Les chrétiens libéraux
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Les chrétiens libéraux
C'est un sujet qui m'intéresse puisque je suis passé de l'un à l'autre.
(Traduction libre d'un post trouvé sur un forum anglophone et ajout sur la process theology)
Le libéralisme théologique est mal connu chez les évangéliques. Habituellement, est "libéral" - d'un point de vue évangélique - toute personne qui remet en cause l'autorité des Écritures. Cela a peu à voir avec le libéralisme théologique comme mouvement. D'ailleurs, cette utilisation du mot "libéral" pause problème puisque nous sommes toujours le "libéral" de quelqu'un d'autre. Et tous affirment recevoir l'autorité de l'Écriture... y compris les plus radicaux comme les théologiens du process.
Le libéralisme théologique
Le mouvement de théologie libéral naît au XVIIIe siècle sous la plume de Friedrich Schleiermacher (1768-1834) et Adolph von Harnack (1851-1930).
Le libéralisme théologique donnera lieux à deux réactions:
1) La crise moderniste chez les catholiques avec son serment anti-moderniste.
2) Le fondamentalisme (un mouvement) chez les évangéliques protestants.
Quelques caractéristiques du libéralisme théologique:
1) Accorde une grande importance à la culture et relativise la Bible (au regard de la culture).
2) Présente parfois des orientations particulières: unitarisme ou catharisme.
3) Professe l'universalité du Salut: tous seront sauvés.
4) Partisan du dialogue inter-religieux et du pluralisme.
5) Contre le dogmatisme et le cléricalisme.
Le process theology
Il s'agit d'un des courants récents (celui que je confessais avant ma conversion). Le process theology est issus de la philosophie du même nom de Whitehead. Elle affirme que tout est en mouvement (un flux). Cela inclus Dieu. Il s'agit d'une remise en question critique des 7 omnis: omni puissance, omni science, omni présence, etc. D'ailleurs, un des livres de Charles Hartshorne porte le titre de "De l'omni puissance et autres erreurs théologiques". Cela conduit à une remise en question de la philosophie substantialiste qui voit l'être comme étant quelque chose en dehors du temps.
La remise en question par les philosophes du process est différente de celle de Martin Heidegger. Pour ce dernier, l'être est là où est la conscience d'être. "Seule l'étude des conditions, des capacités et des phénomènes de l'existence de l'être humain peut conduire à comprendre quelque chose de l'être en tant qu'être qui compose le monde." Whitehead voit l'être comme quelque chose de dynamique dans une perspective moins angoissante et plutôt optimiste. Tout est composé de "goutte d'expérience" (appelée "entitée actuelle") succédant les unes aux autres. Dieu lui-même est une goutte d'expérience en interaction avec le monde qu'il n'a pas créé. Le monde et Dieu étant co-éternel. Le monde agissant sur Dieu et Dieu agissant sur le monde. Les deux étant co-créateurs.
Ensuite, les théologiens du process applique cette philosophie au texte biblique. Ils voient une confirmations de cette philosophie dans l'AT. En particulier dans le pentateuque. Dieu change et s'adapte selon les décisions de son peuple.
Critique
La philosophie substantialiste a modelé nos dogmes chrétiens. La remise en question du christianisme sera profonde si nous rejetons totalement cette philosophie. Personnellement, je crois que la Bible confesse le substantialisme en affirmant l'immuabilité et l'intemporalité de Dieu (qui est la source de tout être). Maintenant, la philosophie n'est qu'un outil. Elle peut être utile lorsqu'elle ne contredit pas la Parole de Dieu. La haute critique biblique affirme que la philosophie précède l'herméneutique. Nous devons choisir notre philosophie avant d'interpréter les donnés du textes bibliques. Au contraire, je crois que l'Écriture renferme une philosophie "objective". C'est-à-dire, une conception du monde et de l'être qui doit être considéré comme universellement vrai. En acceptant l'épistémologie trouvé dans la Bible, nous ne pouvons qu'arrivé près des formules des confessions de foi historiques (Symbole des Apotres, de Nicée-Constantinople et d'Athanase).
Là où les libéraux ont raison c'est lorsqu'ils affirment que l'épistémologie (la théorie de la connaissance) précède l'herméneutique.
(Traduction libre d'un post trouvé sur un forum anglophone et ajout sur la process theology)
Le libéralisme théologique est mal connu chez les évangéliques. Habituellement, est "libéral" - d'un point de vue évangélique - toute personne qui remet en cause l'autorité des Écritures. Cela a peu à voir avec le libéralisme théologique comme mouvement. D'ailleurs, cette utilisation du mot "libéral" pause problème puisque nous sommes toujours le "libéral" de quelqu'un d'autre. Et tous affirment recevoir l'autorité de l'Écriture... y compris les plus radicaux comme les théologiens du process.
Le libéralisme théologique
Le mouvement de théologie libéral naît au XVIIIe siècle sous la plume de Friedrich Schleiermacher (1768-1834) et Adolph von Harnack (1851-1930).
Le libéralisme théologique donnera lieux à deux réactions:
1) La crise moderniste chez les catholiques avec son serment anti-moderniste.
2) Le fondamentalisme (un mouvement) chez les évangéliques protestants.
Quelques caractéristiques du libéralisme théologique:
1) Accorde une grande importance à la culture et relativise la Bible (au regard de la culture).
2) Présente parfois des orientations particulières: unitarisme ou catharisme.
3) Professe l'universalité du Salut: tous seront sauvés.
4) Partisan du dialogue inter-religieux et du pluralisme.
5) Contre le dogmatisme et le cléricalisme.
Le process theology
Il s'agit d'un des courants récents (celui que je confessais avant ma conversion). Le process theology est issus de la philosophie du même nom de Whitehead. Elle affirme que tout est en mouvement (un flux). Cela inclus Dieu. Il s'agit d'une remise en question critique des 7 omnis: omni puissance, omni science, omni présence, etc. D'ailleurs, un des livres de Charles Hartshorne porte le titre de "De l'omni puissance et autres erreurs théologiques". Cela conduit à une remise en question de la philosophie substantialiste qui voit l'être comme étant quelque chose en dehors du temps.
La remise en question par les philosophes du process est différente de celle de Martin Heidegger. Pour ce dernier, l'être est là où est la conscience d'être. "Seule l'étude des conditions, des capacités et des phénomènes de l'existence de l'être humain peut conduire à comprendre quelque chose de l'être en tant qu'être qui compose le monde." Whitehead voit l'être comme quelque chose de dynamique dans une perspective moins angoissante et plutôt optimiste. Tout est composé de "goutte d'expérience" (appelée "entitée actuelle") succédant les unes aux autres. Dieu lui-même est une goutte d'expérience en interaction avec le monde qu'il n'a pas créé. Le monde et Dieu étant co-éternel. Le monde agissant sur Dieu et Dieu agissant sur le monde. Les deux étant co-créateurs.
Ensuite, les théologiens du process applique cette philosophie au texte biblique. Ils voient une confirmations de cette philosophie dans l'AT. En particulier dans le pentateuque. Dieu change et s'adapte selon les décisions de son peuple.
Critique
La philosophie substantialiste a modelé nos dogmes chrétiens. La remise en question du christianisme sera profonde si nous rejetons totalement cette philosophie. Personnellement, je crois que la Bible confesse le substantialisme en affirmant l'immuabilité et l'intemporalité de Dieu (qui est la source de tout être). Maintenant, la philosophie n'est qu'un outil. Elle peut être utile lorsqu'elle ne contredit pas la Parole de Dieu. La haute critique biblique affirme que la philosophie précède l'herméneutique. Nous devons choisir notre philosophie avant d'interpréter les donnés du textes bibliques. Au contraire, je crois que l'Écriture renferme une philosophie "objective". C'est-à-dire, une conception du monde et de l'être qui doit être considéré comme universellement vrai. En acceptant l'épistémologie trouvé dans la Bible, nous ne pouvons qu'arrivé près des formules des confessions de foi historiques (Symbole des Apotres, de Nicée-Constantinople et d'Athanase).
Là où les libéraux ont raison c'est lorsqu'ils affirment que l'épistémologie (la théorie de la connaissance) précède l'herméneutique.
Invité- Invité
Re: Les chrétiens libéraux
Bonjour,
Ce sujete relève de entre chrétiens.
Je le clos gn attendant le décision de Joeg.
Merci pour à compréhension,Reflet.
Ce sujete relève de entre chrétiens.
Je le clos gn attendant le décision de Joeg.
Merci pour à compréhension,Reflet.
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Clara- Admin
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