La Trinité

Éphésiens 2:12-13 "En ce temps-là, vous étiez sans Christ, étrangers à la communauté d'Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous avez été rapprochés par le sang du Christ."

1. L'intérêt pour les êtres spirituels et Dieu

La Bible nous exhorte à rechercher uniquement le Dieu trinitaire. Elle ne nie pas l'existence des bons anges et des esprits mauvais, et reconnaît leur présence à divers endroits, mais elle n'y accorde pas un grand intérêt. Le point central de la Bible est de savoir si l'homme croit en Dieu seul. Avez-vous déjà pensé que croire ou non en la Trinité divine est la même question que croire ou non à ce que la Bible enseigne ?

2. La doctrine de la Trinité

Il est vrai que dans l'Ancien Testament, la nature trinitaire de Dieu n'est pas explicitement révélée. L'ange de l'Éternel et l'Éternel sont parfois confondus, et bien que le Saint-Esprit soit mentionné, il n'est pas clairement établi que les trois personnes sont un seul et même Dieu. Le Saint-Esprit est souvent perçu comme un souffle ou une respiration de Dieu, et dans toute la Bible, Il est décrit comme des éléments naturels tels que le feu, l'eau ou le vent, rendant difficile la compréhension de la divinité du Saint-Esprit.

Ce n'est qu'avec le Nouveau Testament que nous apprenons que Jésus-Christ, venu en tant qu'homme, était en fait Dieu, distinct du Père en tant que Fils. Jésus-Christ a également révélé que le Saint-Esprit, qui venait du Père tout comme Lui, est Dieu, jouant un rôle similaire à celui de Jésus-Christ.

Bien que le terme "Trinité" ne soit pas dans la Bible, les théologiens ont découvert ce concept pour décrire Dieu. Lorsque nous comparons cette compréhension théologique à la Bible elle-même, il est clair que la doctrine de la Trinité reflète le mieux la révélation de Dieu, Jésus-Christ et le Saint-Esprit.

Cette vérité, tout comme la foi en Dieu, ne peut être pleinement comprise avant de rencontrer Dieu par la foi. Les croyants ont découvert que leur expérience de Dieu ne contredisait pas la Trinité, et c'est pourquoi cette doctrine est devenue centrale.

L'importance de cette doctrine réside dans le fait qu'elle distingue la foi chrétienne orthodoxe des hérésies et des autres religions. Comme la théologie s'est formée en réponse aux hérésies, la Trinité a joué un rôle crucial dans la défense de la foi.

3. Concernant l'exorcisme

Attendre la protection des anges ou des "saints" défunts n'est pas conforme à la foi biblique. La Bible nous enseigne à ne dépendre que du Dieu trinitaire. Bien que les anges Michel et Gabriel jouent des rôles dans la Bible, nous devons invoquer directement le nom de Dieu, et non celui des anges.

Il est encore moins approprié de consacrer de l'énergie aux esprits mauvais. Bien que Jésus ait souvent chassé des démons durant son ministère terrestre, notre rôle n'est pas de nous concentrer sur les exorcismes, car cela détournerait notre attention de Dieu. Notre priorité doit être de nous concentrer sur Jésus-Christ et le Saint-Esprit. C'est seulement en nous concentrant sur ces deux personnes de la Trinité que nous pouvons rencontrer Dieu le Père.

Lorsque le Saint-Esprit est pleinement présent en nous, les esprits mauvais se retirent d'eux-mêmes. Notre but n'est donc pas de chasser les démons, mais de rechercher la plénitude de l'Esprit.

4. Ceux qui ne cherchent pas Dieu

Les personnes qui ne cherchent pas Dieu et ne Le rencontrent pas finiront par découvrir des anges ou des démons dans le monde spirituel. Si nous ne découvrons pas le véritable Dieu par l'Évangile de Jésus-Christ, nous risquons de faire de ce qui n'est pas Dieu une idole.

Romains 1:20 "En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient depuis la création du monde, étant perçues par ses œuvres. Ils sont donc inexcusables."

Selon l'apôtre Paul, la création elle-même est remplie de la gloire de Dieu, bien avant que la Bible ne soit écrite. Cependant, les hommes ignorent ou ne voient pas cette vérité. Cela s'applique à toute l'humanité. Pour nous, Dieu s'est révélé pleinement dans les Écritures, en tant que Dieu trinitaire. Il nous a choisis, appelés et conduits dans l'amour de la Trinité. Notre objectif dans tout ministère doit être de recevoir l'Esprit-Saint en nous et d'entrer dans cet amour trinitaire.

L'idée que Dieu marche au milieu de son peuple et est présent dans le tabernacle implique la trinité. Il n'est jamais question pour les écritures de dire que Dieu ne serait plus au ciel, mais d'affirmer en même temps la présence au milieu de son peuple et le fait qu'il dépasse cette présence. Il y'a également l'idée que sa parole sort de sa bouche et retourne ensuite à lui.

Les traduction araméennes de l'Ancien Testament témoignent d'une tradition d'interprétation ou de lecture semblable à celle de l'évangile de Jean. Plusieurs passages ne traduisent pas littéralement Dieu mais la Parole de Dieu (Memra) de la même façon que Jean utilise Logos en grec :

Exemples :

Genèse 1:27 Dieu créa l’homme. / La Parole de Dieu créa l’homme.
Genèse 6:6-7 Et Dieu regretta d’avoir créé l’homme sur la terre. / Et par sa Parole, Dieu regretta d’avoir créé l’homme.
Genèse 9:12 Et Dieu dit : “Voici le signe de l’alliance que je place entre vous et moi.” / Et Dieu dit : “Voici le signe de l’alliance que je place entre vous et ma Parole.”
Genèse 15:6 Et Abraham cru en Dieu. / Et Abraham cru en la Parole de Dieu.
Genèse 20:3 Alors Dieu vint vers Abimélek. / Alors la Parole en face de Dieu vint vers Abimélek
Genèse 31:49 Que l’Éternel veille sur toi et sur moi ! / Que la Parole de l’Éternel veille sur toi et sur moi !
Exode 14:31 Et ils crurent en Dieu / Et ils crurent en la Parole de Dieu.
Exode 20:1-2 Alors Dieu prononça toutes ces paroles en disant : Je suis l’Éternel, ton Dieu… (les 10 commandements) / Alors la Parole de Dieu prononça toutes ces paroles en disant : Je suis l’Éternel, ton Dieu…
Exode 25:22 Je te rencontrerai du haut du propitiatoire… / Je mettrai ma Parole en haut du propitiatoire…
Lévitique 26:9 Je me tournerai vers vous… / Et je me tournerai par ma Parole vers vous…
Nombres 10:35 Lève-toi , Éternel ! / Lève-toi, Parole de l’Éternel !
Nombres 10:36 Reviens, Éternel ! / Reviens, Parole de l’Éternel !
Nombres 11:23 La main de l’Éternel serait-elle trop courte ? / La Parole de l’Éternel serait-elle retenue ?
Nombres 14:35 Moi, l’Éternel, j’ai parlé / Moi, L’Éternel, j’ai décrété par ma Parole
Deutéronome 1:30 L’Éternel, votre Dieu, qui marche devant vous, combattra Lui-même pour vous. / L’Éternel, votre Dieu, marche devant vous et sa Parole combattra pour vous.
Deutéronome 18:19 C’est Moi qui lui en demanderai compte. /Ma Parole lui en demandera compte.
Deutéronome 31:3 L’Éternel, ton Dieu, passera Lui-même devant toi. / L’Eternel, ton Dieu, sa Parole, passera lui-même devant toi.
Josué 1:5 Comme j’étais avec Moïse, je serai avec toi. / Comme ma Parole venait en aide à Moïse, ma Parole te viendra en aide.
Juges 11:10 L’Éternel est témoin entre nous… / La Parole de l’Éternel est témoin entre nous…
Ésaie 45:17 Israel sera sauvée par l’Éternel. / Israel sera sauvée par la Parole de l’Eternel.

Plus tard quand le dogme a été formulé en termes philosophiques, on a également affirmé que le Père devait être la source même de Dieu en lui-même et qu'il récapitule le Fils et le Saint-Esprit. De cette manière ne faire référence qu'au Père implique le Fils et le Saint-Esprit. Et faire référence à chacun séparément implique les deux autres à la fois.

En poussant le raisonnement jusqu'au bou, même un non-trinitaire ne peut affirmer l'existence de Dieu sans affirmer inconsciemment qu'il est trinitaire : Dieu est à l'origine de sa propre réalité sinon il ne serait pas Dieu. Pour se donner réalité à lui-même Dieu s'engendre en lui-même de toute éternité dans un mouvement et une nature qui lui est intrinsèque et propre, sans commencement ni fin.

Jyncen a écrit:L'idée que Dieu marche au milieu de son peuple et est présent dans le tabernacle implique la trinité.  

Bonjour Jyncen,

Je pense que cela n'implique pas la Trinité: Jésus, notre Dieu Tout-Puissant, est omniprésent.

En ce qui concerne la "philosophie", voir Colossiens 2.8.

L'omniprésence est un attribut de Dieu dans tous les cas. Mais ce n'est pas le lieu qui différencie le tabernacle du ciel. Dans un cas il y'a Dieu dans la proximité et dans l'autre Dieu au-dessus de tout.

Sans trinité que cela soit formulé ou non on n'explique toujours pas un Dieu qui s'engage et fait des promesses par une parole qui devient prolongement de lui-même. Il faudrait au contraire affirmer que sa parole perd sa consistance une fois sortie de lui ou que Dieu n'est pas conscient de ce qu'il fait et se résume à une cause première sans lien avec la suite. Il n'y a pas de relation possible ni de salut si ce n'est pas Dieu qui s'incarne.

Beaucoup de choses reposent là dessus même si on ne veut pas appeler ça comme ça.

Pourrais-tu citer des versets bibliques pour confirmer ce que tu affirmes.

Que Dieu te bénisse.

Au lieu d'unir les chrétiens, le Symbole de Nicée-Constantinople les divise depuis des siècles en ce qui concerne la Trinité:

Pour les chrétiens d'Occident, le Saint-Esprit "procède" du Père et du Fils; pour les chrétiens d'Orient, le Saint-Esprit "procède" du Père seul.  

Les mots "et du Fils" ont été ajoutés par l'Eglise catholique.

Pour ce qui me concerne, je crois à ce qu'enseigne la Parole de Dieu et au Credo (également appelé "Symbole des Apôtres").  Le Symbole de Nicée-Constantinople date du 4ème siècle.

Zacharie a écrit:Au lieu d'unir les chrétiens, le Symbole de Nicée-Constantinople les divise depuis des siècles en ce qui concerne la Trinité:

Pour les chrétiens d'Occident, le Saint-Esprit "procède" du Père et du Fils; pour les chrétiens d'Orient, le Saint-Esprit "procède" du Père seul.  

Les mots "et du Fils" ont été ajoutés par l'Eglise catholique.

Pour ce qui me concerne, je crois à ce qu'enseigne la Parole de Dieu et au Credo (également appelé "Symbole des Apôtres").  Le Symbole de Nicée-Constantinople date du 4ème siècle.

Les divisions ne se sont pas toujours crées sur la base des écritures, c'est souvent l'histoire qui a imposé des choses de l'extérieur. L'expression de la foi est devenue institutionnelle pour lutter contre des hérésies qui pouvaient parfois être assez nocives car elles reposaient beaucoup sur du syncrétisme (mélange de croyances avec d'autres cultes païens). Par la suite cela a pris une dimension politique et légaliste. De plus, en imposant un crédo en langue grecque, les coptes, syriaques, arméniens, ne s'y retrouvaient pas car d'une autre culture linguistique. C'est souvent la culture greco-romaine qui a été imposée en même temps que le culte chrétien par la force.

Mais au sein du monde greco-romain les conciles parlaient un langage qui mettait quand même la majorité des chrétiens d'accords entre eux. Après je suis d'accord, ce langage ne nous parle plus vraiment aujourd'hui.

Zacharie a écrit:Pourrais-tu citer des versets bibliques pour confirmer ce que tu affirmes.

Que Dieu te bénisse.

Pour ma part, je pense qu'il est important sur la base des écritures de relever les choses suivantes :

Présence de Dieu parmis les hommes :

"Ils me feront un sanctuaire, et j'habiterai au milieu d'eux." (Exode 25:8.)
"J'habiterai au milieu des enfants d'Israël, et je serai leur Dieu." (Exode 29:5)
"Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs; Je préfère me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu, Plutôt que d'habiter sous les tentes de la méchanceté." (Psaume 84:10)
"Si le lieu que l'Eternel ton Dieu aura choisi pour y mettre son Nom, est loin de toi, alors tu tueras de ton gros et menu bétail, que l'Eternel ton Dieu t'aura donné, comme je te l'ai commandé, et tu en mangeras en quelque ville que tu demeures, selon tous les désirs de ton âme." (Deutéronome 12:17)

A comparer avec "Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père" (Jean 1:14)

Dieu transcendant :

"C'est lui qui est assis au-dessus du cercle de la terre, Et ceux qui l'habitent sont comme des sauterelles; Il étend les cieux comme une étoffe légère, Il les déploie comme une tente, pour en faire sa demeure." (Ésaïe 40:22)
"Mais qui a le pouvoir de lui bâtir une maison, puisque les cieux et les cieux des cieux ne peuvent le contenir? Et qui suis-je pour lui bâtir une maison, si ce n'est pour faire brûler des parfums devant lui?" (2 Chroniques 2:6)

Les deux à la fois :

On peut comparer Genèse 1 et Genèse 2 qui montrent deux façons pour Dieu de créer : Au-dessus de tout en ordonnant par sa parole à partir de rien, ou bien au niveau de la création entrain de façonner à partir de ce qui a été créé.

Au sein d'un même chapitre en 2 Chroniques 6:2  "J'ai bâti une maison qui sera ta demeure, un lieu où tu résideras éternellement!" et ensuite "Daigne exaucer les supplications de ton serviteur et de ton peuple d'Israël, lorsqu'ils prieront en ce lieu! Exauce du lieu de ta demeure, des cieux, exauce et pardonne!" (2 Chroniques 6:21)

Il y'a l'idée qui revient d'une demeure celeste et d'une demeure terreste qui sont bien établies et qui correspondent à deux façons d'être en relation avec Dieu :

"En effet, voici ce que dit le Très-Haut, celui dont l'habitation est éternelle et le nom saint: J'habite dans les hauteurs et la sainteté, mais je suis aussi avec l'homme brisé et abattu afin de redonner vie à l'esprit abattu, afin de redonner vie au cœur brisé." (Esaïe 57:15)

L'expression de l'omniprésence de Dieu permet de comprendre que par "sa demeure" on associe pas pour autant des notions géographiques d'espace au niveau de Dieu. Pour l'homme il y'a bien un lieu où il se rend au sanctuaire au temple de Jérusalem, et le ciel qu'il se représente au-dessus de sa tête, mais pour Dieu ce ne sont pas vraiment des lieux.

"Quelqu'un se tiendra-t-il dans un lieu caché, Sans que je le voie? dit l'Éternel. Ne remplis-je pas, moi, les cieux et la terre? dit l'Éternel." (Jérémie 23:24)

La parole et les mains de Dieu :

"Comme la pluie et la neige descendent des cieux, Et n'y retournent pas sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes, Sans avoir donné de la semence au semeur Et du pain à celui qui mange, Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche: Elle ne retourne point à moi sans effet, Sans avoir exécuté ma volonté Et accompli mes desseins." (Esaîe 55:9-11)

Il n'est pas question de Dieu qui envoi des éclairs qui ont des effets sur la création mais d'une parole qui retourne à lui et accomplis sa volonté et ses desseins. Pendant tout le temps où cette parole agit elle ne peut pas être séparée de lui.

Il est admis que Dieu a créé le monde par sa parole, et pourtant il revendique bien être le seul auteur :

"C'est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu'on voit n'a pas été fait de choses visibles." (Hébreux 11:3)
"Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle." (Jean 1:3)

En Esaïe 45:1-13 on trouve beaucoup de choses qui concernent à la fois Dieu et sa parole, et sans le dire son esprit :

"Voici ce que dit l'Eternel à celui qu’il a désigné par onction, à Cyrus, celui qu'il tient par la main droite pour écraser des nations devant lui et pour désarmer des rois, pour ouvrir des portes devant lui afin que les entrées des villes ne lui soient plus fermées: Je marcherai moi-même devant toi. J'aplanirai les pentes, je mettrai en pièces les portes en bronze et je briserai les verrous en fer. Je te donnerai des trésors dissimulés par les ténèbres, des richesses cachées, afin que tu reconnaisses que je suis l'Eternel, celui qui t'appelle par ton nom, le Dieu d'Israël. C’est à cause de mon serviteur Jacob, à cause d'Israël, celui que j’ai choisi, que je t'ai appelé par ton nom. Je t'ai donné un titre alors que tu ne me connaissais pas. C’est moi qui suis l'Eternel et il n'y en a pas d'autre; à part moi, il n'y a pas de Dieu. Je t'ai équipé pour le combat alors que tu ne me connaissais pas. C’est afin que l'on sache, à l’est comme à l’ouest, qu’en dehors de moi il n’y a que néant. C’est moi qui suis l'Eternel et il n'y en a pas d'autre.Je forme la lumière et je crée les ténèbres, je donne la paix et je crée le malheur. C’est moi, l'Eternel, qui suis l’auteur de tout cela. Que le ciel déverseet que les nuages fassent couler la justice! Que la terre s'ouvre afin que le salut y porte du fruit et qu’avec lui la justice y fleurisse! C’est moi, l'Eternel, qui ai créé cela. Malheur à l’homme qui intente un procès à celui qui l’a façonné, lui qui n’est qu’un vase parmi d’autres vases de terre! L'argile dit-elle au potier: «Que fais-tu?» ou: «Ton travail est mal fait»? Malheur à l’homme qui dit à son père: «Pourquoi m'as-tu donné la vie?» et à sa mère: «Pourquoi m'as-tu mis au monde?» Voici ce que dit l'Eternel, le Saint d'Israël, celui qui le façonne: Va-t-on m’interroger sur l'avenir ou me donner des ordres sur mes enfants et sur mon activité ? C'est moi qui ai fait la terre et créé l'homme qui la peuple. C'est moi, ce sont mes mains qui ont déployé le ciel, et c'est moi qui donne des ordres à tous les corps célestes. C'est moi qui ai appelé Cyrus en toute justice et qui ferai toutes ses voies bien droites. reconstruira ma ville et laissera partir mes exilés, sans paiement ni cadeau, dit l'Eternel, le maître de l’univers."

L'unité d'un seul Dieu à la fois Père, Fils et Saint-Esprit :

Il y'a beaucoup de choses à dire sur Jean 14 et 15. Mais un passage significatif pour cette doctrine me semble être celui-ci en Jean 16 :

"Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui est à moi, et vous l'annoncera. Tout ce que le Père a est à moi; c'est pourquoi j'ai dit qu'il prend de ce qui est à moi, et qu'il vous l'annoncera. Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus; et puis encore un peu de temps, et vous me verrez, parce que je vais au Père." (Jean 16:13-16)

"Personne n'a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître." (Jean 1:18)

Ici rien n'appartient en propre à personne. L'Esprit ne parle pas de lui-même, tout ce que le Père possède est aussi au Fils, le Père prend ce qui est au Fils pour l'annoncer par l'Esprit. Je vois mal comment on peut envisager une discontinuité ou séparation entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Ce qui les distingue ne repose pas là dessus mais dans la façon dont il existent : le Père est père car il engendre le Fils, le Fils est fils car il le seul a être engendré de cette façon là par le Père, le Saint-Esprit est Esprit de Dieu et de Christ venant prendre la suite du ministère de Jésus sur terre et être avocat/consolateur/défenseur à sa place. Et cette même oeuvre est toujours celle du Père.

Dans cette configuration nous pouvons alors être partie prennant de l'oeuvre de Dieu :

"Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions." (Ephésiens 2:10)

Le passage Colossiens 1:12-20 associe l'acte créateur de Dieu par sa parole à notre condition à nous. Comme si tout était lié depuis la création, la volonté de Dieu d'habiter au milieu des hommes et notre salut :

"Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés. Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui.Il est la tête du corps de l'Église; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier.Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui; il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix."

Autremment dit, ce n'est pas un problème de philosophie mais la cohérence même du plan de Dieu qui conditionne la validité du message jusqu'à notre salut. On peut se questionner sur le sens des versets mais on ne doit pas en arriver à perdre le fil rouge qui nous a été laissé. La recherche d'une exactitude de sens dans la lettre a pu en conduire certains à prêcher un autre évangile.    

La communion à la quelle nous aspirons avec Dieu demande une continuité spirituelle entre nous et le Père. Et cela suppose que tous les moyens qui sont mis en oeuvre soient eux aussi en continuité.

"Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu." (Jean 1:12-13)

"Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ." (1 Jean 1:3)

Jyncen a écrit:

L'unité d'un seul Dieu à la fois Père, Fils et Saint-Esprit :

Il y'a beaucoup de choses à dire sur Jean 14 et 15. Mais un passage significatif pour cette doctrine me semble être celui-ci en Jean 16 :

"Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui est à moi, et vous l'annoncera. Tout ce que le Père a est à moi; c'est pourquoi j'ai dit qu'il prend de ce qui est à moi, et qu'il vous l'annoncera. Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus; et puis encore un peu de temps, et vous me verrez, parce que je vais au Père." (Jean 16:13-16)

"Personne n'a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître." (Jean 1:18)

Ici rien n'appartient en propre à personne. L'Esprit ne parle pas de lui-même, tout ce que le Père possède est aussi au Fils, le Père prend ce qui est au Fils pour l'annoncer par l'Esprit. Je vois mal comment on peut envisager une discontinuité ou séparation entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Ce qui les distingue ne repose pas là dessus mais dans la façon dont il existent : le Père est père car il engendre le Fils, le Fils est fils car il le seul a être engendré de cette façon là par le Père, le Saint-Esprit est Esprit de Dieu et de Christ venant prendre la suite du ministère de Jésus sur terre et être avocat/consolateur/défenseur à sa place. Et cette même oeuvre est toujours celle du Père.

Cher Jyncen,

Merci pour tes excellents commentaires (je pense notamment à l'omniprésence de Dieu en tout temps et en tout lieu).

En ce qui concerne le Saint-Esprit, comment concilies-tu le passage surligné ci-dessus avec le verset suivant ?

1 Jean 2.1 Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste.

Jésus-Christ ne serait-Il plus notre "avocat auprès du Père" ?

Dans les deux passages c'est le même mot paraclet employé traduit par avocat et consolateur.

D'une certaine manière cela dit l'unité entre Jésus et le Saint-Esprit. Mais la façon dont cela s'applique je dirais est différente.

Jésus est notre avocat par son sacrifice par rapport au péché pour empêcher notre condamnation dans le jugement dernier de Dieu.

Le Saint-Esprit est dans la continuité avocat de manière opérationnelle pour révéler le péché, nous donner la force pour nous en détourner.

Jyncen a écrit:Dans les deux passages c'est le même mot paraclet employé traduit par avocat et consolateur.

D'une certaine manière cela dit l'unité entre Jésus et le Saint-Esprit. Mais la façon dont cela s'applique je dirais est différente.

Jésus est notre avocat par son sacrifice par rapport au péché pour empêcher notre condamnation dans le jugement dernier de Dieu.

Le Saint-Esprit est dans la continuité avocat de manière opérationnelle pour révéler le péché, nous donner la force pour nous en détourner.

De même qu'Ephésiens 3.14-17 ne fait aucune distinction de personnes pour décrire Dieu, vois-tu une objection, en te référant à la Bible, à ce que Jésus et le Saint-Esprit soient la même Personne (avocat) ?

D'ailleurs, en Jean 14.18, Jésus déclare: "Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous.".

Ephésiens 3.14 Voilà pourquoi je plie les genoux devant le Père [de notre Seigneur Jésus-Christ], 15 de qui toute famille dans le ciel et sur la terre tient son nom. 16 Je prie qu'il vous donne, conformément à la richesse de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans votre être intérieur, 17 de sorte que le Christ habite dans votre coeur par la foi. Je prie que vous soyez enracinés et fondés dans l'amour (Segond 21).

Jésus le présente comme quelqu'un d'autre que lui mais insiste sur le faite que le Saint-Esprit prendra de ce qui est à Jésus et qu'il ne parlera pas de lui-même.

Il faut également que Jésus s'en aille pour que le Saint-Esprit vienne. Et pourtant ce que le Saint-Esprit apporte c'est le Christ dans les cœurs.

Je pense donc qu'il y'a un autre mais qui est surtout là pour s'effacer pour rendre présent et efficace Dieu et son œuvre.

On ne peut pas parler de personnes au sens de personnes humaines car elles n'ont pas de volonté propre ni d'existence autonome. Tout cela elles l'ont en commun avec tout ce qui est propre à Dieu. Dans les écritures il y a cependant trois sujets grammaticalement.

Sachant que la Personne de notre Dieu et Sauveur, Jésus-Christ, est Toute-Puissante et qu’Elle se suffit donc à Elle-même pour quelle raison y aurait-il d’autres Personnes ?

Jyncen a écrit:Jésus le présente comme quelqu'un d'autre que lui mais insiste sur le faite que le Saint-Esprit prendra de ce qui est à Jésus et qu'il ne parlera pas de lui-même.

Il faut également que Jésus s'en aille pour que le Saint-Esprit vienne. Et pourtant ce que le Saint-Esprit apporte c'est le Christ dans les cœurs.

Je pense donc qu'il y'a un autre mais qui est surtout là pour s'effacer pour rendre présent et efficace Dieu et son œuvre.

On ne peut pas parler de personnes au sens de personnes humaines car elles n'ont pas de volonté propre ni d'existence autonome. Tout cela elles l'ont en commun avec tout ce qui est propre à Dieu. Dans les écritures il y a cependant trois sujets grammaticalement.

À la lumière du contexte de Jean 14.18 (verset 17), comment peut-on considérer qu’il s’agit d’une autre Personne ?

Si on veut concilier Jean 14:18 avec Jean 16:13-16, il ne s'agit pas d'une autre personne au sens que se référer à untel exclus de se référer à quelqu'un d'autre.

Jésus "viendra à nous" par la venue de l'Esprit de Vérité.
C'est une même venue. Dans le premier passage le sujet est "Je", dans le second "Il".

En Genèse 1 l'Esprit plane au dessus des eaux, Dieu parle. Il y a les deux. D'où ma compréhension que la parole conçoit le contenu ou l'objet de l'action et l'esprit donne l'effet à la parole. Et c'est un peu ce qui est de expérimenté à la Pentecôte, tout prend effet, devient efficace et vivant. Même quand on pouvait garder les paroles de Jésus dans son coeur, elles prennent toute leur ampleur par la venue de l'Esprit.

Zacharie a écrit:

Jyncen a écrit:Jésus le présente comme quelqu'un d'autre que lui mais insiste sur le faite que le Saint-Esprit prendra de ce qui est à Jésus et qu'il ne parlera pas de lui-même.

Il faut également que Jésus s'en aille pour que le Saint-Esprit vienne. Et pourtant ce que le Saint-Esprit apporte c'est le Christ dans les cœurs.

Je pense donc qu'il y'a un autre mais qui est surtout là pour s'effacer pour rendre présent et efficace Dieu et son œuvre.

On ne peut pas parler de personnes au sens de personnes humaines car elles n'ont pas de volonté propre ni d'existence autonome. Tout cela elles l'ont en commun avec tout ce qui est propre à Dieu. Dans les écritures il y a cependant trois sujets grammaticalement.

À la lumière du contexte de Jean 14.18 (verset 17), comment peut-on considérer qu’il s’agit d’une autre Personne ?

Voici le verset 17 (surligné) de Jean 14:

Jean 14. 15 Si vous m'aimez, gardez mes commandements. 16 Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, 17 l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. 18 Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous.

Les disciples, eux, le voyaient (dans Sa chair) et connaissaient donc l'Esprit de vérité (Jésus était à la fois Homme et Dieu); après Son ascension, Jésus "sera" en eux (par Son Esprit), ce qui est "avantageux" pour nous qui ne pouvons pas le voir (ni le toucher).

Jésus est pour moi cet "autre Consolateur": Il sera "en" eux (dans le monde entier) et non plus seulement "avec" eux.

Jésus a ainsi pu dire: "Je ne vous laisserai pas orphelins".

Actuellement, Jésus est au milieu de Ses disciples (lorsqu'ils se réunissent) et en chacun d'eux par Son Esprit.

Pour moi, cela a été une merveilleuse découverte: c'est Dieu dans Sa totalité (et non dans une seule Personne de la Trinité) que Jésus-Christ est mon Sauveur et mon Dieu.

Gloire à Dieu !  Merci, Jésus.

Cher Zacharie,

Merci pour ce partage plein de profondeur et de foi ! Je trouve ta réflexion autour de Jean 14:17 à la fois édifiante et réconfortante. Tu soulignes magnifiquement le fait que l'Esprit de vérité, promis par Jésus, n'est pas simplement une présence éloignée, mais qu'Il demeure en chacun de nous, unissant ainsi les croyants à Dieu de manière intime et personnelle. C'est ce que les chrétiens contemporains oublient trop souvent.

J'aime beaucoup la manière dont tu as expliqué que Jésus, par Son Esprit, reste toujours avec nous, même après Son ascension. C'était aussi la foi de Calvin. Cette promesse de ne jamais nous laisser orphelins est d'un réconfort incommensurable. Elle nous rappelle que, bien que Jésus ne soit plus physiquement parmi nous, nous ne sommes jamais seuls. Sa présence réelle à travers l'Esprit Saint transcende le temps et l'espace, nous permettant de vivre une communion constante avec Lui.

Il est vrai que dans Sa chair, les disciples pouvaient Le voir et Le toucher, mais aujourd'hui, c'est par l'Esprit que nous Le connaissons et que nous pouvons expérimenter Sa présence. Comme tu l’as si bien dit, c'est pour nous un avantage incroyable, car cet Esprit, l'Esprit de vérité, est en nous, nous guidant, nous consolant et nous rapprochant de Dieu jour après jour.

Ta découverte, que Jésus est à la fois notre Sauveur, notre Dieu, et qu'Il incarne en Lui-même la plénitude de la Trinité, est une vérité centrale et profonde de notre foi. C'est une vérité qui transforme nos vies, car elle nous rappelle que Dieu Lui-même nous habite par Son Esprit, et qu'Il nous guide dans toutes nos circonstances.

Que cette réalité continue de t'accompagner dans ta marche avec Lui, te remplissant de Sa paix et de Sa force.

Gloire à Dieu pour cette merveilleuse vérité, et merci de l'avoir partagée avec autant de sincérité !

Dans la paix de Christ,

Zacharie a écrit:Pour moi, cela a été une merveilleuse découverte: c'est Dieu dans Sa totalité (et non dans une seule Personne de la Trinité) que Jésus-Christ est mon Sauveur et mon Dieu.

C'est vrai de cette façon et c'est une belle découverte mais c'est dommage qu'on puisse comprendre que la notion de "personne de la Trinité" exclus Dieu dans la totalité.

Car tel que cela a été développé les trois "il" sont tous présents l'un dans l'autre et partagent le même être dans la totalité. Il serait étrange que Jésus parle de lui comme un autre qui doit venir en voulant mettre en évidence qu'il sera à nouveau la ensuite.

Au moment du réveil charismatique les prédicateurs ont beaucoup insisté et c'était un élément déclencheur, de ne pas réduire le Saint-Esprit à un simple effet ou une puissance mais qu'il était pleinement sujet au même titre que le Père et le Fils.

Cher frère Jyncen,

Les unicitaires croient que l’Esprit saint (Saint-Esprit) est Dieu: Jésus-Christ est Esprit et Il est Saint .

Nous croyons au Fils de Dieu en tant qu’Homme parfait (ce qu’Il est toujours), mais pas à l’éternité du Fils de Dieu. Il était cependant « au commencement » dans le « plan » de Dieu (tout comme nous).

Si tu désires en savoir davantage à ce sujet, tu peux consulter l’ouvrage de David K Bernard intitulé : L’unicité de Dieu.

C’est peut-être pour souligner l’avantage de Sa présence en nous, que Jésus parle de Lui comme d’un « autre Consolateur » (« Défenseur »).

Que Dieu te bénisse.

Cher Zacharie,

Merci pour tes questions et pour ta volonté de discuter de ce sujet important. Je vais répondre à tes deux messages séparément pour plus de clarté.

Sur la question de la Trinité dans les Écritures
Tu me demandes où j’ai lu que seuls ceux qui croient en la Sainte Trinité peuvent accepter la révélation des Écritures et en recevoir la grâce. Bien qu’il n’y ait pas un verset spécifique qui présente cette phrase telle quelle, la doctrine de la Trinité découle de la révélation progressive que Dieu fait de Lui-même à travers toute la Bible.

Premièrement, l’Écriture présente Dieu comme Un, mais se manifestant en trois personnes distinctes : le Père, le Fils, et le Saint-Esprit. Dès le début de la Bible, en Genèse 1:26, Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, à notre ressemblance. » Ce pluriel nous interpelle sur une pluralité dans l’unité divine. Ensuite, dans le Nouveau Testament, nous voyons clairement cette distinction : lors du baptême de Jésus (Matthieu 3:16-17), le Père parle du ciel, le Fils est baptisé, et l’Esprit descend sous forme de colombe.

Jésus Lui-même parle de l’unité avec le Père, tout en mentionnant le Saint-Esprit comme un autre Consolateur (Jean 14:16-17). De plus, dans Matthieu 28:19, Jésus donne l’ordre de baptiser "au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit", ce qui montre une révélation complète de la nature divine en trois personnes.

Il est vrai que le mot "Trinité" ne se trouve pas dans les Écritures, mais cela ne signifie pas que le concept est absent. Il est le fruit de la méditation sur les Écritures et la compréhension que Dieu a progressivement donnée à l'Église.

Sur l'enseignement de la Trinité par Jésus et les Apôtres
Tu évoques le fait que ni Jésus, ni Ses disciples, ni les premiers pères de l’Église n’ont enseigné la Trinité de manière explicite, et tu cites les Actes des Apôtres comme exemple. En effet, les Actes relatent principalement la prédication de l'Évangile aux Juifs et aux païens, la résurrection de Christ, et la venue du Saint-Esprit. Mais cela ne signifie pas que le concept de la Trinité est absent.

Dans Jean 1:1-3, l’Évangile introduit clairement Jésus comme le Verbe (Logos) éternel, qui était avec Dieu et qui était Dieu. Puis, tout au long des épîtres, on voit la relation entre Jésus, le Père et l’Esprit. Par exemple, Paul conclut sa deuxième lettre aux Corinthiens en disant : « Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous » (2 Corinthiens 13:13). Ce genre de formule trinitaire n’est pas un hasard.

L’Église primitive, en méditant sur ces textes, a compris que Dieu est à la fois Un et Trois. Le concept de Trinité s’est développé au fil des siècles pour mieux exprimer cette réalité biblique.

Quant à l'article que tu mentionnes sur l'origine du concept de Trinité, je suis bien conscient des différentes critiques historiques et théologiques sur la façon dont cette doctrine a été formalisée dans les conciles des premiers siècles. Cependant, cela ne signifie pas que la Trinité est une invention tardive. C’est plutôt une clarification théologique de ce qui est révélé dans les Écritures.

Je te remercie pour ta suggestion de lecture, et je lirai cet article avec intérêt pour mieux comprendre ton point de vue. Mais je t'encourage également à étudier la manière dont les premiers chrétiens ont interprété les Écritures pour en arriver à cette compréhension de Dieu en trois personnes.

Que Dieu te bénisse et éclaire nos discussions.

Fraternellement,
Jean

Jean a écrit:
Sur la question de la Trinité dans les Écritures
Tu me demandes où j’ai lu que seuls ceux qui croient en la Sainte Trinité peuvent accepter la révélation des Écritures et en recevoir la grâce. Bien qu’il n’y ait pas un verset spécifique qui présente cette phrase telle quelle, la doctrine de la Trinité découle de la révélation progressive que Dieu fait de Lui-même à travers toute la Bible.

Premièrement, l’Écriture présente Dieu comme Un, mais se manifestant en trois personnes distinctes : le Père, le Fils, et le Saint-Esprit. Dès le début de la Bible, en Genèse 1:26, Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, à notre ressemblance. » Ce pluriel nous interpelle sur une pluralité dans l’unité divine. Ensuite, dans le Nouveau Testament, nous voyons clairement cette distinction : lors du baptême de Jésus (Matthieu 3:16-17), le Père parle du ciel, le Fils est baptisé, et l’Esprit descend sous forme de colombe.
Jean

Genèse 1.26: les Juifs comprennent que Dieu parlait aux anges (créés avant l'homme).

Matthieu 3.16-17: le Fils est baptisé en tant qu'homme (parfait), la voix du Père présente Jésus comme le Fils de Dieu (conçu du Saint-Esprit). 

Et la colombe ?  Elle est un signe pour Jean:

Jean 1.32 Jean rendit ce témoignage : J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et s'arrêter sur lui. 33 Je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser d'eau, celui-là m'a dit : Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et s'arrêter, c'est celui qui baptise du Saint-Esprit. 34 Et j'ai vu, et j'ai rendu témoignage qu'il est le Fils de Dieu.

Ces versets ne permettent pas d'affirmer que Dieu est une Trinité.

Zacharie a écrit:

Jean a écrit:
Sur la question de la Trinité dans les Écritures
Tu me demandes où j’ai lu que seuls ceux qui croient en la Sainte Trinité peuvent accepter la révélation des Écritures et en recevoir la grâce. Bien qu’il n’y ait pas un verset spécifique qui présente cette phrase telle quelle, la doctrine de la Trinité découle de la révélation progressive que Dieu fait de Lui-même à travers toute la Bible.

Premièrement, l’Écriture présente Dieu comme Un, mais se manifestant en trois personnes distinctes : le Père, le Fils, et le Saint-Esprit. Dès le début de la Bible, en Genèse 1:26, Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, à notre ressemblance. » Ce pluriel nous interpelle sur une pluralité dans l’unité divine. Ensuite, dans le Nouveau Testament, nous voyons clairement cette distinction : lors du baptême de Jésus (Matthieu 3:16-17), le Père parle du ciel, le Fils est baptisé, et l’Esprit descend sous forme de colombe.
Jean

Genèse 1.26: les Juifs comprennent que Dieu parlait aux anges (créés avant l'homme).

Matthieu 3.16-17: le Fils est baptisé en tant qu'homme (parfait), la voix du Père présente Jésus comme le Fils de Dieu (conçu du Saint-Esprit). 

Et la colombe ?  Elle est un signe pour Jean:

Jean 1.32 Jean rendit ce témoignage : J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et s'arrêter sur lui. 33 Je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser d'eau, celui-là m'a dit : Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et s'arrêter, c'est celui qui baptise du Saint-Esprit. 34 Et j'ai vu, et j'ai rendu témoignage qu'il est le Fils de Dieu.

Ces versets ne permettent pas d'affirmer que Dieu est une Trinité.

Voici les traductions de 1 Jean 5.7:

Louis-Segond :
Car il y en a trois qui rendent témoignage :
Semeur :
Ainsi il y a trois témoins :
Segond 21 :
Ainsi, ils sont trois à rendre témoignage:
Martin :
Car il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit; et ces trois-là ne sont qu'un.
Darby :
car il y en a trois qui rendent témoignage:
Ostervald :
Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un.
King-James :
For there are three that bear record in heaven, the Father, the Word, and the Holy Ghost: and these three are one.

Les mots surlignés qui ont été ajoutés à la Parole de Dieu soutiennent le dogme de la Trinité.  Ce texte est cité pour la première fois par Priscillien, un évêque catholique du 4ème siècle (le Concile de Nicée date de 325 après Jésus-Christ).....

Les Bibles modernes ne reprennent plus ces ajouts très tardifs et non fiables (ou parfois entre crochets).