Les réveils et les revivalistes

Concernant la possibilité d'un grand réveil juste avant le retour du Christ en Gloire , comme beaucoup en sont convaincus, il y a un verset dans l'évangile de Luc qui semble pourtant contredire cette possible éventualité .

Il s'agit de Luc 18, verset 8, où juste après avoir donné à ses disciples quelques pistes afin de situer le temps de sa seconde venue dans le chapitre précédent , il leur dit dans la seconde partie du verset : " Quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre "

Cela semble incompatible avec l'idée d'un réveil parmi les nations ...

Le sanglier des Ardennes a écrit:Concernant la possibilité d'un grand réveil juste avant le retour du Christ en Gloire , comme beaucoup en sont convaincus, il y a un verset dans l'évangile de Luc qui semble pourtant contredire cette possible éventualité .

Il s'agit de Luc 18, verset 8, où juste après avoir donné à ses disciples quelques pistes afin de situer le temps de sa seconde venue dans le chapitre précédent , il leur dit dans la seconde partie du verset : " Quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre "

Cela semble incompatible avec l'idée d'un réveil parmi les nations ...

Bonjour Le sanglier des Ardennes,

La question de Jésus semble indiquer qu'un grand nombre de chrétiens s'éloigneront de la vraie foi:

Matthieu 24.11 Plusieurs faux prophètes s'élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens. 12 Et, parce que l'iniquité se sera accrue, la charité [l'amour] du plus grand nombre se refroidira. 13 Mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé.

Cependant, beaucoup viendront de la grande tribulation:

Apocalypse 7.9 Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l'agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains. 10 Et ils criaient d'une voix forte, en disant : Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l'agneau. 11 Et tous les anges se tenaient autour du trône et des vieillards et des quatre êtres vivants; et ils se prosternèrent sur leurs faces devant le trône, et ils adorèrent Dieu, 12 en disant : Amen ! La louange, la gloire, la sagesse, l'action de grâces, l'honneur, la puissance, et la force, soient à notre Dieu, aux siècles des siècles ! Amen ! 13 Et l'un des vieillards prit la parole et me dit : Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d'où sont-ils venus ? 14 Je lui dis : Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'agneau.

Zacharie a écrit: ... La question de Jésus semble indiquer qu'un grand nombre de chrétiens s'éloigneront de la vraie foi ...

Zacharie,

Qui ici-bas peut se prévaloir de la vraie Foi ?

alaind2 a écrit:

Zacharie a écrit: ... La question de Jésus semble indiquer qu'un grand nombre de chrétiens s'éloigneront de la vraie foi ...

Zacharie,

Qui ici-bas peut se prévaloir de la vraie Foi ?

Ceux qui écoutent la voix de Jésus:

Jean 18.37 "(...) Toute personne qui est de la vérité écoute ma voix." (Jean 18.37).

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En parlant des réveils, il est à peine nécessaire de dire que nous ne pensons pas à un réveil comme celui qui s’est produit au 19ème siècle. Il ne s’en produira plus de semblable ; dans l’histoire de l’Église responsable sur la terre pendant le temps de l’absence du Seigneur (Apoc. 2 et 3), après Sardes et Philadelphie, il n’y a plus que Laodicée. Or, si nous ne prétendons nullement — et c’est à notre honte ! — manifester les caractères philadelphiens, il est certain par contre qu’ils ont été vus chez nos devanciers et que le réveil d’il y a un siècle correspond à Philadelphie dans l’histoire de l’Église. De même, dans l’histoire du peuple d’Israël, qui par tant de côtés illustre celle de l’Église, nous avons les deux grands réveils des jours d’Ézéchias et de Josias, qui correspondent à ceux de Sardes et de Philadelphie, et il n’y en a pas eu d’autre. Aujourd’hui, c’est au sein de Laodicée que le Seigneur veut opérer pour réveiller individuellement ceux qui Lui appartiennent, mais qui sont dans un tel état de tiédeur qu’ils l’ont laissé dehors ; Il frappe à la porte de leur cœur, désirant les amener à jouir de sa communion (Apoc. 3:20).

Les réveils sont une rupture avec la tradition et le retour à ce qui était au commencement. Esdras montre le culte retrouvé, le réveil après un relâchement, la séparation du peuple de Dieu sur le plan individuel. Néhémie montre la séparation du peuple de Dieu sur le plan collectif. Le réveil-retour sous Esdras et Néhémie est le dernier réveil du peuple dans l'Ancien Testament => instruction spécialement importante pour les derniers temps de l'Eglise sur la terre. Aggée et Zacharie montrent le rôle des prophètes pour produire un réveil.

On peut méditer les différentes phases successives d'évolution de ce réveil-retour (typiques pour un réveil-retour encore aujourd'hui) : 1) Réveil avec l'action de Cyrus selon la prophétie d'Ésaïe ; 2) retour avec Zorobabel et Jéshua (Esdras 3 et Zacharie 3) ; 3) temps d'arrêt de 20 ans en Esdras 4, et nouveau réveil sous l'action des prophètes Aggée et Zacharie (Esdras 5) ; 4) réveil-retour avec Esdras (Esd. 7), obligé de s'occuper en premier lieu de faire cesser le mélange du peuple de Dieu avec le monde ; 5) Néhémie, son action personnelle, mais d'autres suivent ; 6) l'indifférence de cœur au temps de Malachie. Le rôle des ennemis extérieurs, (moqueries, menaces, faire peur, pièges, mensonges), les fautes à l'intérieur du peuple (Néh. 5), les conducteurs qui jouent un mauvais rôle (Eliashib), le rôle néfaste de ceux du peuple de Dieu qui font jouer leurs relations avec les ennemis (Néh. 4, 6, 13).

La Parole de Dieu fait la même remarque pour Josias que pour Ézéchias (22:2), confirmant ainsi le fait que ces deux rois retournèrent à ce qui était au commencement. On ne peut parler aujourd’hui d’un réveil véritable qui n’ait pas ce caractère. Il en fut de même aux jours d’Esdras et de Néhémie.

De nos jours, on prétend créer des réveils, tout en les laissant alliés avec le christianisme professant qui déshonore Dieu, le Seigneur Jésus, le Saint Esprit et la Parole ! Il n’en fut pas ainsi d’Ézéchias. Il ne pactisa nullement avec la corruption qui s’était introduite en Juda. Le réveil s’accomplissait dans le cœur du roi, le roi en était l’agent, et la question surgissait dès lors si le cœur et la conscience du peuple suivaient l’impulsion donnée.

Certains annoncent un grand réveil pour bientôt... ce n'est pas ce qu'annoncent les épîtres de la fin (2 Timothée, 1 & 2& 3 Jean, Jude) ni Apocalypse ch. 2 et 3. L'Écriture enseigne, à l'inverse de ces rêves, de garder fidèlement la Parole de Dieu dans l'obéissance, quoi qu'il arrive. Pas de restauration prévue pour l'Église, mais seulement pour Israël (pour la terre, après l'enlèvement de l'église, Romains 11).

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Le sanglier des Ardennes a écrit:Concernant la possibilité d'un grand réveil juste avant le retour du Christ en Gloire , comme beaucoup en sont convaincus, il y a un verset dans l'évangile de Luc qui semble pourtant contredire cette possible éventualité .

Il s'agit de Luc 18, verset 8, où juste après avoir donné à ses disciples quelques pistes afin de situer le temps de sa seconde venue dans le chapitre précédent , il leur dit dans la seconde partie du verset : " Quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre "

Cela semble incompatible avec l'idée d'un réveil parmi les nations ...

À condition que ce verset doive être compris comme tu le fais.

gerardh a écrit:__

En parlant des réveils, il est à peine nécessaire de dire que nous ne pensons pas à un réveil comme celui qui s’est produit au 19ème siècle. Il ne s’en produira plus de semblable ; dans l’histoire de l’Église responsable sur la terre pendant le temps de l’absence du Seigneur (Apoc. 2 et 3), après Sardes et Philadelphie, il n’y a plus que Laodicée. Or, si nous ne prétendons nullement — et c’est à notre honte ! — manifester les caractères philadelphiens, il est certain par contre qu’ils ont été vus chez nos devanciers et que le réveil d’il y a un siècle correspond à Philadelphie dans l’histoire de l’Église. De même, dans l’histoire du peuple d’Israël, qui par tant de côtés illustre celle de l’Église, nous avons les deux grands réveils des jours d’Ézéchias et de Josias, qui correspondent à ceux de Sardes et de Philadelphie, et il n’y en a pas eu d’autre. Aujourd’hui, c’est au sein de Laodicée que le Seigneur veut opérer pour réveiller individuellement ceux qui Lui appartiennent, mais qui sont dans un tel état de tiédeur qu’ils l’ont laissé dehors ; Il frappe à la porte de leur cœur, désirant les amener à jouir de sa communion (Apoc. 3:20).

Les réveils sont une rupture avec la tradition et le retour à ce qui était au commencement. Esdras montre le culte retrouvé, le réveil après un relâchement, la séparation du peuple de Dieu sur le plan individuel. Néhémie montre la séparation du peuple de Dieu sur le plan collectif. Le réveil-retour sous Esdras et Néhémie est le dernier réveil du peuple dans l'Ancien Testament => instruction spécialement importante pour les derniers temps de l'Eglise sur la terre.  Aggée et Zacharie montrent le rôle des prophètes pour produire un réveil.

On peut méditer les différentes phases successives d'évolution de ce réveil-retour (typiques pour un réveil-retour encore aujourd'hui) : 1) Réveil avec l'action de Cyrus selon la prophétie d'Ésaïe ; 2) retour avec Zorobabel et Jéshua (Esdras 3 et Zacharie 3) ; 3) temps d'arrêt de 20 ans en Esdras 4, et nouveau réveil sous l'action des prophètes Aggée et Zacharie (Esdras 5) ; 4) réveil-retour avec Esdras (Esd. 7), obligé de s'occuper en premier lieu de faire cesser le mélange du peuple de Dieu avec le monde ; 5) Néhémie, son action personnelle, mais d'autres suivent ; 6) l'indifférence de cœur au temps de Malachie. Le rôle des ennemis extérieurs, (moqueries, menaces, faire peur, pièges, mensonges), les fautes à l'intérieur du peuple (Néh. 5), les conducteurs qui jouent un mauvais rôle (Eliashib), le rôle néfaste de ceux du peuple de Dieu qui font jouer leurs relations avec les ennemis (Néh. 4, 6, 13).

La Parole de Dieu fait la même remarque pour Josias que pour Ézéchias (22:2), confirmant ainsi le fait que ces deux rois retournèrent à ce qui était au commencement. On ne peut parler aujourd’hui d’un réveil véritable qui n’ait pas ce caractère. Il en fut de même aux jours d’Esdras et de Néhémie.

De nos jours, on prétend créer des réveils, tout en les laissant alliés avec le christianisme professant qui déshonore Dieu, le Seigneur Jésus, le Saint Esprit et la Parole ! Il n’en fut pas ainsi d’Ézéchias. Il ne pactisa nullement avec la corruption qui s’était introduite en Juda. Le réveil s’accomplissait dans le cœur du roi, le roi en était l’agent, et la question surgissait dès lors si le cœur et la conscience du peuple suivaient l’impulsion donnée.

Certains annoncent un grand réveil pour bientôt... ce n'est pas ce qu'annoncent les épîtres de la fin (2 Timothée, 1 & 2& 3 Jean, Jude) ni Apocalypse ch. 2 et 3. L'Écriture enseigne, à l'inverse de ces rêves, de garder fidèlement la Parole de Dieu dans l'obéissance, quoi qu'il arrive. Pas de restauration prévue pour l'Église, mais seulement pour Israël (pour la terre, après l'enlèvement de l'église, Romains 11).

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Donc s'il y vient un grand réveil, tu serais prêt à abandonner toutes tes théories?

Bonjour, Yoda a écrit :

Donc s'il y vient un grand réveil, tu serais prêt à abandonner toutes tes théories ?

Ce ne sont pas des théories, et je m'appuie sur la Parole de Dieu.

Si, effectivement, vient un grand réveil, comme celui de la Réformation ou du réveil des 18/19/20èmes siècles, d'abord je m'en réjouirais, et ensuite je reverrais ma position.

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gerardh a écrit:Bonjour, Yoda a écrit :

Donc s'il y vient un grand réveil, tu serais prêt à abandonner toutes tes théories ?

Ce ne sont pas des théories, et je m'appuie sur la Parole de Dieu.

Si, effectivement, vient un grand réveil, comme celui de la Réformation ou du réveil des 18/19/20èmes siècles, d'abord je m'en réjouirais, et ensuite je reverrais ma position.

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Tes théories s’appuient sur des interprétations discutables des Écritures.

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Yoda,

En quoi seraient-elles discutables ?

Discutons-en !

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gerardh a écrit:__

Yoda,

En quoi seraient-elles discutables ?

Discutons-en !

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Tu défends un point parmi d'autres sur les Écritures. Selon toi, seul saint Darby (priez pour nous!) a la bonne et indiscutable compréhension des Écritures. Il est donc impossible et inutile de discuter. Mon (et j'insiste: MON) approche des Écritures est basée sur ma marche avec Christ, sur de multiples lectures, discussions et réflexions, et elle est en perpétuelle évolution. Ma lecture des Écritures remet souvent en question mes points de vue.
Je peux partager où j'en suis à présent, les théories que j'ai découvertes fausses ou inexactes, mais je n'ai pas de point de vue définitif et arrêté.

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Yoda, tu écris :

Je peux partager où j'en suis à présent, les théories que j'ai découvertes fausses ou inexactes

Fais-le !

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gerardh a écrit:__

Yoda, tu écris :

Je peux partager où j'en suis à présent, les théories que j'ai découvertes fausses ou inexactes

Fais-le !

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Quelle utilité? De toutes manières tu lis tout au travers du filtre indiscutable du darbysme. Ce filtre t'interdit de voir différemment. Tout ce que je pourrais écrire serait filtré et gauchi par ce filtre.

Yoda a écrit:

Le sanglier des Ardennes a écrit:Concernant la possibilité d'un grand réveil juste avant le retour du Christ en Gloire , comme beaucoup en sont convaincus, il y a un verset dans l'évangile de Luc qui semble pourtant contredire cette possible éventualité .

Il s'agit de Luc 18, verset 8, où juste après avoir donné à ses disciples quelques pistes afin de situer le temps de sa seconde venue dans le chapitre précédent , il leur dit dans la seconde partie du verset : " Quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre "

Cela semble incompatible avec l'idée d'un réveil parmi les nations ...

À condition que ce verset doive être compris comme tu le fais.

je prend donc effectivement ici le texte au pied de la lettre, car je ne vois pas vraiment ce qu'il pourrait bien vouloir dire d'autre .

gerardh a écrit:Bonjour, Yoda a écrit :

Donc s'il y vient un grand réveil, tu serais prêt à abandonner toutes tes théories ?

Ce ne sont pas des théories, et je m'appuie sur la Parole de Dieu.

Si, effectivement, vient un grand réveil, comme celui de la Réformation ou du réveil des 18/19/20èmes siècles, d'abord je m'en réjouirais, et ensuite je reverrais ma position.

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Sur ce point ma position est la même que la votre .

gerardh a écrit:__

En parlant des réveils, il est à peine nécessaire de dire que nous ne pensons pas à un réveil comme celui qui s’est produit au 19ème siècle. Il ne s’en produira plus de semblable ; dans l’histoire de l’Église responsable sur la terre pendant le temps de l’absence du Seigneur (Apoc. 2 et 3), après Sardes et Philadelphie, il n’y a plus que Laodicée. Or, si nous ne prétendons nullement — et c’est à notre honte ! — manifester les caractères philadelphiens, il est certain par contre qu’ils ont été vus chez nos devanciers et que le réveil d’il y a un siècle correspond à Philadelphie dans l’histoire de l’Église. De même, dans l’histoire du peuple d’Israël, qui par tant de côtés illustre celle de l’Église, nous avons les deux grands réveils des jours d’Ézéchias et de Josias, qui correspondent à ceux de Sardes et de Philadelphie, et il n’y en a pas eu d’autre. Aujourd’hui, c’est au sein de Laodicée que le Seigneur veut opérer pour réveiller individuellement ceux qui Lui appartiennent, mais qui sont dans un tel état de tiédeur qu’ils l’ont laissé dehors ; Il frappe à la porte de leur cœur, désirant les amener à jouir de sa communion (Apoc. 3:20).

Les réveils sont une rupture avec la tradition et le retour à ce qui était au commencement. Esdras montre le culte retrouvé, le réveil après un relâchement, la séparation du peuple de Dieu sur le plan individuel. Néhémie montre la séparation du peuple de Dieu sur le plan collectif. Le réveil-retour sous Esdras et Néhémie est le dernier réveil du peuple dans l'Ancien Testament => instruction spécialement importante pour les derniers temps de l'Eglise sur la terre.  Aggée et Zacharie montrent le rôle des prophètes pour produire un réveil.

On peut méditer les différentes phases successives d'évolution de ce réveil-retour (typiques pour un réveil-retour encore aujourd'hui) : 1) Réveil avec l'action de Cyrus selon la prophétie d'Ésaïe ; 2) retour avec Zorobabel et Jéshua (Esdras 3 et Zacharie 3) ; 3) temps d'arrêt de 20 ans en Esdras 4, et nouveau réveil sous l'action des prophètes Aggée et Zacharie (Esdras 5) ; 4) réveil-retour avec Esdras (Esd. 7), obligé de s'occuper en premier lieu de faire cesser le mélange du peuple de Dieu avec le monde ; 5) Néhémie, son action personnelle, mais d'autres suivent ; 6) l'indifférence de cœur au temps de Malachie. Le rôle des ennemis extérieurs, (moqueries, menaces, faire peur, pièges, mensonges), les fautes à l'intérieur du peuple (Néh. 5), les conducteurs qui jouent un mauvais rôle (Eliashib), le rôle néfaste de ceux du peuple de Dieu qui font jouer leurs relations avec les ennemis (Néh. 4, 6, 13).

La Parole de Dieu fait la même remarque pour Josias que pour Ézéchias (22:2), confirmant ainsi le fait que ces deux rois retournèrent à ce qui était au commencement. On ne peut parler aujourd’hui d’un réveil véritable qui n’ait pas ce caractère. Il en fut de même aux jours d’Esdras et de Néhémie.

De nos jours, on prétend créer des réveils, tout en les laissant alliés avec le christianisme professant qui déshonore Dieu, le Seigneur Jésus, le Saint Esprit et la Parole ! Il n’en fut pas ainsi d’Ézéchias. Il ne pactisa nullement avec la corruption qui s’était introduite en Juda. Le réveil s’accomplissait dans le cœur du roi, le roi en était l’agent, et la question surgissait dès lors si le cœur et la conscience du peuple suivaient l’impulsion donnée.

Certains annoncent un grand réveil pour bientôt... ce n'est pas ce qu'annoncent les épîtres de la fin (2 Timothée, 1 & 2& 3 Jean, Jude) ni Apocalypse ch. 2 et 3. L'Écriture enseigne, à l'inverse de ces rêves, de garder fidèlement la Parole de Dieu dans l'obéissance, quoi qu'il arrive. Pas de restauration prévue pour l'Église, mais seulement pour Israël (pour la terre, après l'enlèvement de l'église, Romains 11).

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D'accord avec vous sur ce point !

Yoda tu écris :

Quelle utilité? De toutes manières tu lis tout au travers du filtre indiscutable du darbysme. Ce filtre t'interdit de voir différemment. Tout ce que je pourrais écrire serait filtré et gauchi par ce filtre.

Je ne suis pas filtré, et j'ai zappé plusieurs fois dans ma compréhension.

Mais peut-être l'es-tu toi-même !

En tout cas, je suis ouvert à la discussion, malgré mon "filtre" supposé.

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Le sanglier des Ardennes a écrit:

Yoda a écrit:

Le sanglier des Ardennes a écrit:Concernant la possibilité d'un grand réveil juste avant le retour du Christ en Gloire , comme beaucoup en sont convaincus, il y a un verset dans l'évangile de Luc qui semble pourtant contredire cette possible éventualité .

Il s'agit de Luc 18, verset 8, où juste après avoir donné à ses disciples quelques pistes afin de situer le temps de sa seconde venue dans le chapitre précédent , il leur dit dans la seconde partie du verset : " Quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre "

Cela semble incompatible avec l'idée d'un réveil parmi les nations ...

À condition que ce verset doive être compris comme tu le fais.

je prend donc effectivement ici le texte au pied de la lettre, car je ne vois pas vraiment ce qu'il pourrait bien vouloir dire d'autre .

Le mot "terre" a plusieurs sens possibles même en français: la terre dans laquelle je plante mes légumes, par extension un terrain plus ou moins étendu, une région, un pays, l'ensemble des terres émergées, la terre habitée, ou la Planète, et la terre en opposition au ciel. Dans la Bible le mot terre signifie souvent la terre d'Israël (Eretz Israël). Difficile donc de choisir si dans ce texte il s'agit de a Terre ou de la terre d'Israël. Deuxièmement, de quelle venue s'agit-il?
Prendre un seul verset pour baser une compréhension me semble hasardeux. Il faut prendre l'ensemble des Écritures pour être sûr du sens ou au moins qu'il y ait deux ou trois témoins. Sinon un texte peut très bien devenir un prétexte.

gerardh a écrit:Yoda tu écris :

Quelle utilité? De toutes manières tu lis tout au travers du filtre indiscutable du darbysme. Ce filtre t'interdit de voir différemment. Tout ce que je pourrais écrire serait filtré et gauchi par ce filtre.

Je ne suis pas filtré, et j'ai zappé plusieurs fois dans ma compréhension.

Mais peut-être l'es-tu toi-même !

En tout cas, je suis ouvert à la discussion, malgré mon "filtre" supposé.

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Alors, dis-moi sur quels points tu es en désaccord avec la doctrine darbyste, ou au minimum sur quels points de cette doctrine as-tu des doutes?

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Yoda,

Tu me demandes de découvrir ma nudité ! Je ne vais pas m’y dérober, sachant que je m’efforce aussi de « retenir ce qui est bon »

Les « frères » ont subi plusieurs divisions, qui ne sont pas à leur honneur : leurs principaux désaccords portent sur l’interdépendance des assemblées (pour les frères dits « étroits »), alors que les frères « dits élargis », insistent sur les manquements des uns et des autres à tolérer au nom de l’amour. Ils ne sont pas en communion pratique. Cette différence se marque notamment par les réceptions occasionnelles des visiteurs. Les « larges » les pratiquent très libéralement, même selon une logique « open bar ». Les « étroits », sont fermés à cette réception, sauf dans des cas hyper exceptionnels. Ces deux façons de faire sont à déplorer.

Les chrétiens ont en eux la chair, ou ancienne nature, comme tous les hommes, mais parallèlement une nature d’essence divine qui leur est propre. Les frères devraient se rendre compte de cette réalité, et progresser dans la sanctification pratique, sans ignorer le « vieil homme» qui est en eux. Aussi certains manifestent une autorité excessive, alors que le Saint Esprit devrait être leur directeur. D’autres se réfugient dans un attentisme soumis.

Ainsi les « étroits », comme tous les chrétiens, sont trop marqués par la seule pratique d’une marche dont on oublie d’assurer le terrain, ce qui entraîne chez eux la routine.

Leur rassemblements (terme plus adéquat que le terme « églises »), est basée sur un témoignage à l’unité du corps du Christ. Cette notion est mal connue des autres chrétiens (que nous avons donc la vérité de leur enseigner pour en convaincre quelques uns), voire même de certains d’entre nous.

Ils disposent d’un important corpus doctoral écrit, mais qui ne doivent pas être considérés comme quasi inspirés, ce que certains ont trop tendance à faire. De même leurs locaux de réunions ne sont que 4 murs et un toit.

Leur doctrine n’est pas incompatible avec les actes de bienfaisance. Mais ils les font discrètement, et en commençant par les gens de la maison de Dieu. Il n’y a donc pas chez eux la notion « d’œuvres sociales », mais à titre individuel ils y pourvoient sans doute.

Leurs réunions d’assemblées, principalement pour le culte, la prière et l’édification, généralement distinctes les unes des autres, sont constituées par deux ou trois chrétiens au minimum. Il y a des avantages et des inconvénients pour les petites comme les grandes assemblées. Néanmoins les petites seraient à encourager, sachant qu’elles ne constitueraient pas des « annexes » des plus grandes, mais des églises à part entières.

Au cours du culte, vers la fin (mais ce serait à reconsidérer), a lieu la Cène, qui est prise selon nous, non indistinctement mais à la table du Seigneur. Suite à une remarque de ce forum, on peut se demander si l’usage des pains sans levain ne serait pas adéquate.

Pour l’ensemble de nos réunions, il est à déplorer qu’un nombre trop réduit de frères prenne la parole. Nos réunions de prières et d’édification, sont généralement trop longues, ce qui peut décourager. A noter cependant qu’en Afrique, ces réunions peuvent durer plusieurs heures.

Nous ne pratiquons pas l’imposition des mains, qui n’était à notre avis qu’un seul acte d’identification.

Nos épouses ne devraient pas aller au-delà de leurs responsabilités, ce qu’elles font en général, ce qui peut surprendre certains visiteurs. Notamment elles sont appelées à se taire en public et dans les assemblées, conformément à ce que stipule la Parole. Il en est de même de certains milieux chrétiens où des femmes enseignent, administrent ou dirigent leur communauté. En ce faisant les unes et les autres empiètent en tout ou partie sur les prérogatives que Dieu réserve aux hommes, ce qui est une iniquité. Dès la création, le rôle propre de la femme est celui d'une aide de l'homme, occupant une place précieuse et fort importante en son genre. Certes la soumission de la femme est estimée aujourd’hui comme démodée et peu populaire. Mais à l’inverse dans d’autres contrées, ou même par le passé, certains hommes, même des chrétiens, ont pu outrepasser outrageusement leur autorité naturelle sur les femmes en les irritant ou les scandalisant, quand ce n’est pas en les maltraitant.

Les femmes peuvent aussi, mais dans l’intimité, prophétiser.

La question du port du pantalon par les sœurs a été longtemps un point sensible, ce qui est excessif, mais doit être appelé à évoluer. J’ajoute que les femmes darbystes me semblent bien dans leur peau, si ce n’est un pourcentage très normal de personnes dépressives.

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gerardh a écrit:__

Yoda,

Tu me demandes de découvrir ma nudité ! Je ne vais pas m’y dérober, sachant que je m’efforce aussi de « retenir ce qui est bon »

Les « frères » ont subi plusieurs divisions, qui ne sont pas à leur honneur : leurs principaux désaccords portent sur l’interdépendance des assemblées (pour les frères dits « étroits »), alors que les frères « dits élargis », insistent sur les manquements des uns et des autres à tolérer au nom de l’amour. Ils ne sont pas en communion pratique. Cette différence se marque notamment par les réceptions occasionnelles des visiteurs. Les « larges » les pratiquent très libéralement, même selon une logique « open bar ». Les « étroits », sont fermés à cette réception, sauf dans des cas hyper exceptionnels. Ces deux façons de faire sont à déplorer.

Les chrétiens ont en eux la chair, ou ancienne nature, comme tous les hommes, mais parallèlement une nature d’essence divine qui leur est propre. Les frères devraient se rendre compte de cette réalité, et progresser dans la sanctification pratique, sans ignorer le « vieil homme» qui est en eux. Aussi certains manifestent une autorité excessive, alors que le Saint Esprit devrait être leur directeur. D’autres se réfugient dans un attentisme soumis.

Ainsi les « étroits », comme tous les chrétiens, sont trop marqués par  la seule pratique d’une marche dont on oublie d’assurer le terrain, ce qui entraîne chez eux  la routine.

Leur rassemblements (terme plus adéquat que le terme « églises »), est basée sur un témoignage à l’unité du corps du Christ. Cette notion est mal connue des autres chrétiens (que nous avons donc la vérité de leur enseigner pour en convaincre quelques uns), voire même de certains d’entre nous.

Ils disposent d’un important corpus doctoral écrit, mais qui ne doivent pas être considérés comme quasi inspirés, ce que certains ont trop tendance à faire. De même leurs locaux de réunions ne sont que 4 murs et un toit.

Leur doctrine n’est pas incompatible avec les actes de bienfaisance. Mais ils les font discrètement, et en commençant par les gens de la maison de Dieu. Il n’y a donc pas chez eux la notion « d’œuvres sociales », mais à titre individuel ils y pourvoient sans doute.

Leurs réunions d’assemblées, principalement pour le culte, la prière et l’édification, généralement distinctes les unes des autres, sont constituées par deux ou trois chrétiens au minimum. Il y a des avantages et des inconvénients pour les petites comme les grandes assemblées. Néanmoins les petites seraient à encourager, sachant qu’elles ne constitueraient pas des « annexes » des plus grandes, mais des églises à part entières.

Au cours du culte, vers la fin (mais ce serait à reconsidérer), a lieu la Cène, qui est prise selon nous, non indistinctement mais à la table du Seigneur. Suite à une remarque de ce forum, on peut se demander si l’usage des pains sans levain ne serait pas adéquate.

Pour l’ensemble de nos réunions, il est à déplorer qu’un nombre trop réduit de frères prenne la parole. Nos réunions de prières et d’édification, sont généralement trop longues, ce qui peut décourager. A noter cependant qu’en Afrique, ces réunions peuvent durer plusieurs heures.

Nous ne pratiquons pas l’imposition des mains, qui n’était à notre avis qu’un seul acte d’identification.

Nos épouses ne devraient pas aller au-delà de leurs responsabilités, ce qu’elles font en général, ce qui peut surprendre certains visiteurs. Notamment elles sont appelées à se taire en public et dans les assemblées, conformément à ce que stipule la Parole.  Il en est de même de certains milieux chrétiens où des femmes enseignent, administrent ou dirigent leur communauté. En ce faisant les unes et les autres empiètent en tout ou partie sur les prérogatives que Dieu réserve aux hommes, ce qui est une iniquité. Dès la création, le rôle propre de la femme est celui d'une aide de l'homme, occupant une place précieuse et fort importante en son genre. Certes la soumission de la femme est estimée aujourd’hui comme démodée et peu populaire. Mais à l’inverse dans d’autres contrées, ou même par le passé, certains hommes, même des chrétiens, ont pu outrepasser outrageusement leur autorité naturelle sur les femmes en les irritant ou les scandalisant, quand ce n’est pas en les maltraitant.

Les femmes peuvent aussi, mais dans l’intimité, prophétiser.

La question du port du pantalon par les sœurs a été longtemps un point sensible, ce qui est excessif, mais doit être appelé à évoluer. J’ajoute que les femmes darbystes me semblent bien dans leur peau, si ce n’est un pourcentage très normal de personnes dépressives.

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Je ne vois guère de points de doctrine avec lesquels tu aurais des désaccords, juste des points de pratique.

Yoda a écrit:

Le sanglier des Ardennes a écrit:

Yoda a écrit:

À condition que ce verset doive être compris comme tu le fais.

je prend donc effectivement ici le texte au pied de la lettre, car je ne vois pas vraiment ce qu'il pourrait bien vouloir dire d'autre .

Le mot "terre" a plusieurs sens possibles même en français: la terre dans laquelle je plante mes légumes, par extension un terrain plus ou moins étendu, une région, un pays, l'ensemble des terres émergées, la terre habitée, ou la Planète, et la terre en opposition au ciel. Dans la Bible le mot terre signifie souvent la terre d'Israël (Eretz Israël). Difficile donc de choisir si dans ce texte il s'agit de a Terre ou de la terre d'Israël. Deuxièmement, de quelle venue s'agit-il?
Prendre un seul verset pour baser une compréhension me semble hasardeux. Il faut prendre l'ensemble des Écritures pour être sûr du sens ou au moins qu'il y ait deux ou trois témoins. Sinon un texte peut très bien devenir un prétexte.

C'est vrai qu'il y a peut-être une possibilité qu'il s'agisse uniquement de la terre d'Israël ...

Ensuite de quelle venue parle le texte ? Perso je pense qu'on peut penser qu'il s'agit de celle dont il est parlé dans 1 Thessaloniciens 4.

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Yoda, tu écris :

Je ne vois guère de points de doctrine avec lesquels tu aurais des désaccords, juste des points de pratique.

Crois bien que je vais continuer à chercher !

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Yoda a écrit: ... Tu défends un point parmi d'autres sur les Écritures. Selon toi, seul saint Darby (priez pour nous!) a la bonne et indiscutable compréhension des Écritures. Il est donc impossible et inutile de discuter. Mon (et j'insiste: MON) approche des Écritures est basée sur ma marche avec Christ, sur de multiples lectures, discussions et réflexions, et elle est en perpétuelle évolution. Ma lecture des Écritures remet souvent en question mes points de vue.
Je peux partager où j'en suis à présent, les théories que j'ai découvertes fausses ou inexactes, mais je n'ai pas de point de vue définitif et arrêté.

Ce cheminement me paraît sain.

gerardh a écrit:__

Yoda,

Tu me demandes de découvrir ma nudité ! Je ne vais pas m’y dérober, sachant que je m’efforce aussi de « retenir ce qui est bon »

Les « frères » ont subi plusieurs divisions, qui ne sont pas à leur honneur : leurs principaux désaccords portent sur l’interdépendance des assemblées (pour les frères dits « étroits »), alors que les frères « dits élargis », insistent sur les manquements des uns et des autres à tolérer au nom de l’amour. Ils ne sont pas en communion pratique. Cette différence se marque notamment par les réceptions occasionnelles des visiteurs. Les « larges » les pratiquent très libéralement, même selon une logique « open bar ». Les « étroits », sont fermés à cette réception, sauf dans des cas hyper exceptionnels. Ces deux façons de faire sont à déplorer.

Les chrétiens ont en eux la chair, ou ancienne nature, comme tous les hommes, mais parallèlement une nature d’essence divine qui leur est propre. Les frères devraient se rendre compte de cette réalité, et progresser dans la sanctification pratique, sans ignorer le « vieil homme» qui est en eux. Aussi certains manifestent une autorité excessive, alors que le Saint Esprit devrait être leur directeur. D’autres se réfugient dans un attentisme soumis.

Ainsi les « étroits », comme tous les chrétiens, sont trop marqués par  la seule pratique d’une marche dont on oublie d’assurer le terrain, ce qui entraîne chez eux  la routine.

Leur rassemblements (terme plus adéquat que le terme « églises »), est basée sur un témoignage à l’unité du corps du Christ. Cette notion est mal connue des autres chrétiens (que nous avons donc la vérité de leur enseigner pour en convaincre quelques uns), voire même de certains d’entre nous.

Ils disposent d’un important corpus doctoral écrit, mais qui ne doivent pas être considérés comme quasi inspirés, ce que certains ont trop tendance à faire. De même leurs locaux de réunions ne sont que 4 murs et un toit.

Leur doctrine n’est pas incompatible avec les actes de bienfaisance. Mais ils les font discrètement, et en commençant par les gens de la maison de Dieu. Il n’y a donc pas chez eux la notion « d’œuvres sociales », mais à titre individuel ils y pourvoient sans doute.

Leurs réunions d’assemblées, principalement pour le culte, la prière et l’édification, généralement distinctes les unes des autres, sont constituées par deux ou trois chrétiens au minimum. Il y a des avantages et des inconvénients pour les petites comme les grandes assemblées. Néanmoins les petites seraient à encourager, sachant qu’elles ne constitueraient pas des « annexes » des plus grandes, mais des églises à part entières.

Au cours du culte, vers la fin (mais ce serait à reconsidérer), a lieu la Cène, qui est prise selon nous, non indistinctement mais à la table du Seigneur. Suite à une remarque de ce forum, on peut se demander si l’usage des pains sans levain ne serait pas adéquate.

Pour l’ensemble de nos réunions, il est à déplorer qu’un nombre trop réduit de frères prenne la parole. Nos réunions de prières et d’édification, sont généralement trop longues, ce qui peut décourager. A noter cependant qu’en Afrique, ces réunions peuvent durer plusieurs heures.

Nous ne pratiquons pas l’imposition des mains, qui n’était à notre avis qu’un seul acte d’identification.

Nos épouses ne devraient pas aller au-delà de leurs responsabilités, ce qu’elles font en général, ce qui peut surprendre certains visiteurs. Notamment elles sont appelées à se taire en public et dans les assemblées, conformément à ce que stipule la Parole.  Il en est de même de certains milieux chrétiens où des femmes enseignent, administrent ou dirigent leur communauté. En ce faisant les unes et les autres empiètent en tout ou partie sur les prérogatives que Dieu réserve aux hommes, ce qui est une iniquité. Dès la création, le rôle propre de la femme est celui d'une aide de l'homme, occupant une place précieuse et fort importante en son genre. Certes la soumission de la femme est estimée aujourd’hui comme démodée et peu populaire. Mais à l’inverse dans d’autres contrées, ou même par le passé, certains hommes, même des chrétiens, ont pu outrepasser outrageusement leur autorité naturelle sur les femmes en les irritant ou les scandalisant, quand ce n’est pas en les maltraitant.

Les femmes peuvent aussi, mais dans l’intimité, prophétiser.

La question du port du pantalon par les sœurs a été longtemps un point sensible, ce qui est excessif, mais doit être appelé à évoluer. J’ajoute que les femmes darbystes me semblent bien dans leur peau, si ce n’est un pourcentage très normal de personnes dépressives.

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Gérard,

Dans le cadre du système ecclésial que vous décrivez, qu'en est-il des enfants, qui deviendront très vite des adolescents (puis des adultes) ?