le mystère de la Cène

Mystère de la Sainte Cène

Acte 1.11 Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel.

Jésus possède à la fois la divinité et l'humanité. Les témoignages des anges déclarant qu'il reviendra dans la même forme que lors de son ascension confirment que Jésus conserve son humanité acquise lors de son incarnation jusqu'au jour du Seigneur. La nature immuable de Dieu et l'humanité assumée par le Fils de Dieu présentent un mystère que notre intellect ne peut concilier. L'amour de Dieu qui cherche à nous sauver va au-delà des principes immuables de Dieu.

Le corps ressuscité de Jésus possède à la fois la divinité et l'humanité, mais le jour de sa seconde venue, lorsqu'il reviendra parmi nous, n'est pas dans le présent, mais dans l'avenir, un jour unique. Après ce jour, tout sera transformé, et donc, sa seconde venue ne pourra pas passer inaperçue.

Par conséquent, lorsque deux ou trois personnes sont réunies au nom de Jésus, ce n'est pas le corps de résurrection qui est présent, mais le Saint-Esprit, l'esprit de Jésus. De même, lorsque Jésus est présent dans l'Eucharistie, il est présent en esprit. En tant que chair, nous ne pouvons pas saisir l'esprit et être en communion avec lui. Le pain et le vin de l'Eucharistie sont des signes qui indiquent que nous sommes en communion avec son humanité (corps de résurrection) par l'intermédiaire de l'Esprit Saint. Comment est-ce possible ? C'est là le mystère sacré de la Cène.

Grâce à l'incarnation de Jésus, nous sommes désormais capables de connaître et de croire en Dieu. Bien qu'ayant accompli son ministère terrestre et retourné à la gloire céleste, Jésus continue à communier avec nous, qui sommes encore charnels, à travers le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit transmet les guérisons et les pouvoirs émanant du corps ressuscité glorieux de Jésus, qui siège maintenant au trône céleste. Tout comme le pain et le vin deviennent une nutrition pour notre corps, le Saint-Esprit nous restaure spirituellement et nous permet de vivre dans le monde à travers la grâce de Jésus.

L'omniprésence du Seigneur est rendue possible par l'Esprit, le Saint-Esprit, qui peut communiquer la puissance et la grâce de la résurrection sans être limité par l'espace et le temps, et non parce que la résurrection du Seigneur apparaît en de nombreux endroits en même temps.

La Sainte Cène symbolise cette vérité spirituelle. Tout comme Jésus n'est pas littéralement présent dans le pain et le vin, il n'est pas physiquement limité à la Cène, mais il a institué des symboles que notre nature charnelle peut percevoir. En considérant ces symboles comme des promesses sacrées, lorsque nous recevons la Cène dans la foi, le Saint-Esprit, à travers notre foi, transmet réellement la puissance vivifiante de la vie de Jésus.

Et maintenant, pour ceux qui ont solidement ancré leur foi, le Saint-Esprit transmet la vie de Jésus non seulement à travers la Sainte Cène, mais aussi partout où deux ou trois sont réunis en son nom. Le Seigneur, qui siège au trône céleste, n'est pas limité à une créature en particulier. Il transmet simplement sa vie à travers le Saint-Esprit.

Dans la Sainte Cène, ce n'est pas une imagination ou une pensée, mais la vie réelle de Jésus qui est transmise à travers l'Esprit. Comment quelqu'un qui ne croit pas au mystère de la Sainte Cène pourrait-il croire et bénéficier du mystère de la foi chrétienne?

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Bonjour Jean,

Repas institué par le Christ la veille de son sacrifice et rappelé par le pain et le vin (Luc 22:14, 23 ; 1 Corinthiens 11:23-28). Aussi appelé fraction du pain : acte par lequel :
·       la communion les uns avec les autres s’exprime,
·       nous exprimons notre communion avec le Christ.

Je préfère Cène à Eucharistie (formule qu’emploient les catholiques).

Il semble que les Corinthiens confondaient leurs agapes (repas pris en commun par les premiers chrétiens) avec la Cène du Seigneur ; ils mangeaient donc la Cène de manière irrévérencieuse et indigne, en sorte que le vrai caractère de la Cène du Seigneur était perdu de vue.  Paul exprime la pensée divine sur ces questions à l’adresse des Corinthiens, mais il voulait aussi guider et instruire l’Église tout entière d’un bout à l’autre de son histoire.  Il était nécessaire que nos tous soyons ramenés à la conscience de la seigneurie de Christ et du caractère sacré de la Cène du Seigneur.

Le pain ne devient pas le corps du Seigneur et le contenu de la coupe ne devient pas son sang, mais pour la foi ils parlent expressément du corps meurtri de Christ et de son sang versé.

Le pain est le symbole du corps de Christ. Le vin est le symbole de son sang. A ne pas confondre avec Jean 6 (le pain de vie). Et aussi avec les concepts de transsubstantiation ou de consubstantiation.

Il y a aussi le concept de table du Seigneur (1 Corinthiens 10) qui est un notion de communion, tandis qu’en 1 Corinthiens 11 nous avons la notion de mémorial. Si l’on pose la question : « Où est la Table du Seigneur ? » nous répondons : « Là où des croyants, ne seraient-ils que deux ou trois, sont réunis sans autre centre de rassemblement que le Seigneur Jésus seul ; là où l’on n’associe pas le Saint Nom de Jésus ,  qui est le lien de l’unité des croyants — avec l’iniquité, quelle qu’elle soit, et où la discipline qui convient à la maison de Dieu est maintenue.

Nous pouvons dire qu’en un sens la Cène du Seigneur et la Table du Seigneur sont synonymes ; toutefois ces deux termes sont distincts : ils présentent deux côtés ou deux aspects de la vérité en relation avec la fraction du pain. La Cène est liée au souvenir individuel de la mort du Seigneur, alors que le terme « la Table du Seigneur » est plutôt lié à cet aspect particulier de la Cène du Seigneur où un témoignage public est donné à l’unité du Corps de Christ et où s’exprime notre communion les uns avec les autres comme membres du corps.

Ne pas confondre non plus le mot esprit (avec un e minuscule), et l’Esprit (avec un E majuscule).

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