Les réveils et les revivalistes
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Re: Les réveils et les revivalistes
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Dernière édition par gerardh le Mar 9 Mai 2023 - 10:32, édité 1 fois
gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Les réveils et les revivalistes
Bonjour Alaind2
Voici quelques pensées sur les enfants ; pour les adolescents, je vais réfléchir, bien que j’en aie eus, et d’autant plus que j’en ai eus !
Les parents chrétiens devraient prendre à cœur le commandement biblique d’élever leurs enfants « sous la discipline et les avertissements du Seigneur ». Une grande partie de l’héritage reçu des générations précédentes pour l’éducation pieuse des enfants et leur préparation à une vie sainte, a été perdue ; Dieu veuille nous aider à le retrouver et nous réveiller à la notion d’un foyer vraiment chrétien où la piété est manifeste chez tous ceux qui s’y rattachent. Nous avons tous besoin du soutien, de la communion et des prières de nos frères.
La tâche parentale est peut-être le rôle le plus important qu’a à remplir un couple marié s’il lui a été donné la bénédiction d’avoir des enfants. Il doit procurer aux enfants une sphère où on apprend l’obéissance, le respect et la révérence, la modestie et la diligence. Un parent doit promouvoir les droits du Seigneur Jésus dans le foyer. Le père doit représenter à ses enfants le cœur du Père, manifestant à la fois Sa tendresse et Son droit à être obéi. Ce déploiement d’un comportement approprié, fera voir à l’enfant quelque chose des voies de Dieu envers Ses propres enfants, et lui dira en pratique qui est Dieu et quelle est Sa volonté pour eux. Cette atmosphère fournit l’occasion d’amener les enfants au Seigneur, et pour eux, de se convertir à Dieu et d’apprendre à Le connaître comme leur Dieu à eux et comme leur Sauveur personnel.
Voici le témoignage d'une personne n'appartenant pas aux "frères" : Ajoutons un mot sur l'atmosphère dans laquelle se déroulent leurs réunions. On pourrait la croire sévère dans un tel dépouillement, elle est sérieuse mais sans tension. Il suffit, pour s'en convaincre, de regarder les jeunes enfants qui ont accompagné leurs parents. Atmosphère familiale, fraternelle, de profond recueillement, recueillement favorisé par des moments de silence. Intimité favorisée par des contacts amicaux avant et après le culte. On a le sentiment d'une réunion de famille, témoignage de la réalité d'un corps vivant, d'un fraternité authentique.
Il y a aussi des "écoles du Dimanche" et autres réunions de jeunes, mais cela est très habituel dans les sphères protestantes.
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Voici quelques pensées sur les enfants ; pour les adolescents, je vais réfléchir, bien que j’en aie eus, et d’autant plus que j’en ai eus !
Les parents chrétiens devraient prendre à cœur le commandement biblique d’élever leurs enfants « sous la discipline et les avertissements du Seigneur ». Une grande partie de l’héritage reçu des générations précédentes pour l’éducation pieuse des enfants et leur préparation à une vie sainte, a été perdue ; Dieu veuille nous aider à le retrouver et nous réveiller à la notion d’un foyer vraiment chrétien où la piété est manifeste chez tous ceux qui s’y rattachent. Nous avons tous besoin du soutien, de la communion et des prières de nos frères.
La tâche parentale est peut-être le rôle le plus important qu’a à remplir un couple marié s’il lui a été donné la bénédiction d’avoir des enfants. Il doit procurer aux enfants une sphère où on apprend l’obéissance, le respect et la révérence, la modestie et la diligence. Un parent doit promouvoir les droits du Seigneur Jésus dans le foyer. Le père doit représenter à ses enfants le cœur du Père, manifestant à la fois Sa tendresse et Son droit à être obéi. Ce déploiement d’un comportement approprié, fera voir à l’enfant quelque chose des voies de Dieu envers Ses propres enfants, et lui dira en pratique qui est Dieu et quelle est Sa volonté pour eux. Cette atmosphère fournit l’occasion d’amener les enfants au Seigneur, et pour eux, de se convertir à Dieu et d’apprendre à Le connaître comme leur Dieu à eux et comme leur Sauveur personnel.
Voici le témoignage d'une personne n'appartenant pas aux "frères" : Ajoutons un mot sur l'atmosphère dans laquelle se déroulent leurs réunions. On pourrait la croire sévère dans un tel dépouillement, elle est sérieuse mais sans tension. Il suffit, pour s'en convaincre, de regarder les jeunes enfants qui ont accompagné leurs parents. Atmosphère familiale, fraternelle, de profond recueillement, recueillement favorisé par des moments de silence. Intimité favorisée par des contacts amicaux avant et après le culte. On a le sentiment d'une réunion de famille, témoignage de la réalité d'un corps vivant, d'un fraternité authentique.
Il y a aussi des "écoles du Dimanche" et autres réunions de jeunes, mais cela est très habituel dans les sphères protestantes.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Les réveils et les revivalistes
gerardh a écrit:Bonjour Alaind2
Voici quelques pensées sur les enfants ; pour les adolescents, je vais réfléchir, bien que j’en aie eus, et d’autant plus que j’en ai eus !
Les parents chrétiens devraient prendre à cœur le commandement biblique d’élever leurs enfants « sous la discipline et les avertissements du Seigneur ». Une grande partie de l’héritage reçu des générations précédentes pour l’éducation pieuse des enfants et leur préparation à une vie sainte, a été perdue ; Dieu veuille nous aider à le retrouver et nous réveiller à la notion d’un foyer vraiment chrétien où la piété est manifeste chez tous ceux qui s’y rattachent. Nous avons tous besoin du soutien, de la communion et des prières de nos frères.
La tâche parentale est peut-être le rôle le plus important qu’a à remplir un couple marié s’il lui a été donné la bénédiction d’avoir des enfants. Il doit procurer aux enfants une sphère où on apprend l’obéissance, le respect et la révérence, la modestie et la diligence. Un parent doit promouvoir les droits du Seigneur Jésus dans le foyer. Le père doit représenter à ses enfants le cœur du Père, manifestant à la fois Sa tendresse et Son droit à être obéi. Ce déploiement d’un comportement approprié, fera voir à l’enfant quelque chose des voies de Dieu envers Ses propres enfants, et lui dira en pratique qui est Dieu et quelle est Sa volonté pour eux. Cette atmosphère fournit l’occasion d’amener les enfants au Seigneur, et pour eux, de se convertir à Dieu et d’apprendre à Le connaître comme leur Dieu à eux et comme leur Sauveur personnel.
Voici le témoignage d'une personne n'appartenant pas aux "frères" : Ajoutons un mot sur l'atmosphère dans laquelle se déroulent leurs réunions. On pourrait la croire sévère dans un tel dépouillement, elle est sérieuse mais sans tension. Il suffit, pour s'en convaincre, de regarder les jeunes enfants qui ont accompagné leurs parents. Atmosphère familiale, fraternelle, de profond recueillement, recueillement favorisé par des moments de silence. Intimité favorisée par des contacts amicaux avant et après le culte. On a le sentiment d'une réunion de famille, témoignage de la réalité d'un corps vivant, d'un fraternité authentique.
Il y a aussi des "écoles du Dimanche" et autres réunions de jeunes, mais cela est très habituel dans les sphères protestantes.
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Gérard,
Voici ce que j'ai constaté personnellement d'une part, et d'autre part ce qui m'a été rapporté par des fidèles de sensibilité darbyste (d'âge mûr) :
la désertion par les "jeunes" des assemblées darbystes au profit d'assemblées moins austères du type évangéliques charismatiques (mais sans généraliser pour autant).
Surtout n'allez pas croire que je généralise ...
Concrètement, j'ai même visité des assemblées où les "jeunes" brillaient par leur absence ...
Il est important de garder à l'esprit que, dans mon pays, le darbysme n'a pas forcément "bonne presse" au sein de la mouvance protestante (de par son austérité, réelle ou supposée).
Qu'en pensez-vous ?
alaind2- Messages : 1202
Date d'inscription : 28/11/2014
Age : 63
Re: Les réveils et les revivalistes
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Alaind2,
Tout cela est vrai.
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Alaind2,
Tout cela est vrai.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Les réveils et les revivalistes
gerardh a écrit:__
Alaind2,
Tout cela est vrai.
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Inversement il m'est arrivé de discuter avec les "jeunes ayant vieilli" qui m'ont affirmé en toute sincérité et honnêteté qu'ils avaient le sentiment malsain d'avoir été "mis en boîte" dans le cadre des assemblées évangéliques "bouillantes" ...
Néanmoins ils ne sont pas retournés (pour la plupart) chez les darbystes ; ils ont tout simplement quitté le réseau ecclésial.
Un dilemme de plus : ils me demandaient fréquemment la voie à suivre
alaind2- Messages : 1202
Date d'inscription : 28/11/2014
Age : 63
Re: Les réveils et les revivalistes
Par contre j'en connais beaucoup qui ont quitté le darbysme et sont allés dans d'autres églises, réformées, frères larges, charismatiques, etc.alaind2 a écrit:gerardh a écrit:__
Alaind2,
Tout cela est vrai.
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Inversement il m'est arrivé de discuter avec les "jeunes ayant vieilli" qui m'ont affirmé en toute sincérité et honnêteté qu'ils avaient le sentiment malsain d'avoir été "mis en boîte" dans le cadre des assemblées évangéliques "bouillantes" ...
Néanmoins ils ne sont pas retournés (pour la plupart) chez les darbystes ; ils ont tout simplement quitté le réseau ecclésial.
Un dilemme de plus : ils me demandaient fréquemment la voie à suivre
En même temps cela peut poser problème car comme me le disait un pasteur: "Il est plus facile de faire sortir quelqu’un du darbysme que de faire sortir le darbysme de quelqu’un." Et ainsi les fausses doctrines darbystes empoisonnent et paralysent nombre d'églises.
Une grande assemblé darbyste, celle de Lausanne, perdait tellement de ses jeunes qui partaient dans d'autres églises qu'ils en ont conclu, qu'il fallait qu'ils sortent du mouvement pour ne pas disparaître. Alors ils sont devenus une église évangélique et ils ont engagé un pasteur.
Re: Les réveils et les revivalistes
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Yoda, Alaind2,
Ces chrétiens n'étaient pas affermis dans la foi, et étaient en outre très mal enseignés.
Pour Alaind2, tu pourrais leur conseiller, outre la lecture de la Bible, de consulter les pasteurs qui tirent grand profit des "écrits des frères".
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Yoda, Alaind2,
Ces chrétiens n'étaient pas affermis dans la foi, et étaient en outre très mal enseignés.
Pour Alaind2, tu pourrais leur conseiller, outre la lecture de la Bible, de consulter les pasteurs qui tirent grand profit des "écrits des frères".
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Les réveils et les revivalistes
gerardh a écrit:__
Yoda, Alaind2,
Ces chrétiens n'étaient pas affermis dans la foi (1) , et étaient en outre très mal enseignés (2) .
Pour Alaind2, tu pourrais leur conseiller, outre la lecture de la Bible, de consulter les pasteurs qui tirent grand profit des "écrits des frères" (3) .
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(1) Disons que leur vécu cultuel avait été influencé par l'exubérance de quelques assemblées évangéliques charismatiques.
(2) Je n'en sais rien.
(3) Peut-être est-il préférable de retrouver d'abord une Foi expurgée des éléments secondaires.
alaind2- Messages : 1202
Date d'inscription : 28/11/2014
Age : 63
Re: Les réveils et les revivalistes
Yoda a écrit:....
La question de la popularité du mouvement est toujours paradoxale, chacun pouvant dire que c'est soit un signe de la bénédiction de Dieu, soit au contraire le signe d'un reste fidèle. Par exemple sur ta question vis à vis de la jeunesse, on pourrait dire qu'il vaut mieux plaire à Dieu, qu'à la jeunesse... si tant est que ça soit antinomique.
_________________
"L'épreuve n'enlève pas la foi elle n'enlève que la mauvaise foi..."
Que Dieu vous bénisse
jpeg- Messages : 6212
Date d'inscription : 01/07/2012
Age : 47
Re: Les réveils et les revivalistes
Évidemment puisqu'ils étaient enseignés dans la doctrine darbyste.gerardh a écrit:__
Yoda, Alaind2,
Ces chrétiens n'étaient pas affermis dans la foi, et étaient en outre très mal enseignés.
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Re: Les réveils et les revivalistes
William J. SEYMOUR (1870-1922): évangéliste, dirigeant du réveil de la rue Azusa, Los Angeles, Californie, USA.
Dieu a appelé cet homme borgne noir entre deux âges à apporter la vision et la joie au monde grâce à une visitation que certains ont comparée à la première venue de Jésus dans une étable de Bethléhem. A une époque où l'Amérique était en proie à de profonds préjugés raciaux, le Seigneur s'est servi de l'humble direction de Seymour pour déclencher l'un des plus grands réveils de toutes les nations divisées après la construction de la tour de Babel: une grande manifestation de l'Esprit de Dieu qui unit les hommes s'est déversée sur toute chair. On affirme que plus de 80 % des missions actuelles puisent leurs origines dans le réveil de la rue Azusa de 1906.
Gloire à Dieu !
Dieu a appelé cet homme borgne noir entre deux âges à apporter la vision et la joie au monde grâce à une visitation que certains ont comparée à la première venue de Jésus dans une étable de Bethléhem. A une époque où l'Amérique était en proie à de profonds préjugés raciaux, le Seigneur s'est servi de l'humble direction de Seymour pour déclencher l'un des plus grands réveils de toutes les nations divisées après la construction de la tour de Babel: une grande manifestation de l'Esprit de Dieu qui unit les hommes s'est déversée sur toute chair. On affirme que plus de 80 % des missions actuelles puisent leurs origines dans le réveil de la rue Azusa de 1906.
Gloire à Dieu !
Zacharie- Messages : 3774
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Les réveils et les revivalistes
Bonjour Zacharie,Zacharie a écrit:William J. SEYMOUR (1870-1922): évangéliste, dirigeant du réveil de la rue Azusa, Los Angeles, Californie, USA.
Dieu a appelé cet homme borgne noir entre deux âges à apporter la vision et la joie au monde grâce à une visitation que certains ont comparée à la première venue de Jésus dans une étable de Bethléhem. A une époque où l'Amérique était en proie à de profonds préjugés raciaux, le Seigneur s'est servi de l'humble direction de Seymour pour déclencher l'un des plus grands réveils de toutes les nations divisées après la construction de la tour de Babel: une grande manifestation de l'Esprit de Dieu qui unit les hommes s'est déversée sur toute chair. On affirme que plus de 80 % des missions actuelles puisent leurs origines dans le réveil de la rue Azusa de 1906.
Gloire à Dieu !
Merci pour le récit mon frère et gloire à Dieu qui nous parle tantôt d’une manière tantôt d’une autre.
Re: Les réveils et les revivalistes
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Bonjour, s’agissant des adolescents, d’abord quelques versets bien connus :
1 Jean 2 :12 : Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le méchant.
13 Je vous écris, petits enfants, parce que vous connaissez le Père.
14 Je vous ai écrit, pères, parce que vous connaissez celui qui est dès le commencement.
Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le méchant.
1 Jean 2 :14b : Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le méchant.
18 Petits enfants, c’est la dernière heure ; et comme vous avez entendu que l’antéchrist vient, maintenant aussi il y a plusieurs antéchrists, par quoi nous savons que c’est la dernière heure.
28 Et maintenant, enfants, demeurez en lui, afin que, quand il sera manifesté, nous ayons de l’assurance et que nous ne soyons pas couverts de honte, de par lui, à sa venue.
Commentaires : v. 13 et 14 : avez connu et connaissez. v. 13 et 14 : avez vaincu et êtes victorieux. v. 28 : Comme en 2:12, enfants : terme général évoquant la filiation ; aux v. 13 et 18, l’appellation «petits enfants» marque le jeune âge ; les «enfants» des v. 12 et 28 englobent les trois catégories : petits enfants, jeunes gens et pères.
Psaume 119 : 9 « Comment un jeune homme rendra-t-il pure sa voie ? Ce sera en y prenant garde selon ta parole ».
Ecclésiaste 12:1 : « Mais souviens-toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse, avant que les jours mauvais arrivent et que les années s'approchent où tu diras: Je n'y prends point de plaisir » ;
Colossiens 3:20 : « Enfants, obéissez en toutes choses à vos parents, car cela est agréable dans le Seigneur ».
Emprunté à d’autres sites chrétiens :
Mais si la Bible est aussi pertinente que l'affirme Pierre, alors pourquoi les adolescents sont-ils si souvent désintéressés d'apprendre de leurs parents et des pasteurs jeunesse ? La triste réalité est que beaucoup de jeunes ne prêtent pas d'importance à la Parole de Dieu parce qu'ils sont spirituellement morts. Voilà pourquoi ils n'ont pas de “désirs pour le lait pur spirituel” (1Pierre 2 : 2). Pourtant, même cela ne justifie pas le fait d'édulcorer ou d'ignorer la Bible, puisque Dieu fait son travail pour que nous puissions “naître de nouveau […] à travers la parole vivante et permanente de Dieu” (1Pierre 1 : 23).
Trois étapes clés : Alors comment faire ressortir ces saveurs de la Parole de Dieu pour que les adolescents puissent goûter à leur intensité ? Voici trois étapes clés :
1. Souligner notre besoin de ce que la Bible nous enseigne en leur montrant que nous ne pouvons finalement pas faire naître ce besoin par nos propres forces.
2. Leur montrer à quel endroit la Bible parle d'expériences identiques à celles que les jeunes traversent, et pointer la solution qu'elle donne (ce qui sera en général une solution différente à nos réponses naturelles).
3. Leur montrer que la réponse nous vient au travers de ce que Jésus à fait pour nous.
Quand les jeunes vivent des moments difficiles, ils se demandent souvent par exemple si Dieu les aime. Ils demandent où est Dieu. Durant ces moments, la pertinence de l'Écriture se répercute dans leur expérience personnelle. Israël affirme : “Ma situation échappe à l’Éternel, mon droit passe inaperçu de mon Dieu” (Ésaïe 40 : 27). Mais le prophète continue en disant que Dieu donne la force à ceux qui sont fatigués parce qu'ils comptent sur lui pour intervenir. La réponse ne vient peut-être pas directement, mais Dieu nous donne les moyens pour agir à la mesure de la confiance que nous lui témoignons.
Notre travail en tant que parents et pasteurs jeunesse est de continuer d'apprendre plus en ce qui concerne les Écritures afin de pouvoir discerner sa pertinence dans notre propre vie et dans celle des jeunes que Dieu nous a confiés. La Bible est une épée qui pénètre les cœurs (Hébreux 4 : 12). C'est une épée animée par le pouvoir de l'Esprit (Éphésiens 6 : 17). Alors apprenons à nous servir de cette épée de telle façon que les jeunes puissent la voir briller, et ressentir la guérison venir lorsqu'elle coupe. Ce n'est qu'ensuite qu'ils voudront eux aussi commencer à la brandir.
Quand on pense qu’ils se rebellent, en fait ce n’est qu’un reflet de leur instabilité, les parents, les adultes responsables, par conséquent, doivent eux demeurer stables. L’époque de l’adolescence est un moment d’insécurité. Quand on se retrouve dans le noir on a besoin de sentir des murs solides pour se repérer et se sentir en sécurité. Il en est de même pour les ados qui doivent avoir des repères solides, construits dès l’enfance. Les réflexes acquis avant l’adolescence sont des piliers porteurs au temps de l’adolescence. Le jeu de l’adolescent c’est de déplacer les limites établies par les parents. Le rôle des parents est donc de remettre ces limites à leur place !! Evidemment ce n’est pas toujours facile et on ne réussit pas toujours, mais le message souvent passe et s’incruste petit à petit dans leurs esprits et leurs cœurs. Certaines bornes ne peuvent absolument pas être dépassées (tant qu’ils sont sous votre responsabilité) ce qui amène l’idée de punition. La punition est ce désir fort de punition était un besoin de sécurité. Les adolescents poussent à bout, insistent et quand ils comprennent que le non reste un non, ils grognent mais ensuite acceptent et se sentent en sécurité car ce ne sont pas eux les maîtres
Une conséquence à une mauvaise action ou à un acte défendu ? C’est par amour que vous devez le faire, pour leur bien et il faut le leur dire, en parler avec eux (Proverbes 13 :24). Ce désir fort de punition était un besoin de sécurité. Les adolescents poussent à bout, insistent et quand ils comprennent que le non reste un non, ils grognent mais ensuite acceptent et se sentent en sécurité car ce ne sont pas eux les maîtres. Les ados respectent l’autorité quand elle est bonne, c'est-à-dire quand l’adulte fait respecter les règles, quand il montre un réel intérêt pour le bonheur de l’ado et quand il agit avec équité. « Nos parents sont supers, trop biens car ils savent être stricts et cools quand il faut ». Pour être juste il faut aussi que l’adulte sache reconnaître ses erreurs (en agissant ainsi l’adulte ne perd pas son autorité mais au contraire rentre dans l’estime de l’ado si bien sûr cela ne se reproduit pas constamment.)
L’amour résout beaucoup de problèmes. Les ados ont des initiatives, des projets plein la tête, à l’adulte de l’aider à y faire du tri et à les réaliser le mieux possible. L’ado pense être adulte et voudrait être considéré comme un adulte et il faut répondre à ce besoin mais en même temps ce ne sont pas encore des adultes et ils ont encore besoin d’être accompagné, « coaché ». Certains ados s’isolent, et ne veulent rien faire et je pense qu’il faut éviter de les laisser s’enfermer dans leur monde. Ils disent souvent laisse-moi tranquille mais ensuite ils disent ou pensent que personne ne les aime… En général éviter le plus possible de laisser un ado trop longtemps seul. Par exemple certains ne veulent pas faire telle activité alors on dit quelque chose comme « ok, mais tu viens quand même avec nous. » Souvent ils s’y mettent si on insiste un peu et même sont parfois ravis de leur journée. (Même s’ils ne l’expriment pas…)
Un ado parle peu de lui alors s’il le fait c’est le moment de l’écouter avec un réel intérêt.
On remarque qu’il y a trois sortes d’adolescents :
1- Celui qui est cool, sympa, bien dans sa peau, en général obéissant, qui parle facilement de lui, de ce qu’il pense…
Avec lui le piège c’est de l’oublier et de ne plus s’occuper de lui car il n’est pas vraiment demandeur. Au contraire il faudrait l’encourager dans cette voie et passer du temps avec lui pur lui faire plaisir et continuer à l’éduquer.
2- Celui qui ne parle pas de lui, ne dit rien, grogne souvent, dit ou fait croire qu’il pense l’inverse de l’adulte… essaie souvent de transgresser les règles. Rien n’est bon, tout est ‘nul’… Celui-là a besoin d’affection (même s’il le nie). Cela peut se matérialiser par une tape amicale dans le dos ou ébouriffer ses cheveux pour un garçon et pour une fille un petit câlin de temps en temps, un contact physique comme toucher son bras… (N’oublions pas qu’ils ne montreront pas obligatoirement qu’ils ont apprécié.) Ce qui est difficile c’est de ne pas baisser les bras mais de rester inflexibles quant aux règles de bases, répéter avec patience certains ordres (sécurité) et prouver son amour par des actes (comme faire son plat préféré, lui acheter exceptionnellement un habit ou disque convoité depuis des semaines…).
3- Le vrai rebelle qui n’écoute rien, essaie tout ce qu’il ne faut pas faire, n’à aucun respect de l’adulte ou de l’autorité. Il y a eu des problèmes dans l’éducation enfantine ou d’autres tels que divorce, maladie ou décès dans la famille. Il est impossible de retourner en arrière mais les besoins de sécurité et d’amour demeurent et ont besoin d’être comblés. Rien n’est facile mais il n’est jamais trop tard pour adopter une attitude stable (par contre il faut en parler avec le jeune comme par exemple « je me suis rendu compte de mes erreurs et je pense que pour ton bien je vais changer quelques règles. Jusqu’à présent tu rentrais à l’heure que tu voulais le samedi soir mais maintenant tu devras être rentré à telle heure sinon… »
Elever un adolescent n’est jamais chose facile et demande de la patience, de l’amour, de la constance et de la maturité. Tous les adolescents ont des personnalités différentes et il n’y a pas vraiment de recette miracle, mais pour tous, il sera bénéfique de donner de la sécurité, de l’amour et de le soutenir dans la prière. Des ados qui critiquent constamment ont souvent des parents qui critiquent, des ados qui ont de la compassion ont des parents qui sont compatissants…alors courage, tenez bon, les fruits de vos efforts se verront sur le long terme, aimez-les, soyez des exemples, et priez abondamment pour eux...
Les jeunes peuvent donner au monde de bons exemples de comportements dignes du Christ. C'est dans la Bible — I Timothée 4 : 12 : « Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en pureté. » Si un jeune mène une vie désordonnée, il fait honte à ses parents. C'est dans la Bible — Proverbes 28.7 : « Celui qui observe la loi est un fils intelligent, mais celui qui fréquente les débauchés fait honte à son père. » Les jeunes doivent se montrer sélectifs dans le choix de leurs amis. C'est dans la Bible 2 Timothée 2 : « Fuis les passions de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d'un cœur pur. »
Dans Bible-notes : dans le premier chapitre de l’épître aux Romains, ainsi que dans la seconde épître à Timothée, au chapitre 3. Et dans l’un et dans l’autre de ces passages, nous avons cette mention : « … désobéissants à leurs parents ». N’est-elle pas de plus en plus présente, cette génération égoïste et orgueilleuse ? Et nous, comment prenons-nous à cœur la volonté de Dieu à cet égard ? Soyons « transformés par le renouvellement de notre intelligence », jeunes amis chrétiens, pour que nous discernions « ce qu’est la bonne, agréable et parfaite volonté de Dieu » (Rom. 12 : 2).
Honorer, c’est avoir de la considération, de l’estime, du respect, non pas absolument envers ceux qui le méritent dignement, mais selon la position particulière que Dieu a donnée à certaines personnes vis-à-vis de nous. Ainsi, « honorer » ne signifie pas forcément que ceux envers lesquels nous avons du respect soient aussi pour nous des amis. Dans sa première épître, l’apôtre Pierre donne l’application la plus large possible de ce verbe en disant : « Honorez tous les hommes ; aimez tous les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi » (2 : 17).
Jeune croyant(e), si la lecture de la Bible et la communion avec ton Seigneur t’apportent beaucoup de joie, remercie Dieu pour cela, et profites-en chaque jour à nouveau. Pourtant, peut-être négliges-tu cette lecture parce que, d’une manière ou d’une autre, elle ne te semble pas assez attrayante :
- Pour lire la Bible, il faut prendre le temps. En raison de l’évolution très rapide de notre époque (nombreuses tâches, loisirs et surtout d’Internet…), il peut facilement arriver que nous n’ayons presque plus de temps pour la Parole de Dieu.
- Du péché dont tu ne t’es pas purifié assombrit peut-être ta communion avec Dieu.
- Tu as peut-être appris dès l’enfance que la lecture de la Bible est très importante. Très bien ! Mais si tu ne lis la Bible que pour calmer ta conscience, ne t’étonne pas si cela ne te procure aucune joie réelle.
- Lis-tu beaucoup dans ta Bible pour mieux connaître les interconnexions ? C’est très bien ! Mais cela ne doit pas devenir une chose purement intellectuelle, elle doit atteindre ton cœur
- Il y a des passages de la Bible que tu connais probablement bien. En soi c’est une très bonne chose. Mais le danger alors, c’est de survoler les passages bibliques sans les laisser te parler vraiment.
- Peut-être te trouves-tu à un carrefour dans ta vie, et tu réalises que tu dois chercher une réponse dans la Bible. « Ce que je ne vois pas, montre-le-moi » (Job 34 : 32)
- Si vous vous êtes éloignés de Dieu et que d'autres choses soient venues former une croûte, pour ainsi dire, sur vos cœurs, vous ne retrouverez pas tout de suite la joie.
-Rejetez d’emblée l’idée qu’en vous convertissant vous avez atteint le sommet de toute ambition, le but de la course chrétienne. La vérité est que, loin d’être un but, la conversion est un point de départ.
-Jésus est non seulement votre Sauveur, mais aussi votre Seigneur ; préparez-vous donc à vous lever et à partir à Sa demande comme Saul l’a fait.
-Si vous avez encore des doutes et des craintes quant à votre position vis-à-vis de Dieu, ayez le courage de le dire, plutôt que de continuer à prétendre que tout va bien alors que vous n’êtes pas sûrs.
-Vous ne serez pas convertis depuis longtemps, voire depuis quelques heures, que vous découvrirez que les pièges se multiplient devant vous.
Le compromis est à l'origine de nombreuses réussites dans le monde des affaires et dans le monde de la politique, mais c'est le secret de l'échec dans les choses de Dieu;
Sais-tu que l’absence de joie chez un chrétien est une chose anormale ? Si tu es droit(e) devant Dieu, il devrait y avoir de la joie dans ta vie !
La gloire morale du christianisme n’est pas fondée sur la suppression de ce qui est mal, mais sur la manifestation d’une vie nouvelle. Ces paroles solennelles – « il vous faut être nés de nouveau » – ont condamné tout espoir de porter du fruit provenant de l’ancienne vie dans la chair.
Les jeunes croyants sont appelés à se soumettre aux anciens (1 Pier. 5 : 5) en réalisant le privilège d’être enseignés dans la Parole de Dieu par ceux qui les précèdent dans le chemin de la foi.
Sachons reconnaître nos fautes.
Soyons prêts à servir Dieu dans les petites choses. « Mais toi, homme de Dieu... poursuis la justice, la piété, la foi, l’amour, la patience, la douceur d’esprit » (1 Tim. 6 : 1
Conflits de générations ?
En Galates 3 : 28, nous lisons: « il n’y a ni Juif, ni Grec ; il n’y a ni esclave, ni homme libre ; il n’y a ni mâle, ni femelle ; car vous tous, vous êtes un dans le Christ Jésus ». Parmi ces grandes distinctions naturelles, auraient pu être indiquées celles dues à l’âge.
Considérons les thessaloniciens, convertis depuis peu, et durant peu de temps, et pourtant très affermis dans la foi, l’espérance et l’amour. Considérons Timothée, que l’apôtre Paul lui-même encourage à deux reprises en ces termes : « que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle des fidèles, en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté » (1 Timothée 3 :14) Un conducteur spirituel (ce qu’était Timothée malgré son jeune âge) doit non seulement pouvoir montrer le bon chemin, mais aussi y marcher lui-même en premier afin que les autres puissent le suivre. Et cependant, il avait mes mêmes passions que les autres et devait surmonter sa timidité naturelle, tout en se gardant de toute arrogance ou orgueil de jeunesse, qui auraient terni son témoignage.
Ainsi, Paul l’exhorte : « Ne reprends pas rudement l’homme âgé, mais exhorte-le comme un père, les jeunes gens comme des frères, les femmes âgées comme des mères, les jeunes comme des sœurs, en toute pureté». Il devait, lui jeune homme, dont les fonctions dans l’assemblée du Dieu vivant étaient d’enseigner et de reprendre, avoir égard à l’homme âgé (et non d’après le contexte, à l’ancien, désigné par le même mot).
Cela dit, en règle générale, « le surveillant ne doit pas être nouvellement converti ».
Au total, «que toutes choses parmi vous se fassent dans l'amour». C'est sur ce mot amour que Paul achève une épître pourtant si sévère à l’égard de tous, quelque soient leurs âges ou leurs autres caractéristiques (1 Corinthiens 16 :14). En 1 Jean 4 :20, l’apôtre Jean conclut : « Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? »
On se rappellera a contrario la scène de 2 Chroniques 10, où le roi Roboam laissa le conseil donné par les vieillards et retint celui des jeunes gens, ce qui entraîna la malheureuse partition d’Israël en deux royaumes. Certes le conseil des vieillards était bon, mais l’exemple qu’ils avaient donné ne l’était pas.
Au contraire, dès sa jeunesse, David s’était appuyé sur l’Éternel (Ps. 71:5, 6, 17).
Salomon avait les paroles de la sagesse, mais il ne les avait pas pratiquées en vieillissant. Éli apprend de tout le peuple les méchantes actions de ses fils ! Il ne s’en était donc pas préoccupé. Renseigné sur leur inconduite (2:22), le vieillard réagit très mollement. Josias et Ezéchias ont été fils et petit-fils de deux rois infidèles, mais eux ont été fidèles.
S’agissant de Timothée, il connaissait dès l’enfance les saintes lettres (2 Tim. 3:15). L’apôtre Paul l’exhorte à demeurer dans les choses qu’il a «apprises». Il ne suffit pas de recevoir passivement la connaissance des récits bibliques, puis celle des vérités importantes. Il faut encore les «apprendre», c’est-à-dire les assimiler, les retenir.
En ce qui concerne les enfants et les adolescents, les parents croyants ont la responsabilité de leur inculquer avec soin et persévérance les enseignements divins (Deut. 6:7), les plaçant sous les avertissements du Seigneur. Malgré les difficultés croissantes de le faire dans ces temps fâcheux. Les enfants de leur côté, sont responsables de recevoir et de vivre ce qui leur a été transmis. Puis, à leur tour, de le faire valoir et de le commettre à ceux qui viendront après eux. Il y a toutefois un danger spécial guettant les enfants de chrétiens qui se contenteraient de suivre des parents ou des conducteurs, mais qui ne seraient pas affermis pour eux-mêmes, leur conscience n’ayant pas été profondément exercée quant à l’état de péché de l’homme et à son éloignement naturel de Dieu.
Au total, n’oublions pas que jeunes et vieux croyants sont tous ensemble membres du corps de Christ. Ainsi, un vieux croyant et un jeune croyant devraient avoir des caractéristiques différentes et pourtant complémentaires car constituant ensemble « le Christ », expression très forte. Un vieux croyant par exemple, aura une longue expérience, tant de ses combats heureux que de ses échecs. Il aura réalisé pour lui-même que : «celui qui croit être debout prenne garde qu’il ne tombe» (1 Cor. 10:12). Il aura retenu l’idée de « ne pas reculer la borne ancienne », c'est-à-dire l’enseignement biblique ainsi que les abondantes explicitations spirituelles qu’en ont fait leurs devanciers. Seulement cet attachement à la doctrine du Christ, ne devra pas se limiter à la seule «pratique» d'une marche dont on oublie d'assurer le terrain : l’on se rabattrait ainsi sur une observation à peu près satisfaisante d'habitudes considérées comme orthodoxes parce qu'elles étaient celles de nos devanciers, et de nous contenter, sans l'avouer, d'une sorte de code Chrétien. L'important est non de copier nos conducteurs, mais de revenir à la source où ils ont puisé. Pire que la routine, l’hypocrisie, est la prétention d’être ce qu’on n’est pas. Parmi les choses qui sont aussi à rejeter figure l’étroitesse d’esprit.
Un jeune croyant, qui sera le plus souvent converti depuis peu, aura soit le suivisme de ses aînés, ce qui peut être superficiel, soit « le zèle du nouveau converti », ce qui sera très rafraîchissant, mais non sans risques d’attitudes charnelles et excessives. Il aura à cœur d’approfondir sa jeune foi en sondant les Ecritures et les écrits des frères, afin de revenir aux choses fondamentales du commencement. Cependant étant nouvellement converti, il risque plus que d’autres, « d’être comblé d’orgueil ». Notamment, il ne pourra que constater les infirmités de ses frères, âgés en particulier, sans pour autant voir la poutre qui est dans son œil, se connaissant encore très imparfaitement lui-même.
Un chrétien fondé a pu écrire : « et si les générations comme la mienne, qui avancent dans l’âge, cherchaient mieux à comprendre les jeunes, — si les jeunes, au lieu de tout casser quelquefois, cherchaient plus à écouter ce qui leur est dit, bien des difficultés seraient évitées dans les assemblées. Le clivage des générations serait évité.
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Bonjour, s’agissant des adolescents, d’abord quelques versets bien connus :
1 Jean 2 :12 : Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le méchant.
13 Je vous écris, petits enfants, parce que vous connaissez le Père.
14 Je vous ai écrit, pères, parce que vous connaissez celui qui est dès le commencement.
Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le méchant.
1 Jean 2 :14b : Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le méchant.
18 Petits enfants, c’est la dernière heure ; et comme vous avez entendu que l’antéchrist vient, maintenant aussi il y a plusieurs antéchrists, par quoi nous savons que c’est la dernière heure.
28 Et maintenant, enfants, demeurez en lui, afin que, quand il sera manifesté, nous ayons de l’assurance et que nous ne soyons pas couverts de honte, de par lui, à sa venue.
Commentaires : v. 13 et 14 : avez connu et connaissez. v. 13 et 14 : avez vaincu et êtes victorieux. v. 28 : Comme en 2:12, enfants : terme général évoquant la filiation ; aux v. 13 et 18, l’appellation «petits enfants» marque le jeune âge ; les «enfants» des v. 12 et 28 englobent les trois catégories : petits enfants, jeunes gens et pères.
Psaume 119 : 9 « Comment un jeune homme rendra-t-il pure sa voie ? Ce sera en y prenant garde selon ta parole ».
Ecclésiaste 12:1 : « Mais souviens-toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse, avant que les jours mauvais arrivent et que les années s'approchent où tu diras: Je n'y prends point de plaisir » ;
Colossiens 3:20 : « Enfants, obéissez en toutes choses à vos parents, car cela est agréable dans le Seigneur ».
Emprunté à d’autres sites chrétiens :
Mais si la Bible est aussi pertinente que l'affirme Pierre, alors pourquoi les adolescents sont-ils si souvent désintéressés d'apprendre de leurs parents et des pasteurs jeunesse ? La triste réalité est que beaucoup de jeunes ne prêtent pas d'importance à la Parole de Dieu parce qu'ils sont spirituellement morts. Voilà pourquoi ils n'ont pas de “désirs pour le lait pur spirituel” (1Pierre 2 : 2). Pourtant, même cela ne justifie pas le fait d'édulcorer ou d'ignorer la Bible, puisque Dieu fait son travail pour que nous puissions “naître de nouveau […] à travers la parole vivante et permanente de Dieu” (1Pierre 1 : 23).
Trois étapes clés : Alors comment faire ressortir ces saveurs de la Parole de Dieu pour que les adolescents puissent goûter à leur intensité ? Voici trois étapes clés :
1. Souligner notre besoin de ce que la Bible nous enseigne en leur montrant que nous ne pouvons finalement pas faire naître ce besoin par nos propres forces.
2. Leur montrer à quel endroit la Bible parle d'expériences identiques à celles que les jeunes traversent, et pointer la solution qu'elle donne (ce qui sera en général une solution différente à nos réponses naturelles).
3. Leur montrer que la réponse nous vient au travers de ce que Jésus à fait pour nous.
Quand les jeunes vivent des moments difficiles, ils se demandent souvent par exemple si Dieu les aime. Ils demandent où est Dieu. Durant ces moments, la pertinence de l'Écriture se répercute dans leur expérience personnelle. Israël affirme : “Ma situation échappe à l’Éternel, mon droit passe inaperçu de mon Dieu” (Ésaïe 40 : 27). Mais le prophète continue en disant que Dieu donne la force à ceux qui sont fatigués parce qu'ils comptent sur lui pour intervenir. La réponse ne vient peut-être pas directement, mais Dieu nous donne les moyens pour agir à la mesure de la confiance que nous lui témoignons.
Notre travail en tant que parents et pasteurs jeunesse est de continuer d'apprendre plus en ce qui concerne les Écritures afin de pouvoir discerner sa pertinence dans notre propre vie et dans celle des jeunes que Dieu nous a confiés. La Bible est une épée qui pénètre les cœurs (Hébreux 4 : 12). C'est une épée animée par le pouvoir de l'Esprit (Éphésiens 6 : 17). Alors apprenons à nous servir de cette épée de telle façon que les jeunes puissent la voir briller, et ressentir la guérison venir lorsqu'elle coupe. Ce n'est qu'ensuite qu'ils voudront eux aussi commencer à la brandir.
Quand on pense qu’ils se rebellent, en fait ce n’est qu’un reflet de leur instabilité, les parents, les adultes responsables, par conséquent, doivent eux demeurer stables. L’époque de l’adolescence est un moment d’insécurité. Quand on se retrouve dans le noir on a besoin de sentir des murs solides pour se repérer et se sentir en sécurité. Il en est de même pour les ados qui doivent avoir des repères solides, construits dès l’enfance. Les réflexes acquis avant l’adolescence sont des piliers porteurs au temps de l’adolescence. Le jeu de l’adolescent c’est de déplacer les limites établies par les parents. Le rôle des parents est donc de remettre ces limites à leur place !! Evidemment ce n’est pas toujours facile et on ne réussit pas toujours, mais le message souvent passe et s’incruste petit à petit dans leurs esprits et leurs cœurs. Certaines bornes ne peuvent absolument pas être dépassées (tant qu’ils sont sous votre responsabilité) ce qui amène l’idée de punition. La punition est ce désir fort de punition était un besoin de sécurité. Les adolescents poussent à bout, insistent et quand ils comprennent que le non reste un non, ils grognent mais ensuite acceptent et se sentent en sécurité car ce ne sont pas eux les maîtres
Une conséquence à une mauvaise action ou à un acte défendu ? C’est par amour que vous devez le faire, pour leur bien et il faut le leur dire, en parler avec eux (Proverbes 13 :24). Ce désir fort de punition était un besoin de sécurité. Les adolescents poussent à bout, insistent et quand ils comprennent que le non reste un non, ils grognent mais ensuite acceptent et se sentent en sécurité car ce ne sont pas eux les maîtres. Les ados respectent l’autorité quand elle est bonne, c'est-à-dire quand l’adulte fait respecter les règles, quand il montre un réel intérêt pour le bonheur de l’ado et quand il agit avec équité. « Nos parents sont supers, trop biens car ils savent être stricts et cools quand il faut ». Pour être juste il faut aussi que l’adulte sache reconnaître ses erreurs (en agissant ainsi l’adulte ne perd pas son autorité mais au contraire rentre dans l’estime de l’ado si bien sûr cela ne se reproduit pas constamment.)
L’amour résout beaucoup de problèmes. Les ados ont des initiatives, des projets plein la tête, à l’adulte de l’aider à y faire du tri et à les réaliser le mieux possible. L’ado pense être adulte et voudrait être considéré comme un adulte et il faut répondre à ce besoin mais en même temps ce ne sont pas encore des adultes et ils ont encore besoin d’être accompagné, « coaché ». Certains ados s’isolent, et ne veulent rien faire et je pense qu’il faut éviter de les laisser s’enfermer dans leur monde. Ils disent souvent laisse-moi tranquille mais ensuite ils disent ou pensent que personne ne les aime… En général éviter le plus possible de laisser un ado trop longtemps seul. Par exemple certains ne veulent pas faire telle activité alors on dit quelque chose comme « ok, mais tu viens quand même avec nous. » Souvent ils s’y mettent si on insiste un peu et même sont parfois ravis de leur journée. (Même s’ils ne l’expriment pas…)
Un ado parle peu de lui alors s’il le fait c’est le moment de l’écouter avec un réel intérêt.
On remarque qu’il y a trois sortes d’adolescents :
1- Celui qui est cool, sympa, bien dans sa peau, en général obéissant, qui parle facilement de lui, de ce qu’il pense…
Avec lui le piège c’est de l’oublier et de ne plus s’occuper de lui car il n’est pas vraiment demandeur. Au contraire il faudrait l’encourager dans cette voie et passer du temps avec lui pur lui faire plaisir et continuer à l’éduquer.
2- Celui qui ne parle pas de lui, ne dit rien, grogne souvent, dit ou fait croire qu’il pense l’inverse de l’adulte… essaie souvent de transgresser les règles. Rien n’est bon, tout est ‘nul’… Celui-là a besoin d’affection (même s’il le nie). Cela peut se matérialiser par une tape amicale dans le dos ou ébouriffer ses cheveux pour un garçon et pour une fille un petit câlin de temps en temps, un contact physique comme toucher son bras… (N’oublions pas qu’ils ne montreront pas obligatoirement qu’ils ont apprécié.) Ce qui est difficile c’est de ne pas baisser les bras mais de rester inflexibles quant aux règles de bases, répéter avec patience certains ordres (sécurité) et prouver son amour par des actes (comme faire son plat préféré, lui acheter exceptionnellement un habit ou disque convoité depuis des semaines…).
3- Le vrai rebelle qui n’écoute rien, essaie tout ce qu’il ne faut pas faire, n’à aucun respect de l’adulte ou de l’autorité. Il y a eu des problèmes dans l’éducation enfantine ou d’autres tels que divorce, maladie ou décès dans la famille. Il est impossible de retourner en arrière mais les besoins de sécurité et d’amour demeurent et ont besoin d’être comblés. Rien n’est facile mais il n’est jamais trop tard pour adopter une attitude stable (par contre il faut en parler avec le jeune comme par exemple « je me suis rendu compte de mes erreurs et je pense que pour ton bien je vais changer quelques règles. Jusqu’à présent tu rentrais à l’heure que tu voulais le samedi soir mais maintenant tu devras être rentré à telle heure sinon… »
Elever un adolescent n’est jamais chose facile et demande de la patience, de l’amour, de la constance et de la maturité. Tous les adolescents ont des personnalités différentes et il n’y a pas vraiment de recette miracle, mais pour tous, il sera bénéfique de donner de la sécurité, de l’amour et de le soutenir dans la prière. Des ados qui critiquent constamment ont souvent des parents qui critiquent, des ados qui ont de la compassion ont des parents qui sont compatissants…alors courage, tenez bon, les fruits de vos efforts se verront sur le long terme, aimez-les, soyez des exemples, et priez abondamment pour eux...
Les jeunes peuvent donner au monde de bons exemples de comportements dignes du Christ. C'est dans la Bible — I Timothée 4 : 12 : « Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en pureté. » Si un jeune mène une vie désordonnée, il fait honte à ses parents. C'est dans la Bible — Proverbes 28.7 : « Celui qui observe la loi est un fils intelligent, mais celui qui fréquente les débauchés fait honte à son père. » Les jeunes doivent se montrer sélectifs dans le choix de leurs amis. C'est dans la Bible 2 Timothée 2 : « Fuis les passions de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d'un cœur pur. »
Dans Bible-notes : dans le premier chapitre de l’épître aux Romains, ainsi que dans la seconde épître à Timothée, au chapitre 3. Et dans l’un et dans l’autre de ces passages, nous avons cette mention : « … désobéissants à leurs parents ». N’est-elle pas de plus en plus présente, cette génération égoïste et orgueilleuse ? Et nous, comment prenons-nous à cœur la volonté de Dieu à cet égard ? Soyons « transformés par le renouvellement de notre intelligence », jeunes amis chrétiens, pour que nous discernions « ce qu’est la bonne, agréable et parfaite volonté de Dieu » (Rom. 12 : 2).
Honorer, c’est avoir de la considération, de l’estime, du respect, non pas absolument envers ceux qui le méritent dignement, mais selon la position particulière que Dieu a donnée à certaines personnes vis-à-vis de nous. Ainsi, « honorer » ne signifie pas forcément que ceux envers lesquels nous avons du respect soient aussi pour nous des amis. Dans sa première épître, l’apôtre Pierre donne l’application la plus large possible de ce verbe en disant : « Honorez tous les hommes ; aimez tous les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi » (2 : 17).
Jeune croyant(e), si la lecture de la Bible et la communion avec ton Seigneur t’apportent beaucoup de joie, remercie Dieu pour cela, et profites-en chaque jour à nouveau. Pourtant, peut-être négliges-tu cette lecture parce que, d’une manière ou d’une autre, elle ne te semble pas assez attrayante :
- Pour lire la Bible, il faut prendre le temps. En raison de l’évolution très rapide de notre époque (nombreuses tâches, loisirs et surtout d’Internet…), il peut facilement arriver que nous n’ayons presque plus de temps pour la Parole de Dieu.
- Du péché dont tu ne t’es pas purifié assombrit peut-être ta communion avec Dieu.
- Tu as peut-être appris dès l’enfance que la lecture de la Bible est très importante. Très bien ! Mais si tu ne lis la Bible que pour calmer ta conscience, ne t’étonne pas si cela ne te procure aucune joie réelle.
- Lis-tu beaucoup dans ta Bible pour mieux connaître les interconnexions ? C’est très bien ! Mais cela ne doit pas devenir une chose purement intellectuelle, elle doit atteindre ton cœur
- Il y a des passages de la Bible que tu connais probablement bien. En soi c’est une très bonne chose. Mais le danger alors, c’est de survoler les passages bibliques sans les laisser te parler vraiment.
- Peut-être te trouves-tu à un carrefour dans ta vie, et tu réalises que tu dois chercher une réponse dans la Bible. « Ce que je ne vois pas, montre-le-moi » (Job 34 : 32)
- Si vous vous êtes éloignés de Dieu et que d'autres choses soient venues former une croûte, pour ainsi dire, sur vos cœurs, vous ne retrouverez pas tout de suite la joie.
-Rejetez d’emblée l’idée qu’en vous convertissant vous avez atteint le sommet de toute ambition, le but de la course chrétienne. La vérité est que, loin d’être un but, la conversion est un point de départ.
-Jésus est non seulement votre Sauveur, mais aussi votre Seigneur ; préparez-vous donc à vous lever et à partir à Sa demande comme Saul l’a fait.
-Si vous avez encore des doutes et des craintes quant à votre position vis-à-vis de Dieu, ayez le courage de le dire, plutôt que de continuer à prétendre que tout va bien alors que vous n’êtes pas sûrs.
-Vous ne serez pas convertis depuis longtemps, voire depuis quelques heures, que vous découvrirez que les pièges se multiplient devant vous.
Le compromis est à l'origine de nombreuses réussites dans le monde des affaires et dans le monde de la politique, mais c'est le secret de l'échec dans les choses de Dieu;
Sais-tu que l’absence de joie chez un chrétien est une chose anormale ? Si tu es droit(e) devant Dieu, il devrait y avoir de la joie dans ta vie !
La gloire morale du christianisme n’est pas fondée sur la suppression de ce qui est mal, mais sur la manifestation d’une vie nouvelle. Ces paroles solennelles – « il vous faut être nés de nouveau » – ont condamné tout espoir de porter du fruit provenant de l’ancienne vie dans la chair.
Les jeunes croyants sont appelés à se soumettre aux anciens (1 Pier. 5 : 5) en réalisant le privilège d’être enseignés dans la Parole de Dieu par ceux qui les précèdent dans le chemin de la foi.
Sachons reconnaître nos fautes.
Soyons prêts à servir Dieu dans les petites choses. « Mais toi, homme de Dieu... poursuis la justice, la piété, la foi, l’amour, la patience, la douceur d’esprit » (1 Tim. 6 : 1
Conflits de générations ?
En Galates 3 : 28, nous lisons: « il n’y a ni Juif, ni Grec ; il n’y a ni esclave, ni homme libre ; il n’y a ni mâle, ni femelle ; car vous tous, vous êtes un dans le Christ Jésus ». Parmi ces grandes distinctions naturelles, auraient pu être indiquées celles dues à l’âge.
Considérons les thessaloniciens, convertis depuis peu, et durant peu de temps, et pourtant très affermis dans la foi, l’espérance et l’amour. Considérons Timothée, que l’apôtre Paul lui-même encourage à deux reprises en ces termes : « que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle des fidèles, en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté » (1 Timothée 3 :14) Un conducteur spirituel (ce qu’était Timothée malgré son jeune âge) doit non seulement pouvoir montrer le bon chemin, mais aussi y marcher lui-même en premier afin que les autres puissent le suivre. Et cependant, il avait mes mêmes passions que les autres et devait surmonter sa timidité naturelle, tout en se gardant de toute arrogance ou orgueil de jeunesse, qui auraient terni son témoignage.
Ainsi, Paul l’exhorte : « Ne reprends pas rudement l’homme âgé, mais exhorte-le comme un père, les jeunes gens comme des frères, les femmes âgées comme des mères, les jeunes comme des sœurs, en toute pureté». Il devait, lui jeune homme, dont les fonctions dans l’assemblée du Dieu vivant étaient d’enseigner et de reprendre, avoir égard à l’homme âgé (et non d’après le contexte, à l’ancien, désigné par le même mot).
Cela dit, en règle générale, « le surveillant ne doit pas être nouvellement converti ».
Au total, «que toutes choses parmi vous se fassent dans l'amour». C'est sur ce mot amour que Paul achève une épître pourtant si sévère à l’égard de tous, quelque soient leurs âges ou leurs autres caractéristiques (1 Corinthiens 16 :14). En 1 Jean 4 :20, l’apôtre Jean conclut : « Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? »
On se rappellera a contrario la scène de 2 Chroniques 10, où le roi Roboam laissa le conseil donné par les vieillards et retint celui des jeunes gens, ce qui entraîna la malheureuse partition d’Israël en deux royaumes. Certes le conseil des vieillards était bon, mais l’exemple qu’ils avaient donné ne l’était pas.
Au contraire, dès sa jeunesse, David s’était appuyé sur l’Éternel (Ps. 71:5, 6, 17).
Salomon avait les paroles de la sagesse, mais il ne les avait pas pratiquées en vieillissant. Éli apprend de tout le peuple les méchantes actions de ses fils ! Il ne s’en était donc pas préoccupé. Renseigné sur leur inconduite (2:22), le vieillard réagit très mollement. Josias et Ezéchias ont été fils et petit-fils de deux rois infidèles, mais eux ont été fidèles.
S’agissant de Timothée, il connaissait dès l’enfance les saintes lettres (2 Tim. 3:15). L’apôtre Paul l’exhorte à demeurer dans les choses qu’il a «apprises». Il ne suffit pas de recevoir passivement la connaissance des récits bibliques, puis celle des vérités importantes. Il faut encore les «apprendre», c’est-à-dire les assimiler, les retenir.
En ce qui concerne les enfants et les adolescents, les parents croyants ont la responsabilité de leur inculquer avec soin et persévérance les enseignements divins (Deut. 6:7), les plaçant sous les avertissements du Seigneur. Malgré les difficultés croissantes de le faire dans ces temps fâcheux. Les enfants de leur côté, sont responsables de recevoir et de vivre ce qui leur a été transmis. Puis, à leur tour, de le faire valoir et de le commettre à ceux qui viendront après eux. Il y a toutefois un danger spécial guettant les enfants de chrétiens qui se contenteraient de suivre des parents ou des conducteurs, mais qui ne seraient pas affermis pour eux-mêmes, leur conscience n’ayant pas été profondément exercée quant à l’état de péché de l’homme et à son éloignement naturel de Dieu.
Au total, n’oublions pas que jeunes et vieux croyants sont tous ensemble membres du corps de Christ. Ainsi, un vieux croyant et un jeune croyant devraient avoir des caractéristiques différentes et pourtant complémentaires car constituant ensemble « le Christ », expression très forte. Un vieux croyant par exemple, aura une longue expérience, tant de ses combats heureux que de ses échecs. Il aura réalisé pour lui-même que : «celui qui croit être debout prenne garde qu’il ne tombe» (1 Cor. 10:12). Il aura retenu l’idée de « ne pas reculer la borne ancienne », c'est-à-dire l’enseignement biblique ainsi que les abondantes explicitations spirituelles qu’en ont fait leurs devanciers. Seulement cet attachement à la doctrine du Christ, ne devra pas se limiter à la seule «pratique» d'une marche dont on oublie d'assurer le terrain : l’on se rabattrait ainsi sur une observation à peu près satisfaisante d'habitudes considérées comme orthodoxes parce qu'elles étaient celles de nos devanciers, et de nous contenter, sans l'avouer, d'une sorte de code Chrétien. L'important est non de copier nos conducteurs, mais de revenir à la source où ils ont puisé. Pire que la routine, l’hypocrisie, est la prétention d’être ce qu’on n’est pas. Parmi les choses qui sont aussi à rejeter figure l’étroitesse d’esprit.
Un jeune croyant, qui sera le plus souvent converti depuis peu, aura soit le suivisme de ses aînés, ce qui peut être superficiel, soit « le zèle du nouveau converti », ce qui sera très rafraîchissant, mais non sans risques d’attitudes charnelles et excessives. Il aura à cœur d’approfondir sa jeune foi en sondant les Ecritures et les écrits des frères, afin de revenir aux choses fondamentales du commencement. Cependant étant nouvellement converti, il risque plus que d’autres, « d’être comblé d’orgueil ». Notamment, il ne pourra que constater les infirmités de ses frères, âgés en particulier, sans pour autant voir la poutre qui est dans son œil, se connaissant encore très imparfaitement lui-même.
Un chrétien fondé a pu écrire : « et si les générations comme la mienne, qui avancent dans l’âge, cherchaient mieux à comprendre les jeunes, — si les jeunes, au lieu de tout casser quelquefois, cherchaient plus à écouter ce qui leur est dit, bien des difficultés seraient évitées dans les assemblées. Le clivage des générations serait évité.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Les réveils et les revivalistes
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Beowulf, vous me demandez quelles sont les sources utilisées par Darby.
Pour ce faire, j’ai procédé à une analyse rapide de l’ouvrage écrit en 2019 par Gilles Despins (probablement « frère large »), intitulé « la Bible Darby et son histoire ». Darby a traduit la Bible en Anglais, Français et Allemand. Son travail a ensuite servi de base, et même davantage semble t’il, à d’autres traductions en hollandais, italien ou suédois. D’autres chrétiens ont utilisé les traductions de Darby comme guides pour traduire la Bible dans diverses autres langues.
Textes issus de versions plus ou moins récentes
La version du Nouveau Testament dite de Lausanne (1839) : Darby envoya des notes critiques, reconnaissant cette version en général fidèle au texte
Dans la version de Lausanne, mention est faite des versions de Matter, Arnaud, Darby, Rilliet, Coquerel
Tregelles, Tischendorf, « Scriverner », Lachmann, Scholz, Darby lui-même, Bengel, Piscator, Wette, Diodati, Martin, Arnaud, F.W. Brockhaus, Bevir/Carruther, Mathiae, Brixianus : textes disponibles à cette époque
Tous les manuscrits imprimés publiés, et citations des Pères de l’Eglise et versions syriaque ou égyptienne
Corrections par Darby de Johann J. Griesbach, Schotz, Tischendorf, Impensis F.C., J. Rivington, von Etier et Theile, Bielefeld
Alford, version très critiquée par Darby, car elle s’adresse uniquement à l’étudiant spécialisé
Version antérieure de son ami et « frère » William Kelly
Les textes du Qrâmm retrouvés en 1947 apportent très peu de changements
Textes anciens
Codex Vaticanus, supérieure au Sinaïticus, mais comportant des fautes selon Darby. Il indique qu’il porte la marque de l’intervention des gens d’Eglise
Codex Sinaïticus : Il indique qu’il porte la marque de l’intervention des gens d’Eglise
Codex Alexandrinus : pour Darby, se rapproche le plus du texte original
Texte latin Vercel
La Septante
La Vulgate : version latine du 2ème siècle, corrigée au 5ème siècle par Saint Jérôme
Le cardinal Ximènes mais sources peu connues
Version de Luther : très critiquée par Darby qu’il qualifie « d’affreuse »
Bible polyglotte d’Alcalà (1514-1517)
Edition d’Erasme (1516) : mais basée sur fort peu de manuscrits
R. Etienne (Stéphanus) au XVIème siècle
Théodore de Bèze : édition du NT avec traduction latine
Le « texte reçu » et ses déclinaisons : King James Version dite « version autorisée », Ostervald, manuscrit Brixianus du 6ème siècle… . Darby critiquait le peu de sources du « texte reçu », bien qu’il recoure à certaines de ses leçons. Il appréciait aussi la King James, mais s’en est ultérieurement éloigné.
Darby parle d’une centaine de manuscrits à lettres cursives, et de cinq copies à lettres onciales
Contributions personnelles de Darby
Darby plaçait chaque fois le texte qu’il étudiait dans la prière. Cela dit les traductions de Darby sont considérées comme très exactes mais difficile à lire, car très littérales, ce qui n’était pas son but d’origine car il voulait atteindre tous les croyants, y compris les pauvres. Mais il n’était pas satisfait des différentes versions bibliques de son époque.
Les principes généraux qui ont guidé Darby dans son travail de traduction sont :
· L’Ecriture est inspirée de Dieu, même si les variantes textuelles et les différences de traductions, fussent-elles médiocres, n’affectent en rien son autorité
· Texte grec éclectique, s’appuyant sur toutes les variantes disponibles et choisissant entre elles
· Il abandonné petit à petit le Texte Reçu à mesure qu’il progressait lui-même dans son travail personnel de critique textuelle, mais sans méconnaître certaines des leçons de ce texte
· C’est seulement lorsque les éditeurs étaient en désaccord au sujet d’une variant textuelle que Darby a traduit selon le Texte Reçu
· Il a inclus les citations des Pères de l’Eglise (en étant cependant conscient de certaines insuffisances) dans son travail de critique textuelle
· Il a comparé ses versions avec d’autres
· Il a utilisé tous les ouvrages nécessaires, comme les grammaires grecques et les commentaires
· Il a traduit le texte aussi littéralement que possible, en tenant compte de la grammaire, de la syntaxe et du style , mais sans détriment de l’exactitude littérale
· Il s’est efforcé autant que possible d’être constant dans le choix des mots, évitant de traduire un même mot grec par plusieurs mots dans la langue de la version produite, mais sans engendrer de contradictions avec la Bible.
· Il a expliqué des problèmes d’ordre textuel, donné les raisons qui ont conduit à certaines décisions dans le processus de traduction, et ajouté la signification de mots dans des notes de bas de page.
· Il traduisait en essayant de conserver le « style d’écriture » du grec
· La critique textuelle de Darby a permis de retrouver beaucoup de vérités : position du croyant en Christ, signification de l’expression « la vie est dans le Fils », la notion « d’un seul corps », le service, la véritable espérance de l’Eglise, le dispensationalisme, etc.
· La parti uninarien pense que la Bible Darby a été imprégnée de fausses doctrines : Darby s’en est défendu
Darby étendait plusieurs manuscrits sur une longue table pour les étudier attentivement l’un à la suite de l’autre
Darby a travaillé en équipe, notamment de par une deuxième lecture du texte traduit. Mais il était rarement satisfait de son travail de traduction.
__
Beowulf, vous me demandez quelles sont les sources utilisées par Darby.
Pour ce faire, j’ai procédé à une analyse rapide de l’ouvrage écrit en 2019 par Gilles Despins (probablement « frère large »), intitulé « la Bible Darby et son histoire ». Darby a traduit la Bible en Anglais, Français et Allemand. Son travail a ensuite servi de base, et même davantage semble t’il, à d’autres traductions en hollandais, italien ou suédois. D’autres chrétiens ont utilisé les traductions de Darby comme guides pour traduire la Bible dans diverses autres langues.
Textes issus de versions plus ou moins récentes
La version du Nouveau Testament dite de Lausanne (1839) : Darby envoya des notes critiques, reconnaissant cette version en général fidèle au texte
Dans la version de Lausanne, mention est faite des versions de Matter, Arnaud, Darby, Rilliet, Coquerel
Tregelles, Tischendorf, « Scriverner », Lachmann, Scholz, Darby lui-même, Bengel, Piscator, Wette, Diodati, Martin, Arnaud, F.W. Brockhaus, Bevir/Carruther, Mathiae, Brixianus : textes disponibles à cette époque
Tous les manuscrits imprimés publiés, et citations des Pères de l’Eglise et versions syriaque ou égyptienne
Corrections par Darby de Johann J. Griesbach, Schotz, Tischendorf, Impensis F.C., J. Rivington, von Etier et Theile, Bielefeld
Alford, version très critiquée par Darby, car elle s’adresse uniquement à l’étudiant spécialisé
Version antérieure de son ami et « frère » William Kelly
Les textes du Qrâmm retrouvés en 1947 apportent très peu de changements
Textes anciens
Codex Vaticanus, supérieure au Sinaïticus, mais comportant des fautes selon Darby. Il indique qu’il porte la marque de l’intervention des gens d’Eglise
Codex Sinaïticus : Il indique qu’il porte la marque de l’intervention des gens d’Eglise
Codex Alexandrinus : pour Darby, se rapproche le plus du texte original
Texte latin Vercel
La Septante
La Vulgate : version latine du 2ème siècle, corrigée au 5ème siècle par Saint Jérôme
Le cardinal Ximènes mais sources peu connues
Version de Luther : très critiquée par Darby qu’il qualifie « d’affreuse »
Bible polyglotte d’Alcalà (1514-1517)
Edition d’Erasme (1516) : mais basée sur fort peu de manuscrits
R. Etienne (Stéphanus) au XVIème siècle
Théodore de Bèze : édition du NT avec traduction latine
Le « texte reçu » et ses déclinaisons : King James Version dite « version autorisée », Ostervald, manuscrit Brixianus du 6ème siècle… . Darby critiquait le peu de sources du « texte reçu », bien qu’il recoure à certaines de ses leçons. Il appréciait aussi la King James, mais s’en est ultérieurement éloigné.
Darby parle d’une centaine de manuscrits à lettres cursives, et de cinq copies à lettres onciales
Contributions personnelles de Darby
Darby plaçait chaque fois le texte qu’il étudiait dans la prière. Cela dit les traductions de Darby sont considérées comme très exactes mais difficile à lire, car très littérales, ce qui n’était pas son but d’origine car il voulait atteindre tous les croyants, y compris les pauvres. Mais il n’était pas satisfait des différentes versions bibliques de son époque.
Les principes généraux qui ont guidé Darby dans son travail de traduction sont :
· L’Ecriture est inspirée de Dieu, même si les variantes textuelles et les différences de traductions, fussent-elles médiocres, n’affectent en rien son autorité
· Texte grec éclectique, s’appuyant sur toutes les variantes disponibles et choisissant entre elles
· Il abandonné petit à petit le Texte Reçu à mesure qu’il progressait lui-même dans son travail personnel de critique textuelle, mais sans méconnaître certaines des leçons de ce texte
· C’est seulement lorsque les éditeurs étaient en désaccord au sujet d’une variant textuelle que Darby a traduit selon le Texte Reçu
· Il a inclus les citations des Pères de l’Eglise (en étant cependant conscient de certaines insuffisances) dans son travail de critique textuelle
· Il a comparé ses versions avec d’autres
· Il a utilisé tous les ouvrages nécessaires, comme les grammaires grecques et les commentaires
· Il a traduit le texte aussi littéralement que possible, en tenant compte de la grammaire, de la syntaxe et du style , mais sans détriment de l’exactitude littérale
· Il s’est efforcé autant que possible d’être constant dans le choix des mots, évitant de traduire un même mot grec par plusieurs mots dans la langue de la version produite, mais sans engendrer de contradictions avec la Bible.
· Il a expliqué des problèmes d’ordre textuel, donné les raisons qui ont conduit à certaines décisions dans le processus de traduction, et ajouté la signification de mots dans des notes de bas de page.
· Il traduisait en essayant de conserver le « style d’écriture » du grec
· La critique textuelle de Darby a permis de retrouver beaucoup de vérités : position du croyant en Christ, signification de l’expression « la vie est dans le Fils », la notion « d’un seul corps », le service, la véritable espérance de l’Eglise, le dispensationalisme, etc.
· La parti uninarien pense que la Bible Darby a été imprégnée de fausses doctrines : Darby s’en est défendu
Darby étendait plusieurs manuscrits sur une longue table pour les étudier attentivement l’un à la suite de l’autre
Darby a travaillé en équipe, notamment de par une deuxième lecture du texte traduit. Mais il était rarement satisfait de son travail de traduction.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Les réveils et les revivalistes
David BRAINERD (1718-1747): intercesseur du réveil, missionnaire, USA.
"J'aime vivre au bord de l'éternité", disait cet ardent missionnaire.
Jonathan Edwards a publié le journal posthume de Brainerd. Cet ouvrage, qui relate le ministère sacrificiel de Brainerd auprès des Indiens d'Amérique du Nord, est encore aujourd'hui un classique du réveil chrétien.
Les prières ferventes de Brainerd, sa volonté de mourir pour que les Indiens puissent connaître l'amour et la puissance de Dieu et être sauvés ont été une grande source d'inspiration pour beaucoup.
Sa vie courte, mais ardente a été marquée par un vrai réveil.
"J'aime vivre au bord de l'éternité", disait cet ardent missionnaire.
Jonathan Edwards a publié le journal posthume de Brainerd. Cet ouvrage, qui relate le ministère sacrificiel de Brainerd auprès des Indiens d'Amérique du Nord, est encore aujourd'hui un classique du réveil chrétien.
Les prières ferventes de Brainerd, sa volonté de mourir pour que les Indiens puissent connaître l'amour et la puissance de Dieu et être sauvés ont été une grande source d'inspiration pour beaucoup.
Sa vie courte, mais ardente a été marquée par un vrai réveil.
Zacharie- Messages : 3774
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Les réveils et les revivalistes
Rick JOYNER (1949- ): enseignant, auteur, pasteur, Caroline du Nord, USA.
Ancien ingénieur doté d'une précision de langage et d'une vision de pilote, Joyner dirige le Ministère et les publications MorningStar qu'il a fondés avec sa femme Julie en 1935.
Auteur de nombreux livres, Joyner est un partisan actif du réveil spirituel et de la tradition de vie sanctifiée en permanence des Moraves et des chrétiens d'Azusa Street (voir ci-dessus William J. SEYMOUR, un "homme borgne noir entre deux âges").
Ancien ingénieur doté d'une précision de langage et d'une vision de pilote, Joyner dirige le Ministère et les publications MorningStar qu'il a fondés avec sa femme Julie en 1935.
Auteur de nombreux livres, Joyner est un partisan actif du réveil spirituel et de la tradition de vie sanctifiée en permanence des Moraves et des chrétiens d'Azusa Street (voir ci-dessus William J. SEYMOUR, un "homme borgne noir entre deux âges").
Zacharie- Messages : 3774
Date d'inscription : 07/07/2012
2 Samuel 6.14 - Explication du comportement exubérant de David
Rick Joyner a écrit (voir aussi le message précédent):
"David ne dansait pas dans la puissance de l'Esprit, mais à cause du Saint-Esprit. Une grande partie de l'activité qui a cours dans les réunions ne vient pas vraiment du Saint-Esprit; il s'agit d'une réaction au fait d'être touché par lui. Tout cela n'a pas de profonde signification prophétique, pas plus que j'en ai trouvé dans les moments où je joue avec mes enfants par terre.
Quand je les chatouille ou que je me lance à leur poursuite, ils ont des réactions exubérantes. La seule raison pour laquelle je fais cela est que j'aime les entendre rire et passer un bon moment avec eux. Les réactions qu'ils ont ne viennent pas de moi, mais proviennent du simple fait que je m'amuse avec eux. Je ne veux pas qu'ensuite ils cherchent la signification profonde et les raisons de mon comportement, ni même qu'ils se demandent pourquoi ils ont réagi comme ils l'ont fait. La seule raison de tout cela est que nous voulions passer un bon moment ensemble.
Certains des mots hébreux qui décrivent la "joie" sous-entendent des comportements exubérants. C'est de cette manière que David a réagi lors de l'entrée de l'arche à Jérusalem. Mical est restée stérile toute sa vie, parce qu'elle a mal jugé cette joie.
Un grand nombre de chrétiens deviennent spirituellement stériles de nos jours parce qu'ils jugent mal ce mouvement. Nous ne devons pas être prompts à condamner ce que nous ne comprenons pas.".
"David ne dansait pas dans la puissance de l'Esprit, mais à cause du Saint-Esprit. Une grande partie de l'activité qui a cours dans les réunions ne vient pas vraiment du Saint-Esprit; il s'agit d'une réaction au fait d'être touché par lui. Tout cela n'a pas de profonde signification prophétique, pas plus que j'en ai trouvé dans les moments où je joue avec mes enfants par terre.
Quand je les chatouille ou que je me lance à leur poursuite, ils ont des réactions exubérantes. La seule raison pour laquelle je fais cela est que j'aime les entendre rire et passer un bon moment avec eux. Les réactions qu'ils ont ne viennent pas de moi, mais proviennent du simple fait que je m'amuse avec eux. Je ne veux pas qu'ensuite ils cherchent la signification profonde et les raisons de mon comportement, ni même qu'ils se demandent pourquoi ils ont réagi comme ils l'ont fait. La seule raison de tout cela est que nous voulions passer un bon moment ensemble.
Certains des mots hébreux qui décrivent la "joie" sous-entendent des comportements exubérants. C'est de cette manière que David a réagi lors de l'entrée de l'arche à Jérusalem. Mical est restée stérile toute sa vie, parce qu'elle a mal jugé cette joie.
Un grand nombre de chrétiens deviennent spirituellement stériles de nos jours parce qu'ils jugent mal ce mouvement. Nous ne devons pas être prompts à condamner ce que nous ne comprenons pas.".
Zacharie- Messages : 3774
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Les réveils et les revivalistes
Proverbes 17.22 Un coeur joyeux est un bon remède
Le rire: adhérer aux manifestations du Saint-Esprit
Carlos ANNACONDIA (1944 - ) : évangéliste des Assemblées de Dieu en Argentine
Ancien homme d'affaires qui s'est converti en 1979, Annacondia a commencé son ministère d'évangélisation en prêchant vers 1980 dans les villages pauvres de Buenos Aires. Son message du Royaume entendu par des multitudes de personnes de diverses classes sociales et ethnies des cinq continents a permis à des millions de personnes d'accepter Christ au cours de ses croisades. Carlos est un leader international et un revivaliste qui a la passion des âmes.
Carlos Annacondia a écrit: "Tout au long de l'histoire des réveils, en présence du Saint-Esprit, il y a eu des manifestations particulières ou d'"étranges" réactions physiques. J'aime comparer cela à ce qui se produit lorsque le naturel rencontre le surnaturel: il y a une réaction ! Ce peut être des tremblements, des rires, des cris, des bruits divers ou des chutes sous la puissance du Saint-Esprit (Dn 10.8-11; Ap 1.17; Ac 9.4; Es 12.3-6).
Le rire: adhérer aux manifestations du Saint-Esprit
Carlos ANNACONDIA (1944 - ) : évangéliste des Assemblées de Dieu en Argentine
Ancien homme d'affaires qui s'est converti en 1979, Annacondia a commencé son ministère d'évangélisation en prêchant vers 1980 dans les villages pauvres de Buenos Aires. Son message du Royaume entendu par des multitudes de personnes de diverses classes sociales et ethnies des cinq continents a permis à des millions de personnes d'accepter Christ au cours de ses croisades. Carlos est un leader international et un revivaliste qui a la passion des âmes.
Carlos Annacondia a écrit: "Tout au long de l'histoire des réveils, en présence du Saint-Esprit, il y a eu des manifestations particulières ou d'"étranges" réactions physiques. J'aime comparer cela à ce qui se produit lorsque le naturel rencontre le surnaturel: il y a une réaction ! Ce peut être des tremblements, des rires, des cris, des bruits divers ou des chutes sous la puissance du Saint-Esprit (Dn 10.8-11; Ap 1.17; Ac 9.4; Es 12.3-6).
Zacharie- Messages : 3774
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Les réveils et les revivalistes
C'est étonnant, on ne trouve aucune trace de ce genre de réactions au contact du Saint-Esprit dans les Ecritures, et notamment dans les textes-clefs du début du livre des Actes. Il faut croire que tous ces "réveils" ont reçu quelque chose de supérieur à ce qu'ont reçu les apôtres.
Les passages cités ne parlent pas de "réaction au Saint-Esprit", mais de réactions naturelles et exceptionnelles à la manifestation visible de Dieu.
Et pourquoi pas aussi les cris d'animaux - cochons, vaches, poules et chiens - de la bénédiction de Toronto ? Et ceux qui "vomissent dans l'Esprit" ?
Voilà où mène une spiritualité qui se détache du fondement de l'Ecriture, laquelle contient la "foi transmise aux saints une fois pour toutes", et n'utilise plus les textes que pour chercher à justifier des pratiques délirantes.
Le mouvement de la "nouvelle réformation", né au Danemark, embrasse ce genre de spectaculaire sordide. L'un de ses partisans, que j'avais rencontré à Strasbourg il y a quelques temps, me parlait d'exorcismes qui avaient lieu pendant des baptêmes ! Il ne voyait pas le problème, mais la nature de ces choses devrait quand même être assez claire pour le chrétien qui a reçu l'Esprit.
Les passages cités ne parlent pas de "réaction au Saint-Esprit", mais de réactions naturelles et exceptionnelles à la manifestation visible de Dieu.
Et pourquoi pas aussi les cris d'animaux - cochons, vaches, poules et chiens - de la bénédiction de Toronto ? Et ceux qui "vomissent dans l'Esprit" ?
Voilà où mène une spiritualité qui se détache du fondement de l'Ecriture, laquelle contient la "foi transmise aux saints une fois pour toutes", et n'utilise plus les textes que pour chercher à justifier des pratiques délirantes.
Le mouvement de la "nouvelle réformation", né au Danemark, embrasse ce genre de spectaculaire sordide. L'un de ses partisans, que j'avais rencontré à Strasbourg il y a quelques temps, me parlait d'exorcismes qui avaient lieu pendant des baptêmes ! Il ne voyait pas le problème, mais la nature de ces choses devrait quand même être assez claire pour le chrétien qui a reçu l'Esprit.
Re: Les réveils et les revivalistes
Et pourtant! L'Écriture définit des manifestations encore plus étranges liées à l'Esprit Saint, comme celle de Saül qui se dénude en train de prophétiser. Le prophétisme des groupe de prophètes du temps de Samuel avait un effet incapacitant. D'ailleurs le mot hébreu utiliser pour prophétiser implique une dimension physique.Beowulf a écrit:C'est étonnant, on ne trouve aucune trace de ce genre de réactions au contact du Saint-Esprit dans les Ecritures, et notamment dans les textes-clefs du début du livre des Actes. Il faut croire que tous ces "réveils" ont reçu quelque chose de supérieur à ce qu'ont reçu les apôtres.
Les passages cités ne parlent pas de "réaction au Saint-Esprit", mais de réactions naturelles et exceptionnelles à la manifestation visible de Dieu.
Et pourquoi pas aussi les cris d'animaux - cochons, vaches, poules et chiens - de la bénédiction de Toronto ? Et ceux qui "vomissent dans l'Esprit" ?
Voilà où mène une spiritualité qui se détache du fondement de l'Ecriture, laquelle contient la "foi transmise aux saints une fois pour toutes", et n'utilise plus les textes que pour chercher à justifier des pratiques délirantes.
Le mouvement de la "nouvelle réformation", né au Danemark, embrasse ce genre de spectaculaire sordide. L'un de ses partisans, que j'avais rencontré à Strasbourg il y a quelques temps, me parlait d'exorcismes qui avaient lieu pendant des baptêmes ! Il ne voyait pas le problème, mais la nature de ces choses devrait quand même être assez claire pour le chrétien qui a reçu l'Esprit.
Une autre chose: quand Samson est agité ou secoué par l'Esprit, (Juges 13:25), il s'agit certainement d'une réaction physique à l'Esprit Saint.
Que dire des réactions spirituelles de notre Seigneur? Quand Jésus la vit pleurer, et qu'il vit pleurer aussi les Juifs qui étaient venus avec elle, son esprit s'emporta et il se troubla. (Jean 11:33)
Sans parler de l'ivresse apparente des disciple à la Pentecôte. Ivresse que Paul met en opposition avec celle qui provient de l'alcool. Eph 5:18 Ne vous enivrez pas de vin: c’est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit.
Les traducteurs ont tendance à édulcorer quand ils traduisent des choses qu'ils ne vivent pas ou auxquelles ils n'ont pas assisté.
Pour des exorcismes pendant les baptêmes, j'avoue que je ne vois pas non plus le problème et j'ai reçu l'Esprit Saint !
Re: Les réveils et les revivalistes
Oui tout à fait, quand on voit aujourd'hui tout ce qui se fait avec la soit-disante "présence" ou "action" du Saint-Esprit, ça fait peur ! Il vaut mieux rester prudent avec toutes ces manifestations et avoir du discernement.
A aucun moment dans les Ecritures on ne voit des situations ou l'homme devient un patin qui ne se contrôle plus dans ce qu'il dit ou fait, bien au contraire. Dans Actes 2 par exemple on voit des personnes totalement lucide et consciente sur la situation et le moment qui se vit.
Un lien était fait entre la "puissance" et le "donateur" de cette puissance; savoir Jésus. Il ne s'agissait pas de quelque chose d'abstrait, mais d'une force donné par une Personne que les 120 connaissaient bien. Car l'Esprit n'outre passe pas la vie de l'homme. Comme il est écrit : les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes.
A l'inverse on voit bien dans d'autre endroit de l'Ecritures, certains hommes qui on chercher "la puissance pour la puissance", mais qu'en ont-ils fait ? A qui a t-elle servi ?
On sait que Dieu est un Dieu d'ordre et de paix.
Philippe
A aucun moment dans les Ecritures on ne voit des situations ou l'homme devient un patin qui ne se contrôle plus dans ce qu'il dit ou fait, bien au contraire. Dans Actes 2 par exemple on voit des personnes totalement lucide et consciente sur la situation et le moment qui se vit.
Un lien était fait entre la "puissance" et le "donateur" de cette puissance; savoir Jésus. Il ne s'agissait pas de quelque chose d'abstrait, mais d'une force donné par une Personne que les 120 connaissaient bien. Car l'Esprit n'outre passe pas la vie de l'homme. Comme il est écrit : les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes.
A l'inverse on voit bien dans d'autre endroit de l'Ecritures, certains hommes qui on chercher "la puissance pour la puissance", mais qu'en ont-ils fait ? A qui a t-elle servi ?
On sait que Dieu est un Dieu d'ordre et de paix.
Philippe
PhilippeB- Messages : 372
Date d'inscription : 27/03/2016
Re: Les réveils et les revivalistes
J'avais entendu vaguement ce qui s'était passé concernant la "bénédiction de Toronto". C'est sur que pour être réveillé, ils ont étaient "réveillés", dont certains s'en rappellerons à vie, ayant eu des séquelles physiques.
Comme d'habitudes, ca commence toujours de manière très joviale, innocente et puis ça s'installe peu à peu, de dérives en dérives, au point de préféré les influences aux Ecritures, pour en arriver à aimé les expériences et de vivre aux travers d'elles, pour finir un jour dans une folie sans nom.
Ci-dessous un petit article concernant la fameuse "bénédiction".
Philippe
------
Réponses à des questions bibliques
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DÉCOUVREZ COMMENT ...
recevoir la vie éternelle
recevoir le pardon de Dieu
GotQuestions.org > Français > Questions sur la fausse doctrine > benediction de Toronto
QUESTION
Qu’est-ce que la bénédiction de Toronto ?
RÉPONSE
La bénédiction de Toronto fait référence à un événement à l’occasion duquel un épanchement du Saint-Esprit se serait produit sur les membres de l’église Toronto Airport Christian Fellowship Church, qui s’appelait à l’époque Toronto Airport Vineyard Church. Le 20 janvier 1994, un pasteur pentecôtiste du nom de Randy Clark s’est exprimé devant l’église et a témoigné de son expérience de l’ivresse de l’Esprit, qui provoquait notamment des éclats de rire incontrôlés. En réaction à ce témoignage, dans toute l’assemblée, des personnes ont commencé à rire, à crier, à danser, à trembler et à aboyer comme des chiens. Certains sont même restés paralysés. Ces expériences ont été attribuées à la venue du Saint-Esprit en eux. Le pasteur, John Arnott, a parlé de « grand fête du Saint-Esprit ». Dès lors, on a commencé à parler de la « bénédiction de Toronto » et cette église est devenue mondialement célèbre.
En examinant cette « bénédiction » à la lumière des Écritures, on constate qu’il s’agit plutôt d’une abomination. Ce qui s’est passé n’a absolument aucun précédent biblique, à part peut-être l’état des personnes possédées par des démons. Cette église est par la suite allée tellement loin dans les débordements émotionnels et psychologiques que le pasteur Arnott a cessé de prêcher le salut pour parler seulement de la fête du Saint-Esprit. L’expérience a pris une plus grande importance que l’autorité des Écritures. Les choses ont commencé à aller trop loin même pour le mouvement ultracharismatique Vineyard, qui a rompu avec l’église Toronto Airport en 1995, suie à quoi celle-ci a changé de nom.
Les croyants doivent se concentrer sur Jésus-Christ, « qui fait naître la foi et la mène à la perfection » (Hébreux 12.2), plutôt que sur nous-mêmes, sur nos expériences, ou même sur le Saint-Esprit. La bénédiction de Toronto se concentre sur celui-ci aux dépens de la foi biblique : les croyants s’amusent, chantent, dansent et crient au Seigneur, mais un culte de louange qui ressemble plutôt à une crise de schizophrénie collective et dont la confusion est attribuée à l’œuvre du Saint-Esprit ne peut être perçu que comme hérétique.
Comme d'habitudes, ca commence toujours de manière très joviale, innocente et puis ça s'installe peu à peu, de dérives en dérives, au point de préféré les influences aux Ecritures, pour en arriver à aimé les expériences et de vivre aux travers d'elles, pour finir un jour dans une folie sans nom.
Ci-dessous un petit article concernant la fameuse "bénédiction".
Philippe
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QUESTION
Qu’est-ce que la bénédiction de Toronto ?
RÉPONSE
La bénédiction de Toronto fait référence à un événement à l’occasion duquel un épanchement du Saint-Esprit se serait produit sur les membres de l’église Toronto Airport Christian Fellowship Church, qui s’appelait à l’époque Toronto Airport Vineyard Church. Le 20 janvier 1994, un pasteur pentecôtiste du nom de Randy Clark s’est exprimé devant l’église et a témoigné de son expérience de l’ivresse de l’Esprit, qui provoquait notamment des éclats de rire incontrôlés. En réaction à ce témoignage, dans toute l’assemblée, des personnes ont commencé à rire, à crier, à danser, à trembler et à aboyer comme des chiens. Certains sont même restés paralysés. Ces expériences ont été attribuées à la venue du Saint-Esprit en eux. Le pasteur, John Arnott, a parlé de « grand fête du Saint-Esprit ». Dès lors, on a commencé à parler de la « bénédiction de Toronto » et cette église est devenue mondialement célèbre.
En examinant cette « bénédiction » à la lumière des Écritures, on constate qu’il s’agit plutôt d’une abomination. Ce qui s’est passé n’a absolument aucun précédent biblique, à part peut-être l’état des personnes possédées par des démons. Cette église est par la suite allée tellement loin dans les débordements émotionnels et psychologiques que le pasteur Arnott a cessé de prêcher le salut pour parler seulement de la fête du Saint-Esprit. L’expérience a pris une plus grande importance que l’autorité des Écritures. Les choses ont commencé à aller trop loin même pour le mouvement ultracharismatique Vineyard, qui a rompu avec l’église Toronto Airport en 1995, suie à quoi celle-ci a changé de nom.
Les croyants doivent se concentrer sur Jésus-Christ, « qui fait naître la foi et la mène à la perfection » (Hébreux 12.2), plutôt que sur nous-mêmes, sur nos expériences, ou même sur le Saint-Esprit. La bénédiction de Toronto se concentre sur celui-ci aux dépens de la foi biblique : les croyants s’amusent, chantent, dansent et crient au Seigneur, mais un culte de louange qui ressemble plutôt à une crise de schizophrénie collective et dont la confusion est attribuée à l’œuvre du Saint-Esprit ne peut être perçu que comme hérétique.
PhilippeB- Messages : 372
Date d'inscription : 27/03/2016
Re: Les réveils et les revivalistes
C'est sûr, ceux qui pensent avoir reçu l'Esprit Saint par une expérience du type "Last Reformation" (la "Dernière Réforme", rien moins que ça), ne voient pas de problème. Ils ne voient des problèmes que dans l'Ecriture, dont ils cherchent systématiquement à déconstruire la plupart des enseignements.
Dans la vidéo suivante publiée par ce mouvement, et pour ceux qui n'entendent pas l'anglais, il explique à 2:25 que le candidat va recevoir le Saint-Esprit alors qu'il sera baptisé (dans l'eau). Regardez ce qui se passe ensuite.
Je précise, si cela n'était pas clair, que le type est censé être "délivré" alors qu'il se fait baptiser (le titre de la vidéo est "Puissante délivrance et baptême par l'Esprit dans un baptême d'eau") !
C'est sûr qu'on voit beaucoup de ce genre de pratiques dans les Ecritures, et elles sont abondamment recommandées par le Christ et les apôtres
22 Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité,
23 la douceur, la tempérance; la loi n'est pas contre ces choses.
Epître aux Galates, Chapitre 5, versets 22-23
Je croirai à un réveil lorsque je verrai des hommes et des femmes se tourner en masse vers Dieu par la foi, s'attacher de tout leur coeur à l'Ecriture, et entrer dans une vie de sanctification qui produit ce fruit.
Mais penser que pratiquer des choses grotesques et inventer des pratiques blasphématoires est ce dont l'Eglise a besoin, et ce par quoi elle va être transformée, cela me semble confiner à la folie douce.
Dans la vidéo suivante publiée par ce mouvement, et pour ceux qui n'entendent pas l'anglais, il explique à 2:25 que le candidat va recevoir le Saint-Esprit alors qu'il sera baptisé (dans l'eau). Regardez ce qui se passe ensuite.
Je précise, si cela n'était pas clair, que le type est censé être "délivré" alors qu'il se fait baptiser (le titre de la vidéo est "Puissante délivrance et baptême par l'Esprit dans un baptême d'eau") !
C'est sûr qu'on voit beaucoup de ce genre de pratiques dans les Ecritures, et elles sont abondamment recommandées par le Christ et les apôtres
22 Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité,
23 la douceur, la tempérance; la loi n'est pas contre ces choses.
Epître aux Galates, Chapitre 5, versets 22-23
Je croirai à un réveil lorsque je verrai des hommes et des femmes se tourner en masse vers Dieu par la foi, s'attacher de tout leur coeur à l'Ecriture, et entrer dans une vie de sanctification qui produit ce fruit.
Mais penser que pratiquer des choses grotesques et inventer des pratiques blasphématoires est ce dont l'Eglise a besoin, et ce par quoi elle va être transformée, cela me semble confiner à la folie douce.
Re: Les réveils et les revivalistes
Là que je vais dans une église pentecotiste, les manifestations de l'Esprit sont cadrées, pour sûr les charismatiques les plus virulents diront qu'on éteint le saint Esprit.
Je propose juste une anecdote, mon épouse qui parle en langue et a un trouble psy a eu des tas d'onctions d'huile, des délivrances, des impositions des mains de toute sorte dans des conventions qui se réclamaient de Toronto... Et finalement, 20 ans après elle a toujours ce trouble. Ce que j'ai aimé dans l'église où nous sommes, ils n'ont pas essayé de la délivrer, ils lui ont fait l'onction d'huile à sa demande. Pour elle comme pour moi, l'idée que nous avons aujourd'hui c'est vivre avec.
Bien sûr ce témoignage ne vaut pas une méta-analyse mais bon ça souligne juste qu'il est bon aussi d'évaluer les fruits de tout ça. Son ex église après avoir été dans un mouvement Sozo, fait une école des miracles, et hélas vit surtout le départ de nombreuses personnes chrétiennes. Je trouve aussi chez pas mal de chrétiens, ce manque d'humilité, Dieu n'a pas besoin d'un ministre de la guérison pour guérir et il guérit s'il veut...
Je propose juste une anecdote, mon épouse qui parle en langue et a un trouble psy a eu des tas d'onctions d'huile, des délivrances, des impositions des mains de toute sorte dans des conventions qui se réclamaient de Toronto... Et finalement, 20 ans après elle a toujours ce trouble. Ce que j'ai aimé dans l'église où nous sommes, ils n'ont pas essayé de la délivrer, ils lui ont fait l'onction d'huile à sa demande. Pour elle comme pour moi, l'idée que nous avons aujourd'hui c'est vivre avec.
Bien sûr ce témoignage ne vaut pas une méta-analyse mais bon ça souligne juste qu'il est bon aussi d'évaluer les fruits de tout ça. Son ex église après avoir été dans un mouvement Sozo, fait une école des miracles, et hélas vit surtout le départ de nombreuses personnes chrétiennes. Je trouve aussi chez pas mal de chrétiens, ce manque d'humilité, Dieu n'a pas besoin d'un ministre de la guérison pour guérir et il guérit s'il veut...
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