Vie d'église et ingérance dans le domaine psychiatrique
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Vie d'église et ingérance dans le domaine psychiatrique
Bonjour,
Voilà un sujet de réflexion que nous avons ces derniers temps avec mon mari.
Celui-ci parlait avec une connaissance sur Facebook qui prend un lourd traitement car il a une maladie psychiatrique.
Il est sans cesse harcelé par les membres de son église qui veulent qu'il arrête tout les médicaments par la foi, et qui l'accusent de manquer de foi vu qu'il les continue.
Ce n'est pas la première fois que j'entends parler de ce genre de situation, et à mon sens c'est extrêmement grave de conseiller ce genre de chose.
D'un point de vue médical c'est extrêmement dangereux de faire cela, la personne risque de faire une tentative de suicide, ou risque de se retrouver hospitalisée en psychiatrie car elle aura décompensé sa maladie.
Le rôle des responsables et des membres d'église devrait se limiter à proposer la prière, et le soutien par l'écoute, éventuellement demander à Dieu qu'il aide la personne à aller mieux et ainsi baisser un peu le traitement en accord avec les médecin si celui-ci est trop difficile à supporter.
Voilà un sujet de réflexion que nous avons ces derniers temps avec mon mari.
Celui-ci parlait avec une connaissance sur Facebook qui prend un lourd traitement car il a une maladie psychiatrique.
Il est sans cesse harcelé par les membres de son église qui veulent qu'il arrête tout les médicaments par la foi, et qui l'accusent de manquer de foi vu qu'il les continue.
Ce n'est pas la première fois que j'entends parler de ce genre de situation, et à mon sens c'est extrêmement grave de conseiller ce genre de chose.
D'un point de vue médical c'est extrêmement dangereux de faire cela, la personne risque de faire une tentative de suicide, ou risque de se retrouver hospitalisée en psychiatrie car elle aura décompensé sa maladie.
Le rôle des responsables et des membres d'église devrait se limiter à proposer la prière, et le soutien par l'écoute, éventuellement demander à Dieu qu'il aide la personne à aller mieux et ainsi baisser un peu le traitement en accord avec les médecin si celui-ci est trop difficile à supporter.
aravis- Messages : 85
Date d'inscription : 03/07/2012
Re: Vie d'église et ingérance dans le domaine psychiatrique
j'ai entamer un fil sur ce sujet ici
https://pecheursdhommes.forumactif.org/t119-mathieu-47-ou-ne-pas-forcer-la-main-de-dieu
je vais reprendre un de leur argument
le coup de manquer de foi
si quelqu'un est faible dans sa foi nous devons respecter sa personne et Dieu veille sur lui (c'est ecrit un peu plus loin)
on fortifie pas la foi de quelqu'un en lui fesant faire n'importe quoi (le coup de mathieu 4:7 de mon fil)
c'est toujours ce truc malsain d'aller plus vite que la musique
il est deja chretien donc c'est deja gagner
qu'importe la vitesse de sa progression spirituel l'important c'est qu'il devellope sa relation avec Dieu (sa foi) a son rythme
et cela est possible qu'en lisant la bible et en partageant avec des frere de foi solide
un frere de foi solide n'incite pas a violer les commandement du christ et de Dieu
https://pecheursdhommes.forumactif.org/t119-mathieu-47-ou-ne-pas-forcer-la-main-de-dieu
je vais reprendre un de leur argument
le coup de manquer de foi
romain 14:1
Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions.
si quelqu'un est faible dans sa foi nous devons respecter sa personne et Dieu veille sur lui (c'est ecrit un peu plus loin)
on fortifie pas la foi de quelqu'un en lui fesant faire n'importe quoi (le coup de mathieu 4:7 de mon fil)
c'est toujours ce truc malsain d'aller plus vite que la musique
il est deja chretien donc c'est deja gagner
qu'importe la vitesse de sa progression spirituel l'important c'est qu'il devellope sa relation avec Dieu (sa foi) a son rythme
et cela est possible qu'en lisant la bible et en partageant avec des frere de foi solide
un frere de foi solide n'incite pas a violer les commandement du christ et de Dieu
Ombre450- Messages : 3841
Date d'inscription : 30/06/2012
Age : 54
Localisation : toulon
Re: Vie d'église et ingérance dans le domaine psychiatrique
Et puis... il est vraiment "faible" de foi parce qu'il se soigne...? o_O'
J'espère que votre connaissance pourra s'entourer de personnes plus fiables...
J'espère que votre connaissance pourra s'entourer de personnes plus fiables...
Re: Vie d'église et ingérance dans le domaine psychiatrique
oui je precise que pour moi il est pas faible de foi...c'est juste pour entrer dans la logique de ces chercheur de miracle
Ombre450- Messages : 3841
Date d'inscription : 30/06/2012
Age : 54
Localisation : toulon
Re: Vie d'église et ingérance dans le domaine psychiatrique
Le truc c'est que pour un athée la psychiatrie peut être vu comme un manque de volonté et pour un chrétien c'est qu'il n'a pas reçu l'amour de Jésus qui guérit. Mais je suis desolé pour un bipolaire ses medocs c'est l'equivalent de l'insuline pour le diabetique...
jpeg- Messages : 6212
Date d'inscription : 01/07/2012
Age : 47
Re: Vie d'église et ingérance dans le domaine psychiatrique
exactement
mais tu souleve un autre point important
un vrai chretien c'est un mec sans maladie ou tare sinon c'est un faux chretien car Dieu ne s'occupe pas de lui ?
c'est de L’eugénisme
et c'est contraire a la bible
job a non seulement perdu tout ses bien mais a ete atteinds dans son corps
et job ete un juste pendant tout ce temps la
mais tu souleve un autre point important
un vrai chretien c'est un mec sans maladie ou tare sinon c'est un faux chretien car Dieu ne s'occupe pas de lui ?
c'est de L’eugénisme
et c'est contraire a la bible
job a non seulement perdu tout ses bien mais a ete atteinds dans son corps
et job ete un juste pendant tout ce temps la
Dernière édition par Ombre450 le Ven 20 Juil 2012 - 11:42, édité 2 fois
Ombre450- Messages : 3841
Date d'inscription : 30/06/2012
Age : 54
Localisation : toulon
Re: Vie d'église et ingérance dans le domaine psychiatrique
_________
Bonjour,
C'est Dieu qui a créé la médecine et suscité des médecins comme Luc, le médecin bien-aimé de Paul. Bouder la médecine, c'est quelque part tenter Dieu.
___________
Bonjour,
C'est Dieu qui a créé la médecine et suscité des médecins comme Luc, le médecin bien-aimé de Paul. Bouder la médecine, c'est quelque part tenter Dieu.
___________
gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Vie d'église et ingérance dans le domaine psychiatrique
Dans un autre registre, on a un ami de notre église qui est paraplégique, sur fauteuil roulant.
Il est allé dans une des églises de la région dont je tairai la dénomination...
Ils se sont jetés sur lui comme sur du bon pain pour prier pour un miracle... imaginez un peu la gêne que lui et sa femme on du ressentir...
Sinon sa belle-famille chrétienne modèle ont du mal à l'accepter à cause de son handicap, ça cache sans doute quelque chose, un péché qu'un chrétien se retrouve ainsi diminué...
Et puis ils trouvent qu'il a pas assez de volonté (je préciserai que le mec travaille à temps plein, fait du vélo avec ses bras, bricole, conduit...), et en fait ils ont jamais facilité l'accès de leur maison à un fauteuil, il a qu'à faire des efforts.
Il est allé dans une des églises de la région dont je tairai la dénomination...
Ils se sont jetés sur lui comme sur du bon pain pour prier pour un miracle... imaginez un peu la gêne que lui et sa femme on du ressentir...
Sinon sa belle-famille chrétienne modèle ont du mal à l'accepter à cause de son handicap, ça cache sans doute quelque chose, un péché qu'un chrétien se retrouve ainsi diminué...
Et puis ils trouvent qu'il a pas assez de volonté (je préciserai que le mec travaille à temps plein, fait du vélo avec ses bras, bricole, conduit...), et en fait ils ont jamais facilité l'accès de leur maison à un fauteuil, il a qu'à faire des efforts.
aravis- Messages : 85
Date d'inscription : 03/07/2012
Re: Vie d'église et ingérance dans le domaine psychiatrique
et il y a pas que job
jacob ete boiteux moise avait un probleme d'elocution et meme paul avait une "echarde"...aucun d'eux a ete gueri...
et pour jacob c'est meme la faute d'un ange
jacob ete boiteux moise avait un probleme d'elocution et meme paul avait une "echarde"...aucun d'eux a ete gueri...
et pour jacob c'est meme la faute d'un ange
Ombre450- Messages : 3841
Date d'inscription : 30/06/2012
Age : 54
Localisation : toulon
Re: Vie d'église et ingérance dans le domaine psychiatrique
aravis a écrit:Dans un autre registre, on a un ami de notre église qui est paraplégique, sur fauteuil roulant.
Il est allé dans une des églises de la région dont je tairai la dénomination...
Ils se sont jetés sur lui comme sur du bon pain pour prier pour un miracle... imaginez un peu la gêne que lui et sa femme on du ressentir...
Sinon sa belle-famille chrétienne modèle ont du mal à l'accepter à cause de son handicap, ça cache sans doute quelque chose, un péché qu'un chrétien se retrouve ainsi diminué...
Et puis ils trouvent qu'il a pas assez de volonté (je préciserai que le mec travaille à temps plein, fait du vélo avec ses bras, bricole, conduit...), et en fait ils ont jamais facilité l'accès de leur maison à un fauteuil, il a qu'à faire des efforts.
Mince! Ca doit être difficile pour un "vrai chrétien" qui voit le miracle à chaque porte, imaginer que Dieu ne rend pas tout "parfait" autour de leur petit nid familial.. En tout cas chapeau le mode de vie de ce mec !
Re: Vie d'église et ingérance dans le domaine psychiatrique
Exactement.Ombre450 a écrit:et il y a pas que job
jacob ete boiteux moise avait un probleme d'elocution et meme paul avait une "echarde"...aucun d'eux a ete gueri...
et pour jacob c'est meme la faute d'un ange
La question que je me pose c'est que faire face à des responsables d'église qui donnent des conseils si dangereux ?
Si j'étais dans une telle église, je crois que je trouverais vite fait le chemin de la sortie...
aravis- Messages : 85
Date d'inscription : 03/07/2012
Re: Vie d'église et ingérance dans le domaine psychiatrique
La question que je me pose c'est que faire face à des responsables d'église qui donnent des conseils si dangereux ?
sincere je pense que l'on peut les raisonner en les prenant a part et en s'appuyant sur la bible
ils font pas ça par profit quelconque mais par exces de zele et d'ignorance
Ombre450- Messages : 3841
Date d'inscription : 30/06/2012
Age : 54
Localisation : toulon
Re: Vie d'église et ingérance dans le domaine psychiatrique
Ben c'est juste un contact FB, donc difficile de vraiment l'aider.Ataraxia a écrit:Et puis... il est vraiment "faible" de foi parce qu'il se soigne...? o_O'
J'espère que votre connaissance pourra s'entourer de personnes plus fiables...
Jpeg lui a juste conseillé de trouver une autre église qui s'ingère pas de la sorte dans son traitement.
aravis- Messages : 85
Date d'inscription : 03/07/2012
Re: Vie d'église et ingérance dans le domaine psychiatrique
Oui en effet vous pouvez pas faire plus. Y a plus qu'à espérer qu'il suive le conseil de jpeg.
Re: Vie d'église et ingérance dans le domaine psychiatrique
Oui, les chrétiens ont parfois de la difficulté avec la différence. J'ai croisé des chrétiens qui voulaient prier pour moi pour mon autisme. Ce n'est pas une maladie mais une différence neurologique. Je ne veux pas être guéri mais je veux être accepter comme je suis.
Moi, je suis un adulte et j'ai beaucoup cheminé mais je m'inquiète pour les enfants qui doivent subir des pressions qu'ils n'ont pas choisi.
Moi, je suis un adulte et j'ai beaucoup cheminé mais je m'inquiète pour les enfants qui doivent subir des pressions qu'ils n'ont pas choisi.
Invité- Invité
Re: Vie d'église et ingérance dans le domaine psychiatrique
J'ai des connaissances/clients qui sont à la tête d'une organisation prônant la guérison. Depuis que le mari a fait un burn-out, je les trouve radicalement changés, c'est à dire bien plus humains. Donc même dans ces milieux là Dieu est à l'œuvre.
Re: Vie d'église et ingérance dans le domaine psychiatrique
Franchement j'ai été plusieurs années dans une église à fond pour la guérison, mais ils se jetaient pas sur les gens sans leur demander leur avis.
On avait un monsieur assez handicapé, je les ai rarement vu prier pour lui et quand c'était le cas c'était à sa demande.
Personnellement, j'ai pris des antidépresseurs, et je voyais le pasteur et sa femme qui me soutenaient bien. Jamais ils n'ont évoqué l'idée que je doive par la foi arrêter le traitement. Et quand je parlais de le baisser, ils s'assuraient que c'était bien en accord avec le médecin.
Pourtant c'est une église très limite concernant le miraculeux, mais ils savaient bien faire la différence entre le médical où ils n'ont pas leur opinion à dire et le spirituel, domaine dans lequel ils savaient soutenir les gens.
On avait un monsieur assez handicapé, je les ai rarement vu prier pour lui et quand c'était le cas c'était à sa demande.
Personnellement, j'ai pris des antidépresseurs, et je voyais le pasteur et sa femme qui me soutenaient bien. Jamais ils n'ont évoqué l'idée que je doive par la foi arrêter le traitement. Et quand je parlais de le baisser, ils s'assuraient que c'était bien en accord avec le médecin.
Pourtant c'est une église très limite concernant le miraculeux, mais ils savaient bien faire la différence entre le médical où ils n'ont pas leur opinion à dire et le spirituel, domaine dans lequel ils savaient soutenir les gens.
aravis- Messages : 85
Date d'inscription : 03/07/2012
Re: Vie d'église et ingérance dans le domaine psychiatrique
Alors en fait je pense que l'attitude de l'église peut être différente selon le problème psychiatrique.
En effet, tout ce qui est des troubles bipolaires, la comparaison est identique qu'avec l'insuline du diabétique. Donc demander d'arrêter le traitement sinon il s'agit d'un "manque de foi" c'est extrêmement dangereux.
En revanche, en ce qui concerne les antidépresseurs, en tant que scientifique j'ai un avis un peu différent... Certes la dépression est une maladie, personne ne le reniera, maintenant, dire qu'un français sur deux ( ou sur 3 ) selon les études, en est victime je crois que c'est largement exagéré
Donc inciter les gens à diminuer les doses et arrêter des que c'est possible, c'est dans certains cas leur rendre service... Pour avoir lu les études sur les effets à long terme de ces molécules, en mon âme et conscience lorsque ce n'est pas médicalement justifié, mieux vaut diminuer progressivement puis arrêter.
Les effets peuvent être dramatiques. Quand c'est justifié on appelle ça le rapport bénéfice/risque, mais quand ça ne l'est pas, ça s'appelle prendre des risques inutiles pour sa santé...
L'ancienne instit de ma fille était complètement ravagée ( et shootée ) par le Prozac, une de mes amies à été mise sous antidépresseurs parce qu'elle a eu le malheur de dire à son médecin qu'elle stressait pour ses exams à la fac... Sans compter les gens qui prennent ces molécules juste parce que " c'est pas facile d'aller travailler le matin", alors qu'il n'y a objectivement aucun souci au dit travail...
Donc dans ces cas, je comprends et cautionne l'attitude qui incite les gens à diminuer les doses puis arrêter lorsqu'il n'y a pas de réelle nécessité...
Ceci dit ça fait plaisir que des gens se posent des questions sur le sujet, genre accuser les autres de " manque de foi" quand ils vivent une situation difficile, ce qui est malheureusement assez repandu, parce que ça m'est arrivé non pas à ce sujet précis, mais lorsque mon mariage à été annulé on m'a gentiment limite dit que c'était de ma faute, et bien culpabilisée ( alors qu'il n'y avait pas de quoi ), d'une façon qui m'a extrêmement blessée et choquée. ( ça fait plus d'un an, mais je n'ai pas oublié )
En effet, tout ce qui est des troubles bipolaires, la comparaison est identique qu'avec l'insuline du diabétique. Donc demander d'arrêter le traitement sinon il s'agit d'un "manque de foi" c'est extrêmement dangereux.
En revanche, en ce qui concerne les antidépresseurs, en tant que scientifique j'ai un avis un peu différent... Certes la dépression est une maladie, personne ne le reniera, maintenant, dire qu'un français sur deux ( ou sur 3 ) selon les études, en est victime je crois que c'est largement exagéré
Donc inciter les gens à diminuer les doses et arrêter des que c'est possible, c'est dans certains cas leur rendre service... Pour avoir lu les études sur les effets à long terme de ces molécules, en mon âme et conscience lorsque ce n'est pas médicalement justifié, mieux vaut diminuer progressivement puis arrêter.
Les effets peuvent être dramatiques. Quand c'est justifié on appelle ça le rapport bénéfice/risque, mais quand ça ne l'est pas, ça s'appelle prendre des risques inutiles pour sa santé...
L'ancienne instit de ma fille était complètement ravagée ( et shootée ) par le Prozac, une de mes amies à été mise sous antidépresseurs parce qu'elle a eu le malheur de dire à son médecin qu'elle stressait pour ses exams à la fac... Sans compter les gens qui prennent ces molécules juste parce que " c'est pas facile d'aller travailler le matin", alors qu'il n'y a objectivement aucun souci au dit travail...
Donc dans ces cas, je comprends et cautionne l'attitude qui incite les gens à diminuer les doses puis arrêter lorsqu'il n'y a pas de réelle nécessité...
Ceci dit ça fait plaisir que des gens se posent des questions sur le sujet, genre accuser les autres de " manque de foi" quand ils vivent une situation difficile, ce qui est malheureusement assez repandu, parce que ça m'est arrivé non pas à ce sujet précis, mais lorsque mon mariage à été annulé on m'a gentiment limite dit que c'était de ma faute, et bien culpabilisée ( alors qu'il n'y avait pas de quoi ), d'une façon qui m'a extrêmement blessée et choquée. ( ça fait plus d'un an, mais je n'ai pas oublié )
Jujubest- Messages : 442
Date d'inscription : 01/07/2012
Re: Vie d'église et ingérance dans le domaine psychiatrique
Dans ce sujet je parle des traitements pour les personnes bipolaires ou schizophrènes, c'est là que l’ingérence est dangereuse.
Pour les antidépresseurs, je pense qu'on est dans un pays où on les donne un peu trop facilement, mais c'est pas non plus la fin du monde d'en prendre. Et je pense que ce n'est pas non plus aux responsables d'église de dire si la personne doit arrêter son Prozac ou pas.
Dans ce cas là il peuvent donner leur avis si une personne a mal aux dents, et lui dire de pas prendre d'antidouleurs car c'est du confort.
Celui qui a des allergies pareil.
Je ne veux pas lancer un débat sur les antidépresseurs, mais parler de cette ingérence flagrante face aux gens qui ont des problèmes de santé.
Bientôt ils conseilleront de pas faire de chimio car il faut avoir foi en la guérison...
Pour moi ce genre d'ingérence est à la limite du sectarisme.
Pour les antidépresseurs, je pense qu'on est dans un pays où on les donne un peu trop facilement, mais c'est pas non plus la fin du monde d'en prendre. Et je pense que ce n'est pas non plus aux responsables d'église de dire si la personne doit arrêter son Prozac ou pas.
Dans ce cas là il peuvent donner leur avis si une personne a mal aux dents, et lui dire de pas prendre d'antidouleurs car c'est du confort.
Celui qui a des allergies pareil.
Je ne veux pas lancer un débat sur les antidépresseurs, mais parler de cette ingérence flagrante face aux gens qui ont des problèmes de santé.
Bientôt ils conseilleront de pas faire de chimio car il faut avoir foi en la guérison...
Pour moi ce genre d'ingérence est à la limite du sectarisme.
aravis- Messages : 85
Date d'inscription : 03/07/2012
Re: Vie d'église et ingérance dans le domaine psychiatrique
De toute maniere, les comportements sectaires sont souvent ingérents, on en trouve dans les églises. Le but c'est quand même de s'assurer de ce que l'autre fait ou pas avant tout, et celà dans pas mal de domaines. C'est bien malheureux, celà fait partie des aliénations dans lesquelles certains se complaisent, mais c'est en partie de la faute de ces chrétiens aussi, pour vivre sereinement tout au long de sa vie il faut souvent faire du vide et avoir du répondant.
T'inquietes pas que lorsque la personne a quitté l'église, là il n'y a plus aucune ingérence dans ce domaine là, je peux te le dire par experience.
T'inquietes pas que lorsque la personne a quitté l'église, là il n'y a plus aucune ingérence dans ce domaine là, je peux te le dire par experience.
Invité- Invité
Re: Vie d'église et ingérance dans le domaine psychiatrique
Enfin, je n'ai jamais vu une personne perdre une partie de ses facultés cognitives à cause d'un anti-histaminique, ou d'un anti-douleur classique. , même si l'indication est abusive. Aucune étude n'a accusé ces molécules d'être à l'origine de démences non plus.
Donc dans ce cas là, c'est aider la personne que de lui en toucher un mot, parce que contrairement à ce que l'on pense, les antidépresseurs sans cause réelle et sérieuse, sont potentiellement dangereux.
Mais après, je pense que ça doit se résumer à donner son avis, pas à forcer la personne à arrêter si elle ne veut pas, après tout chacun est responsable de ses actes, et chacun en assumera aussi les conséquences ( ma grand mère paie 50 ans d'antidépresseurs actuellement , l'ancienne instit de Noélie les fait payer aux gamins qu'elle a en charge, elle est inapte à assumer sa fonction ).
Mais, encore une fois, ne jamais prétendre que "moi je lave plus blanc" quand on discute avec des gens quel que soit le propos, comme je le disais je l'ai vécu à propos de mon mariage, j'en ai été extrêmement déçue des personnes qui ont eu un tel comportement, et je suis certaine qu'il y a aussi des comptes à rendre pour ce genre de comportement ( ou que la vie s'en charge ). Donc on donne son avis, mais sans jugement.
Donc dans ce cas là, c'est aider la personne que de lui en toucher un mot, parce que contrairement à ce que l'on pense, les antidépresseurs sans cause réelle et sérieuse, sont potentiellement dangereux.
Mais après, je pense que ça doit se résumer à donner son avis, pas à forcer la personne à arrêter si elle ne veut pas, après tout chacun est responsable de ses actes, et chacun en assumera aussi les conséquences ( ma grand mère paie 50 ans d'antidépresseurs actuellement , l'ancienne instit de Noélie les fait payer aux gamins qu'elle a en charge, elle est inapte à assumer sa fonction ).
Mais, encore une fois, ne jamais prétendre que "moi je lave plus blanc" quand on discute avec des gens quel que soit le propos, comme je le disais je l'ai vécu à propos de mon mariage, j'en ai été extrêmement déçue des personnes qui ont eu un tel comportement, et je suis certaine qu'il y a aussi des comptes à rendre pour ce genre de comportement ( ou que la vie s'en charge ). Donc on donne son avis, mais sans jugement.
Jujubest- Messages : 442
Date d'inscription : 01/07/2012
Re: Vie d'église et ingérance dans le domaine psychiatrique
L'ingérence on la permet ou pas. Je trouve un peu facile de tomber sur les pasteurs ou frères qui donnent des conseils qu'on leur a demandés, j'imagine. Le libre arbitre est où?
Yoda, ce serai bien que tu donnes ton avis en parallèle de ta réponse à Benji, c'est un sujet intéressant!
Yoda, ce serai bien que tu donnes ton avis en parallèle de ta réponse à Benji, c'est un sujet intéressant!
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Clara- Admin
- Messages : 13188
Date d'inscription : 22/06/2012
Localisation : À tes côtés...
Re: Vie d'église et ingérance dans le domaine psychiatrique
Je suis d'accord avec toi jujubest, d'un autre côté on sait bien que pas mal de médicaments de ce genre sont autorisés sur le marché malgré les études dont tu parles et on s'aperçoit quelques decennies plus tard qu'ils sont dangereux. Celà fait longtemps qu'ils se jouent des gens.
Invité- Invité
Re: Vie d'église et ingérance dans le domaine psychiatrique
Le manque de sagesse n'est pas unilatéral, il existe aussi le problème de la réception du message tout autant que celui de sa transmission.
Les médicaments abrutissants sont parfois donné avec beaucoup de désinvolture par le corps médical par confort, parfois sous la pression du malade lui-même ou de son entourage, et le fait est que le sevrage est ensuite très difficile.
Un responsable chrétien devrait bien évidemment se garder de conseiller d'arrêter brutalement ces médicaments.
Si Dieu donne à quelqu'un la conviction que le temps est favorable, alors la personne concernée saisira cette opportunité, sinon il est ensuite trop facile de dire qu'elle a manqué de foi, je dirai plutôt que le conseilleur a péché par excès de zèle.
Les médicaments abrutissants sont parfois donné avec beaucoup de désinvolture par le corps médical par confort, parfois sous la pression du malade lui-même ou de son entourage, et le fait est que le sevrage est ensuite très difficile.
Un responsable chrétien devrait bien évidemment se garder de conseiller d'arrêter brutalement ces médicaments.
Si Dieu donne à quelqu'un la conviction que le temps est favorable, alors la personne concernée saisira cette opportunité, sinon il est ensuite trop facile de dire qu'elle a manqué de foi, je dirai plutôt que le conseilleur a péché par excès de zèle.
Lambert- Messages : 24
Date d'inscription : 27/07/2012
Localisation : Reims
Re: Vie d'église et ingérance dans le domaine psychiatrique
Jujubest a écrit:Alors en fait je pense que l'attitude de l'église peut être différente selon le problème psychiatrique.
En effet, tout ce qui est des troubles bipolaires, la comparaison est identique qu'avec l'insuline du diabétique. Donc demander d'arrêter le traitement sinon il s'agit d'un "manque de foi" c'est extrêmement dangereux.
En revanche, en ce qui concerne les antidépresseurs, en tant que scientifique j'ai un avis un peu différent... Certes la dépression est une maladie, personne ne le reniera, maintenant, dire qu'un français sur deux ( ou sur 3 ) selon les études, en est victime je crois que c'est largement exagéré
Donc inciter les gens à diminuer les doses et arrêter des que c'est possible, c'est dans certains cas leur rendre service... Pour avoir lu les études sur les effets à long terme de ces molécules, en mon âme et conscience lorsque ce n'est pas médicalement justifié, mieux vaut diminuer progressivement puis arrêter.
(...)
Amen, juju!
J'ai appris à la dure que de vouloir à tout prix supprimer la médecine est plus dangereux encore (pour la foi autant sinon plus que la santé) que de prôner un bon dosage des traitements. J'ai connu des gens pour qui un simple cachet d'aspirine ou d'antalgique est un péché, car il y aurait un mauvais esprit dans les médicaments. (horreur)
À cause de ce mauvais, très mauvais conseil, pendant longtemps j'ai enduré des migraines et des crampes menstruelles pour «tester ma foi». J'ai fini par comprendre que plus je demande au Seigneur de me guérir de ma fichue migraine, plus je sens que Sa réponse est «Ta guérison se trouve dans ta pharmacie, ma fille».
Et de toute manière, qu'a dit Jésus? «Ce ne sont pas les bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades» (désolée, c'est dans l'évangile selon Matthieu, mais je ne me souviens plus du verset exact)
Ces mauvais conseils sont demeurés gravés longtemps dans ma mémoire, assez pour que je passe à un cheveu de refuser l'orthèse crânienne pour mon bébé atteint d'une brachycéphalie modérée...
Je comprends que les amis chrétiens qui nous reprochent de manquer de foi parce que nous allons consulter un médecin aient une foi sincère, mais ils ignorent les ramifications et les conséquences d'un tel «conseil d'ami».
Cela dit, pour ce qui est de la dépression, je suis convaincue qu'il faut y aller au cas par cas. J'ai lu quelque part que certains symptômes associés aujourd'hui à la dépression peuvent être également ceux d'une hypothyroïdie, dans lequel cas les suppléments d'hormones thyroïdiennes de synthèse guérissent complètement, et cette supplémentation devient médicalement nécessaire pour garder une bonne santé (générale). D'autres dépressions (dont une qui m'a frappée en plein été avant mon retour à Québec) sont dues à un manque de sommeil, un manque d'eau, un manque de sel, etc. et le seul fait de se coucher plus tôt durant plusieurs jours consécutifs règle le tout, donc le bobo n'a pas le temps d'évoluer pour nécessité une consultation médicale. Mais si des examens poussés indiquent qu'il est nécessaire, pour un temps ou à long terme, de prendre un antidépresseur, alors soit! Bien sûr, c'est comme partout ailleurs, l'abus de ces médicaments peut être plus néfaste que la maladie elle-même, c'est du moins ce que j'ai observé en 14 ans de vie chrétienne.
Je précise que je n'ai qu'un baccalauréat en biochimie (avec plusieurs notions de métabolisme, de pharmacologie et de chimie organique), acquis avant mes études en informatique.
Pour avoir été personnellement échaudée, je me permets dorénavant de reprendre (fraternellement, mais fermement quand même) ceux qui prétendent que la médecine est un manque de foi sans prendre le temps de bien étudier la question.
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