Le salut par la grâce seule
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Le salut par la grâce seule
2 Corinthiens 12:9
Il m’a dit : "Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse." C’est pourquoi je me glorifierai bien plus volontiers dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ repose sur moi.
1. La définition de la grâce
Que signifie la grâce ? En grec, le terme utilisé est χάρις (charis), qui à l'origine, dans le grec classique avant la Bible, était synonyme de bénédiction. Le mot χαρά (chara) désigne la joie de celui qui reçoit cette bénédiction. À partir de cette racine, plusieurs significations dérivent : grâce, faveur, beauté élégante, vertu, et reconnaissance.
2. La grâce dans l'Ancien Testament (bénédiction)
Dans la Septante (la traduction grecque de l'Ancien Testament), le mot grec pour la grâce est utilisé pour traduire le terme hébreu חֵן (hen), qui signifie "la faveur divine". Dans le livre de Deutéronome, Moïse annonce que si l’on obéit à la loi, on recevra des bénédictions, mais en cas de désobéissance, des malédictions. La grâce de Dieu, dans cette perspective, semble être liée à nos actions pratiques.
3. La grâce dans le Nouveau Testament
Cependant, dans le Nouveau Testament, et en particulier pour Paul, χαρίς (charis) n’est pas un paiement pour les mérites humains, mais un don gratuit de Dieu, accordé sans condition. La grâce de Dieu se manifeste pleinement par la croix et est proclamée dans l’Évangile. Nous ne sommes pas sauvés par nos efforts, mais par la grâce de Dieu seule. Si nous accomplissons des œuvres bonnes, c’est uniquement parce que nous avons été sauvés par la grâce.
4. La perspective de la Nouvelle École sur Paul
La Nouvelle École sur Paul applique cette perspective de Paul à l'Ancien Testament et interprète les Écritures de manière à souligner que, dès l'Ancien Testament, le salut ne repose pas sur les mérites humains, mais uniquement sur la grâce de Dieu. Selon cette interprétation, l'observance de la loi ne sert pas à obtenir le salut, mais elle est plutôt un moyen de rester dans le salut qui a déjà été accordé gratuitement par la grâce divine, comme cela a été montré par la grâce inconditionnelle manifestée lors de l'Exode.
Cette interprétation se distingue de la lecture traditionnelle de l'Ancien Testament, qui voit le salut comme le fruit de l'observance de la loi. Cependant, cette interprétation présente également une forte validité théologique, en accord avec les Écritures.
Cela dit, l'observance de la loi par l'homme reste un élément essentiel pour perfectionner le salut déjà acquis. C'est pourquoi les théologiens réformés traditionnels, qui affirment que tout provient de la grâce de Dieu, rejettent la position de la Nouvelle École, qui combine grâce inconditionnelle + observance de la loi dans son raisonnement.
5. Qu'est-ce que la véritable sanctification ?
En observant la réalité de l'Église, on constate que le schéma du salut basé sur la grâce de Dieu + les efforts humains est largement répandu. En effet, dans l'Église médiévale et même dans les Églises modernes, on enseigne que nous sommes sauvés par la grâce inconditionnelle, et que ce salut se perfectionne à travers le service et les bonnes actions des croyants.
Cependant, d'un point de vue théologique strict, ce n'est pas ainsi que les choses doivent être comprises. La sanctification après le salut est une œuvre dirigée par le Saint-Esprit, et notre rôle consiste uniquement à obéir au Saint-Esprit, cette obéissance n'étant en aucun cas un mérite humain.
Ainsi, d'un point de vue théologique rigoureux, il n'est pas nécessaire d'enseigner aux croyants des actions de dévouement et de service pour leur salut, mais plutôt de les former à se consacrer pleinement au Saint-Esprit. Cependant, l'idée de "se consacrer au Saint-Esprit" peut sembler trop abstraite et pourrait conduire à un risque de mysticisme. Par conséquent, la sanctification est concrétisée par des actions de service et de dévouement. Mais dans ce processus, il existe un risque d'introduire des éléments de mérite humain ou de salut par les efforts personnels, et malheureusement, ce risque devient une réalité dans certaines situations.
La sanctification est une œuvre totale du Saint-Esprit. Nous ne faisons qu'être présents et attendre dans ce processus. Il ne faut jamais oublier que le commencement et la fin du salut, son Alpha et son Omega, ne sont que l'œuvre de la grâce de Dieu trinitaire. C'est ainsi que notre salut devient certain. Si notre dévouement devait contribuer au salut, cela signifierait que nous ne pourrions jamais y parvenir de manière parfaite, car dans notre condition humaine, nous ne serions jamais capables d'une dévotion parfaite, rendant ainsi le salut impossible dès le départ.
Tout en aspirant à une véritable sanctification, dans laquelle nous pouvons offrir toute notre vie au Saint-Esprit, il est également essentiel de ne pas tomber dans les pièges du mysticisme ou dans des idées vagues. À cet égard, une méthode concrète consiste à étudier assidûment la Bible, inspirée par le Saint-Esprit.
6. 2 Corinthiens 12:9
L'un des traits caractéristiques des régions où le christianisme est nouvellement introduit est que les dirigeants spirituels, au départ avec une intention noble de maintenir leur autorité afin de faciliter la mission de propagation de l'Évangile, finissent par revendiquer l'autorité de Dieu comme s'il leur appartenait personnellement. Cela a été le cas en Asie, et aujourd'hui en Afrique, certains leaders religieux revendiquent des titres comme « apôtre » ou « prophète » et s'imposent avec une autorité qui semble indiquer qu'ils sont des représentants directs de Jésus.
Dans 2 Corinthiens, on voit que ce phénomène existait déjà à l'époque de l'Église primitive. Les gens semblaient préférer les dirigeants religieux venus de Jérusalem, qui se proclamaient apôtres et possédaient une forte personnalité, plutôt que l'humilité de Paul.
Dans 2 Corinthiens 12, Paul, afin de défendre son autorité apostolique, se voit contraint de parler de ses expériences célestes, bien qu'il les mentionne à la troisième personne, comme s'il ne pouvait échapper à cette nécessité. Toutefois, Paul poursuit en disant qu'il ne se glorifiera pas de telles choses, mais qu'il se glorifiera plutôt de ses faiblesses et de ses limitations. Cela car la véritable puissance du Christ ne vient pas de l'autorité que nous revendiquons en Son nom, mais de notre obéissance au Saint-Esprit qui est en nous. Paul fait ainsi la distinction entre l'action du Saint-Esprit à travers nous et le fait de se comporter comme si nous étions l'incarnation même du Saint-Esprit. Ce passage nous donne un indice sur la manière dont nous devons nous remettre au Saint-Esprit. Il ne s'agit pas d'un phénomène de possession totale de soi à la manière du chamanisme, mais plutôt de discerner clairement entre notre ego et l'Esprit de Dieu en nous. Dans cette relation mystique et amoureuse avec le Saint-Esprit, il ne faut jamais oublier notre condition humaine et notre péché. Nous devons comprendre que là où le péché abonde, la grâce surabonde, et saisir pleinement le véritable sens de cette parole de grâce.
Seigneur, donne-nous Ta sagesse afin que nous nous remettions entièrement au Saint-Esprit. Que, dans cette communion mystique et exaltante, nous ne perdions pas de vue combien nous sommes insignifiants, et que nous puissions louer Ta grâce en reconnaissant que tout est de Toi. Amen !
Il m’a dit : "Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse." C’est pourquoi je me glorifierai bien plus volontiers dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ repose sur moi.
1. La définition de la grâce
Que signifie la grâce ? En grec, le terme utilisé est χάρις (charis), qui à l'origine, dans le grec classique avant la Bible, était synonyme de bénédiction. Le mot χαρά (chara) désigne la joie de celui qui reçoit cette bénédiction. À partir de cette racine, plusieurs significations dérivent : grâce, faveur, beauté élégante, vertu, et reconnaissance.
2. La grâce dans l'Ancien Testament (bénédiction)
Dans la Septante (la traduction grecque de l'Ancien Testament), le mot grec pour la grâce est utilisé pour traduire le terme hébreu חֵן (hen), qui signifie "la faveur divine". Dans le livre de Deutéronome, Moïse annonce que si l’on obéit à la loi, on recevra des bénédictions, mais en cas de désobéissance, des malédictions. La grâce de Dieu, dans cette perspective, semble être liée à nos actions pratiques.
3. La grâce dans le Nouveau Testament
Cependant, dans le Nouveau Testament, et en particulier pour Paul, χαρίς (charis) n’est pas un paiement pour les mérites humains, mais un don gratuit de Dieu, accordé sans condition. La grâce de Dieu se manifeste pleinement par la croix et est proclamée dans l’Évangile. Nous ne sommes pas sauvés par nos efforts, mais par la grâce de Dieu seule. Si nous accomplissons des œuvres bonnes, c’est uniquement parce que nous avons été sauvés par la grâce.
4. La perspective de la Nouvelle École sur Paul
La Nouvelle École sur Paul applique cette perspective de Paul à l'Ancien Testament et interprète les Écritures de manière à souligner que, dès l'Ancien Testament, le salut ne repose pas sur les mérites humains, mais uniquement sur la grâce de Dieu. Selon cette interprétation, l'observance de la loi ne sert pas à obtenir le salut, mais elle est plutôt un moyen de rester dans le salut qui a déjà été accordé gratuitement par la grâce divine, comme cela a été montré par la grâce inconditionnelle manifestée lors de l'Exode.
Cette interprétation se distingue de la lecture traditionnelle de l'Ancien Testament, qui voit le salut comme le fruit de l'observance de la loi. Cependant, cette interprétation présente également une forte validité théologique, en accord avec les Écritures.
Cela dit, l'observance de la loi par l'homme reste un élément essentiel pour perfectionner le salut déjà acquis. C'est pourquoi les théologiens réformés traditionnels, qui affirment que tout provient de la grâce de Dieu, rejettent la position de la Nouvelle École, qui combine grâce inconditionnelle + observance de la loi dans son raisonnement.
5. Qu'est-ce que la véritable sanctification ?
En observant la réalité de l'Église, on constate que le schéma du salut basé sur la grâce de Dieu + les efforts humains est largement répandu. En effet, dans l'Église médiévale et même dans les Églises modernes, on enseigne que nous sommes sauvés par la grâce inconditionnelle, et que ce salut se perfectionne à travers le service et les bonnes actions des croyants.
Cependant, d'un point de vue théologique strict, ce n'est pas ainsi que les choses doivent être comprises. La sanctification après le salut est une œuvre dirigée par le Saint-Esprit, et notre rôle consiste uniquement à obéir au Saint-Esprit, cette obéissance n'étant en aucun cas un mérite humain.
Ainsi, d'un point de vue théologique rigoureux, il n'est pas nécessaire d'enseigner aux croyants des actions de dévouement et de service pour leur salut, mais plutôt de les former à se consacrer pleinement au Saint-Esprit. Cependant, l'idée de "se consacrer au Saint-Esprit" peut sembler trop abstraite et pourrait conduire à un risque de mysticisme. Par conséquent, la sanctification est concrétisée par des actions de service et de dévouement. Mais dans ce processus, il existe un risque d'introduire des éléments de mérite humain ou de salut par les efforts personnels, et malheureusement, ce risque devient une réalité dans certaines situations.
La sanctification est une œuvre totale du Saint-Esprit. Nous ne faisons qu'être présents et attendre dans ce processus. Il ne faut jamais oublier que le commencement et la fin du salut, son Alpha et son Omega, ne sont que l'œuvre de la grâce de Dieu trinitaire. C'est ainsi que notre salut devient certain. Si notre dévouement devait contribuer au salut, cela signifierait que nous ne pourrions jamais y parvenir de manière parfaite, car dans notre condition humaine, nous ne serions jamais capables d'une dévotion parfaite, rendant ainsi le salut impossible dès le départ.
Tout en aspirant à une véritable sanctification, dans laquelle nous pouvons offrir toute notre vie au Saint-Esprit, il est également essentiel de ne pas tomber dans les pièges du mysticisme ou dans des idées vagues. À cet égard, une méthode concrète consiste à étudier assidûment la Bible, inspirée par le Saint-Esprit.
6. 2 Corinthiens 12:9
L'un des traits caractéristiques des régions où le christianisme est nouvellement introduit est que les dirigeants spirituels, au départ avec une intention noble de maintenir leur autorité afin de faciliter la mission de propagation de l'Évangile, finissent par revendiquer l'autorité de Dieu comme s'il leur appartenait personnellement. Cela a été le cas en Asie, et aujourd'hui en Afrique, certains leaders religieux revendiquent des titres comme « apôtre » ou « prophète » et s'imposent avec une autorité qui semble indiquer qu'ils sont des représentants directs de Jésus.
Dans 2 Corinthiens, on voit que ce phénomène existait déjà à l'époque de l'Église primitive. Les gens semblaient préférer les dirigeants religieux venus de Jérusalem, qui se proclamaient apôtres et possédaient une forte personnalité, plutôt que l'humilité de Paul.
Dans 2 Corinthiens 12, Paul, afin de défendre son autorité apostolique, se voit contraint de parler de ses expériences célestes, bien qu'il les mentionne à la troisième personne, comme s'il ne pouvait échapper à cette nécessité. Toutefois, Paul poursuit en disant qu'il ne se glorifiera pas de telles choses, mais qu'il se glorifiera plutôt de ses faiblesses et de ses limitations. Cela car la véritable puissance du Christ ne vient pas de l'autorité que nous revendiquons en Son nom, mais de notre obéissance au Saint-Esprit qui est en nous. Paul fait ainsi la distinction entre l'action du Saint-Esprit à travers nous et le fait de se comporter comme si nous étions l'incarnation même du Saint-Esprit. Ce passage nous donne un indice sur la manière dont nous devons nous remettre au Saint-Esprit. Il ne s'agit pas d'un phénomène de possession totale de soi à la manière du chamanisme, mais plutôt de discerner clairement entre notre ego et l'Esprit de Dieu en nous. Dans cette relation mystique et amoureuse avec le Saint-Esprit, il ne faut jamais oublier notre condition humaine et notre péché. Nous devons comprendre que là où le péché abonde, la grâce surabonde, et saisir pleinement le véritable sens de cette parole de grâce.
Seigneur, donne-nous Ta sagesse afin que nous nous remettions entièrement au Saint-Esprit. Que, dans cette communion mystique et exaltante, nous ne perdions pas de vue combien nous sommes insignifiants, et que nous puissions louer Ta grâce en reconnaissant que tout est de Toi. Amen !
Jean- Messages : 897
Date d'inscription : 06/01/2017
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