Caïn et Abel
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Ombre450
gerardh
Monique
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Re: Caïn et Abel
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Francine, Monique,
Il est vrai que "le péché" a aussi le sens de "sacrifice pour le péché", même si cela n'est pas indiqué. Certains experts pensent que "le sacrifice pour le péché" n'en est pas le sens exact. D'autres (dont je suis mais sans être un expert) pensent au contraire qu'il faut lire "sacrifice pour le péché".
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Francine, Monique,
Il est vrai que "le péché" a aussi le sens de "sacrifice pour le péché", même si cela n'est pas indiqué. Certains experts pensent que "le sacrifice pour le péché" n'en est pas le sens exact. D'autres (dont je suis mais sans être un expert) pensent au contraire qu'il faut lire "sacrifice pour le péché".
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gerardh- Messages : 5889
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Caïn et Abel
Monique a écrit:Et son désir sera tourné vers toi et toi tu domineras sur lui."
Si on admet qu'il s'agit d'un animal, pour moi cette portion de phrase signifie que l'animal se laissera faire, il ne se sauvera pas ("son désir sera tourné vers toi") et il ne se débattra pas ("tu dominera sur lui").
D'autre part, il s'agit d'une traduction et on peut traduire le mot hébreu par "péché" ou par "sacrifice pour le péché", c'est le choix du traducteur.
Voici la traduction "La Jérusalem":
"Yahvé dit à Caïn: Pourquoi es-tu irrité et pourquoi ton visage est-il abattu? Si tu es bien disposé, ne relèveras-tu pas la tête? Mais si tu n'es pas bien disposé, le péché n'est-il pas à la porte, une bête tapie qui te convoite? Pourras-tu la dominer?
Le sens est tout à fait différent. Il signifie que si Caïn est mal disposé envers Dieu, alors il risque de ne pas résister au péché et c'est bien ce qui lui est arrivé puisqu'il a tué son frère.
C'est bien le sens que tu donnes, Monique.
francineregard- Messages : 882
Date d'inscription : 02/03/2020
Re: Caïn et Abel
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Monique,
Non, je pense plutôt que ce fut, et que c'est encore, un message pour les autres hommes.
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Monique,
Non, je pense plutôt que ce fut, et que c'est encore, un message pour les autres hommes.
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gerardh- Messages : 5889
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Caïn et Abel
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Hello Monique,
Caïn n’avait pas la foi ; c’est pourquoi il offrit un sacrifice « non sanglant ». Abel avait la foi, c’est pourquoi il offrit « le sang et la graisse », qui, en type, représentaient l’offrande de la vie de Christ, et l’excellence inhérente à sa personne. Les œuvres de Caïn furent mauvaises et celles de son frère furent justes » (1 Jean 3:12). La Parole qui discerne les pensées et les intentions du cœur met son motif à nu: la jalousie. Caïn, travaillant honnêtement là où Dieu l’avait mis pour travailler, extérieurement adorateur du vrai Dieu, n’a pas la conscience du péché.
Caïn et Abel étaient pécheurs, tous deux ils avaient une nature déchue ; ni l’un, ni l’autre, ils n’étaient innocents. Il est important de bien saisir ce point, afin de bien pouvoir discerner aussi ce que sont réellement la grâce divine et la foi.
Caïn ne s’en tint pas au meurtre d’Abel, mais ayant entendu le jugement que Dieu prononçait sur son crime, il désespéra d’être pardonné, parce qu’il ne connaissait pas Dieu, et il sortit « de devant l’Éternel » (v. 16). Puis Caïn bâtit une ville ; et de sa famille sont sortis ceux qui cultivèrent les arts et les sciences utiles et agréables ; les agriculteurs, les joueurs d’instruments et les ouvriers en métal. Ne connaissant pas le caractère de Dieu, Caïn juge que son péché est trop grand pour qu’il puisse lui être pardonné (selon le grec) ; non qu’il connaisse réellement son péché, mais il ne connaît pas Dieu.
Il ne connaît pas sa véritable condition, et il ne désire pas Dieu ; il n’a aucune vraie intelligence du principe en vertu duquel le pécheur peut s’approcher de Dieu ; il est radicalement corrompu, foncièrement mauvais et tout ce qu’il désire, c’est de sortir de la présence de l’Éternel, et de se perdre dans le monde et dans les objets qu’il poursuit : il vivra très bien sans Dieu, et se met à embellir le monde de son mieux, afin de pouvoir s’y établir honorablement et s’y attirer de la considération, bien qu’aux yeux de Dieu ce monde soit sous la malédiction et Caïn, un fugitif et un vagabond. « Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu ». Rien n’irrite autant l’homme que de voir un de ses semblables accepter la grâce de Dieu. Sa conscience lui dit qu’il a raison, mais son orgueil refuse de faire comme lui et l’excite à la haine. Cependant, la grâce était à la disposition de Caïn comme d’Abel, comme elle est aujourd’hui à la disposition de chacun.
Tel a été « le chemin de Caïn », cette voie large dans laquelle des milliers de personnes se précipitent aujourd’hui. Je ne veux pas dire que ces personnes soient dépourvues de tout sentiment religieux ; elles aimeraient bien offrir quelque chose à Dieu ; elles trouvent juste de lui présenter le produit de leur propre labeur, elles ne connaissent ni elles-mêmes, ni Dieu ; mais avec tout cela, elles font de diligents efforts pour améliorer le monde, pour rendre la vie agréable et l’orner par toutes sortes de moyens. Le remède divin pour purifier est rejeté, et l’effort de l’homme pour améliorer est mis à sa place : c’est bien « le chemin de Caïn » (voyez Jude 11). Caïn n’avait ni repentance ni foi, mais il était assez effronté pour se replier immédiatement sur la fausseté. Il ne savait pas ! Il ne savait pas où gisait la victime ! Et au mensonge, il ajoute l’insolence du : « suis-je, moi, le gardien de mon frère ? »
Abel, quant à lui, sent et reconnaît la malédiction ; il voit la souillure du péché et, dans l’énergie de sa foi, il offre un sacrifice qui répond à tout cela et y répond parfaitement. Mais la grâce était à la disposition de Caïn comme d’Abel, comme elle est aujourd’hui à la disposition de chacun. Caïn ne put plaire à Dieu, car sans la foi il est impossible de lui plaire. Il fit donc un service religieux à son idée. De plus, Caïn fut conduit à tuer son frère. L’apôtre Jean dit : « Et pour quelle raison le tua-t'il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises et que celles de son frère étaient justes » (1 Jean 3:12). Ainsi le premier sang humain répandu l’a été pour une cause religieuse. La plus grande partie du sang qui a été répandu depuis l’a été pour la même cause.
Caïn autant qu’Abel avait entendu parler de la transgression de leurs parents, du Paradis perdu et de la Semence de la femme, le Vengeur assuré qui devait venir frapper l’ennemi. Mais Caïn avait des oreilles et n’entendait pas, sa conscience n’étant touchée ni par le péché qui était en lui ni par la ruine autour de lui, et il ne se souciait nullement de la grâce et de la vérité divines. Caïn n’avait ni foi ni justice ni amour, mais il n’était pas hypocrite ; il était tout à fait sincère ; mais cette sincérité n’a jamais suffi aux yeux de Dieu.
Caïn est aussi un type frappant de l’histoire des Juifs.
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Hello Monique,
Caïn n’avait pas la foi ; c’est pourquoi il offrit un sacrifice « non sanglant ». Abel avait la foi, c’est pourquoi il offrit « le sang et la graisse », qui, en type, représentaient l’offrande de la vie de Christ, et l’excellence inhérente à sa personne. Les œuvres de Caïn furent mauvaises et celles de son frère furent justes » (1 Jean 3:12). La Parole qui discerne les pensées et les intentions du cœur met son motif à nu: la jalousie. Caïn, travaillant honnêtement là où Dieu l’avait mis pour travailler, extérieurement adorateur du vrai Dieu, n’a pas la conscience du péché.
Caïn et Abel étaient pécheurs, tous deux ils avaient une nature déchue ; ni l’un, ni l’autre, ils n’étaient innocents. Il est important de bien saisir ce point, afin de bien pouvoir discerner aussi ce que sont réellement la grâce divine et la foi.
Caïn ne s’en tint pas au meurtre d’Abel, mais ayant entendu le jugement que Dieu prononçait sur son crime, il désespéra d’être pardonné, parce qu’il ne connaissait pas Dieu, et il sortit « de devant l’Éternel » (v. 16). Puis Caïn bâtit une ville ; et de sa famille sont sortis ceux qui cultivèrent les arts et les sciences utiles et agréables ; les agriculteurs, les joueurs d’instruments et les ouvriers en métal. Ne connaissant pas le caractère de Dieu, Caïn juge que son péché est trop grand pour qu’il puisse lui être pardonné (selon le grec) ; non qu’il connaisse réellement son péché, mais il ne connaît pas Dieu.
Il ne connaît pas sa véritable condition, et il ne désire pas Dieu ; il n’a aucune vraie intelligence du principe en vertu duquel le pécheur peut s’approcher de Dieu ; il est radicalement corrompu, foncièrement mauvais et tout ce qu’il désire, c’est de sortir de la présence de l’Éternel, et de se perdre dans le monde et dans les objets qu’il poursuit : il vivra très bien sans Dieu, et se met à embellir le monde de son mieux, afin de pouvoir s’y établir honorablement et s’y attirer de la considération, bien qu’aux yeux de Dieu ce monde soit sous la malédiction et Caïn, un fugitif et un vagabond. « Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu ». Rien n’irrite autant l’homme que de voir un de ses semblables accepter la grâce de Dieu. Sa conscience lui dit qu’il a raison, mais son orgueil refuse de faire comme lui et l’excite à la haine. Cependant, la grâce était à la disposition de Caïn comme d’Abel, comme elle est aujourd’hui à la disposition de chacun.
Tel a été « le chemin de Caïn », cette voie large dans laquelle des milliers de personnes se précipitent aujourd’hui. Je ne veux pas dire que ces personnes soient dépourvues de tout sentiment religieux ; elles aimeraient bien offrir quelque chose à Dieu ; elles trouvent juste de lui présenter le produit de leur propre labeur, elles ne connaissent ni elles-mêmes, ni Dieu ; mais avec tout cela, elles font de diligents efforts pour améliorer le monde, pour rendre la vie agréable et l’orner par toutes sortes de moyens. Le remède divin pour purifier est rejeté, et l’effort de l’homme pour améliorer est mis à sa place : c’est bien « le chemin de Caïn » (voyez Jude 11). Caïn n’avait ni repentance ni foi, mais il était assez effronté pour se replier immédiatement sur la fausseté. Il ne savait pas ! Il ne savait pas où gisait la victime ! Et au mensonge, il ajoute l’insolence du : « suis-je, moi, le gardien de mon frère ? »
Abel, quant à lui, sent et reconnaît la malédiction ; il voit la souillure du péché et, dans l’énergie de sa foi, il offre un sacrifice qui répond à tout cela et y répond parfaitement. Mais la grâce était à la disposition de Caïn comme d’Abel, comme elle est aujourd’hui à la disposition de chacun. Caïn ne put plaire à Dieu, car sans la foi il est impossible de lui plaire. Il fit donc un service religieux à son idée. De plus, Caïn fut conduit à tuer son frère. L’apôtre Jean dit : « Et pour quelle raison le tua-t'il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises et que celles de son frère étaient justes » (1 Jean 3:12). Ainsi le premier sang humain répandu l’a été pour une cause religieuse. La plus grande partie du sang qui a été répandu depuis l’a été pour la même cause.
Caïn autant qu’Abel avait entendu parler de la transgression de leurs parents, du Paradis perdu et de la Semence de la femme, le Vengeur assuré qui devait venir frapper l’ennemi. Mais Caïn avait des oreilles et n’entendait pas, sa conscience n’étant touchée ni par le péché qui était en lui ni par la ruine autour de lui, et il ne se souciait nullement de la grâce et de la vérité divines. Caïn n’avait ni foi ni justice ni amour, mais il n’était pas hypocrite ; il était tout à fait sincère ; mais cette sincérité n’a jamais suffi aux yeux de Dieu.
Caïn est aussi un type frappant de l’histoire des Juifs.
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gerardh- Messages : 5889
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Caïn et Abel
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Monique,
La Bible s'adresse à tous les hommes, croyants et incrédules.
Dieu ne change de nature à cause du mauvais cœur de Caïn. Mais il offre la grâce à tous. Puis bien plus tard, ce pourra être le jugement.
Tout le monde peut avoir de mauvaises pensées (appelées péché); mais Abel a sacrifié un animal, ce que Dieu agréa, tandis que Caïn offert le fruit d'une terre maudite.
Dieu savait à l'avance que Caïn était irrécupérable, mais cela n'efface pas la responsabilité de ce dernier. C'est une question bien connue.
La question du salut aux uns et pas aux autres est traitée en Romains 9 : 14-26. Lire aussi le passage précédent traitant d'Isaac et d'Esaü.
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Monique,
La Bible s'adresse à tous les hommes, croyants et incrédules.
Dieu ne change de nature à cause du mauvais cœur de Caïn. Mais il offre la grâce à tous. Puis bien plus tard, ce pourra être le jugement.
Tout le monde peut avoir de mauvaises pensées (appelées péché); mais Abel a sacrifié un animal, ce que Dieu agréa, tandis que Caïn offert le fruit d'une terre maudite.
Dieu savait à l'avance que Caïn était irrécupérable, mais cela n'efface pas la responsabilité de ce dernier. C'est une question bien connue.
La question du salut aux uns et pas aux autres est traitée en Romains 9 : 14-26. Lire aussi le passage précédent traitant d'Isaac et d'Esaü.
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gerardh- Messages : 5889
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Caïn et Abel
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Monique,
Comme tu le dis, nous sommes d'accord.
Cela dit, il y a le sang d'aspersion qui parle mieux qu'Abel (citation approximative);
Monique,
Comme tu le dis, nous sommes d'accord.
Cela dit, il y a le sang d'aspersion qui parle mieux qu'Abel (citation approximative);
gerardh- Messages : 5889
Date d'inscription : 30/06/2012
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