Le malfaiteur crucifié ou la grâce infinie [sermon]
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Re: Le malfaiteur crucifié ou la grâce infinie [sermon]
Oui tout à fait! Sauf que je crois que le corps spirituel devrait avoir une expression visible.Beowulf a écrit:Ce que vous écrivez est me semble-t-il un résumé de ce que j'ai voulu partager dans mon premier texte.
Concernant "l'allégeance" au Christ, voici quelques définitions du terme données par le dictionnaire du Cntrl :
A.En droit féodal : 1.Le fait d'être l'homme lige d'un suzerain.
B.En droit moderne : 2.Obligation de fidélité et de loyauté d'une personne à l'égard de l'autorité politique (nation, État ...) dont elle relève.
C.Par extension : Appartenance, comportant fidélité et soumission, à une entité politique, spirituelle, etc.
A.Le Christ est appelé notre "Seigneur" : c'est ce que signifie "suzerain" et par analogie, en ce sens la conversion à Jésus-Christ constitue une consécration totale au Seigneur, c'est bien une allégeance.
B.Le royaume de Dieu est d'abord "au-dedans de nous" - ce n'est pas une église quelconque - mais il sera manifesté, avec le Christ à sa tête, lorsqu'il reviendra. En ce sens le croyant est sujet d'une entité qui s'apparente à une "nation sainte", dont le chef est Jésus-Christ : la notion d'allégeance est ici encore pertinente, puisque le salut est promis au croyant qui persévère dans sa foi, et qui demeure donc "fidèle et loyal".
C.Il est clair qu'en ce sens étendu, la conversion au Christ constitue une allégeance, puisqu'elle entraîne appartenance à l'Eglise, qui est son corps (spirituel), et que cette appartenance comporte fidélité et soumission.
Re: Le malfaiteur crucifié ou la grâce infinie [sermon]
Yoda a écrit:Jésus a été fixé au bois par la crucifixion qui est aussi une forme de mort par étouffement. un crucifié est pendu au bois par les mains clouées.jane a écrit:Je me demande comment de "pendu au bois" on est passé à la crucifixion.
Tu as raison
Et il sortit, portant sa croix, et vint au lieu dit du Crâne — ce qui se dit en hébreu Golgotha — (Jean 19:17)
où ils le crucifièrent et avec lui deux autres: un de chaque côté et, au milieu, Jésus. (Jean 19:18)
Pilate rédigea aussi un écriteau et le fit placer sur la croix. Il y était écrit: "Jésus le Nazôréen, le roi des Juifs." (Jean 19:19)
Autant pour moi
Re: Le malfaiteur crucifié ou la grâce infinie [sermon]
@ PhilippeB
Je ne partage pas entièrement votre opinion. Ici comme souvent, vous introduisez à mon sens une antithèse qui n'a pas lieu d'être.
D'abord, la notion d'allégeance telle qu'elle est définie dans les entrées que j'ai sélectionnées ici n'est pas non plus une négation de la liberté, sinon juridique, du moins pratique, de l'individu. Car celui qui a prêté allégeance reste libre de renier son serment, et ses obligations sont en quelque sorte contractuelles.
Quand vous rejetez ainsi l'obligation de fidélité, je pense que c'est au contraire vous qui ne parlez plus le langage de la foi. Vous prenez l'exemple d'Abram : n'était-il pas obligé par sa foi d'obéir à Dieu pour aller là où il le guidait ? Et lorsqu'il a désobéi pour aller en Egypte, Dieu l'a ramené aux obligations qu'il lui avait transmises.
La liberté évoquée par le Nouveau testament est une libération de l'esclavage de la loi et du péché, ce n'est pas la liberté de faire ce que nous voulons.
Ainsi, le chrétien, libéré du joug du légalisme et de l'empire du péché, est pourtant appelé "esclave de la justice" par l'apôtre Paul :
Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de coeur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits. Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. - Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair. - De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l'impureté et à l'iniquité, pour arriver à l'iniquité, ainsi maintenant livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver à la sainteté.
Epître aux Romains, Chapitre 6, verset 17-19
Evidemment, le chrétien reste libre de marcher selon l'Esprit ou non, mais sa foi l'oblige envers Jésus-Christ : il doit poursuivre la justice pour accomplir la sanctification. Il y a bien des commandements dans la vie chrétienne, même si ils sont énoncés comme des principes plutôt que comme des règles formelles, mais ils correspondent bien à des "devoirs", contrairement à ce que vous affirmez.
Vous écrivez :
"Ainsi qu'il est prévu qu'on l'aime et quand on l'aime on est pas sous l'obligation de fidélité, mais on se plait naturellement et on recherche sa présence qui nous est devenue précieuse dans notre relation à Lui. Notre plus grand malheur est de se retrouver privé de lui, comme une femme prend plaisir en la présence de son bien aimé."
Cela se veut émouvant, mais ce n'est pas le langage du Nouveau testament. Les apôtres ne présentent pas la vie chrétienne comme une romance qui s'exprime spontanément dans la vie du chrétien, mais plutôt comme une lutte persévérante, qui nécessite discipline et mortification, parce que nous devons lutter contre les tendances de notre "chair".
Voyez par exemple l'épître aux Galates :
Je dis donc: Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez.
Epître aux Galates, Chapitre 5, verset 17
Par ailleurs, le salut est réservé, on pourrait citer de nombreux textes, à ceux qui ont été fidèles jusqu'à la fin (on entend déjà les échos de l'Apocalypse). Il y a donc bien chez le chrétien une exigence de fidélité pour acquérir le salut au dernier jour. La notion d'allégeance me paraît donc convenir, même si bien sûr c'est Dieu qui dirige l'homme dans sa sanctification.
Je ne partage pas entièrement votre opinion. Ici comme souvent, vous introduisez à mon sens une antithèse qui n'a pas lieu d'être.
D'abord, la notion d'allégeance telle qu'elle est définie dans les entrées que j'ai sélectionnées ici n'est pas non plus une négation de la liberté, sinon juridique, du moins pratique, de l'individu. Car celui qui a prêté allégeance reste libre de renier son serment, et ses obligations sont en quelque sorte contractuelles.
Quand vous rejetez ainsi l'obligation de fidélité, je pense que c'est au contraire vous qui ne parlez plus le langage de la foi. Vous prenez l'exemple d'Abram : n'était-il pas obligé par sa foi d'obéir à Dieu pour aller là où il le guidait ? Et lorsqu'il a désobéi pour aller en Egypte, Dieu l'a ramené aux obligations qu'il lui avait transmises.
La liberté évoquée par le Nouveau testament est une libération de l'esclavage de la loi et du péché, ce n'est pas la liberté de faire ce que nous voulons.
Ainsi, le chrétien, libéré du joug du légalisme et de l'empire du péché, est pourtant appelé "esclave de la justice" par l'apôtre Paul :
Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de coeur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits. Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. - Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair. - De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l'impureté et à l'iniquité, pour arriver à l'iniquité, ainsi maintenant livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver à la sainteté.
Epître aux Romains, Chapitre 6, verset 17-19
Evidemment, le chrétien reste libre de marcher selon l'Esprit ou non, mais sa foi l'oblige envers Jésus-Christ : il doit poursuivre la justice pour accomplir la sanctification. Il y a bien des commandements dans la vie chrétienne, même si ils sont énoncés comme des principes plutôt que comme des règles formelles, mais ils correspondent bien à des "devoirs", contrairement à ce que vous affirmez.
Vous écrivez :
"Ainsi qu'il est prévu qu'on l'aime et quand on l'aime on est pas sous l'obligation de fidélité, mais on se plait naturellement et on recherche sa présence qui nous est devenue précieuse dans notre relation à Lui. Notre plus grand malheur est de se retrouver privé de lui, comme une femme prend plaisir en la présence de son bien aimé."
Cela se veut émouvant, mais ce n'est pas le langage du Nouveau testament. Les apôtres ne présentent pas la vie chrétienne comme une romance qui s'exprime spontanément dans la vie du chrétien, mais plutôt comme une lutte persévérante, qui nécessite discipline et mortification, parce que nous devons lutter contre les tendances de notre "chair".
Voyez par exemple l'épître aux Galates :
Je dis donc: Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez.
Epître aux Galates, Chapitre 5, verset 17
Par ailleurs, le salut est réservé, on pourrait citer de nombreux textes, à ceux qui ont été fidèles jusqu'à la fin (on entend déjà les échos de l'Apocalypse). Il y a donc bien chez le chrétien une exigence de fidélité pour acquérir le salut au dernier jour. La notion d'allégeance me paraît donc convenir, même si bien sûr c'est Dieu qui dirige l'homme dans sa sanctification.
Re: Le malfaiteur crucifié ou la grâce infinie [sermon]
Bonjour Beowulf,
Je ne retrouve aucunement dans les Ecritures la notion d'obligation dans le rapport de foi entre Dieu et Abram. Car il s'agit non d'ordres que Dieu lui aurait donné, mais d'une Promesse
La foi d'Abram fut suscité après une promesse de l'Eternel. C'est parce que d'abord une Promesse vint, que, ensuite, la foi vint, et qu'elle se reposa sur elle.
Et Abram a marcher dans la confiance qu'il avait dans l'Eternel qui se faisait connaitre à lui.
Hebreux 6:13 Lorsque Dieu fit la promesse à Abraham, ne pouvant jurer par un plus grand que lui, il jura par lui-même,
14 et dit: Certainement je te bénirai et je multiplierai ta postérité.
15 Et c'est ainsi qu'Abraham, ayant persévéré,(dans la foi) obtint l'effet de la promesse.
---
Le Diable lui rémunère les hommes pour qu'il lui obéisse, il fonctionne avec la notion de condition et de mérite. Or Dieu lui, étant libre, et ayant créé l'homme à son image, appel les hommes pour les conduire dans "la voie" qu'il a prévu pour eux, tout en les laissant totalement libre.
C'est cette notion qui nous est montré avec Job concernant l'amour désintéresser qu'il avait envers Dieu. Cette relation entre Dieu et son homme ayant pour unique support une relation de foi.
Ce que le Diable, par l'intermédiaire de Dieu, est venu mettre à l'épreuve et dont il eut la bouche fermé. Etant obligé de constaté qu'un homme peut aimé Dieu pour ce qu'il Est et marcher dans ses voies et non d'avoir une relation avec Dieu parce qu'il obtient de lui ses faveurs particulière.
Le Berger ne met pas des laisses au cou de ses brebis, mais elle suive leur Berger qui marche devant elles, parce qu'elles ont confiance en lui et qu'elles connaissent sa voix.
Jean 10:3 Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors.
4 Lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix.
C'est pour la liberté totale que Christ nous a affranchis. Cette liberté qui donne d'entrer et de sortir maintenant pour faire connaitre ce Bon Berger et sa Justice.
Jean 10:9 Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages.
---
Ce n'est plus ainsi que je vie la chose dans ma relation en Christ. De même que jamais Jésus n'a invité quiconque à la mortification. C'est la religion qui laisse à pensé qu'il faut s'imposé des souffrances pour progresser dans notre relation à Dieu.
Je me demande dans ce cas quand on est sans cesse préoccuper à travailler pour notre salut et notre sanctification, comment on peut être libre à l'égard de la Justice pour les autres.
Comme le montre si bien l'apôtre Paul dans sa lettre aux romains que vous citez.
Ainsi, le chrétien, libéré du joug du légalisme et de l'empire du péché, est pourtant appelé "esclave de la justice" par l'apôtre Paul :
Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de coeur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits. Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. - Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair. - De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l'impureté et à l'iniquité, pour arriver à l'iniquité, ainsi maintenant livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver à la sainteté.
Epître aux Romains, Chapitre 6, verset 17-19[/quote]
Il n'y a qu'un homme libre en lui même qui peut venir ensuite en secours des autres. Comme le montre Jésus qui secours sa brebis tombé dans la fosse. Il peut venir en aide car il est hors de la fosse.
Philippe
Beowulf a écrit:Quand vous rejetez ainsi l'obligation de fidélité, je pense que c'est au contraire vous qui ne parlez plus le langage de la foi. Vous prenez l'exemple d'Abram : n'était-il pas obligé par sa foi d'obéir à Dieu pour aller là où il le guidait ? Et lorsqu'il a désobéi pour aller en Egypte, Dieu l'a ramené aux obligations qu'il lui avait transmises.
Je ne retrouve aucunement dans les Ecritures la notion d'obligation dans le rapport de foi entre Dieu et Abram. Car il s'agit non d'ordres que Dieu lui aurait donné, mais d'une Promesse
La foi d'Abram fut suscité après une promesse de l'Eternel. C'est parce que d'abord une Promesse vint, que, ensuite, la foi vint, et qu'elle se reposa sur elle.
Et Abram a marcher dans la confiance qu'il avait dans l'Eternel qui se faisait connaitre à lui.
Hebreux 6:13 Lorsque Dieu fit la promesse à Abraham, ne pouvant jurer par un plus grand que lui, il jura par lui-même,
14 et dit: Certainement je te bénirai et je multiplierai ta postérité.
15 Et c'est ainsi qu'Abraham, ayant persévéré,(dans la foi) obtint l'effet de la promesse.
---
Le Diable lui rémunère les hommes pour qu'il lui obéisse, il fonctionne avec la notion de condition et de mérite. Or Dieu lui, étant libre, et ayant créé l'homme à son image, appel les hommes pour les conduire dans "la voie" qu'il a prévu pour eux, tout en les laissant totalement libre.
C'est cette notion qui nous est montré avec Job concernant l'amour désintéresser qu'il avait envers Dieu. Cette relation entre Dieu et son homme ayant pour unique support une relation de foi.
Ce que le Diable, par l'intermédiaire de Dieu, est venu mettre à l'épreuve et dont il eut la bouche fermé. Etant obligé de constaté qu'un homme peut aimé Dieu pour ce qu'il Est et marcher dans ses voies et non d'avoir une relation avec Dieu parce qu'il obtient de lui ses faveurs particulière.
Le Berger ne met pas des laisses au cou de ses brebis, mais elle suive leur Berger qui marche devant elles, parce qu'elles ont confiance en lui et qu'elles connaissent sa voix.
Jean 10:3 Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors.
4 Lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix.
C'est pour la liberté totale que Christ nous a affranchis. Cette liberté qui donne d'entrer et de sortir maintenant pour faire connaitre ce Bon Berger et sa Justice.
Jean 10:9 Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages.
---
PhilippeB a écrit:"Ainsi qu'il est prévu qu'on l'aime et quand on l'aime on est pas sous l'obligation de fidélité, mais on se plait naturellement et on recherche sa présence qui nous est devenue précieuse dans notre relation à Lui. Notre plus grand malheur est de se retrouver privé de lui, comme une femme prend plaisir en la présence de son bien aimé."
Beowulf a écrit:
Cela se veut émouvant, mais ce n'est pas le langage du Nouveau testament. Les apôtres ne présentent pas la vie chrétienne comme une romance qui s'exprime spontanément dans la vie du chrétien, mais plutôt comme une lutte persévérante, qui nécessite discipline et mortification, parce que nous devons lutter contre les tendances de notre "chair".
Ce n'est plus ainsi que je vie la chose dans ma relation en Christ. De même que jamais Jésus n'a invité quiconque à la mortification. C'est la religion qui laisse à pensé qu'il faut s'imposé des souffrances pour progresser dans notre relation à Dieu.
Je me demande dans ce cas quand on est sans cesse préoccuper à travailler pour notre salut et notre sanctification, comment on peut être libre à l'égard de la Justice pour les autres.
Comme le montre si bien l'apôtre Paul dans sa lettre aux romains que vous citez.
Ainsi, le chrétien, libéré du joug du légalisme et de l'empire du péché, est pourtant appelé "esclave de la justice" par l'apôtre Paul :
Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de coeur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits. Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. - Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair. - De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l'impureté et à l'iniquité, pour arriver à l'iniquité, ainsi maintenant livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver à la sainteté.
Epître aux Romains, Chapitre 6, verset 17-19[/quote]
Il n'y a qu'un homme libre en lui même qui peut venir ensuite en secours des autres. Comme le montre Jésus qui secours sa brebis tombé dans la fosse. Il peut venir en aide car il est hors de la fosse.
Philippe
PhilippeB- Messages : 372
Date d'inscription : 27/03/2016
Re: Le malfaiteur crucifié ou la grâce infinie [sermon]
@ PhilippeB
Lorsque je parle de "mortification", j'ai été ambigu, à cause du sens que possède ce terme en français (sa connotation théologique est beaucoup plus claire en anglais). Je ne parle pas de souffrances, mais du procédé décrit par l'apôtre Paul en Romains 8 :
Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu.
Epître aux Romains, Chapitre 8, versets 12-14
Il s'agit de "faire mourir" (ce que j'appelle "mortifier") les actions du corps. Ma compréhension est que la chair ayant des désirs contraires à l'Esprit, nous devons pour marcher selon l'Esprit lutter contre ces désirs qui se manifestent comme des tentations, pour empêcher le corps de faire ce que produit le péché. Ceci ne se manifeste pas dans chaque action, mais toutefois continuellement. C'est ainsi que nous devons, à mon sens, marcher dans la sanctification et être des apprentis du Christ.
A propos d'Abram, à mon sens vous vous contredisez, puisque vous écrivez "qu'ayant persévéré, il obtint l'effet de la promesse" : cela montre bien que l'octroi de la promesse était conditionné à son obéissance, et donc qu'il avait bien une obligation de persévérer pour l'obtenir. Il en est de même pour le salut chrétien : il y a obligation pour le chrétien de persévérer dans la foi afin d'obtenir les promesses, et d'abord le salut éternel. J'ai parlé d'obligation de fidélité, pas de conformité à la loi.
Ces choses sont parfaitement claires dans l'Ecriture. Vous écrivez aussi :
"Je me demande dans ce cas quand on est sans cesse préoccuper à travailler pour notre salut et notre sanctification, comment on peut être libre à l'égard de la Justice pour les autres."
C'est une question, honnête, mais elle implique que vous rejetez la préoccupation de la sanctification pour l'opposer à la pratique de la justice, ce qui me paraît dépourvu de sens, et que ne fait en tous cas pas l'apôtre lorsqu'il exhorte les Philippiens :
Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent; car c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir.
Epître de Paul aux Philippiens, Chapitre 2, versets 12-13
Vous voyez qu'ici il est question de travailler à son salut, et cela n'a pas du tout l'air du naturel enjoué et primesautier que vous décrivez, et que même il considère que c'est l'oeuvre de Dieu !
Ainsi l'auteur de l'épître aux Hébreux exhorte ses lecteurs dans le même registre :
Fortifiez donc vos mains languissantes et vos genoux affaiblis; et suivez avec vos pieds des voies droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt se raffermisse. Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur.
Epître aux Hébreux, Chapitre 12, versets 12-14
Si la recherche de la sanctification, indispensable pour "voir le Seigneur", n'est pas une préoccupation, je ne sais pas ce que c'est. Ainsi la fausse antithèse que vous mettez entre cette préoccupation et la justice envers les autres me paraît d'ailleurs incompréhensible : lorsque l'apôtre Paul exhorte les Romains à mettre leurs membres au service de la justice, qu'est-ce d'autre que cela ? Et lorsque l'on se préoccupe de sa sanctification, n'est-on pas attentif à se comporter de manière juste envers son prochain ?
Cher PhilippeB, je me faisais ce matin la réflexion qu'il y a deux attitudes face à l'Ecriture : la première consiste à la lire pour y trouver une justification à ses idées préconçues, la seconde consiste à l'étudier de manière ouverte pour accepter ce qu'elle doit nous dire et nous laisser transformer à travers elle par le Saint-Esprit.
Si vous voulez vous faire une religion personnelle qui vous plaît, dans laquelle la foi n'exige rien de l'homme, vous trouverez toujours des textes qui vous confortent, mais vous devrez volontairement en oublier certains; mais si vous voulez profiter dans la foi, vous allez devoir renoncer à certaines idées qui sont étrangères à l'Ecriture, et pour lesquelles vous n'y trouvez, significativement, pas de support.
J.B
Lorsque je parle de "mortification", j'ai été ambigu, à cause du sens que possède ce terme en français (sa connotation théologique est beaucoup plus claire en anglais). Je ne parle pas de souffrances, mais du procédé décrit par l'apôtre Paul en Romains 8 :
Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu.
Epître aux Romains, Chapitre 8, versets 12-14
Il s'agit de "faire mourir" (ce que j'appelle "mortifier") les actions du corps. Ma compréhension est que la chair ayant des désirs contraires à l'Esprit, nous devons pour marcher selon l'Esprit lutter contre ces désirs qui se manifestent comme des tentations, pour empêcher le corps de faire ce que produit le péché. Ceci ne se manifeste pas dans chaque action, mais toutefois continuellement. C'est ainsi que nous devons, à mon sens, marcher dans la sanctification et être des apprentis du Christ.
A propos d'Abram, à mon sens vous vous contredisez, puisque vous écrivez "qu'ayant persévéré, il obtint l'effet de la promesse" : cela montre bien que l'octroi de la promesse était conditionné à son obéissance, et donc qu'il avait bien une obligation de persévérer pour l'obtenir. Il en est de même pour le salut chrétien : il y a obligation pour le chrétien de persévérer dans la foi afin d'obtenir les promesses, et d'abord le salut éternel. J'ai parlé d'obligation de fidélité, pas de conformité à la loi.
Ces choses sont parfaitement claires dans l'Ecriture. Vous écrivez aussi :
"Je me demande dans ce cas quand on est sans cesse préoccuper à travailler pour notre salut et notre sanctification, comment on peut être libre à l'égard de la Justice pour les autres."
C'est une question, honnête, mais elle implique que vous rejetez la préoccupation de la sanctification pour l'opposer à la pratique de la justice, ce qui me paraît dépourvu de sens, et que ne fait en tous cas pas l'apôtre lorsqu'il exhorte les Philippiens :
Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent; car c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir.
Epître de Paul aux Philippiens, Chapitre 2, versets 12-13
Vous voyez qu'ici il est question de travailler à son salut, et cela n'a pas du tout l'air du naturel enjoué et primesautier que vous décrivez, et que même il considère que c'est l'oeuvre de Dieu !
Ainsi l'auteur de l'épître aux Hébreux exhorte ses lecteurs dans le même registre :
Fortifiez donc vos mains languissantes et vos genoux affaiblis; et suivez avec vos pieds des voies droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt se raffermisse. Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur.
Epître aux Hébreux, Chapitre 12, versets 12-14
Si la recherche de la sanctification, indispensable pour "voir le Seigneur", n'est pas une préoccupation, je ne sais pas ce que c'est. Ainsi la fausse antithèse que vous mettez entre cette préoccupation et la justice envers les autres me paraît d'ailleurs incompréhensible : lorsque l'apôtre Paul exhorte les Romains à mettre leurs membres au service de la justice, qu'est-ce d'autre que cela ? Et lorsque l'on se préoccupe de sa sanctification, n'est-on pas attentif à se comporter de manière juste envers son prochain ?
Cher PhilippeB, je me faisais ce matin la réflexion qu'il y a deux attitudes face à l'Ecriture : la première consiste à la lire pour y trouver une justification à ses idées préconçues, la seconde consiste à l'étudier de manière ouverte pour accepter ce qu'elle doit nous dire et nous laisser transformer à travers elle par le Saint-Esprit.
Si vous voulez vous faire une religion personnelle qui vous plaît, dans laquelle la foi n'exige rien de l'homme, vous trouverez toujours des textes qui vous confortent, mais vous devrez volontairement en oublier certains; mais si vous voulez profiter dans la foi, vous allez devoir renoncer à certaines idées qui sont étrangères à l'Ecriture, et pour lesquelles vous n'y trouvez, significativement, pas de support.
J.B
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