Réflexion sur la Cène

Réflexion sur la Cène

Luc 22:15 Il leur dit: J'ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir;
16 car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusquà ce qu'elle soit accomplie dans le royaume de Dieu.
17 Et, ayant pris une coupe et rendu grâces, il dit: Prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous;
18 car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu'à ce que le royaume de Dieu soit venu.
19 Ensuite il prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant: Ceci est mon corps, qui est donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi.
20 Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous.
21 Cependant voici, la main de celui qui me livre est avec moi à cette table.

Avant même la destruction du Temple de Jérusalem en 70 après J.-C., et peut-être depuis l'époque de l'exil babylonien, les Juifs se réunissaient dans les synagogues le jour du sabbat pour lire la parole de Dieu et prier, adoptant ainsi une pratique religieuse centrée sur la parole et la prière. Par exemple, Jésus lui-même est entré dans une synagogue le jour du sabbat, a lu le livre d'Isaïe et a déclaré que cette prophétie s'était accomplie.

Luc 4:16 Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture,

Le sabbat était l'occasion non seulement de repos de tout travail, mais aussi de communion avec Dieu à travers l'étude de la parole de Dieu et la prière à la synagogue. Si l'on se réfère aux coutumes des Juifs contemporains, il semble que les repas communautaires n'étaient pas pratiqués à la synagogue. Le repas commun après le culte sabbatique, semblable à l'agape de l'Église chrétienne, n'était pratiqué que dans quelques communautés et, généralement, la communion autour de la table se faisait uniquement à la maison.

Il est estimé que Jésus est mort sur la croix le vendredi après-midi vers 15 heures. Selon la convention juive en matière de dates, 18 heures marque le début du jour suivant, de sorte que Jésus est mort le jour précédant le sabbat.

Cependant, le moment de la mort de Jésus est davantage lié à la fête de la Pâque. Les chefs religieux juifs craignaient un soulèvement pendant la Pâque et hésitaient à arrêter Jésus durant cette période. Mais Dieu a permis que Satan entre en Judas Iscariot, ce qui a conduit à l'arrestation de Jésus et à sa crucifixion pendant la Pâque.

L'interprétation des dates peut être confuse car les Juifs considèrent que le nouveau jour commence vers 18 heures. Essayons néanmoins de clarifier cette question.

Le repas de la Pâque a lieu le soir, après le coucher du soleil du 13 Nisan, au début du 14 Nisan. L'année de la mort de Jésus, le 14 Nisan commence par un jeudi soir dans le calendrier grégorien. Après avoir pris le repas de la Pâque avec ses disciples, Jésus a été arrêté par un groupe dirigé par Judas Iscariote tard le même jour, jeudi soir, et remis à Pilate à l'aube du vendredi, crucifié à 9 heures du matin et mort à 15 heures (ce même jour continue d'être le 14 Nisan dans le calendrier juif). En d'autres termes, Jésus est mort le jour de la Pâque. Trois heures plus tard, à 18 heures, le sabbat commence.

La raison de ces calculs complexes de dates est d'examiner l'idée que le dernier repas pascal de Jésus et de ses disciples sert de modèle pour l'Eucharistie. Il est inutile de débattre pour savoir s'il s'agit d'un sabbat du samedi ou d'un jour du Seigneur du dimanche, car ce repas était lié à la célébration de la Pâque, et non au sabbat.

Même à l'époque moderne, certaines confessions chrétiennes mettent l'accent sur l'observation du sabbat et insistent pour que le culte soit célébré le septième jour de la semaine, c'est-à-dire le samedi. Ces groupes attachent de l'importance à une interprétation littérale de l'Ancien Testament. Cependant, le sabbat a été instauré pour souligner la communion avec Dieu et non pour focaliser l'attention sur un jour spécifique.

Tous les jours et moments sont précieux car ils sont donnés par Dieu. Affirmer qu'un jour est plus sacré qu'un autre ou qu'un jour de la semaine est plus saint relève des traditions et des interprétations humaines.

La plupart des églises chrétiennes célèbrent le dimanche comme jour sacré de culte, en reconnaissance du fait que c'est le premier jour après le repos du sabbat où le Seigneur est ressuscité à l'aube. Cependant, comme mentionné précédemment, Dieu a établi le sabbat en relation avec la Pâque et non spécifiquement en fonction du jour de la semaine. Il se trouve que cette année-là, le sabbat coïncidait avec la Pâque, ce qui peut également avoir une signification profonde.

Les disciples ont choisi de marquer le temps de la découverte de la résurrection de Jésus au matin du premier jour après le sabbat, c'est-à-dire le troisième jour depuis son ensevelissement. Ce qui est certain, c'est qu'ils ont découvert la résurrection le jour suivant le sabbat, et pour commémorer la résurrection du Seigneur, les disciples du Nouveau Testament ont commencé à se réunir le jour du Seigneur, comme cela est enregistré dans la Bible. Cela a marqué une divergence par rapport au culte du sabbat juif dans les synagogues.

Certaines églises contemporaines qui insistent sur le culte du sabbat peuvent confondre ces distinctions. Le culte du dimanche se distingue du culte du sabbat juif par sa nature, notamment par l'inclusion de l'agape et de la Sainte Cène dans le cadre du culte.

Il est probable que la Sainte Cène a été célébrée comme partie intégrante du culte avant le partage du repas lors du temps de communion après la fin du culte.

En opposition à la transsubstantiation de l'Église catholique (croyance en la présence physique de Jésus dans le sacrement), les réformateurs ont avancé diverses interprétations : la consubstantiation de Luther, la mémorialisation (symbolique) de Zwingli et la présence spirituelle de Calvin. Les Églises réformées modernes préfèrent suivre la mémorialisation (symbolique) de Zwingli, en organisant régulièrement des célébrations mensuelles et trimestrielles de la Cène, plutôt qu'un service de communion à chaque culte. L'essence fondamentale du sacrement réside dans l'appréciation du don de soi de Dieu.

Toutefois, je crains que si nous négligeons la Cène, nous risquions de perdre de vue son sens profond et sacré.

La plupart des églises chrétiennes célèbrent le dimanche comme jour sacré de culte, en reconnaissance du fait que c'est le premier jour après le repos du sabbat où le Seigneur est ressuscité à l'aube. Cependant, comme mentionné précédemment, Dieu a établi la date du dernier repas du Seigneur en relation avec la Pâque et non spécifiquement en fonction du jour de la semaine. Il se trouve que cette année-là, le sabbat suit le premier jour de la Pâque, ce qui peut également avoir une signification profonde.

Une correction s'impose.

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Bonjour,

La Cène peut être prise à tous moments.

Mais il y a une nette préférence pour la Cène prise le Dimanche.

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