quelques questions sur job

Frédéric a écrit:La connaissance de la grâce de Dieu et la persévérance dans la foi en dépit des malheurs inexpliqués sont en effet l'enseignement principal du Livre de Job, me semble-t-il.

Oui, il y a ce bel enseignement dans le livre de Job et il y a aussi la vision que l'on a encore à apprendre et à grandir.
L'épitre aux Romains marque une progression.
Chapitre 5v1: il y a la pleine connaissance du salut par grâce: "Ayant donc été justifiés sur le principe de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, par lequel nous avons trouvé aussi accès par la foi à cette faveur dans laquelle nous sommes, et nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu"

Suivent des chapitres où la question se pose, puisque nous sommes sauvés allons-nous continuer à péché? Non! Mais alors comment faire pour ne plus pécher?

La réponse est en Romains 8 v1et2/ "il n'y a donc maintenant aucun condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus, car la loi de l'Esprit de vie dans le Christ Jésus m'a affranchi de la loi du péché et de la mort"
On entend souvent commenter ce verset comme étant l'assurance du salut, mais non, il y a progrès, l'assurance du salut on l'a déjà en Romains 5. L'absence de condamnation porte sur autre chose: nous ne sommes pas condamnés à pécher contrairement aux accents désespérés de romains 7v24: "misérable homme que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort".

Oui, qu'il est triste de voir comment certains s'élèvent au-dessus de Job... et de Dieu qui le considère par 2 fois comme ayant "parlé de moi avec droiture comme l'a fait mon serviteur Job." (42.7, 8 ), malgré toutes ses souffrances.

Comment est-il possible de juger ainsi un tel serviteur de Dieu, certes imparfait, mais néanmoins "intègre et droit" (1.1).

De même aujourd'hui, il faut reconnaître qu'au-delà des desseins révélés par Dieu, il reste une bonne part de mystère pour laquelle aucune explication n'est possible, si ce n'est au risque de se perdre, voire de perdre son salut (par orgueil).