
Ô Israël, tu es heureux ! Qui est semblable à toi, peuple sauvé par l'Éternel ? Il est le bouclier qui te secourt et l'épée qui est ta gloire. Tes ennemis te seront soumis, et tu marcheras sur leurs hauteurs.
(1) מְעֹנָה אֱלֹהֵי קֶדֶם (Meona Elohé Kedem)
Dieu éternel est un refuge.
וּמִתַּחַת זְרֹעֹת עֹולָם (Umitachat Zroa Olam)
Ses bras éternels sont sous toi.
Dans notre traduction biblique en coréen, un pronom possessif "<ton>" a été ajouté, bien qu'il ne figure pas dans le texte original. Cela ne précise pas de qui Dieu est le refuge ou avec qui Son bras éternel est présent. Les traductions bibliques des différentes langues interprètent cette phrase à leur manière et la traduisent différemment.
La Vulgate latine, qui a commencé à être traduite au 2e siècle, a compris cela ainsi : le refuge de Dieu est dans les cieux, et sous cela, c'est-à-dire sur la terre, Sa puissance éternelle réside. Il s'agit d'une traduction théologique provenant de la compréhension de la Trinité. Le Père et le Fils sont au trône céleste, tandis que le Saint-Esprit, la présence de la puissance de Dieu, réside sur terre. L’objet de cette grâce n'est pas précisé, suivant ainsi le texte original. Les traductions françaises et allemandes font de même en ne précisant pas le destinataire de cette grâce.
Que signifie cela ?
En raison d'une théologie mal comprise de la prédestination, nous pensons souvent que les personnes destinées au salut sont déjà déterminées. De même, dans l'Ancien Testament, le peuple croyait que seuls les Israélites, ou les Judéens suivant la loi, étaient les destinataires du salut. Et aujourd'hui, pensons-nous parfois que seuls les membres de l'Église sont les destinataires du salut ?
Dans le Deutéronome d'aujourd'hui, le destinataire du salut n'est pas précisé. Il est simplement dit que Dieu est un refuge éternel et que Sa puissance éternelle réside sous le ciel. Le destinataire du salut n'est pas fixé. Ce qui est certain, c'est que seuls ceux qui vivent dans le royaume de Dieu et prennent Dieu comme refuge recevront le salut et jouiront de la grâce de la présence du Saint-Esprit.
La porte du salut n'est pas fermée, elle est ouverte. Celui qui vient en dernier peut devenir le premier. À l'inverse, celui qui est venu en premier peut reculer et sortir, n'étant pas admis avec ceux qui arrivent plus tard.
(2) Nos vies ressemblent souvent à celle d’un rameur. Le rameur regarde la surface de l'eau qu’il a parcourue (le passé) mais tourne le dos à sa destination (le futur).
Bibliquement, nous regardons souvent vers l'Éden d'autrefois, mais tournons le dos au royaume éternel de Dieu que nous sommes censés recevoir. Le jardin d'Éden était la terre bénie que Dieu avait donnée à l'humanité, où l'on pouvait vivre une vie de louange sans douleur ni labeur.
Cependant, la présence de Dieu n’y était pas constante. Dans ces moments d’absence divine, Satan, représenté par le serpent, est entré pour semer la discorde entre l’homme et Dieu. Les humains ont prêté l'oreille à Satan plutôt qu’à Dieu, car ils ne faisaient pas confiance à Dieu dès le début, c’est ainsi qu’ils ont été dupés.
Mais Dieu ne nous a pas abandonnés. Il souhaite nous donner quelque chose de meilleur et de plus parfait que l'Éden : Lui-même. En Jésus-Christ, Il nous a déjà donné la vie divine, et maintenant, par la puissance du Saint-Esprit qui est venu comme l'Esprit du Christ, Il nous guide vers Son royaume, c'est-à-dire vers Lui-même.
Comme les rameurs, nous ne pouvons pas voir le futur. Mais en étant conduits par la puissance du bras du Saint-Esprit, nous traverserons les eaux, sans être enchaînés aux péchés passés et aux malédictions karmiques, et nous serons guidés vers Dieu. Ô Dieu, aide-nous à ne jamais cesser de ramer dans la confiance en Toi, et à entrer dans Ta présence. Amen !
Deutéronome 33:26
Ô Yeshurun, nul n'est semblable à Dieu, qui monte dans les cieux pour te secourir, et qui manifeste sa majesté dans l'immensité des cieux.
Verset 27
Le Dieu éternel est ton refuge, et ses bras éternels sont sous toi. Il chasse l'ennemi devant toi, et il dit : "Détruis !"
Verset 28
Israël habitera en sécurité, la source de Jacob est dans un pays de blé et de vin nouveau, et ses cieux répandront la rosée.
Verset 29
Ô Israël, tu es heureux ! Qui est semblable à toi, peuple sauvé par l'Éternel ? Il est le bouclier qui te secourt et l'épée qui est ta gloire. Tes ennemis te seront soumis, et tu marcheras sur leurs hauteurs.
(1) מְעֹנָה אֱלֹהֵי קֶדֶם (Meona Elohé Kedem)
Dieu éternel est un refuge.
וּמִתַּחַת זְרֹעֹת עֹולָם (Umitachat Zroa Olam)
Ses bras éternels sont sous toi.
Dans notre traduction biblique en coréen, un pronom possessif "<ton>" a été ajouté, bien qu'il ne figure pas dans le texte original. Cela ne précise pas de qui Dieu est le refuge ou avec qui Son bras éternel est présent. Les traductions bibliques des différentes langues interprètent cette phrase à leur manière et la traduisent différemment.
La Vulgate latine, qui a commencé à être traduite au 2e siècle, a compris cela ainsi : le refuge de Dieu est dans les cieux, et sous cela, c'est-à-dire sur la terre, Sa puissance éternelle réside. Il s'agit d'une traduction théologique provenant de la compréhension de la Trinité. Le Père et le Fils sont au trône céleste, tandis que le Saint-Esprit, la présence de la puissance de Dieu, réside sur terre. L’objet de cette grâce n'est pas précisé, suivant ainsi le texte original. Les traductions françaises et allemandes font de même en ne précisant pas le destinataire de cette grâce.
Que signifie cela ?
En raison d'une théologie mal comprise de la prédestination, nous pensons souvent que les personnes destinées au salut sont déjà déterminées. De même, dans l'Ancien Testament, le peuple croyait que seuls les Israélites, ou les Judéens suivant la loi, étaient les destinataires du salut. Et aujourd'hui, pensons-nous parfois que seuls les membres de l'Église sont les destinataires du salut ?
Dans le Deutéronome d'aujourd'hui, le destinataire du salut n'est pas précisé. Il est simplement dit que Dieu est un refuge éternel et que Sa puissance éternelle réside sous le ciel. Le destinataire du salut n'est pas fixé. Ce qui est certain, c'est que seuls ceux qui vivent dans le royaume de Dieu et prennent Dieu comme refuge recevront le salut et jouiront de la grâce de la présence du Saint-Esprit.
La porte du salut n'est pas fermée, elle est ouverte. Celui qui vient en dernier peut devenir le premier. À l'inverse, celui qui est venu en premier peut reculer et sortir, n'étant pas admis avec ceux qui arrivent plus tard.
(2) Nos vies ressemblent souvent à celle d’un rameur. Le rameur regarde la surface de l'eau qu’il a parcourue (le passé) mais tourne le dos à sa destination (le futur).
Bibliquement, nous regardons souvent vers l'Éden d'autrefois, mais tournons le dos au royaume éternel de Dieu que nous sommes censés recevoir. Le jardin d'Éden était la terre bénie que Dieu avait donnée à l'humanité, où l'on pouvait vivre une vie de louange sans douleur ni labeur.
Cependant, la présence de Dieu n’y était pas constante. Dans ces moments d’absence divine, Satan, représenté par le serpent, est entré pour semer la discorde entre l’homme et Dieu. Les humains ont prêté l'oreille à Satan plutôt qu’à Dieu, car ils ne faisaient pas confiance à Dieu dès le début, c’est ainsi qu’ils ont été dupés.
Mais Dieu ne nous a pas abandonnés. Il souhaite nous donner quelque chose de meilleur et de plus parfait que l'Éden : Lui-même. En Jésus-Christ, Il nous a déjà donné la vie divine, et maintenant, par la puissance du Saint-Esprit qui est venu comme l'Esprit du Christ, Il nous guide vers Son royaume, c'est-à-dire vers Lui-même.
Comme les rameurs, nous ne pouvons pas voir le futur. Mais en étant conduits par la puissance du bras du Saint-Esprit, nous traverserons les eaux, sans être enchaînés aux péchés passés et aux malédictions karmiques, et nous serons guidés vers Dieu. Ô Dieu, aide-nous à ne jamais cesser de ramer dans la confiance en Toi, et à entrer dans Ta présence. Amen !
Jean- Messages : 906
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
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