Vêtements féminins bibliques !
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Re: Vêtements féminins bibliques !
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Bonjour Vincent,
J'ai écrit un texte sur la question de la tenue des sœurs. En voici un résumé :
La question du port du pantalon par des sœurs est vraiment très sensible dans nos assemblées de frères, tout au moins dans celles des pays occidentaux. Ainsi pour beaucoup des fidèles de nos pays, il est choquant que les sœurs en portent dans nos réunions d’assemblée, voire même pour certains en toute autre circonstance. Cela dit, le port du pantalon féminin est maintenant, depuis plusieurs décennies, largement entré dans les habitudes de nombreux pays de par le monde, ce qui en fait une tenue tout à fait banale et non susceptible de surprendre défavorablement les publics les plus divers. On observe même de nos jours dans nos réunions d’assemblées, une tendance de quelques sœurs, dont on ne peut pas par ailleurs soupçonner la piété, de faire usage de ce vêtement, ce qui peut alors troubler certaines âmes, malgré la banalité de cet usage.
La Parole nous donne donc diverses indications sur le sujet de la tenue extérieure des chrétiennes. Ainsi nous lisons en 1 Timothée 2:9-10 ces instructions : « que les femmes se parent d’un costume décent [ou d’une tenue décente], avec pudeur et modestie, non pas de tresses et d’or, ou de perles, ou d’habillements somptueux, mais par de bonnes œuvres ». Il y a donc un glissement conceptuel entre la tenue extérieure des croyantes et leurs attitudes ou comportements moraux. De même en 1 Pierre 3:3-5 nous lisons : « vous femmes, dont la parure ne doit pas être une parure extérieure qui consiste à avoir les cheveux tressés et à être paré d’or et habillé de beaux vêtements, mais l’homme caché du cœur [c'est-à-dire la parure intérieure et cachée dans le cœur], dans l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible qui est d’un grand prix devant Dieu ; car c’est ainsi que jadis se paraient aussi les saintes femmes qui espéraient en Dieu ».
Nous remarquons donc clairement que la consistance des habits de sœurs n’est pas spécifiée de manière précise, au-delà de la décence et de la discrétion, l’accent étant plutôt directement mis sur la conduite intérieure des croyantes.
A noter que les coutumes vestimentaires ont beaucoup varié selon les époques et selon les régions du monde, et que même la pratique d’un siècle donné et/ou d’une nation donnée, aurait pu surprendre voire choquer si elle était reproduite dans un autre contexte, étant alors considérée comme désuète ou comme extravagante. D’ailleurs, les modes vestimentaires peuvent encore changer dans les années à venir ce qui poserait alors d’autres exercices à considérer avec sagesse en temps utile.
Une seconde question concerne le port de mini jupes par des chrétiennes, notamment des jeunes chrétiennes. Les principes à retenir semblent du même ordre que pour la question du pantalon féminin. Nous pouvons généralement discerner si la tenue revêtue est suffisamment discrète et décente.
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Bonjour Vincent,
J'ai écrit un texte sur la question de la tenue des sœurs. En voici un résumé :
La question du port du pantalon par des sœurs est vraiment très sensible dans nos assemblées de frères, tout au moins dans celles des pays occidentaux. Ainsi pour beaucoup des fidèles de nos pays, il est choquant que les sœurs en portent dans nos réunions d’assemblée, voire même pour certains en toute autre circonstance. Cela dit, le port du pantalon féminin est maintenant, depuis plusieurs décennies, largement entré dans les habitudes de nombreux pays de par le monde, ce qui en fait une tenue tout à fait banale et non susceptible de surprendre défavorablement les publics les plus divers. On observe même de nos jours dans nos réunions d’assemblées, une tendance de quelques sœurs, dont on ne peut pas par ailleurs soupçonner la piété, de faire usage de ce vêtement, ce qui peut alors troubler certaines âmes, malgré la banalité de cet usage.
La Parole nous donne donc diverses indications sur le sujet de la tenue extérieure des chrétiennes. Ainsi nous lisons en 1 Timothée 2:9-10 ces instructions : « que les femmes se parent d’un costume décent [ou d’une tenue décente], avec pudeur et modestie, non pas de tresses et d’or, ou de perles, ou d’habillements somptueux, mais par de bonnes œuvres ». Il y a donc un glissement conceptuel entre la tenue extérieure des croyantes et leurs attitudes ou comportements moraux. De même en 1 Pierre 3:3-5 nous lisons : « vous femmes, dont la parure ne doit pas être une parure extérieure qui consiste à avoir les cheveux tressés et à être paré d’or et habillé de beaux vêtements, mais l’homme caché du cœur [c'est-à-dire la parure intérieure et cachée dans le cœur], dans l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible qui est d’un grand prix devant Dieu ; car c’est ainsi que jadis se paraient aussi les saintes femmes qui espéraient en Dieu ».
Nous remarquons donc clairement que la consistance des habits de sœurs n’est pas spécifiée de manière précise, au-delà de la décence et de la discrétion, l’accent étant plutôt directement mis sur la conduite intérieure des croyantes.
A noter que les coutumes vestimentaires ont beaucoup varié selon les époques et selon les régions du monde, et que même la pratique d’un siècle donné et/ou d’une nation donnée, aurait pu surprendre voire choquer si elle était reproduite dans un autre contexte, étant alors considérée comme désuète ou comme extravagante. D’ailleurs, les modes vestimentaires peuvent encore changer dans les années à venir ce qui poserait alors d’autres exercices à considérer avec sagesse en temps utile.
Une seconde question concerne le port de mini jupes par des chrétiennes, notamment des jeunes chrétiennes. Les principes à retenir semblent du même ordre que pour la question du pantalon féminin. Nous pouvons généralement discerner si la tenue revêtue est suffisamment discrète et décente.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Vêtements féminins bibliques !
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Bonjour Vincent, tu écris :
Cela ne me dit rien. Peux-tu préciser ta pensée et tes références bibliques ?
Sur Deutéronome 22, 5, voici quels seraient mes commentaires :
Est souvent évoqué comme central le verset de Deutéronome 22:5, à considérer de près, qui indique : « la femme ne portera pas un habit d’homme, et l’homme ne se vêtira pas d’un vêtement de femme ; car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel, ton Dieu ». Aussi dans 1 Corinthiens 11:3 nous trouvons : « le chef de la femme, c’est l’homme ». Ainsi, tant dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament nous trouvons une distinction claire entre l’homme et la femme dont les croyants devraient tenir compte en distinguant également leurs tenues respectives. Ils le font en général. Au-delà, nous devons bien comprendre la portée et les limites du verset de Deutéronome 22:5, en ne dépassant pas toutefois la mesure de sa signification.
Ainsi le chrétien sait bien qu’il n’est plus sous la Loi mais sous la grâce. Aussi les prescriptions légales de l’Ancien Testament, bien que paroles révélées de Dieu à étudier soigneusement, ne sont plus à observer littéralement par ce croyant, mais qu’il doit notamment au contraire en retirer un enseignement spirituel ou pratique en vue de son édification. L’exemple en est donné par l’apôtre Paul en 1 Corinthiens 9:9 et 1 Timothée 5:18 expliquant la signification que devrait pour les chrétiens le verset de Deutéronome 25:4 : «Tu n’emmuselleras pas le bœuf, pendant qu’il foule le grain ». Le sens actuel à retenir dans notre temps de la grâce en est alors que ceux qui travaillent dans la Parole et dans l’enseignement méritent amour et financement de la part de leurs frères dans la foi. Alors s’il fallait a contrario respecter littéralement Deutéronome 22:5, il faudrait aussi respecter le verset qui lui est proche en Deutéronome 22:12 : « Tu te feras des houppes [ou des franges] aux quatre coins de ton vêtement, dont tu te couvres ». Cela est bien sur hors de sens. Qui plus est, il faudrait aussi respecter l’intégralité de la Loi de Moïse, alors que nous savons que cela est impossible (Jacques 2:10) et légaliste (Galates 4:9).
Il est aussi parfois souligné que le verset de Deutéronome 22:5 mentionne : « quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel ». De ce fait la mention du qualificatif « abomination» peut sembler donner une importance supérieure à cette prescription légale par rapport aux autres. Or en fait le terme « abomination », dans son acception originelle, a un rapport direct avec la notion d’idolâtrie, voire même en est un quasi synonyme (voir Matthieu 24 :15). Il en découle en vérité que ce verset du Deutéronome fait essentiellement référence à l’interdiction légale de pratiques anciennes idolâtres consistant à se travestir lors de certaines fêtes païennes. Cela était évidemment inique, mais ressortit d’une thématique spécifique indépendante de notre sujet de discussion.
Un autre élément souvent évoqué est que le pantalon serait un habit d’homme, ce qui ne permettrait plus en pratique de constater les différenciations pourtant voulues par Dieu entre les hommes et les femmes. Or il est bien clair que les hommes et les femmes sont différents, tant en termes de constitution que de rôle ou de caractère, ce dont les chrétiens devraient tenir compte. De telle manière que si cette pensée que le pantalon est un habit d’homme était vérifiée, cela serait bien sur charnel et à rejeter comme déjà évoqué. Or il est évident qu’une femme qui le ferait exprès pourrait, avec cependant certains efforts, se faire passer pour un homme, et il en serait de même pour un homme qui se vêtirait en femme. (Mais cela ne devrait en principe nullement concerner nos frères et nos sœurs dans nos assemblées). Au reste, on ne peut guère que constater dans la pratique courante, laquelle a banalisé le pantalon pour femmes, qu’il est malgré tout généralement possible de distinguer clairement si la personne à proximité de nous est une femme ou est un homme. De fait un pantalon de femme est assez loin d’être identique à un pantalon masculin les deux étant différents de formes, et il en est de même de l’allure générale de chacun des deux sexes. Il ne serait donc pas pertinent d’insister sur un tel argument.
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Bonjour Vincent, tu écris :
Nous sommes bien d'accord puisque c'est ce que dit la Parole de Dieu, mais sans en spécifier les détails, au-delà de la décence et de la discrétion, l’accent étant plutôt directement mis sur la conduite intérieure des croyantes.Ces femmes doivent se parer décemment.
Tu écris aussi : " la Bible définit le genou comme la limite de la nudité !"
Cela ne me dit rien. Peux-tu préciser ta pensée et tes références bibliques ?
Sur Deutéronome 22, 5, voici quels seraient mes commentaires :
Est souvent évoqué comme central le verset de Deutéronome 22:5, à considérer de près, qui indique : « la femme ne portera pas un habit d’homme, et l’homme ne se vêtira pas d’un vêtement de femme ; car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel, ton Dieu ». Aussi dans 1 Corinthiens 11:3 nous trouvons : « le chef de la femme, c’est l’homme ». Ainsi, tant dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament nous trouvons une distinction claire entre l’homme et la femme dont les croyants devraient tenir compte en distinguant également leurs tenues respectives. Ils le font en général. Au-delà, nous devons bien comprendre la portée et les limites du verset de Deutéronome 22:5, en ne dépassant pas toutefois la mesure de sa signification.
Ainsi le chrétien sait bien qu’il n’est plus sous la Loi mais sous la grâce. Aussi les prescriptions légales de l’Ancien Testament, bien que paroles révélées de Dieu à étudier soigneusement, ne sont plus à observer littéralement par ce croyant, mais qu’il doit notamment au contraire en retirer un enseignement spirituel ou pratique en vue de son édification. L’exemple en est donné par l’apôtre Paul en 1 Corinthiens 9:9 et 1 Timothée 5:18 expliquant la signification que devrait pour les chrétiens le verset de Deutéronome 25:4 : «Tu n’emmuselleras pas le bœuf, pendant qu’il foule le grain ». Le sens actuel à retenir dans notre temps de la grâce en est alors que ceux qui travaillent dans la Parole et dans l’enseignement méritent amour et financement de la part de leurs frères dans la foi. Alors s’il fallait a contrario respecter littéralement Deutéronome 22:5, il faudrait aussi respecter le verset qui lui est proche en Deutéronome 22:12 : « Tu te feras des houppes [ou des franges] aux quatre coins de ton vêtement, dont tu te couvres ». Cela est bien sur hors de sens. Qui plus est, il faudrait aussi respecter l’intégralité de la Loi de Moïse, alors que nous savons que cela est impossible (Jacques 2:10) et légaliste (Galates 4:9).
Il est aussi parfois souligné que le verset de Deutéronome 22:5 mentionne : « quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel ». De ce fait la mention du qualificatif « abomination» peut sembler donner une importance supérieure à cette prescription légale par rapport aux autres. Or en fait le terme « abomination », dans son acception originelle, a un rapport direct avec la notion d’idolâtrie, voire même en est un quasi synonyme (voir Matthieu 24 :15). Il en découle en vérité que ce verset du Deutéronome fait essentiellement référence à l’interdiction légale de pratiques anciennes idolâtres consistant à se travestir lors de certaines fêtes païennes. Cela était évidemment inique, mais ressortit d’une thématique spécifique indépendante de notre sujet de discussion.
Un autre élément souvent évoqué est que le pantalon serait un habit d’homme, ce qui ne permettrait plus en pratique de constater les différenciations pourtant voulues par Dieu entre les hommes et les femmes. Or il est bien clair que les hommes et les femmes sont différents, tant en termes de constitution que de rôle ou de caractère, ce dont les chrétiens devraient tenir compte. De telle manière que si cette pensée que le pantalon est un habit d’homme était vérifiée, cela serait bien sur charnel et à rejeter comme déjà évoqué. Or il est évident qu’une femme qui le ferait exprès pourrait, avec cependant certains efforts, se faire passer pour un homme, et il en serait de même pour un homme qui se vêtirait en femme. (Mais cela ne devrait en principe nullement concerner nos frères et nos sœurs dans nos assemblées). Au reste, on ne peut guère que constater dans la pratique courante, laquelle a banalisé le pantalon pour femmes, qu’il est malgré tout généralement possible de distinguer clairement si la personne à proximité de nous est une femme ou est un homme. De fait un pantalon de femme est assez loin d’être identique à un pantalon masculin les deux étant différents de formes, et il en est de même de l’allure générale de chacun des deux sexes. Il ne serait donc pas pertinent d’insister sur un tel argument.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Vêtements féminins bibliques !
Et les hommes dans tout ça ?
Ne sont-ils pas censés eux aussi s'habiller décemment ?
Est-il normal que des hommes, même chrétiens, même au culte, montrent trois centimètres de raie des fesses à chaque fois qu'ils se baissent avec leur pantalon taille basse ?
Pourquoi appelle-t-on si souvent les femmes à la décence et si rarement les hommes ?
Par ailleurs, comment juger du caractère biblique ou non des critères sociaux relatifs à la décence ?
Au dix-neuvième siècle, dans la bourgeoisie européenne, on considérait comme indécent qu'une femme montre ses chevilles, et la tenue des bonnes sœurs actuelles et de la reine d'Angleterre serait passée pour indécente... et non-biblique.
À l'île de la Pentecôte, à Vanuatu, la coutume veut que les hommes se promènent vêtus seulement d'un étui pénien. Ça n'a jamais choqué personne, seul le pénis étant considéré comme une partie intime. Que doivent-ils faire s'ils se convertissent ?
Ne sont-ils pas censés eux aussi s'habiller décemment ?
Est-il normal que des hommes, même chrétiens, même au culte, montrent trois centimètres de raie des fesses à chaque fois qu'ils se baissent avec leur pantalon taille basse ?
Pourquoi appelle-t-on si souvent les femmes à la décence et si rarement les hommes ?
Par ailleurs, comment juger du caractère biblique ou non des critères sociaux relatifs à la décence ?
Au dix-neuvième siècle, dans la bourgeoisie européenne, on considérait comme indécent qu'une femme montre ses chevilles, et la tenue des bonnes sœurs actuelles et de la reine d'Angleterre serait passée pour indécente... et non-biblique.
À l'île de la Pentecôte, à Vanuatu, la coutume veut que les hommes se promènent vêtus seulement d'un étui pénien. Ça n'a jamais choqué personne, seul le pénis étant considéré comme une partie intime. Que doivent-ils faire s'ils se convertissent ?
Invité- Invité
Re: Vêtements féminins bibliques !
Dans le même sens, dans certaines tribus africaines, seule les prostituées se couvraient la poitrine. Est-ce que celles qui devenaient chrétiennes devaient ressembler à des prostituées dans cette culture?Frédéric Maret a écrit:Et les hommes dans tout ça ?
Ne sont-ils pas censés eux aussi s'habiller décemment ?
Est-il normal que des hommes, même chrétiens, même au culte, montrent trois centimètres de raie des fesses à chaque fois qu'ils se baissent avec leur pantalon taille basse ?
Pourquoi appelle-t-on si souvent les femmes à la décence et si rarement les hommes ?
Par ailleurs, comment juger du caractère biblique ou non des critères sociaux relatifs à la décence ?
Au dix-neuvième siècle, dans la bourgeoisie européenne, on considérait comme indécent qu'une femme montre ses chevilles, et la tenue des bonnes sœurs actuelles et de la reine d'Angleterre serait passée pour indécente... et non-biblique.
À l'île de la Pentecôte, à Vanuatu, la coutume veut que les hommes se promènent vêtus seulement d'un étui pénien. Ça n'a jamais choqué personne, seul le pénis étant considéré comme une partie intime. Que doivent-ils faire s'ils se convertissent ?
Re: Vêtements féminins bibliques !
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Frédéric et Yoda,
Je comprends vos réserves. Effectivement les hommes chrétiens sont aussi appelés à se vêtir décemment. Et ce, comme les femmes, depuis Genèse 3 : 8-11 lorsqu’à la suite de la chute, Adam et Eve connurent qu’ils étaient nus. A noter qu’un seul étui pénien ne devrait logiquement pas suffire. En Exode 20 : 26, juste après les « 10 commandements », Dieu indique : « et tu ne monteras point à mon autel par des degrés, afin que ta nudité n’y soit pas découverte ».
Cela dit, la place très particulière dévolue à la femme par rapport à l’homme, résulte de sa position par rapport à l’homme, en termes de soumission à ce dernier (non d’infériorité). En effet, d’une manière certes difficile à bien comprendre, la Parole de Dieu indique néanmoins que nous trouvons deux raisons qui font que la femme ne doit pas enseigner dans l’assemblée (1 Timothée 2 : 9-15). L’une est qu’Adam occupe la première place dans la Création, ce qui suppose l’autorité ; la deuxième est que la femme a été trompée par le serpent. Aussi en 1 Corinthiens 11:8-12, nous lisons : « Car l’homme ne procède pas de la femme, mais la femme de l’homme ; car aussi l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme à cause de l’homme ».
Certes, nous sommes tous exhortés, hommes ou femmes, par amour, à être « soumis les uns aux autres dans la crainte de Christ » (Ephésiens 5:21). Par exemple en 1 Corinthiens 11:8-12, nous lisons : « ni la femme n’est sans l’homme, ni l’homme sans la femme, dans le Seigneur ; car comme la femme procède de l’homme, ainsi aussi l’homme est par la femme ; mais toutes choses procèdent de Dieu ». Toutefois, il y a donc aussi des indications particulières de soumission pour les sœurs tant dans la sphère familiale que dans l’assemblée. Notons qu’il ne s’agit pas pour les croyantes d’une obéissance aveugle, mais de soumission à une autorité finalement bien supérieure, et divine in fine. Cependant il y a, dans le cadre de la sphère familiale, des limites à la soumission féminine d’une épouse chrétienne. Par exemple si le mari exerce une autorité excessive en exigeant des choses contraires à la volonté de Dieu, elle ne peut ni ne doit le suivre. On pourrait aussi trouver des applications de même nature dans le domaine de l’assemblée.
Toujours est-il qu’il existe nombre de foyers chrétiens où les épouses vont au-delà ou même très au-delà de leurs responsabilités. Il en est de même de certains milieux chrétiens où des femmes enseignent, administrent ou dirigent leur communauté. En ce faisant les unes et les autres empiètent en tout ou partie sur les prérogatives que Dieu réserve aux hommes, ce qui est une iniquité. Il y a quelque temps encore, dans le langage populaire, on pouvait dire d’elles qu’elles « portaient la culotte (ou le pantalon) » dans les époques où le port de ce genre de vêtement n’était pas encore entré dans les mœurs.
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Frédéric et Yoda,
Je comprends vos réserves. Effectivement les hommes chrétiens sont aussi appelés à se vêtir décemment. Et ce, comme les femmes, depuis Genèse 3 : 8-11 lorsqu’à la suite de la chute, Adam et Eve connurent qu’ils étaient nus. A noter qu’un seul étui pénien ne devrait logiquement pas suffire. En Exode 20 : 26, juste après les « 10 commandements », Dieu indique : « et tu ne monteras point à mon autel par des degrés, afin que ta nudité n’y soit pas découverte ».
Cela dit, la place très particulière dévolue à la femme par rapport à l’homme, résulte de sa position par rapport à l’homme, en termes de soumission à ce dernier (non d’infériorité). En effet, d’une manière certes difficile à bien comprendre, la Parole de Dieu indique néanmoins que nous trouvons deux raisons qui font que la femme ne doit pas enseigner dans l’assemblée (1 Timothée 2 : 9-15). L’une est qu’Adam occupe la première place dans la Création, ce qui suppose l’autorité ; la deuxième est que la femme a été trompée par le serpent. Aussi en 1 Corinthiens 11:8-12, nous lisons : « Car l’homme ne procède pas de la femme, mais la femme de l’homme ; car aussi l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme à cause de l’homme ».
Certes, nous sommes tous exhortés, hommes ou femmes, par amour, à être « soumis les uns aux autres dans la crainte de Christ » (Ephésiens 5:21). Par exemple en 1 Corinthiens 11:8-12, nous lisons : « ni la femme n’est sans l’homme, ni l’homme sans la femme, dans le Seigneur ; car comme la femme procède de l’homme, ainsi aussi l’homme est par la femme ; mais toutes choses procèdent de Dieu ». Toutefois, il y a donc aussi des indications particulières de soumission pour les sœurs tant dans la sphère familiale que dans l’assemblée. Notons qu’il ne s’agit pas pour les croyantes d’une obéissance aveugle, mais de soumission à une autorité finalement bien supérieure, et divine in fine. Cependant il y a, dans le cadre de la sphère familiale, des limites à la soumission féminine d’une épouse chrétienne. Par exemple si le mari exerce une autorité excessive en exigeant des choses contraires à la volonté de Dieu, elle ne peut ni ne doit le suivre. On pourrait aussi trouver des applications de même nature dans le domaine de l’assemblée.
Toujours est-il qu’il existe nombre de foyers chrétiens où les épouses vont au-delà ou même très au-delà de leurs responsabilités. Il en est de même de certains milieux chrétiens où des femmes enseignent, administrent ou dirigent leur communauté. En ce faisant les unes et les autres empiètent en tout ou partie sur les prérogatives que Dieu réserve aux hommes, ce qui est une iniquité. Il y a quelque temps encore, dans le langage populaire, on pouvait dire d’elles qu’elles « portaient la culotte (ou le pantalon) » dans les époques où le port de ce genre de vêtement n’était pas encore entré dans les mœurs.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Vêtements féminins bibliques !
La question est ouverte !!!Yoda a écrit:...dans certaines tribus africaines, seule les prostituées se couvraient la poitrine. Est-ce que celles qui devenaient chrétiennes devaient ressembler à des prostituées dans cette culture?
Invité- Invité
Re: Vêtements féminins bibliques !
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Les deux premiers versets concernent les hommes, et tout particulièrement les adorateurs ou les sacrificateurs de l’AT. Maintenant l’Écriture établit clairement la vérité générale que le chrétien a aussi maintenant un vêtement donné de Dieu, convenant à la nouvelle relation dans laquelle il est placé. Ainsi c’est quand le fils prodigue se tourne vers Dieu et trouve en Lui le Père dans un sens plus vrai et plus complet qu’avant son départ pour le pays éloigné, qu’il est revêtu pour la première fois de la «plus belle robe», une robe entièrement ornée d’honneurs.
Ta troisième citation est à trouver dans Esaïe 20, complétant «l'oracle touchant l'Égypte». En marchant nu et nu-pieds, le prophète annonce le lugubre passage des captifs égyptiens et éthiopiens déportés par le roi d'Assyrie lequel était spécialiste de ces transferts de populations. Alors Israël (l'habitant de cette côte) verra avec effroi et consternation qu'il était vain de se confier dans le peuple du Pharaon pour être délivré du redoutable Assyrien (Ps. 60 v. 11 fin).
Le passage contient ainsi une date bien précise. En Assyrie régnait le roi Sargon qui n’est mentionné dans la Bible que dans ce seul passage, mais dont l’existence est attestée par des inscriptions de Mésopotamie (722-705 avant Jésus Christ), et qui est connu dans l’histoire du monde sous le nom de Sargon II. C’est environ au milieu de son règne que les villes des philistins, notamment Asdod, se révoltèrent contre lui. Il envoya le Tharthan, son général en chef, pour réprimer la révolte qui était soutenue par les Égyptiens.
À cette époque, où le roi Ézéchias avait commencé entre temps de régner (voir 1:1), Dieu parle à son peuple par Ésaïe. Il doit, sur son ordre, marcher çà et là, nu-pieds et « nu », c’est-à-dire sans vêtement de dessus (20:2 ; comp 1 Samuel 19:24 & Jean 21:7). Avant cette injonction, Ésaïe avait déjà manifestement porté le sac en signe de deuil ou à titre de vêtement de prophète ; c’est ce sac qu’il devait maintenant ôter, de même que ses sandales. Pendant trois années, il va parcourir les rues comme un esclave ou un prisonnier de guerre, afin de montrer aux habitants de Juda ce qui allait arriver à ceux sur lesquels ils s’appuyaient.
À la fin de ces trois ans, Dieu explique le comportement profondément surprenant de son serviteur, qui était comme signe et comme figure. Les Assyriens emmèneraient les Égyptiens et les Éthiopiens en captivité, « nus et nu-pieds et leurs hanches découvertes, à la honte de l’Égypte » (20:3, 4). Au parti qui, à Jérusalem, voulait s’allier à l’Égypte contre l’Assyrie, il était ainsi montré l’inutilité d’une telle alliance. La consternation et la honte chez les Juifs seraient justement le résultat final (20:5).
Le passage de 1 Corinthiens 12 concerne les membres du corps de Christ, comparés à des membres d’un corps humain. Il est évident que le corps humain, depuis Genèse 3 : 7 est considéré conformément à la pudeur. Le passage ne donne pas de détails sur des critères précis de pudeur, et en tout cas ne se réfère pas aux passages précédents de l’AT que tu cites.
Nous remarquons donc clairement que la consistance des habits de sœurs n’est pas spécifiée de manière précise, au-delà de la décence et de la discrétion, l’accent étant plutôt directement mis sur la conduite intérieure des croyantes. A noter que les coutumes vestimentaires ont beaucoup varié selon les époques et selon les régions du monde, et que même la pratique d’un siècle donné et/ou d’une nation donnée, aurait pu surprendre voire choquer si elle était reproduite dans un autre contexte, étant alors considérée comme désuète ou comme extravagante. D’ailleurs, les modes vestimentaires peuvent encore changer dans les années à venir ce qui poserait alors d’autres exercices à considérer avec sagesse en temps utile.
Grâce à Dieu, nous n’en sommes pas là. Heureusement, nous demeurons des enfants de Dieu, bien-aimés du Père. Aussi il reste un certain zèle : l’amour de Dieu, du Seigneur et des frères, bien insuffisants néanmoins ; le service de l’adoration et de la prière, même dans la faiblesse ; l’écoute des frères porteurs de la parole quand ils parlent selon l’Esprit ; et même chez quelques uns un intérêt pour la diffusion de l’évangile, marqué par des tournées de distribution de la Bonne Semence, calendrier d’évangélisation, ainsi que par des dons financiers. On pourrait néanmoins souhaiter une compréhension plus précise des bases du rassemblement sur le principe de l’unité du corps du Christ. Il est aussi à regretter que les principes fondateurs de nos rassemblements soient semble-t-il peu à peu perdus de vue par certains « frères », notamment parmi les jeunes. Une prise de conscience de ces manques paraît donc nécessaire.
Mais malgré tout, il y a « ce qui retient » (l’existence de l’Eglise malgré ses imperfections) et « celui qui retient » (le Saint Esprit en nous et dans l’Eglise), pour que les choses aillent vraiment de mal en pis (2 Thessaloniciens 2)
On ne peut pas comparer une femme chrétienne, serait-elle en état de grave chute morale, à Jésabel, même si elle peut avoir un cœur occupé des choses du monde, comment elle plaira à son mari ( (1 Corinthiens 7 :34). Et vice-versa.
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Vincent écrit aussi : " la Bible définit le genou comme la limite de la nudité !"
Gérard : cela ne me dit rien. Peux-tu préciser ta pensée et tes références bibliques
Vincent : et tu leur feras des caleçons de lin pour couvrir leur nudité ; ils iront depuis les reins jusqu’aux cuisses. -Exode 28:42
Et tu ne monteras pas non plus à mon autel par des marches, afin que ta nudité n’y soit pas découverte. -Exode 20:26
À ce moment-là, le SEIGNEUR parla par Isaiah, le fils d'Amoz, disant : Va, et délie le sac de tes reins, et déchausse tes souliers de tes pieds. Et il fit ainsi, marchant nu et nu-pieds. -Esaïe 20:2
Et ces membres du corps, que nous estimons être moins honorables, à ceux-là nous concédons beaucoup plus d’honneur; et nos parties non attrayantes ont abondamment plus d’attrait. -1 Corinthiens 12:23
Les deux premiers versets concernent les hommes, et tout particulièrement les adorateurs ou les sacrificateurs de l’AT. Maintenant l’Écriture établit clairement la vérité générale que le chrétien a aussi maintenant un vêtement donné de Dieu, convenant à la nouvelle relation dans laquelle il est placé. Ainsi c’est quand le fils prodigue se tourne vers Dieu et trouve en Lui le Père dans un sens plus vrai et plus complet qu’avant son départ pour le pays éloigné, qu’il est revêtu pour la première fois de la «plus belle robe», une robe entièrement ornée d’honneurs.
Ta troisième citation est à trouver dans Esaïe 20, complétant «l'oracle touchant l'Égypte». En marchant nu et nu-pieds, le prophète annonce le lugubre passage des captifs égyptiens et éthiopiens déportés par le roi d'Assyrie lequel était spécialiste de ces transferts de populations. Alors Israël (l'habitant de cette côte) verra avec effroi et consternation qu'il était vain de se confier dans le peuple du Pharaon pour être délivré du redoutable Assyrien (Ps. 60 v. 11 fin).
Le passage contient ainsi une date bien précise. En Assyrie régnait le roi Sargon qui n’est mentionné dans la Bible que dans ce seul passage, mais dont l’existence est attestée par des inscriptions de Mésopotamie (722-705 avant Jésus Christ), et qui est connu dans l’histoire du monde sous le nom de Sargon II. C’est environ au milieu de son règne que les villes des philistins, notamment Asdod, se révoltèrent contre lui. Il envoya le Tharthan, son général en chef, pour réprimer la révolte qui était soutenue par les Égyptiens.
À cette époque, où le roi Ézéchias avait commencé entre temps de régner (voir 1:1), Dieu parle à son peuple par Ésaïe. Il doit, sur son ordre, marcher çà et là, nu-pieds et « nu », c’est-à-dire sans vêtement de dessus (20:2 ; comp 1 Samuel 19:24 & Jean 21:7). Avant cette injonction, Ésaïe avait déjà manifestement porté le sac en signe de deuil ou à titre de vêtement de prophète ; c’est ce sac qu’il devait maintenant ôter, de même que ses sandales. Pendant trois années, il va parcourir les rues comme un esclave ou un prisonnier de guerre, afin de montrer aux habitants de Juda ce qui allait arriver à ceux sur lesquels ils s’appuyaient.
À la fin de ces trois ans, Dieu explique le comportement profondément surprenant de son serviteur, qui était comme signe et comme figure. Les Assyriens emmèneraient les Égyptiens et les Éthiopiens en captivité, « nus et nu-pieds et leurs hanches découvertes, à la honte de l’Égypte » (20:3, 4). Au parti qui, à Jérusalem, voulait s’allier à l’Égypte contre l’Assyrie, il était ainsi montré l’inutilité d’une telle alliance. La consternation et la honte chez les Juifs seraient justement le résultat final (20:5).
Le passage de 1 Corinthiens 12 concerne les membres du corps de Christ, comparés à des membres d’un corps humain. Il est évident que le corps humain, depuis Genèse 3 : 7 est considéré conformément à la pudeur. Le passage ne donne pas de détails sur des critères précis de pudeur, et en tout cas ne se réfère pas aux passages précédents de l’AT que tu cites.
Il ne s’agit pas d’être « juste à l’excès », et de prendre un cas particulier pour un cas général.gerardh a écrit : dans la pratique courante, laquelle a banalisé le pantalon pour femmes, qu’il est malgré tout généralement possible de distinguer clairement si la personne à proximité de nous est une femme ou est un homme. De fait un pantalon de femme est assez loin d’être identique à un pantalon masculin les deux étant différents de formes, et il en est de même de l’allure générale de chacun des deux sexes.
Vincent : Oula, je me permets d'intervenir. Je t'assure que cela m'est déjà arrivé de prendre une femme pour un homme justement à cause de son accoutrement (relativement de loin peut-être... ou pas, qui sait, même parfois) !
Nous sommes d’accord. Mais tu décris un état catastrophique qui n’est pas le lot normal d’un chrétien. Or la Parole nous donne diverses indications sur le sujet de la tenue extérieure des chrétiennes. Ainsi nous lisons en 1 Timothée 2:9-10 ces instructions : « que les femmes se parent d’un costume décent [ou d’une tenue décente], avec pudeur et modestie, non pas de tresses et d’or, ou de perles, ou d’habillements somptueux, mais par de bonnes œuvres ». Il y a donc un glissement conceptuel entre la tenue extérieure des croyantes et leurs attitudes ou comportements moraux. De même en 1 Pierre 3:3-5 nous lisons : « vous femmes, dont la parure ne doit pas être une parure extérieure qui consiste à avoir les cheveux tressés et à être paré d’or et habillé de beaux vêtements, mais l’homme caché du cœur [c'est-à-dire la parure intérieure et cachée dans le cœur], dans l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible qui est d’un grand prix devant Dieu ; car c’est ainsi que jadis se paraient aussi les saintes femmes qui espéraient en Dieu ».Vincent : Au fait, la Bible ne dit-elle pas qu'un peu de levain fait lever TOUTE la pâte ? Nous ne sommes pas sensés tolérer ce qui est inique en tant que Chrétiens, surtout quand il s'agit de l'image représentée par des sœurs, de peur que "la parole ne soit blasphémée". Car les égarés sont très visuels, et probablement plus rapides que nous à la critique ou à la médisance. Et encore une fois, la Bible nous dit de ne PAS se conformer au monde mais d'être transformé par l'Esprit Saint (Romains 12:2). Dieu nous a "purifié" à être pour Lui un "peuple particulier zélé pour les bonnes œuvres" (Tite 2:14) aussi. La Bible nous dit de nous séparer et de ne pas s'associer au monde mauvais, aux viles agissements des égarés (2 Corinthiens 6:14-18, 1 Corinthiens 5:11-13). Pierre a écrit: Car la durée passée de notre vie peut nous suffire pour avoir effectué la volonté des Gentils, lorsque nous marchions dans la lascivité, les convoitises, les excès de vin, les orgies, les banquets et les abominables idolâtries: En quoi ils trouvent étrange que vous ne couriez pas avec eux dans les mêmes excès d’émeute, disant du mal de vous: Eux qui rendront compte à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts. -1 Pierre 4:3-5
Nous remarquons donc clairement que la consistance des habits de sœurs n’est pas spécifiée de manière précise, au-delà de la décence et de la discrétion, l’accent étant plutôt directement mis sur la conduite intérieure des croyantes. A noter que les coutumes vestimentaires ont beaucoup varié selon les époques et selon les régions du monde, et que même la pratique d’un siècle donné et/ou d’une nation donnée, aurait pu surprendre voire choquer si elle était reproduite dans un autre contexte, étant alors considérée comme désuète ou comme extravagante. D’ailleurs, les modes vestimentaires peuvent encore changer dans les années à venir ce qui poserait alors d’autres exercices à considérer avec sagesse en temps utile.
Vincent : Sommes-nous sensés CAPITULER face au monde présent mauvais et se laisser enliser dans la débauche de façon aussi insidieuse, sommes-nous sensés s'indigner du fait de chasser le serpent hors de notre jardin ou alors du fait qu'il y soit justement présent peu importe sa manière ? Eve s'est laissée séduire par le diable (et a ajouté à la parole de Dieu quand elle dit qu'ils ne pouvaient même pas TOUCHER au fruit, révélant son fort inconscient désireux du fruit défendu quelque part, mais aussi surtout la manie pécheresse à vouloir tordre la Bible pour rationaliser le péché, car Eve, en ajoutant ainsi au commandement de Dieu, invitait inconsciemment ou non le serpent à lui répondre favorablement en ce sens pour l'encourager à pécher...). Si Eve serait restée auprès de son mari, le chef, si l'Eglise resterait seulement au plus près possible de son époux qui est le Seigneur Jésus Christ, alors elle n'en serait que plus sainte et bénie !
Grâce à Dieu, nous n’en sommes pas là. Heureusement, nous demeurons des enfants de Dieu, bien-aimés du Père. Aussi il reste un certain zèle : l’amour de Dieu, du Seigneur et des frères, bien insuffisants néanmoins ; le service de l’adoration et de la prière, même dans la faiblesse ; l’écoute des frères porteurs de la parole quand ils parlent selon l’Esprit ; et même chez quelques uns un intérêt pour la diffusion de l’évangile, marqué par des tournées de distribution de la Bonne Semence, calendrier d’évangélisation, ainsi que par des dons financiers. On pourrait néanmoins souhaiter une compréhension plus précise des bases du rassemblement sur le principe de l’unité du corps du Christ. Il est aussi à regretter que les principes fondateurs de nos rassemblements soient semble-t-il peu à peu perdus de vue par certains « frères », notamment parmi les jeunes. Une prise de conscience de ces manques paraît donc nécessaire.
Mais malgré tout, il y a « ce qui retient » (l’existence de l’Eglise malgré ses imperfections) et « celui qui retient » (le Saint Esprit en nous et dans l’Eglise), pour que les choses aillent vraiment de mal en pis (2 Thessaloniciens 2)
Vincent : D'ailleurs, il est écrit que l'épouse de l'Agneau s'est préparée à la venue de son mari en Apocalypse (prophétisant l'Enlèvement et les « noces » de l'Agneau)... Est-ce qu'une femme CHRETIENNE sauvée peut vraiment ne ressentir aucune honte à contrevenir à l'ordre vestimentaire et pudique établi par Dieu ?... Est-elle préparée à son Seigneur et Sauveur, ou suit-elle l'exemple de Jézabel en Apocalypse qui séduit les membres d'une église à la FORNICATION, luit-elle comme une lumière dans cette génération obscure et perverse (Php 2:15) ou bien favorise-t-elle cette dernière à croître dans l'impiété en facilitant l'adultère de cœur à la vue des hommes (Matthieu 5:28). N'est-ce pas une PREUVE d'amour ne serait-ce que pour son propre mari de se parer décemment en ce sens ?
On ne peut pas comparer une femme chrétienne, serait-elle en état de grave chute morale, à Jésabel, même si elle peut avoir un cœur occupé des choses du monde, comment elle plaira à son mari ( (1 Corinthiens 7 :34). Et vice-versa.
___
gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Vêtements féminins bibliques !
Juste une question,ces deux texte de qui parlent-ils? Des femmes du21e siècle ou d'un groupe particulier de personnes:Vincent a écrit:Bonjour Gérard,gerardh a écrit:__Tu écris aussi : " la Bible définit le genou comme la limite de la nudité !"
Cela ne me dit rien. Peux-tu préciser ta pensée et tes références bibliques ?__
[b]Et tu leur feras des caleçons de lin pour couvrir leur nudité ; ils iront depuis les reins jusqu’aux cuisses. -Exode 28:42
Et tu ne monteras pas non plus à mon autel par des marches, afin que ta nudité n’y soit pas découverte. -Exode 20:26
Si c'est pour tout le monde j'espère que tu ne mets jamais de shorts ou de maillot de bain!
Re: Vêtements féminins bibliques !
Je reprends l'exemple des homme de l'île de la Pentecôte qui se vêtent uniquement d'un étui pénien. Quels sont les enseignements bibliques qui nous disent quelles parties du corps il faut cacher ? que c'est de la dépravation de se promener sans cacher les bourses et ses fesses, dans un contexte où ça ne choque personne ?Vincent a écrit:Pour les tribus, elles sont souvent aussi polygames, idolâtres voire cannibales... Pourquoi ne pourrait-on donc pas tuer un être humain en offrande au dieu soleil ?... Donc c'est la même logique pour les vêtements !...
Invité- Invité
Re: Vêtements féminins bibliques !
Effectivement nous sommes toujours dans la présence de Dieu, même sous la douche ! Ces règlements relatifs aux rites de l'Ancienne Alliance sont difficiles à appliquer dans un autre contexte. C'est vrai aussi pour les prêtres israélites de l'époque. Ils n'étaient pas toujours au temple en train d'accomplir les rituels décrits dans les versets cités.Yoda a écrit:Si c'est pour tout le monde j'espère que tu ne mets jamais de shorts ou de maillot de bain!
Est-ce que je pèche lorsque je suis nu, dans la présence de Dieu, sous la douche ?
Est-ce que je pèche si je dors nu ?
Est-ce que je pèche si après une séance de sport j'utilise les douches collectives ?
Est-ce que je pèche si je me promène dans la rue en short, laissant voir mes cuisses et mes mollets ?
Ai-je le droit de mettre un short de bain à la plage, et de montrer mes poils, mon nombril et mes tétons ?
Ai-je le droit d'aller à la piscine, sachant qu'en France pour ce faire lorsque l'on est un homme il faut mettre un maillot type « slip de bain » qui laisse apparaître la forme de mon sexe ?
Les hommes et les femmes sont-ils astreints à des règles de pudeur plus ou moins strictes ?
Invité- Invité
Re: Vêtements féminins bibliques !
Ah oui, j'ai oublié...
Un chrétien pèche-t-il s'il prie nu ? sous la douche, dans son bain, dans son lit ?
Si je souffre d'une affection touchant à l'intimité (hémorroïdes, varicocèle...) ai-je le droit de consulter un médecin du même sexe ou du sexe opposé pour qu'il examine mon trou de balle ou mes bijoux de familles ?
Est-il licite pour une femme chrétienne de consulter un gynécologue, homme ou femme ?
Un médecin chrétien doit-il refuser d'examiner l'intimité de ses patients du même sexe, ou de sexe opposé ?
Un chrétien peut-il, une chrétienne peut-elle exercer les professions de gynécologue, de kiné, d'urologue ?
Un chrétien pèche-t-il s'il prie nu ? sous la douche, dans son bain, dans son lit ?
Si je souffre d'une affection touchant à l'intimité (hémorroïdes, varicocèle...) ai-je le droit de consulter un médecin du même sexe ou du sexe opposé pour qu'il examine mon trou de balle ou mes bijoux de familles ?
Est-il licite pour une femme chrétienne de consulter un gynécologue, homme ou femme ?
Un médecin chrétien doit-il refuser d'examiner l'intimité de ses patients du même sexe, ou de sexe opposé ?
Un chrétien peut-il, une chrétienne peut-elle exercer les professions de gynécologue, de kiné, d'urologue ?
Invité- Invité
Re: Vêtements féminins bibliques !
Frédéric Maret a écrit:Ah oui, j'ai oublié...
Un chrétien pèche-t-il s'il prie nu ? sous la douche, dans son bain, dans son lit ?
Si je souffre d'une affection touchant à l'intimité (hémorroïdes, varicocèle...) ai-je le droit de consulter un médecin du même sexe ou du sexe opposé pour qu'il examine mon trou de balle ou mes bijoux de familles ?
si déjà on parle de décence au niveau tenue, ce serait bien de l'appliquer aussi dans la façon de s'exprimer, pas besoin d'être vulgaire
Re: Vêtements féminins bibliques !
???AlainM a écrit:Frédéric Maret a écrit:Ah oui, j'ai oublié...
Un chrétien pèche-t-il s'il prie nu ? sous la douche, dans son bain, dans son lit ?
Si je souffre d'une affection touchant à l'intimité (hémorroïdes, varicocèle...) ai-je le droit de consulter un médecin du même sexe ou du sexe opposé pour qu'il examine mon trou de balle ou mes bijoux de familles ?
si déjà on parle de décence au niveau tenue, ce serait bien de l'appliquer aussi dans la façon de s'exprimer, pas besoin d'être vulgaire
En quoi les propos cités sont-ils indécents ou vulgaires ???
Cela vous pose-t-il un problème que l'on parle de nudité ou de maladies affectant l'intimité ?
De mon côté j'ai reçu une éducation extrêmement conservatrice, mais pour autant on m'a toujours appris à parler librement et clairement. Excellents principes que j'ai toujours appliqués avec mes enfants, en prédication, dans mes livres et dans mes vidéos.
Les expressions trou de balle et bijoux de famille sont des métaphores humoristiques qui n'ont rien de vulgaire non plus, bien au contraire, mais c'est noté, la prochaine fois je dirai anus et testicules.
Et c'est bien la première fois en cinquante-quatre ans qu'on me dit que je suis indécent et vulgaire !!!
M'enfin je vais m'en remettre...
Invité- Invité
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