Les réveils et les revivalistes
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Re: Les réveils et les revivalistes
Yoda a écrit:Il est impossible d'arriver aux conclusions darbystes sans avoir été éduqué dans le darbysme. Alors qui est Darby? Le Prophète ou le Docteur qui a reçu la pleine révélation du plan de Dieu, et hors de Darby point de salut, ou alors est-il un faux docteur qui a su entraîner de nombreuses personnes à sa suite? Y a-t-il une autre alternative?gerardh a écrit:__
Yoda,
Darby avait raison sur la plupart des points, notamment sur Apocalypse 2 et 3, mais pas seulement;
Tu le consulter sans idées préconçues.
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Oui, il existe une autre possibilité : que Darby ait été un docteur ayant eu une certaine influence et ayant compris un certain nombre de choses, et s'étant aussi trompé sur d'autres, comme la plupart des hommes de ce genre.
Re: Les réveils et les revivalistes
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Yoda,
Ces chrétiens étaient bien connus (de Dieu) et inconnus (des hommes). Tu recherches des noms dont la culture ambiante n'était pas darbyste, et tu juges qu'elle n'était plus pertinente aujourd'hui. Je pourrais te citer "une nuée de témoins", mais limitons-nous à quelques uns d'entre eux : Moody, Sankey, Félix Neff, Dentan (plus tard darbystes), Guers, Ami Bost, Wesley, les "évangéliques", les quakers, les hussites et frères moraves, Alexander et Georges Muller (frères larges), le Dr C.I. Scoffield, les rédacteurs du NT ...
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Yoda,
Ces chrétiens étaient bien connus (de Dieu) et inconnus (des hommes). Tu recherches des noms dont la culture ambiante n'était pas darbyste, et tu juges qu'elle n'était plus pertinente aujourd'hui. Je pourrais te citer "une nuée de témoins", mais limitons-nous à quelques uns d'entre eux : Moody, Sankey, Félix Neff, Dentan (plus tard darbystes), Guers, Ami Bost, Wesley, les "évangéliques", les quakers, les hussites et frères moraves, Alexander et Georges Muller (frères larges), le Dr C.I. Scoffield, les rédacteurs du NT ...
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Les réveils et les revivalistes
Tu me donnes des noms, mais j'aimerais de leurs écrits consultables qui confirment ce que tu dis. De plus si tous ceux que tu cites auraient défendu TOUTES le doctrine darbystes, pourquoi ne trouve-t-on pas traces de cette doctrines dans l'histoire de l'Église.gerardh a écrit:__
Yoda,
Ces chrétiens étaient bien connus (de Dieu) et inconnus (des hommes). Tu recherches des noms dont la culture ambiante n'était pas darbyste, et tu juges qu'elle n'était plus pertinente aujourd'hui. Je pourrais te citer "une nuée de témoins", mais limitons-nous à quelques uns d'entre eux : Moody, Sankey, Félix Neff, Dentan (plus tard darbystes), Guers, Ami Bost, Wesley, les "évangéliques", les quakers, les hussites et frères moraves, Alexander et Georges Muller (frères larges), le Dr C.I. Scoffield, les rédacteurs du NT ...
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je n'ai pas parlé de culture darbyste, mais de la culture de leur époque et des connaissances de leur époque qui pouvaient favoriser de telles conceptions. Darby est un fils de son temps, il s'exprime selon les valeurs et les idées de son temps. Et ce temps est révolu. Chaque génération peut et doit revenir aux Écritures pour elle-même. Il n'est plus possible aujourd’hui de penser comme au début du 19e siècle, le contexte est trop différent.
PS: Je doute fortement que les auteurs du Nouveau Testament aient lu Darby!
Re: Les réveils et les revivalistes
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Beowulf,
Il n'est pas aisé d'avoir une vue intérieure au darbysme, mais je peux essayer.
Il me semble que Darby n'a pas prétendu ne pas faire d'erreurs, mais c'était un docteur très doué, et très pieux. Aussi un évangéliste infatigable, voyageant dans tout le globe.
Il n'a pas cherché avoir une quelconque influence. Il avait de l'humour : il a dit qu'il était le seul qui ne pouvait pas s'appeler darbyste ! Lorsqu'on voulait le photographier, il a reproché au photographe de tenter de le faire devenir mondain !
Il a traduit la Bible littéralement en Français, Anglais et Allemand. Il a contribué aux traductions Suédoises et Italiennes. Sa méthode était de s'appuyer sur plusieurs sources, qu'il étalait sur sa table.
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Beowulf,
Il n'est pas aisé d'avoir une vue intérieure au darbysme, mais je peux essayer.
Il me semble que Darby n'a pas prétendu ne pas faire d'erreurs, mais c'était un docteur très doué, et très pieux. Aussi un évangéliste infatigable, voyageant dans tout le globe.
Il n'a pas cherché avoir une quelconque influence. Il avait de l'humour : il a dit qu'il était le seul qui ne pouvait pas s'appeler darbyste ! Lorsqu'on voulait le photographier, il a reproché au photographe de tenter de le faire devenir mondain !
Il a traduit la Bible littéralement en Français, Anglais et Allemand. Il a contribué aux traductions Suédoises et Italiennes. Sa méthode était de s'appuyer sur plusieurs sources, qu'il étalait sur sa table.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Les réveils et les revivalistes
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YODA,
Comme je l'ai écrit, les "frères" étaient "inconnus et bien connus". Leur doctrine, c'était "la doctrine du Christ", énoncée dès le NT, mais partiellement oubliée par les "Pères de l'Eglise" et retrouvée au 19ème siècle.
Cela dit les pasteurs protestants et évangéliques, savent parfaitement où sont les sources consultables des "frères", et les enseignent à leurs fidèles. Certains disent que c'est mal !
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YODA,
Pourquoi ne trouve-t-on pas traces de cette doctrine dans l'histoire de l'Église.
Comme je l'ai écrit, les "frères" étaient "inconnus et bien connus". Leur doctrine, c'était "la doctrine du Christ", énoncée dès le NT, mais partiellement oubliée par les "Pères de l'Eglise" et retrouvée au 19ème siècle.
Cela dit les pasteurs protestants et évangéliques, savent parfaitement où sont les sources consultables des "frères", et les enseignent à leurs fidèles. Certains disent que c'est mal !
La Bible est la même, hier aujourd'hui et demain. Pendant ce temps, les hommes ont une nature toujours mauvaise, quand ce n'est pas pire.Je n'ai pas parlé de culture darbyste, mais de la culture de leur époque et des connaissances de leur époque qui pouvaient favoriser de telles conceptions.
Oui mais Darby a lu et médité ces auteurs, et les a même traduits.Je doute fortement que les auteurs du Nouveau Testament aient lu Darby !
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Les réveils et les revivalistes
gerardh a écrit:__
Beowulf,
Il n'est pas aisé d'avoir une vue intérieure au darbysme, mais je peux essayer.
Si vous voulez, mais personne ne vous l'a demandé non plus.
gerardh a écrit:
Il me semble que Darby n'a pas prétendu ne pas faire d'erreurs, mais c'était un docteur très doué, et très pieux. Aussi un évangéliste infatigable, voyageant dans tout le globe..
Il n'a pas cherché avoir une quelconque influence. Il avait de l'humour : il a dit qu'il était le seul qui ne pouvait pas s'appeler darbyste ! Lorsqu'on voulait le photographier, il a reproché au photographe de tenter de le faire devenir mondain !
Je ne dis pas qu'il a cherché à avoir une influence; je constate seulement qu'il a eu une influence certaine. Je ne porte pas de jugement sur ses motivations, en bien ou en mal, car pour moi ce n'est ni un héros, ni un faux-prophète.
gerardh a écrit:
Il a traduit la Bible littéralement en Français, Anglais et Allemand. Il a contribué aux traductions Suédoises et Italiennes. Sa méthode était de s'appuyer sur plusieurs sources, qu'il étalait sur sa table.
Quelles étaient ces sources ? Des manuscrits de la Bible ou d'autres traductions ?
Re: Les réveils et les revivalistes
La voie qui paraît droite à un homme peut finalement conduire à la mort. (Proverbes 14.12).
Zacharie- Messages : 3774
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Les réveils et les revivalistes
Je me répète : cette adhésion aux particularité doctrinales de Darby par des auteurs s'étant exprimé avant Darby, ou en même temps et sans concertation, reste à prouver, citations claires et sourcées à l'appui. La réalité et que c'est là une croyance religieuse dispensationnaliste indémontrable.gerardh a écrit:J'insistais sur la multiplicité des auteurs, allant dans le même sens que Darby, leurs similarités et leur cohérence de doctrine...
La distinction entre les saints de l'Ancien Testament et les chrétiens est une évidence. Ce qui relève de l'hérésie dispensationnaliste, c'est le fait de décider arbitrairement que certains passages du Nouveau Testament s'adresseraient à d'autres qu'aux chrétiens. C'est ça le tour de passe-passe.gerardh a écrit:
Il y aurait chez eux un tour de passe-passe, qui distinguerait les saints de l'AT des chrétiens. Cela s'appelle le dispensationisme...
On savait déjà, mais votre conscience n'engage que vous.gerardh a écrit:...Personnellement j'ai la conscience tranquille...
Invité- Invité
Re: Les réveils et les revivalistes
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Beowulf, vous demandez, suite à ma remarque :
Dans une de ses préfaces, Darby a écrit, au sujet du NT :Gérard : sa méthode était de s'appuyer sur plusieurs sources, qu'il étalait sur sa table.
Beowulf : quelles étaient ces sources ? Des manuscrits de la Bible ou d'autres traductions ?
« Profondément convaincus de la divine inspiration des Écritures, nous avons cherché à les traduire en reproduisant aussi exactement que possible, en français, ce que Dieu nous a donné dans une autre langue, inconnue de la plupart des lecteurs de la Bible : nous avons rendu le grec aussi littéralement que le comportait la clarté nécessaire à l'intelligence de ce qui est dit. Conserver ces expressions du texte grec nuit quelquefois au style de la version ; mais lorsque la clarté de la phrase n'en souffrait pas, nous avons laissé subsister des expressions qui pouvaient contribuer à faire saisir toute, la portée de ce qui se lit dans le texte grec. Dans d'autres cas, où le français ne permettait pas de rendre le grec littéralement et où la forme de la phrase grecque paraissait renfermer des pensées qui auraient pu être plus ou moins perdues ou modifiées dans l'expression française, nous avons donné en note la traduction littérale.
Jusqu'à la fin du 15° siècle, époque à laquelle fut inventée l'imprimerie, les Saintes Écritures, comme tous les autres livres, n'existaient que sous la forme de manuscrits. La première impression de la Bible est due au cardinal Ximénès, mais les sources auxquelles il puisa sont encore peu connues. Deux ans avant cette publication, Érasme avait déjà fait paraître une petite édition du texte grec, mais il n'avait pu consulter que fort peu de manuscrits, et même, pour l'Apocalypse, il n'en avait eu à sa disposition qu'un seul, fort incorrect et incomplet, un texte intercalé dans un commentaire et qu'il avait à séparer de son mieux. Plus tard, vers le milieu du 16° siècle, Robert Etienne (Stephanus) publia à Paris une édition du texte grec, basée sur la comparaison par lui faite de 13 manuscrits qu'il avait trouvés dans la bibliothèque royale, et d'un 14°, examiné par son fils Henri, et qui ensuite, des mains de Théodore de Bèze, passa dans la bibliothèque de Cambridge. Th. de Bèze lui-même, publia vers la même époque une édition du Nouveau Testament avec une nouvelle traduction latine.
Toutes les traductions des Églises de la Réformation sont fondées sur ces textes, et avaient déjà paru, lorsque les Elzévirs de Hollande qui avaient adopté le texte de Th. de Bèze comme type de leurs nombreuses éditions, furent assez hardis pour dire dans la préface de celle qu'ils publièrent en 1633, que le texte qu'ils présentaient ainsi, était : "textus ab omnibus receptus", texte reçu de tous. Ce texte, appelé dès lors du nom de "texte reçu" a fait autorité jusqu'aux travaux critiques modernes, au sein du protestantisme, et a été généralement suivi parles quelques traducteurs protestants modernes. Les traductions catholiques sont faites sur la Vulgate latine.
Quoi qu'il en soit, tous les textes dont nous venons de parler ne reposent que sur un nombre très restreint de manuscrits. La critique sacrée aussi était fort peu avancée à l'époque où ils furent publiés. Ensuite les craintes des personnes qui désiraient que la foi ne fût pas ébranlée, empêchèrent que la question de l'exactitude du texte ainsi présenté, fût soulevée. Mais dès lors, plusieurs centaines de manuscrits, dont quelques-uns d'une très haute antiquité, ont été examinés ou même retrouvés. Un grand nombre de ces manuscrits ont été examinés et comparés avec soin : on a pu ainsi corriger les fautes que des copistes avaient introduites dans les 13 manuscrits d'Étienne, ou qui, de toute autre manière, avaient passé dans le "texte reçu".
Quant à la « méthode » employée par Darby, je chercherai dans une autre source que je ne retrouve pas.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Les réveils et les revivalistes
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Frédéric, vous écrivez :
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Frédéric, vous écrivez :
Votre remarque ne va t'elle pas dans le sens du dispensationisme ?La distinction entre les saints de l'Ancien Testament et les chrétiens est une évidence.
Toute la Bible est utile à tous, qu'ils soient juifs, chrétiens, ou même athées (s'ils peuvent la comprendre). Mais il y a des passages correspondant plus spécialement aux juifs, d'autres correspondant plus spécifiquement aux chrétiens, d'autres encore à tous les hommes. La foi, le discernement et le Saint Esprit, permettent d'y voir clair en ce domaine.Ce qui relève de l'hérésie dispensationnaliste, c'est le fait de décider arbitrairement que certains passages du Nouveau Testament s'adresseraient à d'autres qu'aux chrétiens.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Les réveils et les revivalistes
Gilbert TENNENT, David BRAINERD et les pasteurs des "Middle Colonies" des Etats-Unis - Le premier grand réveil (1730-1755)
Aux côtés de Jonathan EDWARDS, aux Etats-Unis, on trouvait des hommes tels que Gilbert TENNENT.
Jonathan PARSONS a fait le rapport suivant de son ministère à Lyme, dans le Connecticut:
"Beaucoup ont vu leur attitude changer. Leurs pensées semblaient les troubler, à tel point que leurs genoux s'entrechoquaient. Un grand nombre de personnes poussaient de grands cris, l'âme saisie d'angoisse. Plusieurs hommes solides se sont effondrés comme si un boulet de canon leur avait traversé le coeur. Certaines jeunes femmes ont été profondément perturbées.".
Grâce à la prière ardente et à l'oeuvre missionnaire remarquable de David BRAINERD, un ami d'EDWARDS, cette oeuvre a même atteint les Amérindiens.
Ce mouvement a abouti à un consensus moral contre l'oppression de GEORGE II en Angleterre et a favorisé l'accomplissement du désir de liberté de l'Amérique.
Aux côtés de Jonathan EDWARDS, aux Etats-Unis, on trouvait des hommes tels que Gilbert TENNENT.
Jonathan PARSONS a fait le rapport suivant de son ministère à Lyme, dans le Connecticut:
"Beaucoup ont vu leur attitude changer. Leurs pensées semblaient les troubler, à tel point que leurs genoux s'entrechoquaient. Un grand nombre de personnes poussaient de grands cris, l'âme saisie d'angoisse. Plusieurs hommes solides se sont effondrés comme si un boulet de canon leur avait traversé le coeur. Certaines jeunes femmes ont été profondément perturbées.".
Grâce à la prière ardente et à l'oeuvre missionnaire remarquable de David BRAINERD, un ami d'EDWARDS, cette oeuvre a même atteint les Amérindiens.
Ce mouvement a abouti à un consensus moral contre l'oppression de GEORGE II en Angleterre et a favorisé l'accomplissement du désir de liberté de l'Amérique.
Zacharie- Messages : 3774
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Les réveils et les revivalistes
gerardh a écrit:
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Beowulf, vous demandez, suite à ma remarque :Dans une de ses préfaces, Darby a écrit, au sujet du NT : [...]Gérard : sa méthode était de s'appuyer sur plusieurs sources, qu'il étalait sur sa table.
Beowulf : quelles étaient ces sources ? Des manuscrits de la Bible ou d'autres traductions ?
Je ne vois dans ce texte que vous citez aucune référence aux sources utilisées. Je n'ai en fait pas l'impression que Darby dise explicitement qu'il ait traduit à partir d'un texte grec et si oui, duquel il s'agissait, bien qu'il mentionne le textus receptus, sans doute la meilleure édition des manuscrits connus avant la publication des premiers travaux de Nestle de 1898 issus du développement de la critique textuelle, mentionnés dans le texte en question. Savez-vous sur quels documents il s'est appuyé et de quand date la dernière édition par Darby lui-même ? Il n'est par ailleurs pas fait mention des sources pour l'AT.
Re: Les réveils et les revivalistes
C'est très joli en théorie abstraite, mais dans les faits l'Évangile avance par à coup. Peut-être simplement parce que des vérités sont oubliées ou négligées, ou peut-être simplement devenues des habitudes ou des traditions et qu'elles ont perdu leur impact.Monique a écrit:Bonjour tous
Puis-je savoir ce que vous entendez par réveil ? Ici je ne m'adresse à personne "en particulier", mais comme le sujet est évoqué, je pense que ce serait déjà bien de partir par le commencement.
Un réveil implique qu'il y a eu avant cela, un endormissement ? Mais s'endormir après quoi si on n'a pas entendu le véritable Evangile de Dieu au préalable ?
Lorsqu'il est parlé de réveil, cela concerne-t-il une personne en particulier, un groupe de personnes, le monde chrétien tout entier ?
Dans Ephésiens 5 v 14 ce que je vois, c'est que Paul s'adresse à chacun en particulier:
14 C'est pour cela qu'il est dit : Réveille-toi, toi qui dors, relève-toi d'entre les morts, et Christ t'éclairera.
De même que dans Romains 13 v 11:
Cela importe d'autant plus que vous savez en quel temps nous sommes : C'est l'heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru.
Est ce que ça, ce n'est pas un appel permanent qui est fait depuis 2000 ans, alors que la tendance religieuse est d'attribuer cette parole dans la période où chacun se trouve, comme nous aujourd'hui par exemple puisque depuis la résurrection de Jésus, nous sommes dans le temps de la grâce qui fait qu'Il peut revenir à tout moment.
Voyez quand même que ces deux textes ont été écrit il y a de cela 2000 ans et que Le Saint Esprit parlait pour l'aujourd'hui.
Pourquoi alors se les attribuer spécialement à nous aujourd'hui ?
Je dirais alors qu'un réveil collectif, alors que chaque chrétien est censé avoir en lui Le Saint Esprit comme Moniteur personnel et intérieur, me parait vraiment bizarre.
Si on parle de réveil collectif, cela me fait penser plutôt à l'esprit d'une secte. Et vous, comment voyez-vous la chose ?
Monique
Le pentecôtisme est né, parce que vers l'an 1900 des chrétiens se sont demandés d'où venait le décalage entre ce qu'ils lisaient dans les Écritures et leur réalité et la réalité de l'Église de leur époque. De là est né un mouvement qui a changé profondément la face de l'Église et des églises. En un siècle, les pentecôtistes sont devenu plus nombreux que les orthodoxes.
Plus récemment le Renouveau Charismatique et ses suites (dans la lignée du pentecôtisme) ont aussi amené un influx très important de gens dans les églises ou a renouvelé des églises.
Personnellement la plupart des chrétiens que je connais sont soit devenus chrétiens vers les années 1970 et la décennie suivante, ou sont des enfants de chrétiens.
Re: Les réveils et les revivalistes
Mais pour quel christianisme ? Le fruit de l'Esprit c'est à mon sens la sanctification du chrétien pour le service de Dieu. J'ai du mal à voir dans les manifestations exubérantes du pentecôtisme et du renouveau charismatique une avancée de l'Evangile. Ceci dit sans minimiser non plus les points positifs de ces mouvements, s'il s'agit notamment d'un retour à l'Ecriture et d'une quête d'authenticité portant un fruit tangible. Les réveils sont considérés comme des mouvements sociologiques plutôt qu'individuels, et je veux bien y voir, sous certains aspects, le mouvement de l'Esprit.
Mais le véritable réveil me semble commencer dans la conscience du chrétien, qui peut s'endormir sur le chemin étroit. Pour citer en paraphrasant quelque peu Tom Julien dans son commentaire sur l'épître aux Ephésiens : "La spiritualité véritable naît dans la conscience, elle grandit dans l'intelligence et elle s'exprime par la volonté". Un réveil pour cette manifestation de la vie de l'Esprit, pourquoi pas, mais je ne crois pas que le dévissage d'ampoules et les cris d'animaux sont l'expression d'une spiritualité vivifiante.
Mais le véritable réveil me semble commencer dans la conscience du chrétien, qui peut s'endormir sur le chemin étroit. Pour citer en paraphrasant quelque peu Tom Julien dans son commentaire sur l'épître aux Ephésiens : "La spiritualité véritable naît dans la conscience, elle grandit dans l'intelligence et elle s'exprime par la volonté". Un réveil pour cette manifestation de la vie de l'Esprit, pourquoi pas, mais je ne crois pas que le dévissage d'ampoules et les cris d'animaux sont l'expression d'une spiritualité vivifiante.
Re: Les réveils et les revivalistes
Dans les faits ce sont des mouvements de renouveau spirituel qui ont gardé et fait avancer la foi chrétienne. La Réforme en fut un, avec le retour à l'autorité des Écritures. La naissance du mouvement évangélique en fut un autre, avec un nouveau retour à l'autorité des Écritures que le protestantisme avait perdu, il a aussi insisté sur la foi individuelle. Le pentecôtisme en fut un avec la redécouverte des dons du Saint-Esprit. Et ce n'est là que quelques exemples. Tu vois les choses de manière individualiste, les "réveil" sont des mouvement collectifs et qui par là ont une beaucoup plus grande influence sur la société ambiante, pouvant aller jusqu'à la transformer. La fin du travail des enfants en Angleterre et la fin de l'esclavage aux États-Unis sont liés à des mouvements de réveil.Monique a écrit:Bonjour Yoda
Est-il possible d'avoir une explication plus simple, car je n'ai pas saisi le sens de votre réponse. J'espère que vous me pardonnez, car cette demande est sans aucune mauvaise intention je vous l'assure.
Il y a que je n'ai pas compris le sens de votre post, et le rapport avec le réveil qui est le titre du sujet, à moins que vous vouliez parler du revivalisme, terme que j'ignorais jusqu'à aujourd'hui. C'est tout.
Merci de la réponse.
Monique
Est-ce plus clair?
Re: Les réveils et les revivalistes
George WHITEFIELD (1714-1770)
De 1730 à 1740, l'Angleterre a connu une terrible corruption morale et un profond déclin spirituel. Cependant, dans ce contexte qui rappelle beaucoup notre monde actuel, Dieu s'est levé et a montré sa puissance à un point tel que l'Angleterre a eu part au Grand Réveil du 18ème siècle.
Le siècle précédent avait été marqué par un violent rejet du puritanisme et la plupart des habitants de la nation, perdant toute retenue, s'étaient plongés dans l'impiété, l'ivrognerie, l'immoralité et le jeu.
Puis le déisme, système de croyances fondé sur la seule raison, est apparu dans le pays entre 1660 et 1670. Ce mouvement intellectuel a mené une lutte acharnée contre le christianisme surnaturel et a cherché à tout rationaliser: la Bible, la naissance virginale et les miracles.
En 1689, la consommation massive de gin par les classes ouvrières en Grande-Bretagne a plongé le pays tout entier dans l'alcoolisme.
C'est dans ce genre de monde qu'est né George WHITEFIELD.
Il a brillé comme une lumière dans les ténèbres et a été un instrument pour répandre le Grand Réveil au Royaume-Uni et dans ses colonies d'Amérique du Nord.
En réponse à la prière ardente, au sein de l'iniquité endémique et de l'apostasie fragrante actuelles, Dieu suscitera encore de tels hommes, afin d'accorder un puissant réveil tel que celui qui a éclaté au temps de George WHITEFIELD.
Gloire à Dieu !
De 1730 à 1740, l'Angleterre a connu une terrible corruption morale et un profond déclin spirituel. Cependant, dans ce contexte qui rappelle beaucoup notre monde actuel, Dieu s'est levé et a montré sa puissance à un point tel que l'Angleterre a eu part au Grand Réveil du 18ème siècle.
Le siècle précédent avait été marqué par un violent rejet du puritanisme et la plupart des habitants de la nation, perdant toute retenue, s'étaient plongés dans l'impiété, l'ivrognerie, l'immoralité et le jeu.
Puis le déisme, système de croyances fondé sur la seule raison, est apparu dans le pays entre 1660 et 1670. Ce mouvement intellectuel a mené une lutte acharnée contre le christianisme surnaturel et a cherché à tout rationaliser: la Bible, la naissance virginale et les miracles.
En 1689, la consommation massive de gin par les classes ouvrières en Grande-Bretagne a plongé le pays tout entier dans l'alcoolisme.
C'est dans ce genre de monde qu'est né George WHITEFIELD.
Il a brillé comme une lumière dans les ténèbres et a été un instrument pour répandre le Grand Réveil au Royaume-Uni et dans ses colonies d'Amérique du Nord.
En réponse à la prière ardente, au sein de l'iniquité endémique et de l'apostasie fragrante actuelles, Dieu suscitera encore de tels hommes, afin d'accorder un puissant réveil tel que celui qui a éclaté au temps de George WHITEFIELD.
Gloire à Dieu !
Zacharie- Messages : 3774
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Les réveils et les revivalistes
Prêcher l’Évangile de façon à faire venir vers Dieu par Jésus des gens de l'extérieur, c'est très bien. C'est l'ultime commandement que nous adresse Jésus. Mais il me semble qu'en fait de réveil, le mouvement évangélique actuel est en pleine dérive, en plein chaos comme je l'ai exprimé dans un autre fil, et qu'il a besoin d'un sursaut intérieur, d'une restructuration.
Il y a eu des tentatives, en France, au vingtième siècle : Alliance évangélique, Fédération évangélique, Association des Églises de Professants, mais elles ont toutes fini par renoncer à défendre une saine théologie pour s'autodissoudre dans le grand fourre-tout : le CNEF...
Il y a eu des tentatives, en France, au vingtième siècle : Alliance évangélique, Fédération évangélique, Association des Églises de Professants, mais elles ont toutes fini par renoncer à défendre une saine théologie pour s'autodissoudre dans le grand fourre-tout : le CNEF...
Invité- Invité
Re: Les réveils et les revivalistes
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Beowulf,
Je vais rechercher sérieusement le bouquin sur les sources de Darby, outre ce que j'ai déjà écrit.
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Beowulf,
Je vais rechercher sérieusement le bouquin sur les sources de Darby, outre ce que j'ai déjà écrit.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Les réveils et les revivalistes
Frédéric a écrit:Prêcher l’Évangile de façon à faire venir vers Dieu par Jésus des gens de l'extérieur, c'est très bien. C'est l'ultime commandement que nous adresse Jésus. Mais il me semble qu'en fait de réveil, le mouvement évangélique actuel est en pleine dérive, en plein chaos comme je l'ai exprimé dans un autre fil, et qu'il a besoin d'un sursaut intérieur, d'une restructuration.
Il y a eu des tentatives, en France, au vingtième siècle : Alliance évangélique, Fédération évangélique, Association des Églises de Professants, mais elles ont toutes fini par renoncer à défendre une saine théologie pour s'autodissoudre dans le grand fourre-tout : le CNEF...
Bonjour Frédéric,
Plutôt que '"d'un sursaut intérieur", il me semble que c'est du vent de l'Esprit qui souffle où (et quand) Il veut (Jean 3.8 ) que le monde a besoin (surtout l'Europe et les Etats-Unis).
Dieu utilise souvent un homme ou une femme (ou un petit groupe).
Zacharie- Messages : 3774
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Les réveils et les revivalistes
Le réveil de Shantung: vous devez naître de nouveau (Jean 3.7)
Le réveil de Shantung, qui a eu lieu de 1930 à 1933, est l'un des remarquables réveils qui ont éclaté en Chine avant la guerre sino-japonaise de 1937.
L'un des facteurs de ce réveil a été le travail de Marie MONSEN, une missionnaire pentecôtiste indépendante venue de Norvège.
Un grand nombre de gens sont "nés de nouveau" et ont vécu "une véritable expérience de baptême du Saint-Esprit" d'après Mary CRAWFORD, qui a participé au réveil.
Mary CRAWFORD a décrit des gens qui étaient projetés au sol et incapables de se relever, des réunions de prière qui duraient toute la nuit, "le Saint-Esprit qui soufflait comme un vent audible", et de nombreuses guérisons miraculeuses.
Le réveil de Shantung, qui a eu lieu de 1930 à 1933, est l'un des remarquables réveils qui ont éclaté en Chine avant la guerre sino-japonaise de 1937.
L'un des facteurs de ce réveil a été le travail de Marie MONSEN, une missionnaire pentecôtiste indépendante venue de Norvège.
Un grand nombre de gens sont "nés de nouveau" et ont vécu "une véritable expérience de baptême du Saint-Esprit" d'après Mary CRAWFORD, qui a participé au réveil.
Mary CRAWFORD a décrit des gens qui étaient projetés au sol et incapables de se relever, des réunions de prière qui duraient toute la nuit, "le Saint-Esprit qui soufflait comme un vent audible", et de nombreuses guérisons miraculeuses.
Zacharie- Messages : 3774
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Les réveils et les revivalistes
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Bonjour Beowulf,
Je ne retrouve toujours pas le texte sur les sources de Darby. Je continue mes recherches.
Darby a dit que le texte "reçu" était basé sur un très petit nombre de sources, ce qui le fragilisait. Néanmoins il était très admiratif de la King James version, et de l'Ostervald, pourtant toutes deux basées sur le Texte Reçu. Il en a même signalé les leçons, au moins dans ses premières versions.
Il a aussi commenté les versions du NT grecques, même si ce ne sont pas exactement les renseignements que vous demandez :
Le premier savant peut-être qu'on doive signaler est Mill, qui a accumulé un nombre très grand de variantes en examinant les manuscrits qu'il trouva dans les diverses bibliothèques de l'Europe. Ensuite vient Bengel qui a proposé le principe, bien mis à profit plus tard, d'une classification des manuscrits en diverses familles. Après lui, Wetstein a ajouté encore beaucoup de variantes, et publié une édition d'une grande valeur critique. Puis Griesbach, Scholz, Lachmann, Tischendorf, ont mis à profit les ressources fournies par leurs prédécesseurs dans ce champ de travail, en faisant eux-mêmes aussi de nouvelles recherches.
Griesbach, critique perspicace, d'un jugement sobre et fin, s'appuie principalement sur les anciens manuscrits à lettres onciales, dont le plus grand nombre est de la famille alexandrine ; mais il a puisé à d'autres sources et pesé les diverses autorités. Il distingue trois familles ou classes de leçons ou de manuscrits : les manuscrits alexandrins, les manuscrits byzantins, et les manuscrits occidentaux. Son édition, publiée après les travaux de Mill, de Bengel et de Wetstein, a certainement posé les bases de la critique moderne. Scholz, imprimé avec une grande négligence, a prétendu suivre les leçons des manuscrits byzantins, suivis par la masse de manuscrits modernes ou occidentaux qui appuient, beaucoup plus que les manuscrits alexandrins, le texte reçu ; cependant par le fait il s'en est souvent écarté, de sorte que son texte diffère peu de celui de Griesbach ; dans un cours public en Angleterre, il a même abandonné son système, déclarant que, dans une nouvelle édition, il adopterait de préférence les leçons alexandrines qu'il avait rejetées. Lachmann a suivi une route à lui : posant d'abord comme principe qu'on ne saurait retrouver le texte autographe, il a cherché, non pas précisément à s'en rapprocher le plus possible, mais tenant pour certain que les manuscrits des quatre premiers siècles doivent être plus exacts, il n'a voulu en examiner aucun qui n'appartint pas à ces quatre siècles ; ce système est trop absolu pour être sûr. Tischendorf, d'une capacité de premier ordre, et infatigable dans ses recherches, suit principalement comme Griesbach les manuscrits à lettres onciales : tant soit peu téméraire dans sa première édition, il est devenu beaucoup plus sobre dans les éditions subséquentes et il y a rétabli beaucoup de leçons qu'il avait d'abord rejetées. Matthaei, contemporain de Griesbach, a fondé son édition sur les manuscrits qui se trouvent en la possession du synode russe et qui appartiennent à la famille byzantine. Lui aussi a suivi un système absolu et a fait même une guerre acharnée à ceux qui se sont attachés de préférence au texte alexandrin.
On peut ajouter aux noms qui précèdent, ceux de Birch, d'Alford, de Meyer, de de Wette, de Tregelles, qui ont aussi contribué pour leur part à cette oeuvre de la reconstruction du texte. D'autres hommes, sans doute, se sont occupés du même travail, mais il suffit d'indiquer ici les principaux d'entre eux.
Comme nous venons de le dire, les savants ont fait du texte des divers manuscrits, connus jusqu'à ce jour, l'objet d'une étude minutieuse et approfondie : ils les ont classés, et il semble que ce soit avec raison, en deux grandes familles ou écoles de leçons : les manuscrits orientaux ou byzantins, et les manuscrits dits alexandrins, le même manuscrit toutefois pouvant varier dans ses différentes parties quant à l'école qu'il suit. Ainsi, selon Griesbach, le manuscrit alexandrin (désigné par A) est byzantin dans les Évangiles et alexandrin dans les Épîtres ; ainsi encore Porphyrius, qui, dans 6 ou 8 chapitres des Actes, va si invariablement avec le texte reçu que plus tard nous le consultions à peine, tandis que dans les Épîtres il appartient plutôt à l'école alexandrine bien que pas d'une manière absolue.
Les manuscrits du Sinaï (À), du Vatican (B), et de Dublin (Z), sont les exemples les plus parfaits de la famille alexandrine ; celui de Dublin étant de beaucoup la copie la plus correcte (nous n'y avons rencontré qu'une seule faute de ce genre), mais il ne contient que l'évangile de Matthieu avec bien des lacunes. Comme copie, le manuscrit du Vatican est bien supérieur à celui du Sinaï qui est loin d'être correct, en particulier dans l'Apocalypse où il est tout le contraire, quelle que soit d'ailleurs sa valeur comme étant probablement la plus ancienne de toutes les copies que nous avons, et comme contenant tous les livres du Nouveau Testament ; mais il faut nous souvenir que nous n'avons aucun manuscrit qui date d'avant le temps où l'empire fut devenu chrétien, et que Dioclétien avait détruit tous les manuscrits qu'il avait pu trouver. Le texte appelé alexandrin est le plus ancien que nous ayons, en fait de manuscrits grecs.
Le manuscrit dit "Alexandrin" (A), n'est pas uniformément alexandrin dans son texte ; mais si nous devons en croire Scrivener, la version syriaque dite Peshito s'accorde bien plus avec lui qu'avec (B), et cette version est la plus ancienne que nous ayons, remontant à plus de 200 ans plus haut que les plus anciens manuscrits connus, soit à la fin du premier ou au commencement du deuxième siècle. Il n'en est pas ainsi de l'ancienne version latine, sous ses différentes formes : cette version, appelée assez incorrectement "Itala", se rapproche davantage du texte alexandrin. Mais ici un phénomène singulier se présente : un des anciens manuscrits de cette version, appelé Brixianus, est uniformément le texte reçu, pour autant que nous l'avons consulté, à une seule exception près. À quoi cela tient-il? La Vulgate porte l'empreinte de nombreuses corrections d'après le texte alexandrin, quoiqu'elle ne suive pas toujours celui-ci..
Nous pouvons donc ranger les manuscrits alexandrins dans l'ordre suivant : À, B, Z, et L qui suit très constamment B. Ensuite vient A et une longue série de manuscrits onciaux qui vont avec lui sans être aussi anciens et de la même valeur que les autres, en sorte qu'Alford dit seulement "A, etc". Une autre classe de manuscrits date du 6° siècle, auquel on attribue Z aussi.. C est indépendant, et Porphyrius, qui dans les épîtres suit les alexandrins, mais se rapproche assez fréquemment du texte reçu et de A, dans les Actes en particulier, pour autant que nous l'avons examiné. D a une place à lui, quoique caractéristiquement alexandrin. Quand, dans les Évangiles, A et B vont ensemble, nous pouvons être assez sûrs de la leçon, en tenant compte sans doute des autres témoignages. Quand par contre on a d'un côté À, B, L ou B, L, - et de l'autre A, etc., nous avouons que nous ne sommes pas absolument certains que B, L soient justes. Les manuscrits byzantins sont d'une date plus récente que les alexandrins ; ils sont généralement des 8°, 9° et 10° siècles, tandis que les premiers remontent aux 4°, 5°, 6°, 7° et 8° siècles. Les variations du texte ne laissent en résultat rien d'incertain sur l'ensemble de ce texte, bien que dans quelques cas fort rares, des questions puissent s'élever sur certains passages isolés. Personne, que nous sachions, jusqu'ici, n'a pu donner l'histoire et le secret de ces variations : le phénomène reste non résolu.
Nous ne fournissons ici que des idées tout à fait générales sur ces points, renvoyant ceux qui veulent étudier le sujet aux livres et prolegomena, d'où, en nous en rapportant à notre mémoire, aussi bien que de la comparaison faite dans notre travail, nous avons tiré ce qui se trouve dans ces courtes remarques.
En résultat, tous ces savants ont aidé au perfectionnement du texte du Nouveau Testament, et en ont démontré la certitude. L'intervention des gens d'église, chose triste à dire, a été l'une des principales causes des textes douteux, en partie volontairement, en partie innocemment. On a voulu harmoniser les Évangiles ; et puis, avec moins de préméditation, à l'occasion de la lecture des différentes parties des Saintes Écritures dans le service public, on introduisit pour plus de clarté, des changements, tels que : "Jésus" pour : Il ou Lui ; on voulut accorder le texte de la prière dominicale de Luc avec celui de Matthieu ; on omit, si nous en croyons Alford et la plupart des autres éditeurs : "premier-né" (Matth. 1:25), dans les manuscrits du Sinaï et du Vatican (et j'en parle parce qu'il s'agit ici des plus anciens manuscrits), parce qu'on craignit de laisser supposer ainsi que la mère de notre Seigneur a eu d'autres enfants ; - et ainsi pour d'autres erreurs de différents genres. - Tout cela cependant n'a amené aucune difficulté bien grande : d'autres manuscrits ou des versions plus anciennes que tous les manuscrits, comparés avec soin, viennent éclaircir les textes. Aucun manuscrit toutefois n'est assez ancien pour avoir échappé à ces funestes interventions, en sorte que le système qui ne veut pour autorité que les plus anciens manuscrits en eux - mêmes, sans tenir compte d'aucune comparaison adéquate et sans peser les évidences internes, faillit nécessairement en résultat. Des conjectures ne méritent aucune confiance ; mais peser l'évidence relativement à des faits, n'est pas faire des conjectures.
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Bonjour Beowulf,
Je ne retrouve toujours pas le texte sur les sources de Darby. Je continue mes recherches.
Darby a dit que le texte "reçu" était basé sur un très petit nombre de sources, ce qui le fragilisait. Néanmoins il était très admiratif de la King James version, et de l'Ostervald, pourtant toutes deux basées sur le Texte Reçu. Il en a même signalé les leçons, au moins dans ses premières versions.
Il a aussi commenté les versions du NT grecques, même si ce ne sont pas exactement les renseignements que vous demandez :
Le premier savant peut-être qu'on doive signaler est Mill, qui a accumulé un nombre très grand de variantes en examinant les manuscrits qu'il trouva dans les diverses bibliothèques de l'Europe. Ensuite vient Bengel qui a proposé le principe, bien mis à profit plus tard, d'une classification des manuscrits en diverses familles. Après lui, Wetstein a ajouté encore beaucoup de variantes, et publié une édition d'une grande valeur critique. Puis Griesbach, Scholz, Lachmann, Tischendorf, ont mis à profit les ressources fournies par leurs prédécesseurs dans ce champ de travail, en faisant eux-mêmes aussi de nouvelles recherches.
Griesbach, critique perspicace, d'un jugement sobre et fin, s'appuie principalement sur les anciens manuscrits à lettres onciales, dont le plus grand nombre est de la famille alexandrine ; mais il a puisé à d'autres sources et pesé les diverses autorités. Il distingue trois familles ou classes de leçons ou de manuscrits : les manuscrits alexandrins, les manuscrits byzantins, et les manuscrits occidentaux. Son édition, publiée après les travaux de Mill, de Bengel et de Wetstein, a certainement posé les bases de la critique moderne. Scholz, imprimé avec une grande négligence, a prétendu suivre les leçons des manuscrits byzantins, suivis par la masse de manuscrits modernes ou occidentaux qui appuient, beaucoup plus que les manuscrits alexandrins, le texte reçu ; cependant par le fait il s'en est souvent écarté, de sorte que son texte diffère peu de celui de Griesbach ; dans un cours public en Angleterre, il a même abandonné son système, déclarant que, dans une nouvelle édition, il adopterait de préférence les leçons alexandrines qu'il avait rejetées. Lachmann a suivi une route à lui : posant d'abord comme principe qu'on ne saurait retrouver le texte autographe, il a cherché, non pas précisément à s'en rapprocher le plus possible, mais tenant pour certain que les manuscrits des quatre premiers siècles doivent être plus exacts, il n'a voulu en examiner aucun qui n'appartint pas à ces quatre siècles ; ce système est trop absolu pour être sûr. Tischendorf, d'une capacité de premier ordre, et infatigable dans ses recherches, suit principalement comme Griesbach les manuscrits à lettres onciales : tant soit peu téméraire dans sa première édition, il est devenu beaucoup plus sobre dans les éditions subséquentes et il y a rétabli beaucoup de leçons qu'il avait d'abord rejetées. Matthaei, contemporain de Griesbach, a fondé son édition sur les manuscrits qui se trouvent en la possession du synode russe et qui appartiennent à la famille byzantine. Lui aussi a suivi un système absolu et a fait même une guerre acharnée à ceux qui se sont attachés de préférence au texte alexandrin.
On peut ajouter aux noms qui précèdent, ceux de Birch, d'Alford, de Meyer, de de Wette, de Tregelles, qui ont aussi contribué pour leur part à cette oeuvre de la reconstruction du texte. D'autres hommes, sans doute, se sont occupés du même travail, mais il suffit d'indiquer ici les principaux d'entre eux.
Comme nous venons de le dire, les savants ont fait du texte des divers manuscrits, connus jusqu'à ce jour, l'objet d'une étude minutieuse et approfondie : ils les ont classés, et il semble que ce soit avec raison, en deux grandes familles ou écoles de leçons : les manuscrits orientaux ou byzantins, et les manuscrits dits alexandrins, le même manuscrit toutefois pouvant varier dans ses différentes parties quant à l'école qu'il suit. Ainsi, selon Griesbach, le manuscrit alexandrin (désigné par A) est byzantin dans les Évangiles et alexandrin dans les Épîtres ; ainsi encore Porphyrius, qui, dans 6 ou 8 chapitres des Actes, va si invariablement avec le texte reçu que plus tard nous le consultions à peine, tandis que dans les Épîtres il appartient plutôt à l'école alexandrine bien que pas d'une manière absolue.
Les manuscrits du Sinaï (À), du Vatican (B), et de Dublin (Z), sont les exemples les plus parfaits de la famille alexandrine ; celui de Dublin étant de beaucoup la copie la plus correcte (nous n'y avons rencontré qu'une seule faute de ce genre), mais il ne contient que l'évangile de Matthieu avec bien des lacunes. Comme copie, le manuscrit du Vatican est bien supérieur à celui du Sinaï qui est loin d'être correct, en particulier dans l'Apocalypse où il est tout le contraire, quelle que soit d'ailleurs sa valeur comme étant probablement la plus ancienne de toutes les copies que nous avons, et comme contenant tous les livres du Nouveau Testament ; mais il faut nous souvenir que nous n'avons aucun manuscrit qui date d'avant le temps où l'empire fut devenu chrétien, et que Dioclétien avait détruit tous les manuscrits qu'il avait pu trouver. Le texte appelé alexandrin est le plus ancien que nous ayons, en fait de manuscrits grecs.
Le manuscrit dit "Alexandrin" (A), n'est pas uniformément alexandrin dans son texte ; mais si nous devons en croire Scrivener, la version syriaque dite Peshito s'accorde bien plus avec lui qu'avec (B), et cette version est la plus ancienne que nous ayons, remontant à plus de 200 ans plus haut que les plus anciens manuscrits connus, soit à la fin du premier ou au commencement du deuxième siècle. Il n'en est pas ainsi de l'ancienne version latine, sous ses différentes formes : cette version, appelée assez incorrectement "Itala", se rapproche davantage du texte alexandrin. Mais ici un phénomène singulier se présente : un des anciens manuscrits de cette version, appelé Brixianus, est uniformément le texte reçu, pour autant que nous l'avons consulté, à une seule exception près. À quoi cela tient-il? La Vulgate porte l'empreinte de nombreuses corrections d'après le texte alexandrin, quoiqu'elle ne suive pas toujours celui-ci..
Nous pouvons donc ranger les manuscrits alexandrins dans l'ordre suivant : À, B, Z, et L qui suit très constamment B. Ensuite vient A et une longue série de manuscrits onciaux qui vont avec lui sans être aussi anciens et de la même valeur que les autres, en sorte qu'Alford dit seulement "A, etc". Une autre classe de manuscrits date du 6° siècle, auquel on attribue Z aussi.. C est indépendant, et Porphyrius, qui dans les épîtres suit les alexandrins, mais se rapproche assez fréquemment du texte reçu et de A, dans les Actes en particulier, pour autant que nous l'avons examiné. D a une place à lui, quoique caractéristiquement alexandrin. Quand, dans les Évangiles, A et B vont ensemble, nous pouvons être assez sûrs de la leçon, en tenant compte sans doute des autres témoignages. Quand par contre on a d'un côté À, B, L ou B, L, - et de l'autre A, etc., nous avouons que nous ne sommes pas absolument certains que B, L soient justes. Les manuscrits byzantins sont d'une date plus récente que les alexandrins ; ils sont généralement des 8°, 9° et 10° siècles, tandis que les premiers remontent aux 4°, 5°, 6°, 7° et 8° siècles. Les variations du texte ne laissent en résultat rien d'incertain sur l'ensemble de ce texte, bien que dans quelques cas fort rares, des questions puissent s'élever sur certains passages isolés. Personne, que nous sachions, jusqu'ici, n'a pu donner l'histoire et le secret de ces variations : le phénomène reste non résolu.
Nous ne fournissons ici que des idées tout à fait générales sur ces points, renvoyant ceux qui veulent étudier le sujet aux livres et prolegomena, d'où, en nous en rapportant à notre mémoire, aussi bien que de la comparaison faite dans notre travail, nous avons tiré ce qui se trouve dans ces courtes remarques.
En résultat, tous ces savants ont aidé au perfectionnement du texte du Nouveau Testament, et en ont démontré la certitude. L'intervention des gens d'église, chose triste à dire, a été l'une des principales causes des textes douteux, en partie volontairement, en partie innocemment. On a voulu harmoniser les Évangiles ; et puis, avec moins de préméditation, à l'occasion de la lecture des différentes parties des Saintes Écritures dans le service public, on introduisit pour plus de clarté, des changements, tels que : "Jésus" pour : Il ou Lui ; on voulut accorder le texte de la prière dominicale de Luc avec celui de Matthieu ; on omit, si nous en croyons Alford et la plupart des autres éditeurs : "premier-né" (Matth. 1:25), dans les manuscrits du Sinaï et du Vatican (et j'en parle parce qu'il s'agit ici des plus anciens manuscrits), parce qu'on craignit de laisser supposer ainsi que la mère de notre Seigneur a eu d'autres enfants ; - et ainsi pour d'autres erreurs de différents genres. - Tout cela cependant n'a amené aucune difficulté bien grande : d'autres manuscrits ou des versions plus anciennes que tous les manuscrits, comparés avec soin, viennent éclaircir les textes. Aucun manuscrit toutefois n'est assez ancien pour avoir échappé à ces funestes interventions, en sorte que le système qui ne veut pour autorité que les plus anciens manuscrits en eux - mêmes, sans tenir compte d'aucune comparaison adéquate et sans peser les évidences internes, faillit nécessairement en résultat. Des conjectures ne méritent aucune confiance ; mais peser l'évidence relativement à des faits, n'est pas faire des conjectures.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Les réveils et les revivalistes
L'un n'empêche pas l'autre : l’Église a besoin que l'Esprit Saint suscite un sursaut intérieur.Zacharie a écrit:Plutôt que '"d'un sursaut intérieur", il me semble que c'est du vent de l'Esprit qui souffle où (et quand) Il veut (Jean 3.8 ) que le monde a besoin...
Cependant, l'Esprit Saint ne viole personne. La spiritualité ne s'oppose pas à l'initiative, bien au contraire.
La fausse spiritualité qui consiste à rester les bras ballants à attendre que Dieu agisse nous ramène au cœur du problème : l'exigence de voir des surgir le surnaturel à tout propos. Tous les problèmes du mouvement évangélique actuel sont des déclinaisons de cette tendance.
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