Le salut par les oeuvres ou par la grâce?
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Re: Le salut par les oeuvres ou par la grâce?
Cher Gérard,
Pour justifier vos façons de faire, vous invoquez que vous avez reçu, vous seuls (les "frères" dits darbystes), des connaissances que les autres chrétiens n'ont pas, et que vous avez reçu la mission divine de leur enseigner
Peux-tu démontrer bibliquement votre croyance ?
Pour justifier vos façons de faire, vous invoquez que vous avez reçu, vous seuls (les "frères" dits darbystes), des connaissances que les autres chrétiens n'ont pas, et que vous avez reçu la mission divine de leur enseigner
Peux-tu démontrer bibliquement votre croyance ?
Zacharie- Messages : 3774
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Le salut par les oeuvres ou par la grâce?
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Cher Zacharie,
Je voudrais d'abord faire quelques mises au point par rapport à ton message.
Il est vrai que nous avons reçu des choses (plus que des connaissances) que les autres chrétiens ne possèdent pas. Mais nous n'en retirons aucun sentiment de supériorité. Par ailleurs, nous savons aussi que la grande majorité des chrétiens ne sont pas appelés à mettre en œuvre pour eux mêmes ce que nous avons compris, même s'il nous appartient de les informer de ces choses. Je pourrais expliquer cela.
Enfin, je ne suis plus absolument certain que nos amis "frères dits larges", retiennent encore ce que nous avons compris depuis 150 ans ou plus. Francine te renseignera là-dessus.
Tout cela, je l'avais écrit notamment dans ma note dont tu n'a pas souhaité prendre connaissance. Je pourrais en faire un "digest" ( ! ) c'est à dire un abstract. Mais je préférerais t'envoyer toute la note si tu pouvais ou voulais me communiquer ton e-mail par un processus à imaginer.
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Cher Zacharie,
Je voudrais d'abord faire quelques mises au point par rapport à ton message.
Il est vrai que nous avons reçu des choses (plus que des connaissances) que les autres chrétiens ne possèdent pas. Mais nous n'en retirons aucun sentiment de supériorité. Par ailleurs, nous savons aussi que la grande majorité des chrétiens ne sont pas appelés à mettre en œuvre pour eux mêmes ce que nous avons compris, même s'il nous appartient de les informer de ces choses. Je pourrais expliquer cela.
Enfin, je ne suis plus absolument certain que nos amis "frères dits larges", retiennent encore ce que nous avons compris depuis 150 ans ou plus. Francine te renseignera là-dessus.
Tout cela, je l'avais écrit notamment dans ma note dont tu n'a pas souhaité prendre connaissance. Je pourrais en faire un "digest" ( ! ) c'est à dire un abstract. Mais je préférerais t'envoyer toute la note si tu pouvais ou voulais me communiquer ton e-mail par un processus à imaginer.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Le salut par les oeuvres ou par la grâce?
Chère sœur Framboise,
Je partage tout à fait ton point de vue concernant Gérard et les écrits de ses "devanciers".
Avec toute mon affection fraternelle,
Zacharie
Je partage tout à fait ton point de vue concernant Gérard et les écrits de ses "devanciers".
Avec toute mon affection fraternelle,
Zacharie
Zacharie- Messages : 3774
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Le salut par les oeuvres ou par la grâce?
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Très chère sœur Framboise, que « j’aime dans la vérité» (2 Jean 1 :1).
J’ai enfin réussi à considérer le restant de ton texte. Je dirais qu’il est marqué par le coin du bon sens, et même rempli de truismes, voire même de banalités. Si je peux en toute liberté chrétienne te dire cela, c’est en vertu d’Ephésiens 4 :25 : « parlez la vérité chacun à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres ». Je suis donc assuré que les contributions à venir des autres membres de ton cercle chrétien ne pourront qu’être meilleures que les tiennes. Dans le même temps, tu accuses les extraits de textes d’autres chrétiens, que je t’ai proposés, de s’adresser « à la tête mais pas au cœur, et de n’y voir aucune intimité avec le Seigneur » ! « Ce serait donc la Pitié qui se moque de la Charité ! ». Certes « bienheureux les pauvres en esprit » (c'est-à-dire : ceux qui ont l’esprit du pauvre). Je crois néanmoins déceler en toi un peu de suffisance, mais ce ne sera qu’une petite paille dans ton œil, alors que moi j’ai une poutre dans le mien (ça fait mal !).
Voila donc mes quelques dernières petites observations sur ton texte. Elles sont nombreuses mais de peu d'importance.
Tu dis que la foi était déjà en l’homme en pratique : je crois plutôt que sa foi a commencé lorsqu’il a obéi à Jésus. De même, je ne dirais pas qu’il est devenu disciple dès sa guérison, mais plutôt à la fin du chapitre.
Citant Romains 1 :20, tu indiques que le Dieu Créateur ne s’était pas encore révélé à lui : or ces passages ne relèvent pas d’une révélation, mais de l’intelligence de tout homme, notamment à la constatation des choses créées.
Tu notes que Jésus et l’homme étaient à l’extérieur du temple : cela me semble évident. Alors, je n’y vois pas de rapport avec le sabbat.
Tu écris : le sabbat pour les religieux c’est passer la journée sur une chaise dans l’assemblée où chacun appartient, et uniquement écouter celui qui parle ; Jésus n’était pas inactif. Dans notre milieu chrétien, nous n’observons pas le sabbat mais le Dimanche. Cela dit, tu sembles avoir une vision très réductrice des réunions d’assemblées du Dimanche, en supposant en plus que chacun y reste passif.
Tu penses que les juifs refusaient de croire le miracle que Jésus avait fait. Je ne le crois pas, car le miracle était évident. Mais ils cherchaient plutôt à le dénigrer.
Je pense que les parents n’ont pas menti, mais qu’ils se sont défilés par crainte d’être exclus du temple.
Tu penses que l’homme guéri était dès le début des évènements un disciple du Fils de Dieu bien que le sachant pas encore ! A mon avis, il raisonne justement, c’est tout.
« L’homme ne fait aucune difficulté à reconnaître que Jésus n’était pas de cette terre, car il n’avait pas été pollué par le régime des commandements de la loi à devoir mettre en pratique à tout prix ». Tout à la fin du chapitre, il le reconnait comme Fils de Dieu, mais pas sur le fait de sa nature céleste. D’ailleurs il s’est aussi montré comme fils de l’homme. Aussi, quel rapport avec les commandements de la loi ? Ce sont surtout les dirigeants qui ont évoqué la question du sabbat.
« La loi ne sait pas ce que c’est d’aimer son prochain ». Pourtant c’est bien dans l’AT que le verset correspondant y figure.
« Homme extérieur supérieur à l’homme intérieur » : n’est ce pas plutôt le contraire ?
« Le régime nouveau de l’Esprit » : ce n’était pas encore l’Esprit habitant dans le croyant.
« Cet homme ne le sait pas encore, mais l’Esprit de Jésus habite déjà en lui ». Je comprends l’idée, mais l’Esprit habitant dans le croyant, cela n’arrivera qu’après le départ de Jésus dans la gloire.
Tu cites Romains 7 :8 . OK. Il y a aussi le verset 13b : « Mais le péché, afin qu’il parût péché, m’a causé la mort par ce qui est bon, afin que le péché devînt par le commandement excessivement pécheur ».
Tu es toujours dans la pensée que guérison = création. Je n’irais pas jusqu’à là, sauf s’il s’agit de nouvelle création.
« Il n’y a eu aucune intervention de Jésus ». Je ne comprends pas : explique-toi. Je rappelle que Siloé = Envoyé, c'est-à-dire Jésus.
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Très chère sœur Framboise, que « j’aime dans la vérité» (2 Jean 1 :1).
J’ai enfin réussi à considérer le restant de ton texte. Je dirais qu’il est marqué par le coin du bon sens, et même rempli de truismes, voire même de banalités. Si je peux en toute liberté chrétienne te dire cela, c’est en vertu d’Ephésiens 4 :25 : « parlez la vérité chacun à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres ». Je suis donc assuré que les contributions à venir des autres membres de ton cercle chrétien ne pourront qu’être meilleures que les tiennes. Dans le même temps, tu accuses les extraits de textes d’autres chrétiens, que je t’ai proposés, de s’adresser « à la tête mais pas au cœur, et de n’y voir aucune intimité avec le Seigneur » ! « Ce serait donc la Pitié qui se moque de la Charité ! ». Certes « bienheureux les pauvres en esprit » (c'est-à-dire : ceux qui ont l’esprit du pauvre). Je crois néanmoins déceler en toi un peu de suffisance, mais ce ne sera qu’une petite paille dans ton œil, alors que moi j’ai une poutre dans le mien (ça fait mal !).
Voila donc mes quelques dernières petites observations sur ton texte. Elles sont nombreuses mais de peu d'importance.
Tu dis que la foi était déjà en l’homme en pratique : je crois plutôt que sa foi a commencé lorsqu’il a obéi à Jésus. De même, je ne dirais pas qu’il est devenu disciple dès sa guérison, mais plutôt à la fin du chapitre.
Citant Romains 1 :20, tu indiques que le Dieu Créateur ne s’était pas encore révélé à lui : or ces passages ne relèvent pas d’une révélation, mais de l’intelligence de tout homme, notamment à la constatation des choses créées.
Tu notes que Jésus et l’homme étaient à l’extérieur du temple : cela me semble évident. Alors, je n’y vois pas de rapport avec le sabbat.
Tu écris : le sabbat pour les religieux c’est passer la journée sur une chaise dans l’assemblée où chacun appartient, et uniquement écouter celui qui parle ; Jésus n’était pas inactif. Dans notre milieu chrétien, nous n’observons pas le sabbat mais le Dimanche. Cela dit, tu sembles avoir une vision très réductrice des réunions d’assemblées du Dimanche, en supposant en plus que chacun y reste passif.
Tu penses que les juifs refusaient de croire le miracle que Jésus avait fait. Je ne le crois pas, car le miracle était évident. Mais ils cherchaient plutôt à le dénigrer.
Je pense que les parents n’ont pas menti, mais qu’ils se sont défilés par crainte d’être exclus du temple.
Tu penses que l’homme guéri était dès le début des évènements un disciple du Fils de Dieu bien que le sachant pas encore ! A mon avis, il raisonne justement, c’est tout.
« L’homme ne fait aucune difficulté à reconnaître que Jésus n’était pas de cette terre, car il n’avait pas été pollué par le régime des commandements de la loi à devoir mettre en pratique à tout prix ». Tout à la fin du chapitre, il le reconnait comme Fils de Dieu, mais pas sur le fait de sa nature céleste. D’ailleurs il s’est aussi montré comme fils de l’homme. Aussi, quel rapport avec les commandements de la loi ? Ce sont surtout les dirigeants qui ont évoqué la question du sabbat.
« La loi ne sait pas ce que c’est d’aimer son prochain ». Pourtant c’est bien dans l’AT que le verset correspondant y figure.
« Homme extérieur supérieur à l’homme intérieur » : n’est ce pas plutôt le contraire ?
« Le régime nouveau de l’Esprit » : ce n’était pas encore l’Esprit habitant dans le croyant.
« Cet homme ne le sait pas encore, mais l’Esprit de Jésus habite déjà en lui ». Je comprends l’idée, mais l’Esprit habitant dans le croyant, cela n’arrivera qu’après le départ de Jésus dans la gloire.
Tu cites Romains 7 :8 . OK. Il y a aussi le verset 13b : « Mais le péché, afin qu’il parût péché, m’a causé la mort par ce qui est bon, afin que le péché devînt par le commandement excessivement pécheur ».
Tu es toujours dans la pensée que guérison = création. Je n’irais pas jusqu’à là, sauf s’il s’agit de nouvelle création.
« Il n’y a eu aucune intervention de Jésus ». Je ne comprends pas : explique-toi. Je rappelle que Siloé = Envoyé, c'est-à-dire Jésus.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Le salut par les oeuvres ou par la grâce?
__
Cher Zacharie, tu écris :
As-tu lu le "digest" que j'ai établi, malgré ta répulsion pour ce qui serait "indigeste" ?
As-tu lu la note de notre chère sœur Framboise ?
Avec toute mon affection fraternelle.
__
Cher Zacharie, tu écris :
Je partage tout à fait ton point de vue concernant Gérard et les écrits de ses "devanciers".
As-tu lu le "digest" que j'ai établi, malgré ta répulsion pour ce qui serait "indigeste" ?
As-tu lu la note de notre chère sœur Framboise ?
Avec toute mon affection fraternelle.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Le salut par les oeuvres ou par la grâce?
gerardh a écrit:__
Cher Zacharie, tu écris :Je partage tout à fait ton point de vue concernant Gérard et les écrits de ses "devanciers".
As-tu lu le "digest" que j'ai établi, malgré ta répulsion pour ce qui serait "indigeste" ?
As-tu lu la note de notre chère sœur Framboise ?
Avec toute mon affection fraternelle.
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Bonjour Gérard,
Oui, j'ai lu la note de Framboise, ainsi que la tienne !
Quand je critique les écrits de "tes" devanciers, tu t'esquives !
Tu vois dans l'oeil de Framboise, une paille alors que tu cherches à démontrer qu'il s'agirait d'une poutre !
Framboise a été très claire: elle t'a demandé, non pas de lui faire passer un examen mais de lui faire part de ta propre compréhension de la Parole de Dieu (sans avoir égard à la sienne).
En voilà encore un(e) que tu risques de faire fuir du forum.
Ce n'est pas en l'appelant: "Très chère sœur Framboise", etc... que tu démontres ton amour pour elle !
Zacharie- Messages : 3774
Date d'inscription : 07/07/2012
Les héros de la foi
[quote="Zacharie"]Bonsoir Framboise,
Mais il (l'aveugle qui l'était de naissance) a miraculeusement reçu une "double vue", physique et spirituelle.
Jésus le connaissait: il ne lui a même pas demandé s'il avait la foi et il a tout de suite obéi lorsque Jésus lui a dit d'aller se laver après avoir eu les yeux oints d'un peu de boue (Jésus l'a en quelque sorte recréé).
Beau rapprochement avec les "héros de la foi" (j'en parlerai prochainement dans un autre sujet).
Zacharie
----
Bonjour Zacharie
Il y a peu de temps en arrière, lorsque nous avons partagé sur Jean 9, tu as apporté cette petite note sur les héros de la foi.
Beau rapprochement avec les "héros de la foi" (j'en parlerai prochainement dans un autre sujet).
As-tu eu le temps d'écrire quelque chose, car là oui, je suis dans mon bain.
Il y a de cela quelques années en arrière, l'un d'entre nous avait fait cette proposition qui était de nous intéresser à ces héros de la foi qui sont cités dans Hébreux 11 et dont on parle très rarement, et de voir en quoi, ils étaient ces fameux héros de la foi dont l'auteur de la lettre aux Hébreux fait mention.
Pour moi j'ai fais la démarche d'aller dans le livre des Juges et je me suis attachée à Jephté et à Samson, et à travers eux, j'y fais des découvertes insoupçonnées, celles que j'étais empêchée de voir avant que cette proposition nous soit faite.
Ceci étant mis à part, si tu as quelque chose qui me permette de te lire sur ce si beau sujet de la foi qui est lié à l'Esprit, alors je suis mille fois preneuse.
Merci d'avance Zacharie.
Framboise
Mais il (l'aveugle qui l'était de naissance) a miraculeusement reçu une "double vue", physique et spirituelle.
Jésus le connaissait: il ne lui a même pas demandé s'il avait la foi et il a tout de suite obéi lorsque Jésus lui a dit d'aller se laver après avoir eu les yeux oints d'un peu de boue (Jésus l'a en quelque sorte recréé).
Beau rapprochement avec les "héros de la foi" (j'en parlerai prochainement dans un autre sujet).
Zacharie
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Bonjour Zacharie
Il y a peu de temps en arrière, lorsque nous avons partagé sur Jean 9, tu as apporté cette petite note sur les héros de la foi.
Beau rapprochement avec les "héros de la foi" (j'en parlerai prochainement dans un autre sujet).
As-tu eu le temps d'écrire quelque chose, car là oui, je suis dans mon bain.
Il y a de cela quelques années en arrière, l'un d'entre nous avait fait cette proposition qui était de nous intéresser à ces héros de la foi qui sont cités dans Hébreux 11 et dont on parle très rarement, et de voir en quoi, ils étaient ces fameux héros de la foi dont l'auteur de la lettre aux Hébreux fait mention.
Pour moi j'ai fais la démarche d'aller dans le livre des Juges et je me suis attachée à Jephté et à Samson, et à travers eux, j'y fais des découvertes insoupçonnées, celles que j'étais empêchée de voir avant que cette proposition nous soit faite.
Ceci étant mis à part, si tu as quelque chose qui me permette de te lire sur ce si beau sujet de la foi qui est lié à l'Esprit, alors je suis mille fois preneuse.
Merci d'avance Zacharie.
Framboise
Framboise- Messages : 276
Date d'inscription : 26/03/2020
Re: Le salut par les oeuvres ou par la grâce?
Bonjour francineregard. Merci de m'avoir répondu. Je ne ciblais pas ton assemblée particulièrement mais cherchais à comprendre comment cela était vu par les assemblées de ta confession (larges).
Il est tout à fait légitime que tu répondes quant à la tienne. J'en prends bonne note.
Crois-tu que cela soit général aux assemblées des frères étroits ou larges ?
J'ose poser la question aussi à gerardh.
Au vu des connaissances que vous êtes seuls à détenir, avez-vous des échanges de connaissances avec d'autres confessions chrétiennes ?
Est-ce uni ou bilatéral ?
Il est tout à fait légitime que tu répondes quant à la tienne. J'en prends bonne note.
Crois-tu que cela soit général aux assemblées des frères étroits ou larges ?
J'ose poser la question aussi à gerardh.
Au vu des connaissances que vous êtes seuls à détenir, avez-vous des échanges de connaissances avec d'autres confessions chrétiennes ?
Est-ce uni ou bilatéral ?
Foyal- Messages : 1431
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 62
Localisation : Martinique
Re: Le salut par les oeuvres ou par la grâce?
Mille excuses, je me suis gouré ! Mon GPS est cassé !
Foyal- Messages : 1431
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 62
Localisation : Martinique
Sur les héros de la foi
Bonjour Gérard
Je ne t'ai pas demandé si toi aussi tu aurais quelque chose à nous proposer concernant un de ces héros de la foi dont il est fait mention dans Hébreux 11 et que Zacharie avait aussi évoqué dans un précédent post ?
Quelque chose que tu aurais écrit toi de manière personnelle, cela va de soi ?
Merci d'avance de nous partager ça, si tu as, car il se trouve que c'est un des domaines que j'affectionne particulièrement; je parle de la foi et de l'Esprit qui sont intimement liés ensemble.
Framboise
Je ne t'ai pas demandé si toi aussi tu aurais quelque chose à nous proposer concernant un de ces héros de la foi dont il est fait mention dans Hébreux 11 et que Zacharie avait aussi évoqué dans un précédent post ?
Quelque chose que tu aurais écrit toi de manière personnelle, cela va de soi ?
Merci d'avance de nous partager ça, si tu as, car il se trouve que c'est un des domaines que j'affectionne particulièrement; je parle de la foi et de l'Esprit qui sont intimement liés ensemble.
Framboise
Framboise- Messages : 276
Date d'inscription : 26/03/2020
Sur les héros de la foi
Framboise a écrit:Bonjour Gérard
Je ne t'ai pas demandé si toi aussi tu aurais quelque chose à nous proposer concernant un de ces héros de la foi dont il est fait mention dans Hébreux 11 et que Zacharie avait aussi évoqué dans un précédent post ?
Quelque chose que tu aurais écrit toi de manière personnelle, cela va de soi ?
Merci d'avance de nous partager ça, si tu as, car il se trouve que c'est un des domaines que j'affectionne particulièrement; je parle de la foi et de l'Esprit qui sont intimement liés ensemble.
Framboise
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Cher Foyal et Hans
Il est absolument évident que cette petite proposition sur la foi, est aussi en votre direction, cela est évident, car il me semble bien avoir vu Foyal que tu y "baignes" bien dedans. (sourire)
Très amicalement "en Jésus"
Framboise
Framboise- Messages : 276
Date d'inscription : 26/03/2020
Re: Le salut par les oeuvres ou par la grâce?
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Bonjour Framboise,
Je prends bonne note de ta proposition. Je la rajoute à ma "liste de courses".
Affectueusement.
Gérard.
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Bonjour Framboise,
Je prends bonne note de ta proposition. Je la rajoute à ma "liste de courses".
Affectueusement.
Gérard.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Le salut par les oeuvres ou par la grâce?
Framboise a écrit:
Cher Foyal et Hans
Il est absolument évident que cette petite proposition sur la foi, est aussi en votre direction, cela est évident, car il me semble bien avoir vu Foyal que tu y "baignes" bien dedans. (sourire)
Très amicalement "en Jésus"
Framboise
Bonjour Framboise. Rassure-toi, je ne me suis pas senti exclu et c'est avec plaisir que j'y prendrai part !
C'est vrai que nous avons longuement débattu
sur Job (qui en est un), mais il y en a d'autres qui ont fait preuve d'héroïsme dans des situations spécifiques !
Si Moïse a donné un témoignage de vie et de service digne d'excellence, il y a un acte particulier qui a retenu mon attention.
Quand il a dit a Dieu :
Exode 32
…31 Moïse retourna vers l’Éternel et dit: Ah! ce peuple a commis un grand péché. Ils se sont fait un dieu d'or. 32 Pardonne maintenant leur péché! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit. 33 L’Éternel dit à Moïse: C'est celui qui a péché contre moi que j'effacerai de mon livre.…
C'est une réponse puissamment osée, mais empreinte de foi et d'espérance qui, à cette époque de la foi, me parait extraordinaire dans une négociation avec Dieu.
On aura l'occasion de le disséquer si tu veux bien ! A bientôt !
Foyal- Messages : 1431
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 62
Localisation : Martinique
Re: Le salut par les oeuvres ou par la grâce?
Je viens donc d'ouvrir le sujet.
Zacharie- Messages : 3774
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Le salut par les oeuvres ou par la grâce?
[
Bonjour Framboise,
Je prends bonne note de ta proposition. Je la rajoute à ma "liste de courses".
Affectueusement.
Gérard.
__[/quote][/b]
Gérard, surtout ne te sens pas obligé de signer "affectueusement" si le coeur n'y est pas, pas plus que ta participation sur les héros de la foi, de par cette phrase : je rajoute cette proposition à ma liste de courses .
Je voudrais juste ouvrir une parenthèse pour m'empresser de la refermer après ce post.
J'ai lu de manière attentive ce que tu m'as posté ces deux derniers jours, et pour dire la "vérité" j'ai beaucoup plus "vu ce qui était derrière chaque mot" que je n'ai entendu ou lu dans tout ce que tu as dis.
Donc je ne ferais aucun commentaire sur tout ce que j'ai lu, car je suppose que tu as parlé selon la conviction qui est la tienne, et donc que je la respecte.
Cependant Gérard ne perds surtout pas de vue que si j'ai répondu à la question de ce qu'on écrit les membres de l'assemblée dans laquelle tu es, c'est parce que toi même tu m'as demandé si j'en avais pris connaissance.
Sache que si tu n'étais pas revenu vers moi pour me poser cette question, jamais je n'aurais parlé de ce que j'avais lu et cela parce que je n'ai pas un coeur double.
J'ai donc parlé en "vérité" suite à ta question.
Donc dorénavant, lorsque je m'adresserais à toi, je t’appellerais tout simplement "Gérard" sans rien de plus, car je ne sais plus faire semblant, comme je le faisais il y a un temps lorsque j'étais dans une autre vie, dans un autre monde.
Voilà pour moi, la parenthèse sur ce sujet se ferme maintenant et je n'y reviendrais plus. Tu es un homme libre, je n'ai rien à t'empêcher. Si tu veux continuer à écrire sur ce sujet, tu es libre, mais pour ce qui me concerne, je ne reviendrais plus sur ce qui s'est passé ces deux derniers jours.
Ici je signe de mon vrai prénom.
Monique
Framboise- Messages : 276
Date d'inscription : 26/03/2020
La foi de Moïse
Bonjour Foyal
Je te cite :
Si Moïse a donné un témoignage de vie et de service digne d'excellence, il y a un acte particulier qui a retenu mon attention.
Quand il a dit a Dieu :
Exode 32
…31 Moïse retourna vers l’Éternel et dit: Ah! ce peuple a commis un grand péché. Ils se sont fait un dieu d'or. 32 Pardonne maintenant leur péché! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit. 33 L’Éternel dit à Moïse: C'est celui qui a péché contre moi que j'effacerai de mon livre.…
C'est une réponse puissamment osée, mais empreinte de foi et d'espérance qui, à cette époque de la foi, me parait extraordinaire dans une négociation avec Dieu.
---
Oui effectivement cette parole venant de la bouche de Moïse est extrêmement forte et propre à remettre les pendules à l'heure pour tout un chacun et moi en premier.
Je connais effectivement ce passage de l'Ecriture, et combien de fois est ce que je ne me suis pas dit: Masi comment Seigneur pourrais-je vivre éternellement en étant loin de toi ?
Inimaginable pour celui ou celle qui connait tant soit peu son Seigneur, et pourtant Moïse qui était un intime de Son Dieu, lui duquel l'Eternel lui parlait face à face comme un homme parle à son ami, il a accepté cette chose pour le bonheur du peuple qu'il désirait plus que tout conduire au pays de la promesse.
Oui c'est devant de telle déclaration qu'on se sent vraiment petit et minable par rapport à nos affirmations, comme par exemple celles qu'on pourrait dire qu'on sera capable d'aller jusqu'à subir des supplices sans jamais renier le Nom de leur Seigneur.
Oui comme quoi Moïse avait vraiment les intérêts de son Dieu à coeur. Le bonheur de Son Dieu pour son peuple passait avant le sien propre.
C'est magnifique de beauté.
Merci beaucoup Foyal de m'avoir remis ce passage de la bible en ma mémoire.
Framboise
Je te cite :
Si Moïse a donné un témoignage de vie et de service digne d'excellence, il y a un acte particulier qui a retenu mon attention.
Quand il a dit a Dieu :
Exode 32
…31 Moïse retourna vers l’Éternel et dit: Ah! ce peuple a commis un grand péché. Ils se sont fait un dieu d'or. 32 Pardonne maintenant leur péché! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit. 33 L’Éternel dit à Moïse: C'est celui qui a péché contre moi que j'effacerai de mon livre.…
C'est une réponse puissamment osée, mais empreinte de foi et d'espérance qui, à cette époque de la foi, me parait extraordinaire dans une négociation avec Dieu.
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Oui effectivement cette parole venant de la bouche de Moïse est extrêmement forte et propre à remettre les pendules à l'heure pour tout un chacun et moi en premier.
Je connais effectivement ce passage de l'Ecriture, et combien de fois est ce que je ne me suis pas dit: Masi comment Seigneur pourrais-je vivre éternellement en étant loin de toi ?
Inimaginable pour celui ou celle qui connait tant soit peu son Seigneur, et pourtant Moïse qui était un intime de Son Dieu, lui duquel l'Eternel lui parlait face à face comme un homme parle à son ami, il a accepté cette chose pour le bonheur du peuple qu'il désirait plus que tout conduire au pays de la promesse.
Oui c'est devant de telle déclaration qu'on se sent vraiment petit et minable par rapport à nos affirmations, comme par exemple celles qu'on pourrait dire qu'on sera capable d'aller jusqu'à subir des supplices sans jamais renier le Nom de leur Seigneur.
Oui comme quoi Moïse avait vraiment les intérêts de son Dieu à coeur. Le bonheur de Son Dieu pour son peuple passait avant le sien propre.
C'est magnifique de beauté.
Merci beaucoup Foyal de m'avoir remis ce passage de la bible en ma mémoire.
Framboise
Framboise- Messages : 276
Date d'inscription : 26/03/2020
Re: Le salut par les oeuvres ou par la grâce?
___
Hello Framboise,
Tu as souhaité, si j'ai bien compris, que j'exprime quelque chose de très personnel. Je n'ai pas l'habitude de le faire par écrit, mais je m'y suis essayé, en sollicitant ton indulgence et celle de mes autres interlocuteurs :
Dieu est amour ; Dieu est lumière. Cela est mentionné dans la première épître de Jean. Nous pouvons y noter que « Dieu est amour » y est indiqué deux fois dans cette épître, alors que « Dieu est lumière» une seule fois. Cela ne veut pas dire que l’amour serait supérieur à la lumière, mais quand même ! Quoiqu’il en soit, nous trouvons dans ce chapitre de Jean 9 à la fois l’amour de Seigneur, ainsi que la lumière qui le caractérise. Mais c’est sur la lumière que l’apôtre insiste davantage.
C’est la lumière, qui, avec la vie, est présentée dès le début de Jean, en rapport avec la Parole ou le Verbe (Logos), c'est-à-dire Jésus Christ. Seulement au verset 17, vient la grâce, associée à la vérité. La grâce est une notion proche de l’amour, mais quelque peu distincte. La grâce est une faveur non méritée que Dieu, dans son amour, accorde au pécheur qui se repent : elle lui apporte le salut (Tite 2:11 ; Éphésiens 2:5, 8 ) en le justifiant gratuitement (Romains 3:24 ; Tite 3:7). D’autres termes analogues sont employés, notamment la bonté.
Dans cet évangile, le mot amour n’apparaît qu’au chapitre 3, et concerne l’amour de Dieu : « Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle ». Nous connaissons tous ce verset 16. Notons le « tant », marque d’intensité, et le « monde », c'est-à-dire ici tous les hommes. Aussi en 1 Jean 4 :10 : « en ceci est l’amour, non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima et qu’il envoya son Fils [pour être la] propitiation pour nos péchés ».
Voyant l’aveugle-né, Jésus considère une fois de plus qu’il est la lumière, la lumière du monde, et qu’il « lui faut faire les œuvres de celui qui l’a envoyé (en hébreu Siloé) » et ce «tandis qu’il est jour ». « Le grand thème du chapitre 9 est donc l’œuvre du Seigneur par laquelle il ouvre les yeux aveugles afin qu’ils voient la gloire de sa personne ». Oui, il était jour, car Jésus, la lumière du monde, était encore présent, alors que bientôt la nuit de son rejet et de sa mort approchait. Mais il y aurait ensuite, en l’établissement de l’Eglise, un peuple hors du monde, préfiguré avant l’heure par cet aveugle-né guéri, puis sauvé.
Jésus aurait pu guérir directement l’homme, comme il l’a fait aussi en de multiples occasions. Or il voulait donner de cet évènement une signification spirituelle symbolique. Etant lui-même l’Oint de Dieu (Oint = Messie = Christ), il fit un onguent avec Son crachat (sa divinité) et de la boue (son humanité). Mais ces symboles, quelles qu’aient été leur excellence opérante, n’auraient eu que comme conséquences, si même cela avait été possible, d’augmenter d’impossibilité pour l’homme de voir. Il fallait y ajouter la foi, l’homme ayant obéi sans hésiter à l’ordre apparemment étrange de Jésus. Or la foi, même faible, c’est quand même la foi.
Cette guérison a eu lieu un jour de sabbat. En un tel jour, les pharisiens auraient quand même retiré une bête domestique leur appartenant tombée au fond d’un puits. Or nous savons que le sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat, de sorte que le Christ, qui a institué le sabbat, était Seigneur du sabbat. Certains s’en rendent compte confusément ; d’autres s’en servent comme prétexte, car leurs œuvres et leurs intentions étaient mauvaises (Jean 3 :19-21).
Les parents de l’homme ne s’avancent pas dans leur témoignage, qui aurait d’ailleurs de toutes manières été incomplet, car ils craignaient les juifs. Or « la crainte des hommes tend un piège, mais qui se confie en l’Éternel est élevé dans une haute retraite » (Proverbes 29 :25).
Au chapitre 8 :46-47, le Seigneur leur avait dit : «Qui d’entre vous me convainc de péché ? Si je dis la vérité, vous, pourquoi ne me croyez-vous pas ? Celui qui est de Dieu entend les paroles de Dieu ; c’est pourquoi vous, vous n’entendez pas, parce que vous n’êtes pas de Dieu ». Mais en Jean 9 :24, ils affirment : « Nous savons que cet homme est un pécheur». Or dans le même temps, ils disent ne pas savoir d’où Jésus venait. Pourtant, se déclarant disciples de Moïse, ils auraient dû le savoir. Ils sont donc dans une grande confusion.
De toutes manières, l’homme guéri n’étant pas apte à une discussion savante, et ne la recherchant pas en l’occurrence, s’en tient à des faits indéniables et simples le concernant directement. Cela est un témoignage irrécusable et puissant, attestant l’origine divine de la guérison. Or «une parole douce détourne la fureur » (Proverbes 15 :1. Mais ne pouvant répliquer, les pharisiens l’insultent et l’excommunient. « La bouche des méchants fait jaillir les choses mauvaises » (Proverbes 15 :28 ).
Jésus lui dit : « Crois-tu au Fils de Dieu ? ». Après ce qu’il a vécu, l’homme était disposé à accorder une confiance plénière à son bienfaiteur. C’est pourquoi il répond : «Qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ? Jésus lui ayant dit : « Et tu l’as vu, et celui qui te parle, c’est lui », s’ensuit la foi confirmée, et aussi l’adoration.
Cette foi même affermie, était une foi simple : la foi du charbonnier, la foi d’un petit enfant. Elle avait encore besoin de progresser, comme cela est vrai pour nous tous, en comprenant de mieux en mieux ce que recouvrait le terme « Fils de Dieu » : Jésus devait encore l’instruire, nous instruire, en tant que « porte » de « bon berger » (chapitre 10). Il devait parfaire tant vis-à-vis de lui que vis-à-vis de nous tous sa révélation en tant que « je suis » ou « c’est moi », c'est-à-dire l’Eternel Dieu (Jéhovah). Et effectivement ces mentions abondent dans la suite de cet évangile, qui est aussi, à beaucoup d’égards l’évangile du Fils de Dieu.
Il restait alors à Jésus d’éprouver la croix, la résurrection et la gloire afin de nous sauver et de glorifier son Dieu et Père, qui est notre Dieu et Père (chapitre 20). Et même « il n’a pas honte de nous appeler ses frères » (Hébreux 2 :11 et surtout, dans la ligne de notre évangile, Jean 20 :17).
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Hello Framboise,
Tu as souhaité, si j'ai bien compris, que j'exprime quelque chose de très personnel. Je n'ai pas l'habitude de le faire par écrit, mais je m'y suis essayé, en sollicitant ton indulgence et celle de mes autres interlocuteurs :
Dieu est amour ; Dieu est lumière. Cela est mentionné dans la première épître de Jean. Nous pouvons y noter que « Dieu est amour » y est indiqué deux fois dans cette épître, alors que « Dieu est lumière» une seule fois. Cela ne veut pas dire que l’amour serait supérieur à la lumière, mais quand même ! Quoiqu’il en soit, nous trouvons dans ce chapitre de Jean 9 à la fois l’amour de Seigneur, ainsi que la lumière qui le caractérise. Mais c’est sur la lumière que l’apôtre insiste davantage.
C’est la lumière, qui, avec la vie, est présentée dès le début de Jean, en rapport avec la Parole ou le Verbe (Logos), c'est-à-dire Jésus Christ. Seulement au verset 17, vient la grâce, associée à la vérité. La grâce est une notion proche de l’amour, mais quelque peu distincte. La grâce est une faveur non méritée que Dieu, dans son amour, accorde au pécheur qui se repent : elle lui apporte le salut (Tite 2:11 ; Éphésiens 2:5, 8 ) en le justifiant gratuitement (Romains 3:24 ; Tite 3:7). D’autres termes analogues sont employés, notamment la bonté.
Dans cet évangile, le mot amour n’apparaît qu’au chapitre 3, et concerne l’amour de Dieu : « Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle ». Nous connaissons tous ce verset 16. Notons le « tant », marque d’intensité, et le « monde », c'est-à-dire ici tous les hommes. Aussi en 1 Jean 4 :10 : « en ceci est l’amour, non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima et qu’il envoya son Fils [pour être la] propitiation pour nos péchés ».
Voyant l’aveugle-né, Jésus considère une fois de plus qu’il est la lumière, la lumière du monde, et qu’il « lui faut faire les œuvres de celui qui l’a envoyé (en hébreu Siloé) » et ce «tandis qu’il est jour ». « Le grand thème du chapitre 9 est donc l’œuvre du Seigneur par laquelle il ouvre les yeux aveugles afin qu’ils voient la gloire de sa personne ». Oui, il était jour, car Jésus, la lumière du monde, était encore présent, alors que bientôt la nuit de son rejet et de sa mort approchait. Mais il y aurait ensuite, en l’établissement de l’Eglise, un peuple hors du monde, préfiguré avant l’heure par cet aveugle-né guéri, puis sauvé.
Jésus aurait pu guérir directement l’homme, comme il l’a fait aussi en de multiples occasions. Or il voulait donner de cet évènement une signification spirituelle symbolique. Etant lui-même l’Oint de Dieu (Oint = Messie = Christ), il fit un onguent avec Son crachat (sa divinité) et de la boue (son humanité). Mais ces symboles, quelles qu’aient été leur excellence opérante, n’auraient eu que comme conséquences, si même cela avait été possible, d’augmenter d’impossibilité pour l’homme de voir. Il fallait y ajouter la foi, l’homme ayant obéi sans hésiter à l’ordre apparemment étrange de Jésus. Or la foi, même faible, c’est quand même la foi.
Cette guérison a eu lieu un jour de sabbat. En un tel jour, les pharisiens auraient quand même retiré une bête domestique leur appartenant tombée au fond d’un puits. Or nous savons que le sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat, de sorte que le Christ, qui a institué le sabbat, était Seigneur du sabbat. Certains s’en rendent compte confusément ; d’autres s’en servent comme prétexte, car leurs œuvres et leurs intentions étaient mauvaises (Jean 3 :19-21).
Les parents de l’homme ne s’avancent pas dans leur témoignage, qui aurait d’ailleurs de toutes manières été incomplet, car ils craignaient les juifs. Or « la crainte des hommes tend un piège, mais qui se confie en l’Éternel est élevé dans une haute retraite » (Proverbes 29 :25).
Au chapitre 8 :46-47, le Seigneur leur avait dit : «Qui d’entre vous me convainc de péché ? Si je dis la vérité, vous, pourquoi ne me croyez-vous pas ? Celui qui est de Dieu entend les paroles de Dieu ; c’est pourquoi vous, vous n’entendez pas, parce que vous n’êtes pas de Dieu ». Mais en Jean 9 :24, ils affirment : « Nous savons que cet homme est un pécheur». Or dans le même temps, ils disent ne pas savoir d’où Jésus venait. Pourtant, se déclarant disciples de Moïse, ils auraient dû le savoir. Ils sont donc dans une grande confusion.
De toutes manières, l’homme guéri n’étant pas apte à une discussion savante, et ne la recherchant pas en l’occurrence, s’en tient à des faits indéniables et simples le concernant directement. Cela est un témoignage irrécusable et puissant, attestant l’origine divine de la guérison. Or «une parole douce détourne la fureur » (Proverbes 15 :1. Mais ne pouvant répliquer, les pharisiens l’insultent et l’excommunient. « La bouche des méchants fait jaillir les choses mauvaises » (Proverbes 15 :28 ).
Jésus lui dit : « Crois-tu au Fils de Dieu ? ». Après ce qu’il a vécu, l’homme était disposé à accorder une confiance plénière à son bienfaiteur. C’est pourquoi il répond : «Qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ? Jésus lui ayant dit : « Et tu l’as vu, et celui qui te parle, c’est lui », s’ensuit la foi confirmée, et aussi l’adoration.
Cette foi même affermie, était une foi simple : la foi du charbonnier, la foi d’un petit enfant. Elle avait encore besoin de progresser, comme cela est vrai pour nous tous, en comprenant de mieux en mieux ce que recouvrait le terme « Fils de Dieu » : Jésus devait encore l’instruire, nous instruire, en tant que « porte » de « bon berger » (chapitre 10). Il devait parfaire tant vis-à-vis de lui que vis-à-vis de nous tous sa révélation en tant que « je suis » ou « c’est moi », c'est-à-dire l’Eternel Dieu (Jéhovah). Et effectivement ces mentions abondent dans la suite de cet évangile, qui est aussi, à beaucoup d’égards l’évangile du Fils de Dieu.
Il restait alors à Jésus d’éprouver la croix, la résurrection et la gloire afin de nous sauver et de glorifier son Dieu et Père, qui est notre Dieu et Père (chapitre 20). Et même « il n’a pas honte de nous appeler ses frères » (Hébreux 2 :11 et surtout, dans la ligne de notre évangile, Jean 20 :17).
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Jean 9
[quote="gerardh"]___
Hello Framboise,
Tu as souhaité, si j'ai bien compris, que j'exprime quelque chose de très personnel. Je n'ai pas l'habitude de le faire par écrit, mais je m'y suis essayé, en sollicitant ton indulgence et celle de mes autres interlocuteurs :
-----
Coucou Gérard
Ca oui, cette façon de parler et de t'exprimer, ça me parle.
Je te remercie beaucoup pour ce partage vivant et tu sais quoi: Même si tu n'as pas l'habitude de t'exprimer ainsi par parole et non par écrit, sache que c'est cette façon de s'exprimer qui va droit au coeur des gens
Pour cela, il n'y a qu'à observer Jésus qui ne citait que très rarement les Ecritures mais qui parlait très souvent en parabole, pour présenter la vie qui se vis dans le royaume de Dieu, mais il le faisait toujours en s'abaissant afin de se mettre la portée des gens.
Donc merci beaucoup de t'avoir lu de la manière dont tu viens de le faire.
Framboise
Hello Framboise,
Tu as souhaité, si j'ai bien compris, que j'exprime quelque chose de très personnel. Je n'ai pas l'habitude de le faire par écrit, mais je m'y suis essayé, en sollicitant ton indulgence et celle de mes autres interlocuteurs :
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Coucou Gérard
Ca oui, cette façon de parler et de t'exprimer, ça me parle.
Je te remercie beaucoup pour ce partage vivant et tu sais quoi: Même si tu n'as pas l'habitude de t'exprimer ainsi par parole et non par écrit, sache que c'est cette façon de s'exprimer qui va droit au coeur des gens
Pour cela, il n'y a qu'à observer Jésus qui ne citait que très rarement les Ecritures mais qui parlait très souvent en parabole, pour présenter la vie qui se vis dans le royaume de Dieu, mais il le faisait toujours en s'abaissant afin de se mettre la portée des gens.
Donc merci beaucoup de t'avoir lu de la manière dont tu viens de le faire.
Framboise
Framboise- Messages : 276
Date d'inscription : 26/03/2020
Re: Le salut par les oeuvres ou par la grâce?
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Bonjour à tous,
Zacharie et Foyal ont réagi, d'une manière bien compréhensible, à mon message indiquant que les "frères" connaissent des choses que les autres chrétiens ne connaissent pas. Ils m'en demandent des précisions, voire des comptes, par rapport à ce qui pourrait apparaître comme prétentieux de notre part.
J'avais établi une note sur la question du témoignage chrétien, laquelle notamment abordait cette question. Je viens d'en établir un extrait, ciblé sur le thème dont vous demandez légitimement des éclairages. Dans cet extrait, je n'ai pas repris le sujet de la diffusion de ces connaissances, mais nous pourrions y revenir. De toutes manières, même cet extrait est trop long, et je vous prie de m'en excuser, mais selon l'adage, "je n'ai pas eu de temps de faire court !".
Bonjour à tous,
Zacharie et Foyal ont réagi, d'une manière bien compréhensible, à mon message indiquant que les "frères" connaissent des choses que les autres chrétiens ne connaissent pas. Ils m'en demandent des précisions, voire des comptes, par rapport à ce qui pourrait apparaître comme prétentieux de notre part.
J'avais établi une note sur la question du témoignage chrétien, laquelle notamment abordait cette question. Je viens d'en établir un extrait, ciblé sur le thème dont vous demandez légitimement des éclairages. Dans cet extrait, je n'ai pas repris le sujet de la diffusion de ces connaissances, mais nous pourrions y revenir. De toutes manières, même cet extrait est trop long, et je vous prie de m'en excuser, mais selon l'adage, "je n'ai pas eu de temps de faire court !".
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Les chrétiens ont à rendre un témoignage, d’une part à l’égard des non croyants, d’autre part [et cela concerne tout particulièrement les « frères »] à celui d’autres croyants mais insuffisamment éclairés sur les questions d’assemblée. Pour les premiers il s’agira de présenter l’évangile du salut, pour les seconds le rassemblement selon les principes de l’unité du corps de Christ, sur ce dernier point « les frères possédant quelque chose que d’autres chrétiens ne possèdent pas ».
Cela doit cependant exclure tout orgueil de la part des témoins, lesquels doivent considérer dans l’humilité les autres chrétiens supérieurs à eux-mêmes : n'avons-nous pas beaucoup à apprendre par la piété de chers enfants de Dieu, auxquels nous pourrions enseigner des vérités qu'ils ignorent, mais qui nous dépassent dans la pratique des choses qu'ils connaissent ?
Un évangéliste a pour mission première l’annonce de la bonne nouvelle du salut à ceux qui ne sont pas convertis. Mais, il ne devrait pas se contenter de ce service. « Il devrait travailler, non seulement à rassembler des âmes autour de Christ; mais aussi à les amener dans l'Assemblée, où des pasteurs, doués de Dieu, veilleraient sur elles, et où des docteurs, doués de Dieu, les enseigneraient ».
Outre le témoignage individuel, il existe un témoignage collectif. Ce dernier ne peut que s’appuyer sur la vérité (ou le principe) de l’unité du corps de Christ , corps qui inclut tous les véritables chrétiens, quelles que soient leurs orientations religieuses ou leurs dénominations. Ce témoignage collectif est rendu dans toutes les assemblées locales réunies selon la volonté de Dieu, faibles représentantes de l’Assemblée universelle, et le corps comprend aussi les chrétiens de la localité (qu’ils en soient conscients ou non, qu’ils y participent ou non). Ainsi notre faiblesse n'empêche en aucune manière la proclamation et la manifestation de l'unité du corps . Cette proclamation ne sera en aucune manière une secte parmi les autres.
Cette unité du corps a son expression à la table du Seigneur qui en est le témoignage le plus frappant (1 Corinthiens 10:17) ». En effet, s’agissant de la connaissance de la notion d’unité du corps, ainsi que d’autres points, « les frères possèdent quelque chose que d’autres chrétiens ne possèdent pas » (sans toutefois devoir s’en glorifier). « Le témoignage essentiel aujourd'hui, individuellement ou collectivement, est un témoignage rendu à Christ crucifié, ressuscité et glorifié ».
Nous noterons que l’expression « unité du corps » n’existe pas en tant que telle dans la Bible, mais que le concept en est largement développé dans le Nouveau Testament, notamment dans la première épître aux Corinthiens.
La conviction des premiers « frères » du réveil, prend appui, au-delà de la Bible toute entière, sur quelques versets caractéristiques de la Parole de Dieu. Le premier d’entre eux, est déterminant ; c’est Matthieu 18 :20 : « car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom [littéralement : à mon nom], je suis là au milieu d’eux ». Ainsi, indépendamment de la misère advenue à l’Eglise, il est possible de réaliser, dans la totale simplicité, un témoignage collectif aux vérités divines.
Ce passage de Matthieu ne dit pas : « là où deux ou trois se rencontrent », ou encore : « se rassemblent », mais « sont assemblés ». Il y a donc, non pas un arrangement ou une convention humaine pour former une association, mais une énergie qui est en dehors des « deux ou trois », une puissance qui assemble et qui est la puissance de l’Esprit. C’est par l’Esprit que les vrais croyants sont ainsi assemblés, formés en un seul corps, autour de la personne du Seigneur ».
Deuxième verset caractéristique : « La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion du sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion du corps du Christ ? Car nous qui sommes plusieurs, sommes un seul pain, un seul corps, car nous participons tous à un seul et même pain ». (1 Corinthiens 10:16-17)
Prendre la Cène à la table du Seigneur est notamment le fait de rendre un témoignage à un Christ mort et ressuscité, mais aussi à l’unité du corps de Christ . Il y a un seul corps, dont l’unité est indestructible, comme fruit de l’œuvre de la croix. Quelle que soit la ruine de l’Église responsable, le témoignage de l’unité du corps est toujours exprimé par le seul pain.
Troisièmes versets caractéristiques : vous appliquant à garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. [Il y a] un seul corps et un seul Esprit (Ephésiens 4:3-4)
Il s’agit, en tout premier lieu, d’établir qu’il y a, dans ce monde, une manifestation de l’unité du corps. Cette unité existe ; ce n’est pas à nous à la faire. Mais nous avons à manifester cette unité devant le monde. De fait, il n’y a qu’une seule place [spirituelle] où elle puisse l’être : c’est la table du Seigneur . Bien que la chrétienté soit aujourd’hui tellement morcelée, nous ne sommes pas pour cela déchargés de la responsabilité de rendre témoignage, de façon visible, à l’unité de l’Église de Christ . Notez que, comme membre du corps de Christ, je ne dois nullement me séparer de cœur de celui qui n’aurait aucune idée de cette unité.
Quatrièmes versets caractéristiques : le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau : Le Seigneur connaît ceux qui sont siens, et : Qu’il se retire de l’iniquité, quiconque prononce le nom du Seigneur. Or, dans une grande maison, il n’y a pas seulement des vases d’or et d’argent, mais aussi de bois et de terre ; et les uns à honneur, les autres à déshonneur. Si donc quelqu’un se purifie de ceux-ci, il sera un vase à honneur, sanctifié, utile au maître, préparé pour toute bonne œuvre. Mais fuis les convoitises de la jeunesse, et poursuis la justice, la foi, l’amour, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur (2 Timothée 2:19-22).
L'apôtre nous présente une compagnie de fidèles qui invoquent le Seigneur d'un cœur pur . [Ce témoignage collectif] est confié à l'Assemblée, l'Epouse, le Corps de Christ, [en tant que témoignage de] l'unité de tous les siens.
L’iniquité (ou injustice, ou faute, tort ou erreur), est tout ce qui n’est pas selon la vérité, tout ce qui n’est pas conforme à la pensée de Dieu telle qu’il l’a révélée dans sa Parole. Se retirer de l’iniquité, c’est se séparer non seulement de ceux qui n’ont pas la vie de Dieu mais encore de ceux qui, dans la pratique, ne marchent pas selon la vérité de Dieu. Quiconque « prononce le nom du Seigneur », c’est-à-dire professe reconnaître l’autorité de Celui qui est le Seigneur, est tenu de se retirer de tout ce qui, par sa nature ou par son état, est contraire à la volonté du Seigneur .
Comment discerner, afin de «poursuivre» avec eux, «ceux qui invoquent le Seigneur d'un cœur pur» ? Certains prétendent qu'il est impossible de les reconnaître au sein de la chrétienté. Mais la Parole de Dieu nous adresserait-elle une exhortation que nous ne pourrions mettre en pratique ? La grâce divine saura guider et éclairer celui qui craint Dieu et vit dans la communion de ses pensées, humblement soumis à sa Parole.
Ces vérités gagneraient aussi à être enseignées aux croyants sincères mais qui ne connaissent pas ces choses, de manière à en convaincre quelques uns. En écrivant cela, nous n’oublions pas que le Seigneur seul connaît ses témoins, son témoignage.
A noter que la séparation ecclésiastique qui a été mentionnée ci-dessus, n’exclut pas, bien au contraire, que l’on puisse avoir des rapports affectueux avec les autres chrétiens, et que l’on puisse se réjouir, comme en Jude 20, de « leur très sainte foi » (éventuellement supérieure à la nôtre, comme mentionné en Philippiens 2:3b) et de la grâce, don du Dieu d’amour, qui les a sauvés (Ephésiens 2:8 ). Certes les frères sont une expression visible de l’Eglise mais ce n’est là toute l’assemblée. Pour bien le montrer, ils appellent souvent leur [mouvement du nom de] témoignage ou de rassemblement , ce qui est une expression atténuée. Et ils embrassent dans leurs cœurs l’ensemble des chrétiens de chacune de leurs localités.
Mais, qui plus est, la notion d’évangile devrait aller beaucoup plus loin que l’annonce de la bonne nouvelle de la grâce et plus précisément d’annoncer « les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière…», notion déjà plus étendue (1 Pierre 2). Il devrait à la limite s’étendre même à toute la doctrine de Christ, et notamment aux pensées divines relatives au témoignage de l’unité du corps pendant le temps que nous vivons de ruine de l’assemblée. Aussi, l’évangéliste, dans la limite de son don, devrait s’efforcer d’étendre son message aux questions relatives à l’assemblée, et en tout cas ne pas abandonner le nouveau converti pour qu’il erre dans la multiplicité des systèmes chrétiens. S’il n’en est pas assez capable, il devrait au moins adresser cet homme à des frères dotés de dons de pasteurs et docteurs eu vue de son perfectionnement dans la foi .
Certes nous avons à reconnaître les "dons" du Seigneur où ils se trouvent, évangélistes, pasteurs, prophètes, docteurs, et nous réjouir de voir des âmes amenées, soignées, enseignées, quels que soient les moyens qu'Il emploie . Mais il serait nécessaire que ces serviteurs soient bien au clair sur la doctrine du Christ en son entier afin de la communiquer à ces âmes.
Le souci spécial de l’évangéliste est d’aller vers les âmes perdues ; sa sphère d’activité, c’est le monde, tandis que celle du pasteur et du docteur, c’est l’Assemblée, l’ensemble des enfants de Dieu. Il montrera au nouveau converti qu’il est déjà dans l’Église de Christ, qu’il en fait partie, qu’il a à reconnaître ceux qui, dans le lieu où il réside, forment le rassemblement local de 1’Assemblée de Dieu .
Témoignage à l’unité du corps du Christ : Ce témoignage s’appuie sur le principe (ou la vérité) de l’unité du corps de Christ. S’agissant en effet de la connaissance de cette notion d’unité du corps, ainsi que d’autres points, « les frères possèdent quelque chose que d’autres chrétiens ne possèdent pas » (sans toutefois devoir s’en glorifier, car cela relève de la pure grâce de Dieu). Nous avons indiqué que ce témoignage était essentiellement collectif.
Il s’agira d’expliciter dans un esprit d’humilité et de douceur « pourquoi nous sommes ici et pas ailleurs », et « quel est notre rôle spécifique au sein de la chrétienté qui est celui de présenter [des vérités] qui sont généralement méconnues ».
Comment apporter un témoignage collectif à l’unité du corps du Christ ? C’est dans le cadre des assemblées que ce témoignage doit se déployer, et ce à plusieurs niveaux imbriqués. En premier lieu, il y a le fait même qu’il existe, généralement dans la discrétion, des assemblées locales, souhaitant se conformer à la volonté de Dieu quant à la vie et au rassemblement des saints. Dans ce cadre, il y a une phase de témoignage collectif extrêmement importante, qui est le culte, c'est-à-dire un service d’adoration en commun. Le Seigneur a promis sa présence à ces 2 ou 3 (ou plus) assemblés à son Nom, et il entonne spirituellement la louange dans l’assemblée. Le culte réserve un de ses moments privilégiés à la célébration de la Cène, mémorial de la mort et des souffrances du Seigneur à la croix, et aussi porteur d’autres significations, notamment précisément un témoignage essentiel et capital à l’unité du corps du Christ. La Cène ne se prend pas n’importe où, mais à la Table du Seigneur, dressée virtuellement à cette occasion dans ces lieux, et manifestant, plus que tout autre symbole, cette unité du corps.
Le « corps de Christ », est l’ensemble de tous les chrétiens, représentés par ceux qui « rompent le pain » à cette heure, lesquels sont quelques membres du corps comme les autres, le Christ en étant la Tête (ou le Chef), glorifiée dans le ciel. Tous les chrétiens, sains dans leur conduite et dans leur foi, ont vocation, étant eux aussi, comme les autres, membres du corps, à célébrer la Cène à la table du Seigneur. Ceux qui sont dans un état moral ou doctrinal pervertis n’y ont pas concrètement accès. Ils sont néanmoins bienvenus dans les réunions, ainsi que tout public.
Pour ce qui concerne le témoignage collectif : l'Assemblée est «la colonne et le soutien de la vérité» (1 Timothée 3:15) ; elle a la charge et le privilège de faire connaître ici-bas le Dieu de vérité, le Dieu qui est Amour et Lumière. Elle est «la lettre de Christ» (2 Corinthiens 3:3).
Ainsi, notre rôle spécifique au sein de la chrétienté est celui de présenter un culte rendu en esprit et en vérité tel que la Parole nous l'enseigne, et d'expérimenter la présence du Seigneur selon Matthieu 18:20 quand nous sommes rassemblés en — ou à — Son nom . Le culte est donc l'acte collectif de l'assemblée .
Ce témoignage est la vérité. Le seul pain exprime la réalité de l'unité du corps de Christ, alors que le vin rappelle l'efficacité du sang précieux de Christ (1 Pierre 1:19) .
Remarquons que la ruine de l'Eglise, prédite par les apôtres et qui commença déjà de leur temps, n'empêche en aucune manière la proclamation et la manifestation de l'unité du corps.
Outre les précieuses fonctions pour l'accomplissement desquelles l'Assemblée est ici-bas, il y en aurait d'autres sans doute. Il faudrait parler de tout ce que les âmes y peuvent trouver d'encouragement et de réconfort, dans une communion fraternelle qui a sa source dans l'amour du Seigneur pour les siens.
Un autre danger, sans doute plus grand que nous ne l'imaginons, est de nous rabattre sur une observation à peu près satisfaisante d'habitudes considérées comme orthodoxes parce qu'elles étaient celles de nos devanciers, et de nous contenter, sans l'avouer, d'une sorte de code des frères .
Heureusement, nous demeurons des enfants de Dieu, bien-aimés du Père. Aussi il reste un certain zèle, bien insuffisant néanmoins. On pourrait néanmoins souhaiter de la part certains « frères », notamment parmi les jeunes, une compréhension plus précise des bases du rassemblement sur le principe de l’unité du corps du Christ. Au total, nos faiblesses seront des obstacles lourds à notre témoignage, mais ne l’empêcheront pas, car nous pouvons nous appuyer sur la puissance de l’Esprit pour pallier nos insuffisances de comportement, par des paroles faibles pour l’homme mais fortes de la part de Dieu, de sorte que le Seigneur nous dise : « ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans l’infirmité » (2 Corinthiens 12:9). En conclusion, « nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l'excellence de la puissance soit de Dieu et non pas de nous ». (2 Corinthiens 4:7)
Nous avons alors le devoir de montrer aux autres chrétiens quel est le véritable terrain de rassemblement des croyants. Dieu, s'Il le trouve bon, les retirera du milieu où elles se trouvent pour les conduire, Lui même, là où «deux ou trois» sont réunis au nom du Seigneur. Dieu veuille que nous puissions contraindre d’« entrer » tous ceux qui sont encore sans Christ ! Mais nous ne saurions user d’une telle contrainte pour amener des croyants à se joindre au témoignage collectif, car nous risquerions d’aller contre la pensée de Celui qui se plaît à reconnaître, dans Thyatire comme dans Sardes, des fidèles qui rendront témoignage dans ces milieux jusqu’à son retour . Aussi, bien que la plupart soient appelés à demeurer dans leur milieu d’origine, il nous est demandé par Dieu de leur enseigner les vérités du rassemblement selon le principe de l’unité du corps afin de gagner quelques uns d’entre eux et de faire progresser les autres dans la grâce et la connaissance de notre Sauveur et Seigneur Jésus Christ (2 Pierre 3:18 ).
Lors de la dédicace de la maison de Dieu, les Juifs offrirent des sacrifices pour tout Israël, les douze tribus. Ce petit nombre de croyants se considère comme uni à tous les Juifs de la terre et en fait, ils les représentent tous aux yeux de Dieu. N'est-ce pas un encouragement pour nous à ne jamais oublier l'ensemble de tous les rachetés qui forment un seul peuple .
Jésus lui-même a dit: «la moisson est grande» (Luc 10:2). Il y aura toujours davantage de travail que ce qui peut être fait. Mais cela ne doit pas nous retenir. Bien au contraire, cela doit nous amener à nous poser personnellement la question : où et comment le Seigneur veut-il m'employer ?
Si un témoignage local ne prospère pas, demandons-nous si nous ne sommes pas un frein à son développement.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Le salut par les oeuvres ou par la grâce?
Bonjour gerardh.
Je ne demande pas de comptes. J'ai voulu savoir si les connaissances faisaient l'objet d'échanges constructifs ou était-ce unilatéral : Des assemblées des frères aux autres.
Les témoins de Jéhovah que je connais n'acceptent rien des autres et se suffisent aux écrits de la Société WatchTower.
Les adventistes avec qui je discute sont ouverts aux écrits regards et même musique des autres.
Je cherchais à savoir comment cela se passait chez les uns et les autres des assemblées Darbystes.
Je ne demande pas de comptes. J'ai voulu savoir si les connaissances faisaient l'objet d'échanges constructifs ou était-ce unilatéral : Des assemblées des frères aux autres.
Les témoins de Jéhovah que je connais n'acceptent rien des autres et se suffisent aux écrits de la Société WatchTower.
Les adventistes avec qui je discute sont ouverts aux écrits regards et même musique des autres.
Je cherchais à savoir comment cela se passait chez les uns et les autres des assemblées Darbystes.
Foyal- Messages : 1431
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 62
Localisation : Martinique
Re: Le salut par les oeuvres ou par la grâce?
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Hello Foyal, tu demandes :
D'abord entre "étroits et larges" : nous avions plus de 150 ans de vie commune, avec une très étroite cohérence de vues. Puis sont arrivés les évènements fâcheux des 1990's. A cette époque, nous avions toujours à mon avis les mêmes visions théoriques, mais Satan nous a divisés quant à leur application. Ces choses ne se sont pas faites en un jour, mais, pour faire simple en quelque 5 ans, pendant lesquels il y a eu nombre de rencontres et de discussions.
S'agissant des autres chrétiens, il ne faut pas oublier que nous nous situons dans la sphère protestante, même si nous en sommes très spécifiques sur d'autres aspects. Il y a donc beaucoup d'invariants communs, mêlés de spécificités particulières. Ces questions ont beaucoup été discutées avec les autres chrétiens au début du "mouvement des frères" : il s'en est ensuivi des conséquences très diverses, depuis l'adhésion des uns jusqu'aux persécutions des autres, au moins sur le plan comportemental.
Mon sentiment est que les "frères" des générations suivantes se soient lassés de ces controverses, même s'ils aiment tous les chrétiens, comme je m'efforce de le mettre en pratique en postant sur ce forum (même aussi sur un forum catholique). Toutefois, ils n'ont pas renoncé à publier leurs positions dans les fameux "écrits des frères", lesquels ont une certaine notoriété, au moins dans quelques milieux chrétiens.
A contrario les "frères" n'ignorent pas ce que font les autres chrétiens, mais ils retiennent surtout leur zèle pour annoncer l'évangile, plus grand que le leur, au moins en apparence (car il y a aussi de l'évangélisation chez les "frères"). Cependant, s'agissant de la doctrine et de l'enseignement, ils considèrent (avec quelque justesse mais parfois aussi de prétention mal placée), que le niveau de connaissance de leurs frères en Christ n'est pas en général à la hauteur. Certes "la connaissance enfle mais l'amour édifie".
Quoiqu'il en soit quelques uns d'entre nous, dont je suis, seraient partisans de ranimer avec eux notre foi, notre espérance et notre amour dans le cadre "de la doctrine qui est selon le piété" (Tite 1), car "le temps est proche". C'est d'ailleurs le sens de mon plaidoyer, dont je vous ai transmis un extrait, mais qui dit aussi d'autres choses. Il est dommage que vous n'ayez pas souhaité le recevoir en entier, "sans obligation d'achat", pour que nous en discutions.
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Hello Foyal, tu demandes :
J'ai voulu savoir si les connaissances faisaient l'objet d'échanges constructifs ou était-ce unilatéral : Des assemblées des frères aux autres.
D'abord entre "étroits et larges" : nous avions plus de 150 ans de vie commune, avec une très étroite cohérence de vues. Puis sont arrivés les évènements fâcheux des 1990's. A cette époque, nous avions toujours à mon avis les mêmes visions théoriques, mais Satan nous a divisés quant à leur application. Ces choses ne se sont pas faites en un jour, mais, pour faire simple en quelque 5 ans, pendant lesquels il y a eu nombre de rencontres et de discussions.
S'agissant des autres chrétiens, il ne faut pas oublier que nous nous situons dans la sphère protestante, même si nous en sommes très spécifiques sur d'autres aspects. Il y a donc beaucoup d'invariants communs, mêlés de spécificités particulières. Ces questions ont beaucoup été discutées avec les autres chrétiens au début du "mouvement des frères" : il s'en est ensuivi des conséquences très diverses, depuis l'adhésion des uns jusqu'aux persécutions des autres, au moins sur le plan comportemental.
Mon sentiment est que les "frères" des générations suivantes se soient lassés de ces controverses, même s'ils aiment tous les chrétiens, comme je m'efforce de le mettre en pratique en postant sur ce forum (même aussi sur un forum catholique). Toutefois, ils n'ont pas renoncé à publier leurs positions dans les fameux "écrits des frères", lesquels ont une certaine notoriété, au moins dans quelques milieux chrétiens.
A contrario les "frères" n'ignorent pas ce que font les autres chrétiens, mais ils retiennent surtout leur zèle pour annoncer l'évangile, plus grand que le leur, au moins en apparence (car il y a aussi de l'évangélisation chez les "frères"). Cependant, s'agissant de la doctrine et de l'enseignement, ils considèrent (avec quelque justesse mais parfois aussi de prétention mal placée), que le niveau de connaissance de leurs frères en Christ n'est pas en général à la hauteur. Certes "la connaissance enfle mais l'amour édifie".
Quoiqu'il en soit quelques uns d'entre nous, dont je suis, seraient partisans de ranimer avec eux notre foi, notre espérance et notre amour dans le cadre "de la doctrine qui est selon le piété" (Tite 1), car "le temps est proche". C'est d'ailleurs le sens de mon plaidoyer, dont je vous ai transmis un extrait, mais qui dit aussi d'autres choses. Il est dommage que vous n'ayez pas souhaité le recevoir en entier, "sans obligation d'achat", pour que nous en discutions.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
La foi, c'est quoi
Suite à un petit mot de notre frère Zacharie qui a le désir de développer sur le sujet de la foi, peut être pourrions-nous dire chacun de nous, ce qu'est la foi pour nous.
Etes-vous d'accord pour cette proposition, car je vois que des posts sont venus s'intercaler, et nous éloigner de ce sujet tellement essentiel ?
En principe lorsqu'on vient nous proposer un sujet sur les choses qui concerne le royaume de Dieu, il me semble que la moindre des choses c'est de respecter la personne qui a fait cette proposition et de passer outre les éléments qui sont venus s'intercaler, éléments qui me semblaient hors sujet et qui malheureusement a coupé quelque peu le fil.
En effet, il me semble bien que c'est par la foi seule qu'on reçoit le salut en Jésus Christ. Et si on n'a pas la foi, il est impossible de se saisir de ce que les Ecritures disent en notre faveur et dans ce cas-là, on restera toujours dans la lettre écrite.
Or si on ne sait pas expliquer à notre prochain ce qu'est la foi, alors c'est que nous avons un véritable problème, et pour savoir si nous avons un problème le mieux c'est justement de s'exprimer sur ce sujet, sur lequel toute notre vie est basée.
Donc si tu es d'accord Zacharie, je te propose qu'on s'en tienne à cette proposition que tu nous avais faite et qu'on continue sur le sujet de la foi.
Fraternellement en Jésus
Framboise
Etes-vous d'accord pour cette proposition, car je vois que des posts sont venus s'intercaler, et nous éloigner de ce sujet tellement essentiel ?
En principe lorsqu'on vient nous proposer un sujet sur les choses qui concerne le royaume de Dieu, il me semble que la moindre des choses c'est de respecter la personne qui a fait cette proposition et de passer outre les éléments qui sont venus s'intercaler, éléments qui me semblaient hors sujet et qui malheureusement a coupé quelque peu le fil.
En effet, il me semble bien que c'est par la foi seule qu'on reçoit le salut en Jésus Christ. Et si on n'a pas la foi, il est impossible de se saisir de ce que les Ecritures disent en notre faveur et dans ce cas-là, on restera toujours dans la lettre écrite.
Or si on ne sait pas expliquer à notre prochain ce qu'est la foi, alors c'est que nous avons un véritable problème, et pour savoir si nous avons un problème le mieux c'est justement de s'exprimer sur ce sujet, sur lequel toute notre vie est basée.
Donc si tu es d'accord Zacharie, je te propose qu'on s'en tienne à cette proposition que tu nous avais faite et qu'on continue sur le sujet de la foi.
Fraternellement en Jésus
Framboise
Framboise- Messages : 276
Date d'inscription : 26/03/2020
Re: Le salut par les oeuvres ou par la grâce?
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Chère Framboise,
Ton idée d'un sujet sur la foi est très bonne, et même essentielle.
Il y a quelques mois (ou plus), j'avais rédigé une contribution sue le forum catholique auquel je participe.
Je te propose de le poster, en introduction à ce thème :
FOI (pistis ; le verbe croire, en grec, provient de la même racine)
Hébreux 11:1 définit la foi comme l’assurance [ou fondement] des choses qu’on espère, et la conviction [ou preuve, motif de conviction] de celles qu’on ne voit pas. La foi se fonde sur ce qu’on entend, et ce qu’on entend par la Parole de Dieu (Romains 10:17). Dans la Parole, la foi n’est pas une simple opinion ou croyance, mais une ferme conviction qui s’appuie sur Dieu, sur Jésus-Christ, sur des choses invisibles et spirituelles. Il a été dit de la foi qu’il n’y a aucune vertu en elle, mais qu’elle établit un lien entre l’âme et le Dieu infini. La foi est présentée sous divers aspects :
1. le moyen grâce auquel on acquiert le salut (Romains 10:17 ; Éphésiens 2:8 ) ;
2. l’énergie intérieure du croyant nourri par la Parole de Dieu et dirigé par l’Esprit Saint (1 Timothée 4:12) ;
3. l’ensemble des vérités chrétiennes et des bénédictions divines reçues par la foi (Éphésiens 4:5 ; 1 Timothée 4:6 ; Jude 3 ; 2 Pierre 1:1) ;
4. un don particulier utile à l’Assemblée (1 Corinthiens 12:9).
[Petit Dictionnaire NT R.Pigeon]
(Je rajouterais un sens : la confiance en Dieu)
C’est essentiellement sur le premier sens du mot foi que nous nous entretenons. La foi peut-être de croire en Dieu, mais ce n’est pas suffisant pour le chrétien (les démons aussi croient et ils frissonnent est-il écrit en Jacques 2, 19). Elle doit être essentiellement de croire Dieu, et notamment quant à son Fils unique Jésus Christ, mort sur la croix pour nos fautes et ressuscité pour notre justification (Romains 4, 25).
Ainsi si l’on a la foi, on est sauvé, on a la vie éternelle. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3, 16). « Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5, 13). « Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi [ou : par le moyen de la foi], et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur le principe des œuvres, afin que personne ne se glorifie ; car nous sommes son ouvrage, ayant été créés dans le christ Jésus pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l’avance, afin que nous marchions en elles ».
La foi est un mouvement de l’homme vers Dieu et se rapporte à la grâce qui est un mouvement de Dieu vers l’homme. A quel moment a-t’on la foi et y a il une limite entre avoir la foi et ne pas l’avoir ?
On a la foi lorsque dans le même laps temps on naît de nouveau. Cette nouvelle naissance nous est donnée par la conversion, par l’effet de l’eau de la Parole de Dieu. Dès lors, on ne peut pas être à moitié vivant, si bien que la foi peut-être faible ou très faible, mais elle est cependant la foi.
Ainsi en Marc 9, 23-24, Jésus dit à l’homme qui voulait que son fils soit délivré d’un démon : « Et Jésus lui dit : Le «Si tu peux», c’est : Crois ! Toutes choses sont possibles à celui qui croit. Et aussitôt le père de l’enfant, s’écriant, dit avec larmes : Je crois, viens en aide à mon incrédulité ».Et Jésus se contenta de cette faible foi pour guérir l’enfant.
En Romains 14, Paul donne des instructions au bénéfice des chrétiens faibles dans la foi, mais chrétiens quand même, c'est-à-dire ayant la vie de Dieu
Le chapitre 11 de l’épître aux Hébreux, donne plusieurs exemples de foi chez des croyants de l’AT. Parmi eux, au verset 31, il y a Rahab, la prostituée, qui avait trahi son peuple et menti afin de faire entrer les israélites dans Jéricho. Au verset 31, sont cités comme ayant été des hommes de foi quelques uns de Juges, dont la caractéristique a été la faiblesse quant à la foi, et la force quant aux délivrances de Dieu leur a permis d’opérer.
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Chère Framboise,
Ton idée d'un sujet sur la foi est très bonne, et même essentielle.
Il y a quelques mois (ou plus), j'avais rédigé une contribution sue le forum catholique auquel je participe.
Je te propose de le poster, en introduction à ce thème :
FOI (pistis ; le verbe croire, en grec, provient de la même racine)
Hébreux 11:1 définit la foi comme l’assurance [ou fondement] des choses qu’on espère, et la conviction [ou preuve, motif de conviction] de celles qu’on ne voit pas. La foi se fonde sur ce qu’on entend, et ce qu’on entend par la Parole de Dieu (Romains 10:17). Dans la Parole, la foi n’est pas une simple opinion ou croyance, mais une ferme conviction qui s’appuie sur Dieu, sur Jésus-Christ, sur des choses invisibles et spirituelles. Il a été dit de la foi qu’il n’y a aucune vertu en elle, mais qu’elle établit un lien entre l’âme et le Dieu infini. La foi est présentée sous divers aspects :
1. le moyen grâce auquel on acquiert le salut (Romains 10:17 ; Éphésiens 2:8 ) ;
2. l’énergie intérieure du croyant nourri par la Parole de Dieu et dirigé par l’Esprit Saint (1 Timothée 4:12) ;
3. l’ensemble des vérités chrétiennes et des bénédictions divines reçues par la foi (Éphésiens 4:5 ; 1 Timothée 4:6 ; Jude 3 ; 2 Pierre 1:1) ;
4. un don particulier utile à l’Assemblée (1 Corinthiens 12:9).
[Petit Dictionnaire NT R.Pigeon]
(Je rajouterais un sens : la confiance en Dieu)
C’est essentiellement sur le premier sens du mot foi que nous nous entretenons. La foi peut-être de croire en Dieu, mais ce n’est pas suffisant pour le chrétien (les démons aussi croient et ils frissonnent est-il écrit en Jacques 2, 19). Elle doit être essentiellement de croire Dieu, et notamment quant à son Fils unique Jésus Christ, mort sur la croix pour nos fautes et ressuscité pour notre justification (Romains 4, 25).
Ainsi si l’on a la foi, on est sauvé, on a la vie éternelle. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3, 16). « Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5, 13). « Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi [ou : par le moyen de la foi], et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur le principe des œuvres, afin que personne ne se glorifie ; car nous sommes son ouvrage, ayant été créés dans le christ Jésus pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l’avance, afin que nous marchions en elles ».
La foi est un mouvement de l’homme vers Dieu et se rapporte à la grâce qui est un mouvement de Dieu vers l’homme. A quel moment a-t’on la foi et y a il une limite entre avoir la foi et ne pas l’avoir ?
On a la foi lorsque dans le même laps temps on naît de nouveau. Cette nouvelle naissance nous est donnée par la conversion, par l’effet de l’eau de la Parole de Dieu. Dès lors, on ne peut pas être à moitié vivant, si bien que la foi peut-être faible ou très faible, mais elle est cependant la foi.
Ainsi en Marc 9, 23-24, Jésus dit à l’homme qui voulait que son fils soit délivré d’un démon : « Et Jésus lui dit : Le «Si tu peux», c’est : Crois ! Toutes choses sont possibles à celui qui croit. Et aussitôt le père de l’enfant, s’écriant, dit avec larmes : Je crois, viens en aide à mon incrédulité ».Et Jésus se contenta de cette faible foi pour guérir l’enfant.
En Romains 14, Paul donne des instructions au bénéfice des chrétiens faibles dans la foi, mais chrétiens quand même, c'est-à-dire ayant la vie de Dieu
Le chapitre 11 de l’épître aux Hébreux, donne plusieurs exemples de foi chez des croyants de l’AT. Parmi eux, au verset 31, il y a Rahab, la prostituée, qui avait trahi son peuple et menti afin de faire entrer les israélites dans Jéricho. Au verset 31, sont cités comme ayant été des hommes de foi quelques uns de Juges, dont la caractéristique a été la faiblesse quant à la foi, et la force quant aux délivrances de Dieu leur a permis d’opérer.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Le salut par les oeuvres ou par la grâce?
Bonjour Framboise,
La foi est définie dans la Bible.
Cependant, ce qui importe c'est sa mise en oeuvre et non, comme tu le dis, "la lettre écrite".
Selon 1 Samuel 13.14, David était un homme selon le coeur de Dieu.
Il y a un excellent livre à son sujet: "Etre ou paraître" de Maurice DECKER (secrétaire général de la Fédération Evangélique de France de 1979 à 1999).
Voici ce que l'on peut lire au dos de la couverture de ce livre:
"(...) En nous penchant sur la vie du berger David, nous découvrons un jeune homme au coeur intègre et droit. Si un sondage de popularité sur les hommes de la Bible était réalisé auprès de l'ensemble des croyants de la planète, David viendrait certainement en tête parce qu'homme sans masque par excellence. Dans sa foi, il se veut loyal, entièrement à l'Eternel, et sans hypocrisie. Dans sa nature pécheresse, David n'était pas meilleur que le roi Saül ! Mais à la différence de Saül, il était disposé à se soumettre à l'action du Saint-Esprit et à se laisser former et transformer, briser et édifier dans tous les coins et recoins de son coeur et de sa conduite.
Soulignant le danger du "paraître", l'auteur nous invite à mettre bas nos masques pour "être" des hommes et des femmes selon le coeur de Dieu. (...)."
David a écrit la moitié (ou à peu près) la moitié des 150 psaumes que compte le psautier !
Il s'était donné comme but d'obéir à Dieu quand il comprenait sa volonté. Voilà pourquoi Dieu dit de David: "J'ai trouvé David, fils d'Isaï, homme selon mon coeur, qui accomplira toutes mes volontés" (Actes 13.22).
Il disait souvent des choses comme : "Donne-moi l'intelligence, pour que je garde ta loi et que je l'observe de tout mon coeur (Psaume 119.34).
Oui, le coeur est bien plus important que la lettre !
Pendant la longue période d'épreuves qu'il dut traverser, il apprit à s'appuyer sur l'Eternel mais à laisser entre Ses mains toute vengeance personnelle. Il pouvait accepter le blâme et réagir de façon positive au châtiment de l'Eternel. Alors que Saül s'enfonça dans une amertume qui le poussa à des actes égoïstes de violence, la réprimande divine créa chez David la douceur et un coeur plus généreux.
"L'Ecriture nous a été donnée, non pour accroître nos connaissances, mais pour changer notre conduite" (A. MURRAY).
La foi est définie dans la Bible.
Cependant, ce qui importe c'est sa mise en oeuvre et non, comme tu le dis, "la lettre écrite".
Selon 1 Samuel 13.14, David était un homme selon le coeur de Dieu.
Il y a un excellent livre à son sujet: "Etre ou paraître" de Maurice DECKER (secrétaire général de la Fédération Evangélique de France de 1979 à 1999).
Voici ce que l'on peut lire au dos de la couverture de ce livre:
"(...) En nous penchant sur la vie du berger David, nous découvrons un jeune homme au coeur intègre et droit. Si un sondage de popularité sur les hommes de la Bible était réalisé auprès de l'ensemble des croyants de la planète, David viendrait certainement en tête parce qu'homme sans masque par excellence. Dans sa foi, il se veut loyal, entièrement à l'Eternel, et sans hypocrisie. Dans sa nature pécheresse, David n'était pas meilleur que le roi Saül ! Mais à la différence de Saül, il était disposé à se soumettre à l'action du Saint-Esprit et à se laisser former et transformer, briser et édifier dans tous les coins et recoins de son coeur et de sa conduite.
Soulignant le danger du "paraître", l'auteur nous invite à mettre bas nos masques pour "être" des hommes et des femmes selon le coeur de Dieu. (...)."
David a écrit la moitié (ou à peu près) la moitié des 150 psaumes que compte le psautier !
Il s'était donné comme but d'obéir à Dieu quand il comprenait sa volonté. Voilà pourquoi Dieu dit de David: "J'ai trouvé David, fils d'Isaï, homme selon mon coeur, qui accomplira toutes mes volontés" (Actes 13.22).
Il disait souvent des choses comme : "Donne-moi l'intelligence, pour que je garde ta loi et que je l'observe de tout mon coeur (Psaume 119.34).
Oui, le coeur est bien plus important que la lettre !
Pendant la longue période d'épreuves qu'il dut traverser, il apprit à s'appuyer sur l'Eternel mais à laisser entre Ses mains toute vengeance personnelle. Il pouvait accepter le blâme et réagir de façon positive au châtiment de l'Eternel. Alors que Saül s'enfonça dans une amertume qui le poussa à des actes égoïstes de violence, la réprimande divine créa chez David la douceur et un coeur plus généreux.
"L'Ecriture nous a été donnée, non pour accroître nos connaissances, mais pour changer notre conduite" (A. MURRAY).
Zacharie- Messages : 3774
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Le salut par les oeuvres ou par la grâce?
Bonjour à tous
Quelque soit la définition qu'on pourrait lire des autres, il est important d'en avoir la sienne. Chacun de nous se doit d'avoir la foi. De ce fait nous devrions pouvoir définir tant ce qu'on ressent que ce qu'on manifeste.
Personnellement, je vis la foi comme un cadeau que Dieu m'a fait après qu'il m'a ouvert les yeux quant à Lui et ses promesses. Cette prise de conscience m'a permis de vouloir le suivre. Alors il m'a fait cadeau de la foi.
Dieu se manifeste et on demande à Dieu
Il m'a donné de vivre des expériences ou ce cadeau a porté du fruit. Le premier est exprimé par mon baptême. Graduellement, il a fait grandir cette foi.
La foi (à mon niveau) est passée par des paliers. La rencontre, le baptême, le cheminement dans la justification ou j'ai eu beaucoup d'épreuves, ensuite vient le moment ou la sanctification prend son sens avec des épreuves d'une autre nature et d'une autres portée.
Tout cela, encore pour moi, devra aboutir au don de la foi.
Dans ce périple, j'ai eu a expérimenter par la foi : Les épreuves, la maladie, les combats, les confessions, les délivrances, mais recevoir aussi des bénédictions est une conséquence agréable. La foi dans la bible dit que c'est :
Hébreux 11 : 1
1 Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas.
Je réalise que c'est l'assurance parfaite en Dieu (même si je n'y suis pas encore) qui rend inébranlable et qui let Dieu en action.
C'est une ferme assurance qui transforme le coeur et qui l'assied sur un fondement inébranlable. C'est ce vers quoi je chemine et qui fait l'objet de mes prières.
La foi se définit aussi par rapport aux autres valeurs divines. Aussi quand la patience décrite en Jacques...
Jacques 1
…3 sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. 4 Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien
...est accomplie, avec la foi elle constitue l'espérance. La foi qui se soumet au temps de Dieu. L'espérance accomplie nous conduit à l'amour puisque tout est orienté vers le Père. C'est sur cette route de foi et d'espérance que l'on apprend à aimer Dieu.
La sanctification est un escalier à trois marches. La foi avec le Saint-Esprit, l'espérance avec le Christ, l'amour avec le Père. Arrivé au Père nous auront rencontré tout Dieu !
Quelque soit la définition qu'on pourrait lire des autres, il est important d'en avoir la sienne. Chacun de nous se doit d'avoir la foi. De ce fait nous devrions pouvoir définir tant ce qu'on ressent que ce qu'on manifeste.
Personnellement, je vis la foi comme un cadeau que Dieu m'a fait après qu'il m'a ouvert les yeux quant à Lui et ses promesses. Cette prise de conscience m'a permis de vouloir le suivre. Alors il m'a fait cadeau de la foi.
Dieu se manifeste et on demande à Dieu
Il m'a donné de vivre des expériences ou ce cadeau a porté du fruit. Le premier est exprimé par mon baptême. Graduellement, il a fait grandir cette foi.
La foi (à mon niveau) est passée par des paliers. La rencontre, le baptême, le cheminement dans la justification ou j'ai eu beaucoup d'épreuves, ensuite vient le moment ou la sanctification prend son sens avec des épreuves d'une autre nature et d'une autres portée.
Tout cela, encore pour moi, devra aboutir au don de la foi.
Dans ce périple, j'ai eu a expérimenter par la foi : Les épreuves, la maladie, les combats, les confessions, les délivrances, mais recevoir aussi des bénédictions est une conséquence agréable. La foi dans la bible dit que c'est :
Hébreux 11 : 1
1 Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas.
Je réalise que c'est l'assurance parfaite en Dieu (même si je n'y suis pas encore) qui rend inébranlable et qui let Dieu en action.
C'est une ferme assurance qui transforme le coeur et qui l'assied sur un fondement inébranlable. C'est ce vers quoi je chemine et qui fait l'objet de mes prières.
La foi se définit aussi par rapport aux autres valeurs divines. Aussi quand la patience décrite en Jacques...
Jacques 1
…3 sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. 4 Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien
...est accomplie, avec la foi elle constitue l'espérance. La foi qui se soumet au temps de Dieu. L'espérance accomplie nous conduit à l'amour puisque tout est orienté vers le Père. C'est sur cette route de foi et d'espérance que l'on apprend à aimer Dieu.
La sanctification est un escalier à trois marches. La foi avec le Saint-Esprit, l'espérance avec le Christ, l'amour avec le Père. Arrivé au Père nous auront rencontré tout Dieu !
Foyal- Messages : 1431
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