Comment est-ce que les "enleveurs" comprennent cette parabole?

Dans ma lecture, je suis tombé sur la parabole de l'ivraie.

Mat 13: 24 (Colombe) Il leur proposa une autre parabole et il dit : Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé de la bonne semence dans son champ.
25Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l'ivraie au milieu du blé et s'en alla.
26Lorsque le blé eut poussé en herbe et donné du fruit, l'ivraie parut aussi.
27Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire : Seigneur, n'as-tu pas semé de la bonne semence dans ton champ ? D'où vient donc qu'il y ait de l'ivraie ?
28Il leur répondit : C'est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent : Veux-tu que nous allions l'arracher ?
29Non, dit-il, de peur qu'en arrachant l'ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé.
30Laissez croître ensemble l'un et l'autre jusqu'à la moisson, et, à l'époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Arrachez d'abord l'ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier.

Et son explication par Jésus:
"36Alors il laissa les foules et entra dans la maison. Ses disciples s'approchèrent de lui, et dirent : Explique-nous la parabole de l'ivraie du champ.
37Il leur répondit : Celui qui sème la bonne semence, c'est le Fils de l'homme ;
38le champ, c'est le monde, la bonne semence, ce sont les fils du royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du Malin ;
39l'ennemi qui l'a semée, c'est le diable ; la moisson, c'est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges.
40Or comme on arrache l'ivraie pour la jeter au feu, il en sera de même à la fin du monde.
41Le Fils de l'homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l'iniquité
42et ils les jetteront dans la fournaise de feu, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.
43Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles entende."


Elle me semble aller à rebours des théories sur l'enlèvement. Là c'est l'ivraie (les scandaleux) qui est enlevée.

Comment comprenez-vous cela? Si possibles sans explications alambiquées, mais simples comme l'est ce texte.

Bonjour

Ici, il est non seulement question de semence, mais aussi de personnes qui portent en elles une certaine semence, soit bonne soit mauvaise.

De nos jours, on peut dire sans crainte de se tromper que selon le message qui est dispensé, c'est vraiment l'ivraie qui gagne sur le bon grain malheureusement.

Alors que font les porteurs du bon grain ? Eh bien il dispense ce qu'ils sont devenus en eux mêmes, c'est à dire des grains de blés qui auront accepté de passer par la même mort que Jésus proposait aux siens: La mort du soi afin de vivre pour Un Autre.

Malheureusement plus les années passent, plus ce bon grain est étouffé par l'ivraie, comme empêché de parler face à l'opposition ambiante, mais un grain de blé étant un grain de blé, se sait pas s'exprimer ou vivre autrement qu'en tant que grain de blé.

Donc comme la plupart du temps ce message/blé est refusé, à la fin des temps, ce seront les anges qui feront le travail final de séparation entre le blé et l'ivraie.

Monique

Bonjour Yoda

Je ne sais pas si j'ai répondu à votre question.

41Le Fils de l'homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l'iniquité et ils les jetteront dans la fournaise de feu, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.

43Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles entende."


Ici il est question d'un jugement qui se fera lorsque chacun se trouvera devant le trône de Dieu.

Pour moi, mais je n'impose pas ma façon de voir la chose, il n'est nullement question de l'enlèvement dans ce passage cité.

Respectueusement

Monique

Yoda a écrit:la parabole de l'ivraie.

Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé de la bonne semence dans son champ.
...Arrachez d'abord l'ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler,
mais amassez le blé dans mon grenier.
...le champ, c'est le monde, la bonne semence, ce sont les fils du royaume ;
...ses anges ... arracheront de son royaume tous les scandales
...Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père.

me semble aller à rebours des théories sur l'enlèvement. Là c'est l'ivraie (les scandaleux) qui est enlevée.

Il existe plusieurs compréhension de l'enlèvement.
Cela va à l'encontre de la théorie sur un enlèvement avant le jugement des impies dans l'église.
Mais pas à l'encontre d'un enlèvement puisque le blé est amassé dans le grenier, et que les juste resplendissent dans le royaume, pas dans le monde (le champ).

Gadou a écrit:

Yoda a écrit:la parabole de l'ivraie.

Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé de la bonne semence dans son champ.
...Arrachez d'abord l'ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler,
mais amassez le blé dans mon grenier.
...le champ, c'est le monde, la bonne semence, ce sont les fils du royaume ;
...ses anges ... arracheront de son royaume tous les scandales
...Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père.

me semble aller à rebours des théories sur l'enlèvement. Là c'est l'ivraie (les scandaleux) qui est enlevée.

Il existe plusieurs compréhension de l'enlèvement.
Cela va à l'encontre de la théorie sur un enlèvement avant le jugement des impies dans l'église.

Pourquoi "dans l'Église"?

Gars doux a écrit:Mais pas à l'encontre d'un enlèvement puisque le blé est amassé dans le grenier, et que les juste resplendissent dans le royaume, pas dans le monde (le champ).

Dans l'explication de Jésus il n'est pas fait mention de ramassage.

Yoda a écrit:Dans ma lecture, je suis tombé sur la parabole de l'ivraie.

Mat 13: 24 (Colombe) Il leur proposa une autre parabole et il dit : Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé de la bonne semence dans son champ.
25Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l'ivraie au milieu du blé et s'en alla.
26Lorsque le blé eut poussé en herbe et donné du fruit, l'ivraie parut aussi.
27Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire : Seigneur, n'as-tu pas semé de la bonne semence dans ton champ ? D'où vient donc qu'il y ait de l'ivraie ?
28Il leur répondit : C'est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent : Veux-tu que nous allions l'arracher ?
29Non, dit-il, de peur qu'en arrachant l'ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé.
30Laissez croître ensemble l'un et l'autre jusqu'à la moisson, et, à l'époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Arrachez d'abord l'ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier.

Et son explication par Jésus:
"36Alors il laissa les foules et entra dans la maison. Ses disciples s'approchèrent de lui, et dirent : Explique-nous la parabole de l'ivraie du champ.
37Il leur répondit : Celui qui sème la bonne semence, c'est le Fils de l'homme ;
38le champ, c'est le monde, la bonne semence, ce sont les fils du royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du Malin ;
39l'ennemi qui l'a semée, c'est le diable ; la moisson, c'est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges.
40Or comme on arrache l'ivraie pour la jeter au feu, il en sera de même à la fin du monde.
41Le Fils de l'homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l'iniquité
42et ils les jetteront dans la fournaise de feu, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.
43Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles entende."


Elle me semble aller à rebours des théories sur l'enlèvement. Là c'est l'ivraie (les scandaleux) qui est enlevée.

Comment comprenez-vous cela? Si possibles sans explications alambiquées, mais simples comme l'est ce texte.

en fait tout dépends ou tu vois la moisson ... perso je pense que c'est le jugement dernier ...donc bien après l’enlèvement ... c'est la qu'on arrache l'ivraie de la terre pour moi ...

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Quelques remarques :

La parabole du froment et de l’ivraie, montre que pendant la période où le royaume est caractérisé par le Fils de l’homme semant de la bonne semence, le diable sera aussi un semeur, et ses « fils »  (les personnes non véritablement converties) se trouveront parmi les fils du royaume. Par conséquent, jusqu’à l’heure du jugement, lorsque le Fils de l’homme ôtera tout le mal de son royaume, il y aura, en un mot, mélange. Souvenons-nous que, dans cette parabole, « le champ, c’est le monde » (v. 38) ; il n’y a donc nullement la pensée ici que les fils du méchant doivent être tolérés dans l’assemblée. « Le royaume » couvre une sphère plus vaste que « l’église » et il n’est pas possible de démêler les choses dans le monde avant la venue du Seigneur. C’est à la consommation du siècle que, par le ministère des anges, les méchants seront jetés au feu.
 
Le froment doit être assemblé dans le grenier. Dans l’explication qu’il donne, le Seigneur va plus loin et parle des justes qui resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Par l’emploi de cette figure, le Seigneur place les saints dans une position céleste, aussi ne sommes-nous pas surpris de trouver plus loin la pleine révélation de l’appel céleste.
 
Dans la parabole, nous avons donc à la fin, en général, le temps de la moisson ; puis l’ivraie est premièrement rassemblée en faisceaux pour être brûlée. Pour le moment l’ivraie est là en faisceaux sur le champ de ce monde ; le bon grain est caché dans le Seigneur.
 
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Yoda a écrit:...c'est l'ivraie (les scandaleux) qui est enlevée...

Cela évoque Matthieu 24 :37-41.

Comme aux jours de Noé ainsi en sera-t-il à l'avènement du Fils de l'homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ; ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vienne et les emporte tous ; il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme. Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris et l'autre laissé, de deux femmes qui moudront à la meule, l'une sera prise et l'autre laissée.

Il est question de ceux qui, à la fin des temps, seront emportés par le jugement, comme par le déluge. Pourtant, j’ai souvent entendu une interprétation selon laquelle ceux qui seraient « prix » seraient en fait « enlevés » pour être avec Jésus dans le ciel pendant la tribulation, ce qui est en contradiction flagrante avec le texte.

En matthieu 24, le verbe grec traduit par « emporter », dans le contexte du déluge, est αἴρω (aïrô). Le verbe rendu par « pris » au champ ou à la meule est παραλαμβάνω (paralambanô).

Par ailleurs, il est question d’un « enlèvement », d’une « élévation » de l’Église à l’approche de Jésus, à sa rencontre, en I Thessaloniciens 4:16-17.

Le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront en premier lieu. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons enlevés ensemble avec eux dans les nuages, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.

Les croyants, contemporains du retour de Jésus ou ressuscités, ne sont pas enlevés pour être au ciel avec lui durant la grande tribulation, puisque Jésus revient après, et lui-même reste sur terre pour établir son règne de mille ans. « Nous serons toujours avec le Seigneur », mais pas dans les airs ni au ciel, car il poursuit son chemin vers la terre pour le Millénium.

Le verbe grec utilisé par le Nouveau Testament et traduit par enlever est αρπαζω (harpadzô), qui signifie « saisir ». Cela adonné « harpon » en français. Ce n’est donc aucun  des termes utilisés en Matthieu 24 : c’est d’autre chose qu’il s’agit. Le terme traduit par « rencontre » est απαντησις (apantêsis), qui désigne le fait d’aller au devant de quelqu’un pour l’accueillir. Lorsque Jésus reviendra, il saisira l’Église pour qu’elle s’élève au ciel, à sa rencontre, et elle restera avec lui toujours : durant le Millénium et pour l’éternité.

Frédéric a écrit:

Yoda a écrit:...c'est l'ivraie (les scandaleux) qui est enlevée...

Cela évoque Matthieu 24 :37-41.

Comme aux jours de Noé ainsi en sera-t-il à l'avènement du Fils de l'homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ; ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vienne et les emporte tous ; il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme. Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris et l'autre laissé, de deux femmes qui moudront à la meule, l'une sera prise et l'autre laissée.

Il est question de ceux qui, à la fin des temps, seront emportés par le jugement, comme par le déluge. Pourtant, j’ai souvent entendu une interprétation selon laquelle ceux qui seraient « prix » seraient en fait « enlevés » pour être avec Jésus dans le ciel pendant la tribulation, ce qui est en contradiction flagrante avec le texte.

En matthieu 24, le verbe grec traduit par « emporter », dans le contexte du déluge, est αἴρω (aïrô). Le verbe rendu par « pris » au champ ou à la meule est παραλαμβάνω (paralambanô).

Par ailleurs, il est question d’un « enlèvement », d’une « élévation » de l’Église à l’approche de Jésus, à sa rencontre, en I Thessaloniciens 4:16-17.

Le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront en premier lieu. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons enlevés ensemble avec eux dans les nuages, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.

Les croyants, contemporains du retour de Jésus ou ressuscités, ne sont pas enlevés pour être au ciel avec lui durant la grande tribulation, puisque Jésus revient après, et lui-même reste sur terre pour établir son règne de mille ans. « Nous serons toujours avec le Seigneur », mais pas dans les airs ni au ciel, car il poursuit son chemin vers la terre pour le Millénium.

Le verbe grec utilisé par le Nouveau Testament et traduit par enlever est αρπαζω (harpadzô), qui signifie « saisir ». Cela adonné « harpon » en français. Ce n’est donc aucun  des termes utilisés en Matthieu 24 : c’est d’autre chose qu’il s’agit. Le terme traduit par « rencontre » est απαντησις (apantêsis), qui désigne le fait d’aller au devant de quelqu’un pour l’accueillir. Lorsque Jésus reviendra, il saisira l’Église pour qu’elle s’élève au ciel, à sa rencontre, et elle restera avec lui toujours : durant le Millénium et pour l’éternité.

Selon la lecture prétériste , Mat 24 concerne les événements de l'an 70: la chute de Jérusalem, et ce'st conforme au contexte.

Yoda a écrit:la parabole de l'ivraie.

Pourquoi "dans l'Église"?

Parceque Jésus parle du royaume dans lequel pousse l'ivraie et le bon grain.
C'est une série de paraboles où il montre que le royaume est mélangé.

Yoda a écrit:
Dans l'explication de Jésus il n'est pas fait mention de ramassage.

Non, mais il dit "le champs c'est le monde" et ensuite "ils resplendiront dans le royaume de mon père".
Il y a un changement de situation qui correspond à "il amasse le blé dans le grenier"

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Bonjour,

Le royaume n'est pas tout à fait la même chose que l'Eglise.

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gerardh a écrit:
Le royaume n'est pas tout à fait la même chose que l'Eglise.

Est-ce que la grande maison dans la lettre à Timothée c'est l'église ?

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Gadou,

On voit très clairement, en comparant ensemble les deux épîtres à Timothée, la différence entre l’ordre de la maison de Dieu, tel qu’il a été établi par l’Apôtre, et la marche enseignée par l’Esprit de Dieu, lorsque le désordre y était entré, notamment après le décès de Paul. La première épître nous présente l’ordre établi  (l’Eglise, colonne et soutien de la vérité) ; la seconde, la marche voulue dans le désordre (la grande maison), alors que le Seigneur seul connaît ceux qui sont siens, état de choses tout autre que celui où le Seigneur ajoutait chaque jour à l’assemblée ceux qui devaient être sauvés.

Alors, la puissante action de l’Esprit de Dieu manifestait ses enfants et les mettait à leur place dans l’Église. Mais, dans les temps dont parle la deuxième épître à Timothée, le Seigneur connaît ceux qui sont siens ; il peut y en avoir qui soient cachés dans des systèmes non voulus de Lui. Ensuite la responsabilité pèse sur l’individu. Il doit s’éloigner de l’iniquité, se purifier des vases à déshonneur et s’associer avec ceux qui invoquent le nom du Seigneur d’un cœur pur. C’est là que nous sommes placés, en nous souvenant seulement de l’unité du corps et en cherchant à la réaliser. 

Le solide fondement de Dieu demeure : la connaissance qu’a Dieu Lui-même de ceux qui sont siens, et la séparation individuelle de toute iniquité ; mais l’Assemblée extérieure prend aux yeux de l’apôtre le caractère d’une «grande maison». Tout se trouve dans cette maison, des vases à honneur et des vases à déshonneur, des vases précieux ou vils. La conduite de l’homme de Dieu consiste à se purifier des derniers, à se tenir à part et à ne pas se souiller de ce qui est faux et corrompu.  L’ensemble de tous ceux qui se disent chrétiens est envisagé comme une grande maison : le chrétien fait extérieurement partie de cet ensemble malgré lui, car il se dit chrétien, et la grande maison consiste en tous ceux qui se disent tels ; mais le chrétien se purifie personnellement de tous les vases qui ne sont pas à l’honneur du Seigneur. 

Remarquez que l’apôtre ne dit pas de se retirer de la maison, mais de l’iniquité ; qu’ensuite il ne dit pas de se purifier de la maison en en sortant, mais de se purifier des vases à déshonneur en n’ayant aucune communion avec eux. Ce n’est qu’en se séparant de ceux qui souillent la maison par un enseignement antiscripturaire, que nous serons approuvés de Dieu et capables de le servir. C’est ainsi que Paul agit à Éphèse en séparant les disciples (Actes 19:9).

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gerardh a écrit:
l’apôtre ne dit pas de se retirer de la maison, mais de l’iniquité ; qu’ensuite il ne dit pas de se purifier de la maison en en sortant, mais de se purifier des vases à déshonneur en n’ayant aucune communion avec eux. Ce n’est qu’en se séparant de ceux qui souillent la maison par un enseignement antiscripturaire, que nous serons approuvés de Dieu et capables de le servir. C’est ainsi que Paul agit à Éphèse en séparant les disciples (Actes 19:9).

Ces deux affirmations sont fausses:
1) Paul demande à Timothée de continuer à exhorter, reprendre, convaincre dans cette maison, et non pas de laisser ces gens dans leur coin.
2) A Ephèse, il ne s'agit pas de chrétiens et d'église, mais de synagogue et de juifs.

Je répète donc ma question:
Est-ce que la grande maison dans la lettre à Timothée c'est l'église ?

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Gadou,


1) Dieu est patient (2 Pierre 3 :8-9), et le chrétien est appelé à suivre cet exemple. Il doit donc avec patience avertir les personnes mal éclairées, dans le sens de 2 Timothée 2 :24-26 : "il ne faut pas que l’esclave du Seigneur conteste, mais qu’il soit doux envers tous, propre à enseigner, ayant du support ; enseignant [ou : redressant] avec douceur les opposants, attendant si Dieu, peut-être [ou : quelque jour], ne leur donnera pas la repentance pour reconnaître la vérité, et s’ils ne se réveilleront pas du piège du diable, par qui ils ont été pris, pour faire sa volonté [la volonté de Dieu]".


2) En Actes 19:9, il s'agissait d'une part de véritables chrétiens et d'autre part de personnes se disant chrétiennes mais n'ayant pas en elles la vie divine. Ces deux catégories pouvant être soit juives soit non juives.

Est-ce que la grande maison dans la lettre à Timothée c'est l'Eglise ?

C'est ce qu'est devenue l'Eglise avec des bons grains et de l'ivraie. C'est donc plutôt une illustration du Royaume.


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gerardh a écrit:1) Dieu est patient (2 Pierre 3 :8-9), et le chrétien est appelé à suivre cet exemple. Il doit donc avec patience avertir les personnes mal éclairées, dans le sens de 2 Timothée 2 :24-26 : "il ne faut pas que l’esclave du Seigneur conteste, mais qu’il soit doux envers tous, propre à enseigner, ayant du support ; enseignant [ou : redressant] avec douceur les opposants, attendant si Dieu, peut-être [ou : quelque jour], ne leur donnera pas la repentance pour reconnaître la vérité, et s’ils ne se réveilleront pas du piège du diable, par qui ils ont été pris, pour faire sa volonté [la volonté de Dieu]".

Pourquoi ne serions nous pas patient ?

gerardh a écrit:
2) En Actes 19:9, il s'agissait d'une part de véritables chrétiens et d'autre part de personnes se disant chrétiennes mais n'ayant pas en elles la vie divine. Ces deux catégories pouvant être soit juives soit non juives.

Non, Paul a séparé les disciples de ceux qui disaient du mal du christianisme, les juifs incrédules, le texte est clair.

gerardh a écrit:

Est-ce que la grande maison dans la lettre à Timothée c'est l'Eglise ?

C'est ce qu'est devenue l'Eglise avec des bons grains et de l'ivraie. C'est donc plutôt une illustration du Royaume.

Bin alors, t'étais d'accord avec moi dès le début....

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Gadou,

La patience, même celle de Dieu, a des limites. Voir par exemple le verset suivant ceux que j'ai cités, à savoir 2 Pierre 3:10.

Pour Actes 19 :9, je pense que tu as raison (et moi aussi !).

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Gadou a écrit: dh a écrit:

Le royaume n'est pas tout à fait la même chose que l'Eglise.

Est-ce que la grande maison dans la lettre à Timothée c'est l'église ?

Tout à fait d'accord, le royaume de Dieu, c'est plus grand que l'église.

Il y a toujours deux manières d'envisager les choses:
1) le côté céleste et spirituel
2) le côté terrestre

1)a)Le royaume de Dieu, le royaume des cieux , c'est un royaume céleste et spirituel, ceux qui y entrent y entrent en esprit et ils le peuvent car ils appartiennent à Dieu par la foi.
b)L'église, l'assemblée, celle qui est assise dans les lieux célestes en Christ, c'est celle qui est formée de ceux qui ont cru de cœur au Seigneur Jésus. Elle est entrée dans le royaume de Dieu, mais d'autres entreront dans le royaume de Dieu après elle et d'autres y sont déjà entrés c'est à dire: les croyants de l'ancien testament.

2) "Mais si moi je chasse les démons par l'Esprit de Dieu, alors le royaume de Dieu est parvenu jusqu'à vous"(Matthieu12v28) Le Seigneur Jésus, parfaitement Dieu et parfaitement homme est venu sur la terre et il est la pleine manifestation du royaume de Dieu. "Jésus lui dit...Celui qui m'a vu a vu le Père...croyez que je suis dans le Père et que le Père est en moi"(Jean14v9et10)
a) Dans son apparence terrestre, le royaume de Dieu apparait comme mélangé avec celui du prince de ce monde, le diable.
b) Dans son apparence terrestre, la parole de Dieu appelle église ou assemblée de Dieu sur la terre ceux qui ont l'habitude de se réunir en un même lieu sur la terre et, sur la terre, c'est le mélange de croyants et d'incrédules (Apocalypse 2et3). La grande maison, c'est l'ensemble de la chrétienté sur la terre dans laquelle il y a ceux qui appartiennent au Seigneur et ceux qui n'ont que l'apparence de la piété

francineregard a écrit:... le royaume de Dieu, c'est plus grand que l'église...

Et comment !!!
Lorsque Jésus dit « le royaume de Dieu est en vous » (Luc 17:21, traduction littérale), ou encore « Heureux vous qui êtes pauvres, car le royaume de Dieu est à vous » (Luc 6:20, Colombe), il est clair que ce royaume, cette souveraineté dont Jésus parle, c'est autre chose que l'Église.

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Bonjour,

Il faudrait plutôt lire : "le royaume de Dieu est au milieu de vous".


En effet, Christ, le roi, était présent parmi eux et ils ne le recevaient pas.


Cela dit il peut aussi y avoir une dimension intérieure, surtout pour les chrétiens (ce que n'étaient pas encore, et ne seront peut-être jamais), les auditeurs de Jésus.


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Frédéric a écrit:
Lorsque Jésus dit « le royaume de Dieu est en vous » (Luc 17:21, traduction littérale), ou encore « Heureux vous qui êtes pauvres, car le royaume de Dieu est à vous » (Luc 6:20, Colombe), il est clair que ce royaume, cette souveraineté dont Jésus parle, c'est autre chose que l'Église.

Aujourd'hui, les membres de l'église invisible sont ceux qui sont réellement à Jésus et les gens du royaume invisible aussi, n'est-ce pas ?
Et les membres des églises visibles sont ceux qui se disent chrétiens, et les gens du royaume visible(selon la parabole de l'ivraie) aussi, n'est-ce pas ?
Quelle est donc cette différence claire que vous faite aujourd'hui ?

Permettez-moi de me citer moi-même (dans Apprends, agis, prie, éd. Foi vivante, 2017) ; il s’agit d’un commentaire de Luc 17:20-21.

Interrogé par les Pharisiens pour savoir quand viendrait le royaume de Dieu, il leur répondit : Le royaume de Dieu ne vient pas de telle sorte qu'on puisse l'observer. On ne dira pas : Voyez, il est ici, ou : Il est là. Car voyez, le royaume de Dieu est au-dedans de vous. 

Il existe une ambiguïté dans les diverses traductions. La plupart des versions portent « au milieu de vous ». La Semeur (une traduction fantaisiste dont je déconseille vigoureusement la lecture) et d'autres traduisent par « parmi vous. » Il importe ici de faire un brin d'exégèse, de se pencher sur le texte original grec du Nouveau Testament.

Le mot grec entos traduit par « au milieu de », ne se trouve ailleurs dans le Nouveau Testament qu'en Matthieu 23:26, où il est question de l'intérieur d'une coupe.  À chaque fois que Luc a voulu dire « parmi » ou « au milieu de », il a utilisé une autre expression, en mésô. Ainsi, si les traductions sont en désaccord, il n'y a dans le texte grec aucune ambiguïté : Jésus dit en fait à ses dis­ciples « Le Royaume de Dieu est en vous ».

On peut approfondir encore la recherche de sens en nous souvenant que le mot grec basileia peut être traduit par « royaume » mais aussi par « souveraineté », « royauté », « règne ». Nous comprenons de mieux en mieux les paroles du Christ : « La souveraineté de Dieu est en vous ». C'est dans votre être intérieur, dans votre âme que Dieu exerce sa souveraineté.

La traduction « le royaume de Dieu est parmi vous » sous-entend que ledit Royaume serait arrivé, qu'il serait quelque part par là, en Jésus incarné, dans l'Église, dans la chrétienté ou que sais-je. Un royaume extérieur, apparent, observable. Or c'est exactement l'erreur que faisaient les Pharisiens et que Jésus n'a pas laissé passer. Les Pharisiens attendaient un messie qui exercerait un règne politique. Jésus leur répond que la souveraineté de Dieu est une affaire de vie intérieure. Il est tout de même important de souligner que selon ces textes, la Parole de Dieu doit être dans nos cœurs, la souveraineté de Dieu est en nous, mais Dieu demeure le Tout-Autre. Dieu se manifeste par sa parole révélée, par sa parole faite chair (le Christ-Logos), par la souveraineté qu'il exerce dans le cœur régénéré de ses fidèles, mais il demeure fondamentalement différent de nous.

Frédéric a écrit:Il est tout de même important de souligner que selon ces textes, la souveraineté de Dieu est en nous.... Dieu se manifeste par sa parole révélée, par sa parole faite chair (le Christ-Logos), par la souveraineté qu'il exerce dans le cœur régénéré de ses fidèles.

Oui, là c'est le royaume invisible, mais en quoi ne correspond-il pas à l'église invisible, n'est-ce donc pas les même personnes ?

D'autre part Jésus dit " Le fils de l'homme enverra ses anges, et ils cueilleront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l'iniquité"
Dans ce texte, le royaume n'est pas le coeur invisible, mais bien les personnes visibles qui prétendent lui obéir, n'est-ce pas ?
Il y a donc ce royaume visible composé de tous ceux qui prétendent suivre le Christ.
Il s'agit donc bien des mêmes personnes dans les églises visibles, n'est-ce pas ?

Les chrétiens nominaux, qui se présentent comme convertis et qui ne le sont pas, ne sont pas une catégorie à part. Ce sont des inconvertis au même titre que ceux qui ne se définissent pas comme chrétiens. Il y a donc une seule Église, l'Église du Seigneur.
Par ailleurs, la souveraineté de Dieu s'exerce, bien sûr, bien au delà de nos cœurs, et bien au delà de l'Église.

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Bonjour,

Jésus, le Roi, afin de mettre ses sujets à l'épreuve, est venu parmi eux sous une humble apparence, sans «attirer l'attention» (v. 20); et comme tel il a été rejeté. Qu'en est-il résulté ? Le fait que le royaume n'existe encore que sous la forme céleste. Il s'établira bien sur la terre, le moment venu, mais par des jugements. Cependant il existe un autre domaine où les droits moraux du Seigneur sont reconnus dès maintenant: ce sont les cœurs de ceux qui Lui appartiennent. L’expression « royaume de Dieu » présente à l’esprit le caractère moral de cet état de choses caractérisé par les perfections de Dieu lui-même, manifestées en Christ qui en est le Roi.

Pour les pharisiens,  le royaume de Dieu ne pouvait venir qu’avec un déploiement de pompe, de façon à être remarqué par chacun. Le royaume allait sûrement venir comme ils l’attendaient, en son temps, et le Seigneur le laisse voir clairement par la suite. Mais Il insiste avant tout sur ce qu’ils ne savaient pas, et qu’ils avaient le plus besoin de savoir. Le Seigneur leur dit que ce n’était pas le temps pour qu’il vienne de cette façon, mais qu’il se trouvait déjà au milieu d’eux, d’autant que Lui — le Roi — était là. Le royaume se trouvait au milieu d’eux car Lui-même se trouvait au milieu d’eux.
 
On observera qu’il est parlé du royaume de Dieu, non pas de royaume des cieux. Il n’est jamais dit, tandis que Jésus était ici-bas, que le royaume des cieux était venu ; mais Matthieu confirme ce récit de Luc, si c’était nécessaire, et il fait voir le Seigneur en train de dire (Matt. 12:28) : « Mais si moi je chasse les démons par l’Esprit de Dieu, alors le royaume de Dieu est parvenu jusqu’à vous ». Mais le Messie était là à ce moment-là, le Roi du royaume de Dieu, et pourtant les Juifs ne Le reconnaissaient pas. Ils Le rejetèrent et Il a accepté Son rejet, mais Il a été exalté dans le ciel. À partir de là le royaume des cieux commence, avec la domination des cieux sur la terre, la foi seule le sachant réellement maintenant, et tous les baptisés ayant la responsabilité de marcher en conséquence. C’est ainsi en effet ce qui est arrivé avec ce qu’on appelle couramment « la chrétienté »., le grand champ où poussent ensemble non seulement le blé [ou : froment], mais aussi l’ivraie. Il est aussi appelé le royaume de Dieu, comme toujours dans Luc. Matthieu est le seul à parler du royaume des cieux, mais il n’en parle jamais que comme prêché ou promis, jusqu’à ce que le Seigneur ait quitté la terre. En bref, le royaume de Dieu était là quand Christ était là, vainqueur de Satan, et présentant à tous égards moralement la puissance de l’Esprit. Mais le royaume des cieux n’était pas là jusqu’à ce que, des cieux, Il introduisit Sa domination sur la terre. Quand Il reviendra en gloire, ce sera toujours le royaume des cieux : la domination des cieux ne sera jamais perdue, et certainement pas quand le Royaume viendra en puissance et en gloire.


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