Le discours d'adieu de Jésus dans l'Évangile de Jean (3)

Le discours d'adieu de Jésus dans l'Évangile de Jean (3) [16:16-24]

Sixième thème : Bien que les disciples soient tristes à cause du départ du Christ, cette tristesse se transformera bientôt en joie éternelle.

Jean 16:16 Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus; et puis encore un peu de temps, et vous me verrez, parce que je vais au Père.

Jésus prédit que lorsqu'ils le verront mourir sur la croix, le monde vivant sous l'autorité des dirigeants religieux se réjouira, tandis que les disciples seront dans le deuil et la tristesse. Les dirigeants religieux se réjouiront de voir leurs plans se réaliser, mais cette joie sera de courte durée. Ils partageront finalement la douleur de Judas Iscariot.

En revanche, tout comme la douleur de l'accouchement disparaît devant la joie d'avoir un enfant, la tristesse et l'angoisse des disciples se transformeront en joie lorsqu'ils verront le Jésus ressuscité. Cette joie est unique aux disciples qui ont vu le Seigneur ressuscité, et le monde ne pourra jamais la leur enlever.

Après sa résurrection, Jésus passera 40 jours avec les disciples avant de monter au ciel. Pendant cette absence qui durera dix jours, les disciples peuvent se sentir comme des orphelins à nouveau. Cependant, dix jours après l'Ascension, l'Esprit Saint viendra du Père et du Fils.

Désormais, les disciples doivent prier directement le Père en priant au nom de Jésus. Prier au nom de Jésus signifie prier en union avec Lui. Cette prière ne peut être offerte que dans l'Esprit Saint. Étant donné que cette prière est conforme à la volonté de Dieu, Jésus promet que toutes les prières faites en Son nom seront exaucées. Lorsque nous communiquons avec Dieu en esprit et en vérité, notre joie sera complète et éternelle, car nous demeurerons dans l'amour de la Trinité.

Déjà, lors du ministère terrestre de Jésus, les miracles tels que le vin aux noces de Cana et la multiplication des pains dans le désert étaient des sources de joie que seuls les disciples et ceux qui y participaient pouvaient comprendre. Même les invités au mariage de Cana ont goûté le vin miraculeux sans en connaître le secret. Cependant, les disciples, bien qu'étant témoins de ces miracles, ont rapidement oublié cette joie et sont retombés dans les préoccupations du monde. Cela parce que l'Esprit Saint n'était pas encore venu tant que Jésus était physiquement avec eux.

Nous vivons une époque qualitativement similaire à celle des disciples après la résurrection et l'ascension de Jésus. L'Esprit Saint, qui n'était pas présent de la même manière pendant le ministère terrestre de Jésus, est maintenant avec nous. Aujourd'hui, l'Esprit Saint donne aux disciples du Christ, qui aiment Jésus et aiment le monde avec cet amour, une joie que le monde ne peut leur enlever.

Nous espérons ne pas oublier la joie que l'Esprit nous donne aujourd'hui, pour ne pas retomber dans les soucis du monde, comme les disciples l'ont fait avant la résurrection de Jésus. Si nous faisons cela, nous repoussons de nouveau l'Esprit Saint, ce qui serait une preuve que nous commettons le seul péché impardonnable que Jésus a mentionné : le blasphème contre l'Esprit. Ceux qui ne connaissent pas l'Esprit ne peuvent pas commettre ce péché ; c'est le péché le plus grave parce qu'il est commis en connaissance de cause.

Cependant, en me retournant sur moi-même, je me rends compte à quel point j'ai souvent commis le péché de blasphème contre l'Esprit. Même après avoir cru en Jésus, combien de fois ai-je été préoccupé par les affaires du monde, anxieux et désespéré ? Pourtant, il y a un Dieu qui nous pardonne lorsque nous nous repentons et revenons à Jésus et à l'Esprit Saint. Ainsi, nous ne désespérons pas et nous nous relevons. Le plus grand péché est de rejeter la main de l'Esprit qui nous ramène et de négliger cette grâce. C'est le blasphème contre l'Esprit dont Jésus a parlé. Puissions-nous, même en cédant, saisir la main de l'Esprit.

Par l'Esprit Saint, Jésus est déjà spirituellement présent parmi nous. Nous devons être aussi joyeux de la présence spirituelle du Seigneur qu'à la vue de Son retour. Souvent, l'expression araméenne [Marana tha], connue pour signifier "Seigneur, viens!", a une double signification. Lue comme [Marana tha], elle a ce sens, mais lue comme [Maran atha], elle devient une prière de gratitude pour la présence déjà réalisée du Seigneur parmi nous dans l'Esprit. Comme cette expression le suggère, nous devons attendre le Christ à venir avec la même joie que celle que nous éprouvons pour Sa présence actuelle.

Seigneur, nous espérons pouvoir surmonter les tristesses et les épreuves de ce monde avec une joie éternelle. Tu as dit qu'il y a une fin à des souffrances qui semblent interminables. Si nous traversons ces épreuves dans l'Esprit Saint, une joie éternelle nous attend à la fin. L'Esprit Saint nous donne également la force et le courage nécessaires pour traverser ces épreuves avec joie. Puissions-nous ne plus ignorer l'Esprit Saint qui est venu dans le monde au nom de Jésus, mais plutôt confesser Son nom avec tout notre cœur et nous appuyer pleinement sur Lui. Nous prions au nom de Jésus. Amen !