Les dix commandements et la loi

gerardh a écrit:les faux chrétiens, c'est-à-dire l’ivraie, les personnes qui n’ont pas en eux la vie divine
les vrais chrétiens, quant à eux seront en minorité voire très minoritaires. ...se trouveront donc dans une position de faiblesse,
s’identifiait dans sa prière aux péchés du peuple en Daniel 9

Si j'ai bien compris ta réponse sur les caractéristiques des fidèles:
Faiblesse = petit nombre
Humiliation = prendre à son compte les péchés de toutes les églises

Autant je suis d'accord que la faiblesse c'est bien la faiblesse d'apparence dont il est question.
Autant je ne sais pas trop en quoi consiste exactement l'humiliation, peux-tu expliquer non pas d'où tu tire cette idée, mais comment pratiquement cela se voit dans ta vie ou celle de ton église, s'il te plaît.

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Gadou,

La faiblesse peut, en effet, être, au niveau collectif, le petit nombre et/ou le peu de forces, mais au niveau individuel, c’est avoir la conscience que, malgré toutes nos bénédictions, notre marche pratique est très loin d’être au niveau de nos privilèges chrétiens, puisque nous avons encore « le vieil homme » en nous. Heureusement nous pouvons compter sur le Seigneur, qui nous dit « ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans l’infirmité » De sorte que « car quand je suis faible, alors je suis fort» (2 Corinthiens 12).

Sur l’humiliation : S'humilier, c'est en premier lieu le jugement de soi-même devant Dieu quand il s'agit de notre état, de nos fautes et de nos manquements. N'avons-nous pas bien des sujets de nous humilier ? «Et tous, les uns à l'égard des autres, soyez revêtus d'humilité; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il donne la grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu…» (1 Pierre 5: 5).

Marchons-nous d'une manière digne de l'appel dont nous avons été appelés, en humilité, en douceur, avec longanimité, nous supportant les uns les autres dans l'amour, gardant le lien de la paix dans l'unité de l'esprit ? Les réalisons-nous, ces caractères d'enfants de Dieu dans nos rapports entre frères ? Avons-nous une même pensée ? Estimons-nous les autres supérieurs à nous-mêmes, ne regardant pas à ce qui est à nous, mais à ce qui est aux autres ? Avons-nous l'amour qui doit aller jusqu'à laisser nos vies pour nos frères ? Pensons-y et humilions-nous devant le triste tableau de nos divisions et de nos manquements. Ne sommes-nous pas appelés des saints et des témoins de la grâce et de l'amour du Seigneur ; des êtres célestes; et cependant, nous sommes charnels, comme le disait l'apôtre aux Corinthiens.

N'y a-t-il pas toujours, au fond de nous-mêmes, un peu d'orgueil caché que nous ne discernons pas, mais qui se manifeste par la satisfaction de nous-mêmes et par la propre volonté; en sorte que l'exhortation à s'humilier est pour nous tous, et pour tous les temps. Si nous sommes continuellement exhortés à nous humilier, c'est que la chair en nous, le vieil homme, est toujours en action.

Aussi l’on n'est pas assez humilié à la pensée du péché dans un frère. On ne sent pas assez ce qu'on est soi-même, ni l'amour, par conséquent, pour les autres. Il y a en effet un aspect de la vérité que constitue la nécessité de porter le péché de nos frères, dans une confession et une humiliation communes, en «menant deuil» lorsqu'il est devenu nécessaire que l'assemblée exerce la discipline. Et il ne touche en rien, est-il besoin de le dire, à la vérité si importante de la responsabilité et de l'autorité de l'assemblée.

Donc nous avons à nous humilier chacun individuellement, en étant profondément conscients de notre indignité et de notre faiblesse. Mais il y a aussi un sujet collectif de grande humiliation quand il s'agit de la chrétienté. Qu'est-elle devenue ? Elle est la maison de Dieu, son habitation au milieu des hommes; une grande maison dans laquelle il y a des vases à honneur et des vases à déshonneur. Elle est comparée dans une parabole à un grand arbre dans les branches duquel les oiseaux du ciel, image d'une puissance satanique, viennent demeurer. Cette maison de Dieu sur la terre, confiée aux hommes, est en ruine; elle est souillée par les hérésies, les mauvaises doctrines, le mal sous toutes ses formes. Confessons avec humiliation la ruine de l'Eglise, amenée par notre infidélité. Le Seigneur tournera nos regards vers la bienheureuse espérance qui illumine le sentier de la foi et qui inonde de joie le cœur attaché à Christ. S'il est vrai que l'Eglise ne sera jamais restaurée comme ensemble sur la terre, il n'en demeure pas moins qu'au sein de la ruine, Dieu voudrait pouvoir considérer un résidu fidèle, à l'esprit contrit et tremblant à sa Parole (Esaïe 66: 2). Puissions-nous en manifester les caractères !

Mais n'ayons pas cette pensée orgueilleuse, que nous ne sommes pas la cause de cette ruine et que ce n'est pas nous qui l'avons mise dans cet état. Si nous avons le privilège de connaître la pensée de Dieu en ce qui concerne sa maison et le témoignage que nous avons à rendre au milieu de la chrétienté dont nous faisons partie, nous avons certes à nous humilier !

Cet exercice nous conduira à une humiliation qui se traduira par des actes. C'est le propre de la vraie humiliation. Elle n'est pas seulement des lèvres, elle est suivie du rejet des idoles. Comme quelqu'un l'a exprimé, une idole c'est tout ce qui empêche un inconverti de venir à Christ et un croyant d'être fidèle. Que chacun de nous, frères et sœurs, examine dans la présence du Seigneur quelles sont les idoles dont il doit se séparer.

Comment rendons-nous ce témoignage ? Comment annonçons-nous la mort du Seigneur et son retour ? Manifestons-nous que nous sommes des enfants de Dieu, ses imitateurs en amour ? Réalisons-nous l'unité de l'Esprit par le lien de la paix ? Nos cœurs ne peuvent répondre à ces questions que par une profonde humiliation.

L'humiliation — qu'elle soit individuelle ou collective — ne doit pas être des lèvres seulement. Sans doute, dans le bas état où nous sommes tombés, les réunions d'humiliation sont nécessaires et nous devrions les multiplier. Mais, gardons-nous de ce que l'on nous permettra d'appeler l'humiliation de commande, obéissance à un rite sans que le cœur en sente le besoin, simple observation d'une forme qui serait presque de l'hypocrisie. Gardons-nous aussi d'une humiliation exprimée en termes vagues et généraux: nous voulons bien reconnaître que nous sommes solidaires du mal qui est dans l'assemblée, mais nous sommes peu enclins à penser que nous avons chacun, à cet égard, des manquements personnels à confesser. Nous employons le «nous» par une espèce de condescendance dont nous serions même portés à nous glorifier, nous comparant par exemple à un Daniel ! Certes, il nous convient de porter le deuil quant à la ruine de l'assemblée, de pleurer quand nous voyons s'accentuer le déclin, mais il s'agit surtout de répondre à cette question: «N'avez-vous pas avec vous, ne concernant que vous, des péchés contre l'Eternel votre Dieu ?» (2 Chroniques 28: 10). Nous sommes conviés chacun à un profond jugement de nous-mêmes devant Dieu. Le livre des Juges nous montre que plus le déclin s'accentue, plus profond doit être, le travail de conscience.

Hélas! Dans la chrétienté, comme en Israël, ces exercices religieux sont souvent accomplis sans aucune humiliation réelle devant Dieu. Considérons la question solennelle que Dieu adresse à son peuple et qui nous concerne également aujourd'hui: «Est-ce réellement pour moi, pour moi que vous avez jeûné ?». Toute notre activité pour le Seigneur doit avoir pour unique mobile sa gloire et le bien des âmes, sinon elle est sans valeur à ses yeux. Dans nos exercices et les châtiments qui nous atteignent sous la main de notre Dieu, ne nous contentons-nous pas souvent de convoquer des réunions d'humiliation, tout en négligeant d'examiner à fond les causes profondes de nos manquements ?

Dans le livre de Néhémie, tout le peuple ramené de la captivité prend part à l'humiliation et à la prière adressée en pleine communion avec les lévites. Ils rappellent les fautes de leurs pères et les leurs, la rébellion du peuple faisant toujours le mal devant Dieu (nous avons agi méchamment), n'écoutant pas ses commandements. Ils reconnaissent la justice de Dieu dans ses voies et sa fidèle bonté. Ils s'adressent à lui en disant: «Tu es le Même». C'est le nom que Dieu prend en parlant au peuple (Deutéronome 32: 39) nom qui est rappelé plusieurs fois par le prophète Esaïe.
Dieu pourra alors se laisser fléchir et donner libre cours, à sa grâce. «Son âme fut en peine de la misère d'Israël».

Gadou, tu demandes en quoi consiste exactement l'humiliation, et d’expliquer non pas d'où tu tires cette idée, mais comment pratiquement cela se voit dans ta vie ou celle de ton église mais comment pratiquement cela se voit dans ta vie ou celle de ton église.

Sur le premier point, j’ai répondu sans doute trop abondamment.

Sur le deuxième point, j’ai cité précédemment quelques versets, mais je peux en ajouter quelques uns :

Psaumes 51:17 Les sacrifices de Dieu sont un esprit brisé. Ô Dieu ! tu ne mépriseras pas un cœur brisé et humilié.
Philippiens 2:3 [Que] rien [ne se fasse] par esprit de parti, ou par vaine gloire ; mais que, dans l'humilité, l'un estime l'autre supérieur à lui-même,
Colossiens 3:12 Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d'entrailles de miséricorde, de bonté, d'humilité, de douceur, de longanimité.

Sur le troisième point je répondrai : mal ! Ou du moins très insuffisamment ! ; Et ce du fait de notre faiblesse et de notre orgueil. Mais je vais quand même t’en donner un exemple : l’assemblée doit parfois, heureusement peu souvent, exclure un chrétien, provisoirement nous l’espérons tous. Mais nous considérons que la faute d’un seul est aussi la faute de tous, de telle manière que l’assemblée doit tenir une ou plusieurs réunions d’humiliation, que nous espérons être des véritables humiliations. C’est ce que nous enseigne l’apôtre Paul en 1 Corinthiens 5 : « Et vous êtes enflés d’orgueil, et vous n’avez pas plutôt mené deuil, afin que celui qui a commis cette action fût ôté du milieu de vous. Votre vanterie n’est pas bonne ; ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever la pâte tout entière ? ». Cette exclusion a eu d’heureux effets pour tous décrits en 2 Corinthiens 2 : « Il suffit, pour un tel homme, de cette punition [ou : peine, répréhension] qui lui a été infligée par le grand nombre [c’est-à-dire : l’assemblée, ou l’ensemble du corps en général] de sorte qu’au contraire vous devriez plutôt pardonner et consoler, de peur qu’un tel homme ne soit accablé par une tristesse excessive. C’est pourquoi je vous exhorte à ratifier envers lui votre amour ».

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gerardh a écrit:__
...notre marche pratique est très loin d’être au niveau de nos privilèges chrétiens,
...notre état, de nos fautes et de nos manquements.
...Marchons-nous ... en humilité, en douceur, avec longanimité, nous supportant les uns les autres dans l'amour, gardant le lien de la paix dans l'unité de l'esprit ? ... Avons-nous une même pensée ? Estimons-nous les autres supérieurs à nous-mêmes
...humilions-nous devant le triste tableau de nos divisions et de nos manquements.
...N'y a-t-il pas toujours, au fond de nous-mêmes, un peu d'orgueil caché q
...la chair en nous, le vieil homme, est toujours en action.
...la nécessité de porter le péché de nos frères, dans une confession et une humiliation communes,
...profondément conscients de notre indignité
...la chrétienté. Qu'est-elle devenue ? Elle est ..en ruine; elle est souillée par les hérésies, les mauvaises doctrines, le mal sous toutes ses formes. ...nous ne sommes ... la cause de cette ruine et que c..'est ... nous qui l'avons mise dans cet état.
...la vraie humiliation. ...elle est suivie du rejet des idoles.
...le bas état où nous sommes tombés,
...une espèce de condescendance dont nous serions même portés à nous glorifier,
...Dans la chrétienté, comme en Israël, ces exercices religieux sont souvent accomplis sans aucune humiliation réelle ...

etc...etc...etc...

N'est-ce pas la loi qui dénonce toutes ces choses ?

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Gadou,

Non, la Loi ne peut être observée que d’une manière technique ou mécanique, sans beaucoup de précisions sur les dimensions pratiques ou morales qui devraient la sous-tendre.

Dans le Sermon sur la Montagne, le Seigneur va beaucoup plus loin en insistant sur les aspects spirituels, non même de la Loi en tant que telle, mais en ce que les hommes en ont fait avec leurs traditions.

Dans le verset suivant, adapté à notre ère actuelle de la grâce, il y a un stade encore plus élevé : « pour celui donc qui sait faire le bien et qui ne le fait pas, pour lui c’est pécher [litt.: péché] » (Jacques 4 :17).

Le stade le plus spirituel mentionné dans la Bible est certainement à mon avis ce verset de Romains 14 :23b : « tout ce qui n’est pas sur le principe de la foi est péché ». On est bien loin de la Loi.

Alors comment aller plus loin encore ? Serait-ce par le moyen de la conscience ? cela peut être utile jusqu’à un certain point. Mais nous savons que la conscience est loin d’être un guide infaillible, contrairement à ce qu’écrivait le poète Lamartine. Cette conscience peut même être « cautérisée », ce qui illustre sa perversion éventuelle.

La vraie solution est dans le fait que le chrétien est habité par le Saint Esprit, qui lui communique toutes choses. Le Saint Esprit lui dira bien sur de ne pas tuer ou de ne pas voler, mais des conseils bien plus spirituels que la Loi.

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gerardh a écrit:
La vraie solution est dans le fait que le chrétien est habité par le Saint Esprit, qui lui communique toutes choses.

pourtant tu as dis plus haut que tu étais toujours dans l'humiliation parceque tu n'arrivais pas à marcher par l'Esprit comme tu le devrais.
Si tu réalises que tu ne peux pas marcher par l'Esprit autant que tu le devras, c'est bien la loi qui te condamne et non l'Esprit, n'est-ce pas ?
C'est en regard de la loi que vient l'humiliation due au péché, et non pas par rapport à l'Esprit ?

Gérard + Bible a écrit:Le stade le plus spirituel mentionné dans la Bible est certainement à mon avis ce verset de Romains 14 :23b : « tout ce qui n’est pas sur le principe de la foi est péché ». On est bien loin de la Loi.

Bonsoir Gérard,
Obéir avec joie est un acte de foi, recevoir la grâce n'annule pas une bonne loi.
Et la loi sans la foi est un vol sans les ailes de la foi.
Abram et Jésus avaient les œuvres et la loi soutenues par la foi.
Shalum.

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Hello Gadou, (message s'adressant aussi à Hans)

Te placerais-tu maintenant sous la Loi et non sous la grâce ? « Avez-vous reçu l’Esprit sur le principe des œuvres de loi, ou de l’ouïe de la foi ? Ayant commencé par l’Esprit, achèveriez-vous maintenant par la chair ? » (Galates 3 :2-3) ; « mais maintenant, ayant connu Dieu, mais plutôt ayant été connus de Dieu, comment retourneriez-vous de nouveau aux faibles et misérables éléments auxquels vous voulez derechef être asservis ? » (Galates 4 :9).

Le Saint Esprit habite dans ceux qui ont reçu l’évangile de la grâce — ceux qui ont cru en Jésus et sont ainsi devenus chrétiens. C’est le grand privilège de l’époque actuelle. Lorsque nous marchons selon l’Esprit, et non selon la chair, tout ce que demandait la loi ( et bien au-delà) est accompli en nous(  Rom. 8:3, 4) : « Dieu, ayant envoyé son propre Fils en ressemblance de chair de péché, et pour le péché, a condamné le péché dans la chair, afin que la juste exigence de la loi soit accomplie en nous, qui ne marchons pas selon la chair, mais selon l’Esprit ».

Ainsi, lors de notre conversion, nous sommes « nés de nouveau » (Jean 3:3), « nés de l’Esprit » (3: 6, 8 ). Nous recevons ainsi une nouvelle nature. Mais notre vieille nature, notre vieil homme, subsiste en nous aussi longtemps que nous vivons sur la terre. Nous recevrons un nouveau corps, semblable à celui de Christ ressuscité, lors de sa venue (Phil. 3:21).

Ainsi, dans le croyant, coexistent deux natures : 1°) la nouvelle nature, ou « le nouvel homme » ou « l’homme intérieur », qui est de nature divine et ne pèche pas. Le Saint Esprit est venu faire son habitation dans ce chrétien.  2°) l’ancienne nature, ou « le vieil homme » ou « la chair » (dans un sens particulier), qui est inimitié contre Dieu.

Dans le croyant, la chair et l’Esprit sont en lutte continuelle. (Rom. 8:7) : « La pensée de la chair est inimitié contre Dieu, car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, car aussi elle ne le peut pas » ; (Gal. 5:17) « Car la chair convoite contre l’Esprit, et l’Esprit contre la chair ; et ces choses sont opposées l’une à l’autre ».

Du fait de sa nouvelle naissance, le croyant n’est pas (ou ne devrait pas être) conduit par un ensemble de commandements de loi, mais par l’Esprit qui habite en lui.  Cependant  par nous-mêmes, nous sommes faibles, de sorte que l’action du Saint Esprit en nous est souvent gênée, entravée, cela de manière partielle, par la chair qui est en nous.

Mais cela n’empêche pas que le Saint Esprit, personne divine, continue d’habiter en nous.  Cette limitation des opérations de l’Esprit en nous est présentée dans la Parole comme l’Esprit étant « éteint » (dans un sens collectif », et « attristé, contristé) » (dans le sens individuel). (Éphésiens 4:30) : « N’attristez pas le Saint Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption ».

C’est un état fragile, que perturbe facilement (hélas !), l’activité de notre chair. Si nous nous comportons d’une manière charnelle, l’Esprit qui habite en nous est attristé et ne peut agir librement. Il y a donc des raisons de nous en humilier lorsque nous nous en rendons compte sur le moment ou ultérieurement.

Heureusement, la puissance de Christ,  ou la puissance du Saint Esprit en nous, donne de la force à notre vie spirituelle.  ( 2 Corinthiens 12:9) : « [le Seigneur] m’a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans l’infirmité. Je me glorifierai donc très volontiers plutôt dans mes infirmités, afin que la puissance du Christ demeure sur moi ». Aussi, cette exhortation : «marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez point la convoitise de la chair » (Galates 5:16).  Une marche par l’Esprit produit des caractères moraux magnifiques, en grand contraste avec une marche selon la chair.

A quoi sert donc la loi à notre époque de la grâce ? Je me suis exprimé récemment sur cette question : pour les chrétiens, elle est à considérer soigneusement au même titre que l’ensemble de la Parole, mais comme étant des ombres des choses à venir et à prendre souvent dans une signification spirituelle . Sinon, la Loi n’avait pas «le pouvoir de faire vivre» (Gal. 3:21). Elle était bonne en elle-même (Rom. 7:12), comme juste expression des exigences de Dieu envers l’homme naturel, mais elle demandait le bien de ceux qui étaient incapables de l’accomplir, et elle interdisait le mal à ceux qui ne pouvaient pas s’empêcher de le faire.  C’est pourquoi la Loi «a été ajoutée à cause des transgressions» (Gal. 3:19), c’est-à-dire «dans le but de faire ressortir le mal par des transgressions». Elle est «intervenue afin que la faute abondât ; mais là où le péché abondait, la grâce a surabondé» (Rom. 5:20). La fonction de la Loi était de faire connaître le péché : «par la loi est la connaissance du péché». Il fallait que le péché «paraisse péché» ; il fallait que, «par le commandement», il devienne «excessivement pécheur». La loi exige ; la grâce donne. La loi dit : Fais cela, et ce sera ta justice et tu vivras. Mais il s’est révélé qu’aucun Israélite n’a été capable de la garder. De même tous les autres efforts humains sont vains. Une telle découverte est humiliante pour l’homme «religieux». Mais considérons ce que la parole de Dieu dit à ce sujet : «Or à celui qui fait des œuvres, le salaire n’est pas compté à titre de grâce, mais à titre de chose due». «Or, si c’est par la grâce, ce n’est plus sur le principe des œuvres, puisque autrement la grâce n’est plus la grâce». «Vous n’êtes pas sous la loi, mais sous la grâce» (Rom. 4:4 ; 11:6 ; 6:14).


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gerardh a écrit:La loi exige ; la grâce donne. La loi dit : Fais cela, et ce sera ta justice et tu vivras.

Quand tu fais mal, c'est la loi ou c'est la grâce qui te le montre ?
La justice du Seigneur Jésus, est-elle selon la loi ou selon la grâce ?
Ta justice est-elle celle du Seigneur-Jésus, ou as-tu une justice différente ?

C'est la même: tu es justifié par la justice du Seigneur-Jésus, laquelle est selon la loi.
Et c'est parceque la loi a été pratiquée par notre Seigneur que tu es sauvé.
Et si tu marche par l'Esprit, alors tu accomplis la loi divine.

Il n'y a donc pas à laisser tomber la loi.
Mais c'est ce qui nous pousse à la pratiquer qui est différent, et non pas la loi elle-même qui est restée sainte et bonne.

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Gadou, tu demandes :

Quand tu fais mal, c'est la loi ou c'est la grâce qui te le montre ?

C’est le saint Esprit, qui a fait son habitation en moi.

La justice du Seigneur Jésus, est-elle selon la loi ou selon la grâce ? Et c'est parce que la loi a été pratiquée par notre Seigneur que tu es sauvé.

Selon la grâce, Christ ayant par ailleurs accompli la loi par le fait qu'il est mort pour des impies, ce que j’ai expliqué dans un autre message.

Ta justice est-elle celle du Seigneur-Jésus, ou as-tu une justice différente ? C'est la même: tu es justifié par la justice du Seigneur-Jésus, laquelle est selon la loi.

Je suis juste à travers l’œuvre du Christ à la croix.

"Or nous savons que tout ce que la loi dit, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit coupable devant Dieu. C’est pourquoi nulle chair ne sera justifiée devant lui par des œuvres de loi, car par la loi est la connaissance du péché. Mais maintenant, sans loi, la justice de Dieu est manifestée, témoignage lui étant rendu par la loi et par les prophètes, la justice, dis-je, de Dieu par la foi en Jésus Christ envers tous, et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a pas de différence, car tous ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu,  étant justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est dans le christ Jésus, lequel Dieu a présenté pour propitiatoire, par la foi en son sang, afin de montrer, dis-je, sa justice dans le temps présent, en sorte qu’il soit juste et  justifiant [ou : en justifiant] celui qui est de la foi de Jésus. Où donc est la vanterie ? — Elle a été exclue. — Par quelle loi ? — celle des œuvres ? — Non, mais par la loi de la foi ; car nous concluons que l’homme est justifié par [la] foi, sans œuvres de loi ».
(Romains 3 : 19-28 extraits)

Et si tu marches par l'Esprit, alors tu accomplis la loi divine. Il n'y a donc pas à laisser tomber la loi.

Non, c’est « marchez par l'Esprit, et vous n'accomplirez point la convoitise de la chair ». Pour le chrétien, c’est l’Esprit qui habite en lui, qui le conduit à ne pas accomplir la convoitise de la chair., et non pas la loi, que personne, sauf le christ, n’a jamais pu accomplir.

Mais c'est ce qui nous pousse à la pratiquer qui est différent, et non pas la loi elle-même qui est restée sainte et bonne.

5 Car, quand nous étions dans la chair, les passions des péchés, lesquelles sont par la loi, agissaient dans nos membres pour porter du fruit pour la mort ;
6 mais maintenant nous avons été déliés de la loi, étant morts dans ce en quoi nous étions tenus, en sorte que nous servions [ ici : être esclave] en nouveauté d’esprit, et non pas en vieillesse de lettre.
7 Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? — Qu’ainsi n’advienne ! Mais je n’eusse pas connu le péché, si ce n’eût été par la loi ; car je n’eusse pas eu conscience de la convoitise, si la loi n’eût dit : «Tu ne convoiteras point» [Exode 20].
8 Mais le péché, ayant trouvé une occasion par le commandement, a produit en moi toutes les convoitises, car sans la loi le péché est mort.
9 Or moi, étant autrefois sans loi, je vivais ; mais le commandement étant venu, le péché a repris vie, et moi je mourus ;
10 et le commandement qui était pour la vie, a été trouvé lui-même pour moi pour la mort.
11 Car le péché, ayant trouvé une occasion par le commandement, me séduisit, et par lui me tua.
12 La loi donc est sainte, et le commandement est saint, et juste, et bon.
13 Ce qui est bon est-il donc devenu pour moi [la] mort ? — Qu’ainsi n’advienne ! Mais le péché, afin qu’il parût péché, m’a causé la mort par ce qui est bon, afin que le péché devînt par le commandement excessivement pécheur.
14 Car nous savons que la loi est spirituelle : mais moi je suis charnel, vendu au péché ;
15 car ce que je fais, je ne le reconnais pas, car ce n’est pas ce que je veux, que je fais, mais ce que je hais, je le pratique.
16 Or si c’est ce que je ne veux pas que je pratique, j’approuve la loi, [reconnaissant] qu’elle est bonne.
17 Or maintenant, ce n’est plus moi qui fais cela, mais c’est le péché qui habite en moi.
18 Car je sais qu’en moi, c’est-à-dire en ma chair, il n’habite point de bien ; car le vouloir est avec moi, mais accomplir le bien, cela je ne le trouve pas.
19 Car le bien que je veux, je ne le pratique pas ; mais le mal que je ne veux pas, je le fais.
20 Or si ce que je ne veux pas, moi, je le pratique, ce n’est plus moi qui l’accomplis, mais c’est le péché qui habite en moi.
21 Je trouve donc cette loi pour moi qui veux pratiquer le bien, que le mal est avec moi.
22 Car je prends plaisir à la loi de Dieu selon l’homme intérieur ;
23 mais je vois dans mes membres une autre loi qui combat contre la loi de mon entendement et qui me rend captif de la loi du péché qui existe dans mes membres.
24 Misérable homme que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort ?

25 Je rends grâces à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur. Ainsi donc moi-même, de l’entendement je sers la loi de Dieu ; mais de la chair, la loi du péché.
1 Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le christ Jésus ;
2 car la loi de l’Esprit de vie dans le christ Jésus, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort ;
3 car ce qui était impossible à la loi, en ce qu’elle était faible par la chair, Dieu, ayant envoyé son propre Fils en ressemblance de chair de péché, et pour le péché, a condamné le péché dans la chair,
4 afin que la juste exigence de la loi fût accomplie en nous, qui ne marchons pas selon la chair, mais selon l’Esprit.
13 car si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez.
14 Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu.
15 Car vous n’avez pas reçu un esprit de servitude pour être de nouveau dans la crainte, mais vous avez reçu l’Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père !

(Extraits des chapitres 7 et 8 des Romains, avec une révélation pour ce chrétien en 8:25)

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gerardh a écrit:
Je suis juste à travers l’œuvre du Christ à la croix.

Et le Christ comment est-il juste ?

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Gadou,

De toute éternité il est Le Juste, par excellence :

Actes 7:52 Lequel des prophètes vos pères n'ont-ils pas persécuté ? Et ils ont tué ceux qui ont prédit la venue du Juste, lequel maintenant vous, vous avez livré et mis à mort.

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gerardh a écrit:
De toute éternité il est Le Juste, par excellence :

Mais qu'est-ce que ça veut dire qu'il est juste ?

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Gadou, tu demandes :

Qu'est-ce que ça veut dire [que Jésus Christ] est juste ?

Si l’on regarde un dictionnaire, nous voyons pour « juste » : « qui a le souci de la justice, qui respecte le droit et l'équité ». Cela est vrai, mais très au-dessous d’une description adéquate pour décrire ce qui concerne Jésus Christ, car dans son cas, on touche à l’indicible.  La justice divine est en fait un élément de la gloire de Dieu, qui est Sa pensée sur toutes choses. D’autres éléments sont la sagesse, la grâce, la droiture, la lumière, la sainteté, la vérité, l’amour, la bonté, et au total Jésus-Christ lui-même par-dessus tout, le Juste par excellence (Job 34 :17), le seul homme qui n'ait jamais péché, et qui est l’alpha et l’oméga de cette gloire.

Nous voyons en effet en  1 Pierre 1 19 et Exode 12 : 5, que l’Agneau pascal devait être sans défaut et sans tache, mâle, âgé d’un an, préconnu dès avant la fondation du monde, mais manifesté à la fin des temps.

Ainsi, la justice divine est la Grâce qui donne gratuitement aux hommes, justes ou injustes, ce qui ne leur est pas dû.

Le juste c'est-à-dire Jésus et les croyants à leur mesure, sont ceux dont toute la vie pratique manifeste une vraie séparation du mal et n’ont en vue que la gloire de Dieu. C'est ce qui les caractérise dans le livre des Proverbes et, d'une manière générale, dans l'Ancien Testament. Par exemple la «bouche du juste produit la sagesse». La sagesse dont nous parle le livre des Proverbes a été personnifiée en Christ. Ce livre mentionne d’ailleurs aussi abondamment quelles sont les caractéristiques du juste, figures imparfaites du Saint et du Juste.

La justice de Dieu consiste en ceci, qu’Il est parfaitement conséquent avec sa propre nature, parfaite et bénie. A sa suite, « L’Éternel juste aime la justice, ses yeux contemplent l’homme droit. Dieu est un juste juge, et Dieu s’irrite tous les jours ». Mais pourquoi est-ce selon la justice que Christ y soit ? Il y a droit comme Fils. Il était là avant que le monde fût.

La justice de Dieu est un attribut divin, un « Nom » de Dieu (le « Juste ») que l’on peut comprendre philosophiquement comme l’impartialité du Maître de tout et théologiquement comme sa Sainteté.

«L'œuvre du juste est pour la vie» (Proverbes 10:16). Cette courte expression ne résume-t-elle pas, pour autant que, dans un tel domaine, l'on puisse parler de «résumer», l'œuvre de l'homme parfait ici-bas ? La Parole est «devenue chair», «en elle était la vie» et «la vie a été manifestée» (Jean 1:14,16,  4 ; 1 Jean 1:2 ; aussi Psaume 111: 3).

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gerardh a écrit:

Gadou a écrit:Qu'est-ce que ça veut dire [que Jésus Christ] est juste ?

« juste » : « qui a le souci de la justice, qui respecte le droit et l'équité ».
La justice divine ... Sa pensée sur toutes choses.
Jésus-Christ ... le seul homme qui n'ait jamais péché,
l’Agneau pascal devait être sans défaut et sans tache,
Le juste ...ceux dont toute la vie pratique manifeste une vraie séparation du mal
La justice de Dieu ...impartialité

Ces choses là ne sont-elles pas dans la loi ?
Ou bien la loi est-elle injuste ?

Bien sûr qu'elles sont dans la loi et que la loi est juste.

gerardh a écrit:
La justice divine est la Grâce qui donne gratuitement aux hommes, justes ou injustes, ce qui ne leur est pas dû.

En quoi est-ce juste ?
Comment un Dieu juste peut-il ne pas juger le péché ?
Est-ce que Dieu n'applique pas sa propre loi ?

Bien sûr qu'il juge le péché, et qu'il applique sa loi: Jésus-Christ nous donne sa justice et il prend nos fautes à la croix.
Du coup "les justes exigences de la loi sont accomplies en nous."
Et non seulement nous avons reçu sa justice qui est par la loi et qui nous sauve, mais en plus nous la pratiquons car "Quiconque ne pratique pas la justice n'est pas de Dieu".

La loi et la justice sont une seule et même chose: "La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon." - "Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci: Tu aimeras ton prochain comme toi-même."

Sur cette question de soumission de Dieu à ses propres lois, je ne suis pas sûr qu'il y soit soumis, on voit beaucoup de personnes foudroyées par Dieu pour des péchés. Or c'est à lui qu'appartient le jugement, si je tue un homme pour un péché commis, je commets un péché, mais si Dieu le fait il n'en commet pas... Il est hors des lois, il est la loi et la justice.

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Bonjour Gadou,

Tes réactions me peinent car elles montrent que tu as bien mal compris quelle est la grâce de Dieu par l’œuvre  de notre Seigneur Jésus Christ à la croix,  et ce du fait de ton adoption de pensées légalistes.

Je te rappelle  quelques versets bien connus de Jean 1 : « de sa plénitude, nous tous nous avons reçu, et grâce sur grâce. Car la loi a été donnée par Moïse ; la grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ.

Gérard  a donné une définition classique : « juste » : « qui a le souci de la justice, qui respecte le droit et l'équité ».

Telle quelle, la Loi peut théoriquement satisfaire à cet impératif. Mais personne  n’a jamais pu y parvenir, car nous sommes tous « charnels, vendus au péché », ce qui nous condamne, sauf à substituer ensuite, par notre nouvelle naissance, la grâce à la loi. De ce fait « il n’y a point de juste, non pas même un seul » (Romains 3). « Mais maintenant, sans loi, la justice de Dieu est manifestée, ( … ) étant justifiés gratuitement par sa grâce, par la foi en Jésus Christ, par la rédemption qui est dans le Christ Jésus ».

La justice divine ... Sa pensée sur toutes choses.

J’ai écrit que la gloire de Dieu était Sa pensée sur toutes choses. Sa justice en fait partie, mais  Dieu a non seulement pensé mais il a aussi été démontré que « tous ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu », de sorte que « tout ce que la loi dit, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit coupable devant Dieu. C’est pourquoi nulle chair ne sera justifiée devant lui par des œuvres de loi, car par la loi est la connaissance du péché » (Romains 3).

Jésus-Christ ... le seul homme qui n'ait jamais péché

Non seulement il a observé, et même accompli la loi (en mourant pour des impies), mais  il a été infiniment plus loin dans son acception de ce qu’était le péché. Nous le voyons par exemple lors du Sermon sur la Montagne ; de sorte que Dieu le Père a pu dire de lui : « celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir » (Matthieu 3 :17).

L’Agneau pascal devait être sans défaut et sans tache

Ces évènements d’Exode 12 sont antérieurs à l’établissement de la loi.

Le juste ...ceux dont toute la vie pratique manifeste une vraie séparation du mal

Cela est vrai indépendamment de l’observation de la loi, de sorte que Jésus a rendu la loi « grande et honorable ».

La justice de Dieu ...impartialité

Cela est vérifié avant, pendant et après la loi.

Ces choses là ne sont-elles pas dans la loi ? Ou bien la loi est-elle injuste ?

En Romains 7, nous lisons :

12 « La loi donc est sainte, et le commandement est saint, et juste, et bon.
13 Ce qui est bon est-il donc devenu pour moi la mort ? — Qu’ainsi n’advienne ! Mais le péché, afin qu’il parût péché, m’a causé la mort par ce qui est bon, afin que le péché devînt par le commandement excessivement pécheur.
14 Car nous savons que la loi est spirituelle : mais moi je suis charnel, vendu au péché ;
15 car ce que je fais, je ne le reconnais pas, car ce n’est pas ce que je veux, que je fais, mais ce que je hais, je le pratique.
16 Or si c’est ce que je ne veux pas que je pratique, j’approuve la loi, [reconnaissant] qu’elle est bonne.
17 Or maintenant, ce n’est plus moi qui fais cela, mais c’est le péché qui habite en moi …

JJe te conseillerais de poursuivre la lecture, par exemple jusqu’en Romains 8 :4.

gerardh a écrit : la justice divine est la Grâce qui donne gratuitement aux hommes, justes ou injustes, ce qui ne leur est pas dû. En quoi est-ce juste ?

Précisément, c’est cela, la grâce !

Romains 5 :6-8 : Car Christ, alors que nous étions encore sans force, au temps convenable, est mort pour des impies. Car à peine, pour un juste, quelqu’un mourra-t-il, (car pour l’homme de bien, peut-être, quelqu’un se résoudrait même à mourir) ; mais Dieu constate son amour à lui envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous.

Comment un Dieu juste peut-il ne pas juger le péché ? Est-ce que Dieu n'applique pas sa propre loi ?

C’est à la croix que « la bonté et la vérité  se sont rencontrées, la justice et la paix se sont entre-baisées "  (Psaume 85 :10).

Romains 3 :21-26 : Mais maintenant, sans loi, la justice de Dieu est manifestée, témoignage lui étant rendu par la loi et par les prophètes, la justice, dis-je, de Dieu par la foi en Jésus Christ envers tous, et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a pas de différence, car tous ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu, étant justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est dans le Christ Jésus,  lequel Dieu a présenté pour propitiatoire, par la foi en son sang, afin de montrer sa justice à cause du support des péchés précédents dans la patience de Dieu, afin de montrer, dis-je, sa justice dans le temps présent, en sorte qu’Il soit juste [tout en] justifiant celui qui est de la foi de Jésus.

"Quiconque ne pratique pas la justice n'est pas de Dieu".

Le mot « pratiquer » signifie le fait de pécher « gravement », de façon  continue, et sans repentance.

La loi et la justice sont une seule et même chose: "La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon."

Voir Romains, chapitres 6 à 8.

"Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci: Tu aimeras ton prochain comme toi-même".

Oui, celui qui aurait observé cela aurait pu être « sauvé », mais jamais personne (sauf le Christ) n’a respecté cela, ce qui nous condamne tous. La seule issue, c’est la croix de Jésus Christ.

Galates 2 :16 : sachant néanmoins que l’homme n’est pas justifié sur le principe des œuvres de loi, ni autrement que par la foi en Jésus Christ, nous aussi, nous avons cru au christ Jésus, afin que nous fussions justifiés sur le principe de la foi en Christ et non pas sur le principe des œuvres de loi : parce que sur le principe des œuvres de loi nulle chair ne sera justifiée.

Bien sur, Dieu a supporté cela dans une mesure dans une époque intermédiaire : (Galates 3 :23 à 4:9) :

«  Or avant que la foi vînt, nous étions gardés sous la loi, renfermés pour la foi qui devait être révélée ; de sorte que la loi a été notre conducteur [ou : gouverneur, précepteur] jusqu’à Christ, afin que nous fussions justifiés sur le principe de la foi ; mais, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous un conducteur, car vous êtes tous fils de Dieu par la foi dans le Christ Jésus. Il n’y a ni Juif, ni Grec ( … ) car vous tous, vous êtes un dans le christ Jésus.
Or je dis qu’aussi longtemps que l’héritier est en bas âge, il ne diffère en rien d’un esclave, quoiqu’il soit seigneur de tout ; mais il est sous des tuteurs et des curateurs jusqu’à l’époque fixée par le père. Ainsi aussi nous, lorsque nous étions en bas âge, nous étions asservis sous les éléments du monde ; mais, quand l’accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils, né de femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption (…) de sorte que tu n’es plus esclave, mais fils ; et, si fils, héritier aussi par Dieu ( … ), mais maintenant, ayant connu Dieu, mais plutôt ayant été connus de Dieu, comment retournez-vous de nouveau aux faibles et misérables éléments auxquels vous voulez encore de nouveau être asservis ?»  (c'est à dire la recherche de l'observation de la loi).

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jpeg,

Nous somme tous mortels, à un moment ou à un autre. Et cela nous est imputable, étant une conséquence du péché. mais Dieu à pourvu à cela dans sa grâce. Aussi, nous lisons en Romains 5 :

12 C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort a passé à tous les hommes, en ce que tous ont péché… 13 (car jusqu’à la loi le péché était dans le monde ; mais le péché n’est pas mis en compte quand il n’y a pas de loi ; 14 mais la mort régna depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui ne péchèrent pas selon la ressemblance de la transgression d’Adam, qui est la figure de celui qui devait venir. 15 Mais n’en est-il pas du don de grâce comme de la faute ? car si, par la faute d’un seul, plusieurs sont morts, beaucoup plutôt la grâce de Dieu et le don ont abondé envers plusieurs, par la grâce qui est d’un seul homme, Jésus Christ. 16 Et n’en est-il pas du don comme de ce qui est arrivé par un seul qui a péché ? car le jugement vient d’un seul en condamnation, — mais le don de grâce, de plusieurs fautes, en justification. 17 Car si, par la faute d’un seul, la mort a régné par un seul, beaucoup plutôt ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice, régneront ils en vie par un seul, Jésus Christ) ; 18 ainsi donc, comme par une seule faute les conséquences de cette faute furent envers tous les hommes en condamnation, ainsi aussi par une seule justice les conséquences de cette justice furent envers tous les hommes en justification de vie. 19 Car comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été constitués pécheurs, ainsi aussi par l’obéissance d’un seul, plusieurs seront constitués justes. 20 Or [la] loi est intervenue afin que la faute abondât ; mais là où le péché abondait, la grâce a surabondé, 21 afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi aussi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle par Jésus Christ notre Seigneur.

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jpeg a écrit:Sur cette question de soumission de Dieu à ses propres lois, je ne suis pas sûr qu'il y soit soumis, on voit beaucoup de personnes foudroyées par Dieu pour des péchés. Or c'est à lui qu'appartient le jugement, si je tue un homme pour un péché commis, je commets un péché, mais si Dieu le fait il n'en commet pas... Il est hors des lois, il est la loi et la justice.

La loi de Dieu reflète sa nature, son caractère. Comment pourrait-il s’en affranchir ?

gerardh a écrit:
Tes réactions me peinent car elles montrent que tu as bien mal compris quelle est la grâce de Dieu par l’œuvre  de notre Seigneur Jésus Christ à la croix,  et ce du fait de ton adoption de pensées légalistes.

Je ne sais pas ce que veut dire "légaliste" pour toi ?
Jésus était-il légaliste ?
Pourtant Jésus a rendu la loi "grande et honorable"
Jésus ne pouvais pas être pris en défaut par la loi.

Si Jésus avait désobéit à la loi, aurait-t-il pu te sauver ?
La réponse est "non", bien sûr: tu es sauvé par l'obéissance de Jésus-Christ.
"Car, comme par la désobéissance d'un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l'obéissance d'un seul beaucoup seront rendus justes."(rom 5)

ça veut-dire quoi "rendu juste" ?
ça veut dire rendu capable d'obéir à la loi divine.
"rendant grâces au Père qui nous a rendus capables de participer au lot des saints dans la lumière; " (col 1)

Nous sommes sauvé PAR la grâce POUR la justice.

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Gadou,

Voici d'abord un texte que j'avais compilé sur le légalisme, à partir de plusieurs sources :

Le légalisme

Si les paroles de Jésus étaient le plus souvent marquées par la grâce, nous l’entendons pourtant s’exprimer avec la plus grande sévérité lorsqu’il s’adresse aux chefs religieux des Juifs qui utilisaient leur prétendue observation de la loi pour nourrir leur orgueil. En observant scrupuleusement certains commandements, et en négligeant les autres, on peut se donner l’illusion d’être juste, et tenter de la donner à ceux qui nous entourent. C’est l’état que le Seigneur dénonce avec véhémence dans le réquisitoire impressionnant de Matthieu 23. «Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! » Cet état d’esprit — qu’on appelle le légalisme — conduit à ajouter des commandements humains, ou même issus de la Loi de Moïse, à la Parole de Dieu sur la grâce, et ainsi à la déformer et à l’annuler. Le livre des Actes et les épîtres placent devant nous une autre forme de légalisme, celle qu’a fait naître le passage progressif de la dispensation de la loi à celle de la grâce. Il est compréhensible que les Juifs, attachés depuis leur enfance à leur loi, à leurs ordonnances, à leurs privilèges, aient eu de la peine à abandonner le système judaïque. L’épître aux Hébreux a eu pour but de mettre fin à cette situation intermédiaire. Soyons nous-mêmes gardés de nous placer, d’une manière ou d’une autre, sous le joug de la loi, et d’être ainsi privés de notre liberté en Christ.

En rapport avec le salut, le légalisme substitue les œuvres de l’homme au don de la grâce et de la foi, seul moyen de salut que Dieu donne (Gal. 2:16 ; Éph. 2:8,9). C’est en fait la religion de Caïn. Dans la vie chrétienne, le légalisme remplace la piété et la communion avec Christ par des règles destinées à tranquilliser la conscience. La vraie liberté chrétienne est perdue. C’est cet aspect qui nous intéresse particulièrement. Dès le début, ces règles sont en effet personnifiées dans les actes de deux hommes, Caïn et Abel.

Qu’a fait l’homme sous la loi ? Après avoir enfreint la loi, il a rejeté Christ seul moyen de salut. La loi était parfaite, sainte, bonne, divine dans sa nature, juste dans toutes ses exigences ; mais la chair en l’homme, à qui elle était donnée comme une mise à l’épreuve, la rendait parfaitement inutile comme moyen de venir à Dieu et d’acquérir une justice devant Lui. Elle était « faible par la chair » (Rom. 8:3). La loi est donc donnée, non comme règle à la chair, mais pour lui fermer la bouche, pour que tout le monde soit « coupable devant Dieu », pour apporter à l’homme la connaissance du péché et le rendre conscient qu’il est infiniment pécheur, pour produire la colère, pour faire mourir ; en un mot pour tuer la vie de l’homme et non pour le sauver. Le Seigneur illustre le changement apporté par sa venue dans deux paraboles : celle du vieil et du nouvel habit et celle du vin et des outres.

Il s’agissait de prouver, et cela ne pouvait l’être par aucun autre moyen, que l’homme dans la chair ne peut pas s’approcher de Dieu. La loi ne suppose pas a priori ni l’homme perdu : elle va le prouver, — ni l’homme incapable d’une justice : elle lui donne le moyen de montrer cette capacité, s’il la possède, en lui disant : « Fais cela et tu vivras ». Voilà aussi pourquoi elle ne dévoile pas d’emblée l’état du monde. Cet état ne peut être manifesté que par la longue histoire d’un peuple placé sous la loi, en présence de tous les appels de Dieu et finalement en présence d’un Sauveur. Les docteurs attachés au judaïsme ne contestaient pas la grâce, mais parlaient de perfectionner le chrétien par la loi. C’était en même temps un moyen de rester attachés au passé, de ne pas rompre avec la chair, de retenir à tort la loi comme règle de vie et de ne pas tourner le dos au monde. La loi, donnée de Dieu, devenait l’instrument de Satan pour détourner le chrétien de Dieu et de Christ.

Les termes judaïser ou judaïsation proviennent de Galates 2:14 où l'apôtre Paul a reproché sévèrement à l'apôtre Pierre de s'être abstenu de manger avec des non-Juifs sous l'influence de gens venus d'auprès de l'apôtre Jacques ; ce faisant, l'apôtre Pierre quittait la liberté propre au christianisme (liberté dans le sentiment de la grâce de Dieu, et sous l'action du Saint Esprit) et il revenait au suivi de règles de la loi comme au temps de l'Ancien Testament. Certes Pierre ne prêchait pas cela, mais c'est ce à quoi revenait sa conduite : il judaïsait.

Certains chrétiens, réalisant que d'après les prophéties et d'après les événements actuels, il y aura sans aucun doute une restauration du peuple d'Israël, y compris dans sa gloire terrestre, recherchent la vérité ou la sagesse ou la connaissance du coté du judaïsme et des prétendus «sages» d'Israël. Or s'il est vrai qu'après l'enlèvement de l'Eglise, il y aura des «sages enseignant la multitude» (Daniel 11:33), il est aussi vrai que pour le moment c'est bien, spirituellement, un aveuglement qui prédomine dans le judaïsme vis-à-vis de Christ et de l'Écriture Sainte.

A noter toutefois, contrairement à certaines idées fausses, que l’attachement d’un cœur, humble et aimant, à la lettre aussi bien qu’à l’esprit des Écritures n’a rien de commun avec le légalisme. C’est en scrutant la Parole de Dieu tout en nous tenant aux pieds du Seigneur que nous pouvons apprendre à connaître ce qui lui plaît, pour marcher d’une manière digne de lui.

gerardh a écrit:__
Cet état d’esprit — qu’on appelle le légalisme ... Caïn

On est bien d'accord: ce que tu appelles légalisme c'est offrir à Dieu ce qui vient de la terre dont on est fait, c'est à dire de la chair.
L'observance parfaite de la loi s'appelle la justice et non pas le légalisme.
Car la loi vient de Dieu, et elle ne peut être observée qu'en étant conduit par l'Esprit de Dieu qu'il nous a donné par grâce.

Une partie des alliances est basée sur des règles prescrites par Dieu, que les hommes sont tenus d’appliquer. Ces règles prennent le nom générique de lois (ou Lois), et se rapportent, dans beaucoup de passages, à la Loi de Moïse ou Loi mosaïque, même si cette expression est en fait une approximation englobant d’autres déclinaisons ultérieures des textes.

Dans les chapitres 6 à 8 de l’épître de l’apôtre Paul aux Romains, et notamment au chapitre 7, sont traitées les relations entre les chrétiens et la Loi. Ainsi, la Loi, qui est « sainte, juste et bonne » devrait elle être ou non appliquée par les chrétiens ? L’apôtre, pour mieux exposer ce sujet, emploie le mot « loi » dans plusieurs de ses autres acceptions possibles : la loi peut-être un principe général ; ce peut être une notion juridique ; ce peut-être un mot appliqué au sens figuré, pour exprimer une notion soit négative (la loi du péché), soit positive (la loi de l’Esprit de vie ; la loi de la foi), en tout cas distinctes du sens biblique de Loi de Moïse. Parmi les expressions employées, figure « la loi de Dieu », terme mal compris par certains.

Qu’est-ce que la loi de Dieu ? Ce sont les volontés de Dieu sur ce que devraient « garder et pratiquer » les hommes qui veulent Lui plaire. Ainsi, à l’époque de la Loi de Moïse, ils devaient respecter cette Loi, au premier rang de laquelle se plaçaient les « 10 commandements ». A l’époque de la grâce, qui est la nôtre, c’est pour les chrétiens toute autre chose à savoir « la loi de la foi », c'est-à-dire « le principe de la foi » qui nous justifie devant Dieu, nous donnant paix avec Dieu et espérance de la gloire de Dieu (Romains 5 :1-2). De ce fait le ressort de nos actions n’est plus la Loi de Moïse même si elle reste utile à divers égards, mais l'Esprit qui habite en chaque chrétien.. Alors la loi de Dieu est l’ensemble de l’Ecriture Sainte, la Parole même de Dieu, Ancien et Nouveau Testaments.

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Bonjour Gadou,

J’ai écrit que la gloire de Dieu était Sa pensée sur toutes choses. Cela n’est pas faux, mais en fait j’avais « fusionné » deux idées :
La gloire de Dieu est l’ensemble de Ses perfections.
La vérité est la pensée de Dieu sur toutes choses.
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S’agissant du verset : « il a rendu la loi grande et honorable » (Esaïe 42 :21), il semble que les traducteurs aient eu quelques difficultés, quand on voit différentes traductions :

Jehovah had delight in him for his righteousness' sake: he hath magnified the law, and made it honourable.(Darby anglais)
The LORD is well pleased for his righteousness' sake; he will magnify the law, and make it honourable (King James).
L'Eternel a voulu, pour le bonheur d'Israël, Publier une loi grande et magnifique. (Louis Segond)
Il SIGNORE si è compiaciuto, per amore della sua giustizia, di rendere la sua legge grande e magnifica (Nuova Riveduta)
L'Eternel a pris plaisir, à cause de sa justice, à rendre la loi grande et magnifique (Nouvelle Edition de Genève)
Jehová se complació por amor de su justicia en magnificar la ley y engrandecerla (Biblia Reina Valera 1960)
L'Eternel prenait plaisir [en lui] à cause de sa justice; il magnifiait [sa] Loi, et le rendait honorable (Martin Bible)

honourable : honorable, respectable

honorable : Qui est digne d'estime, dont la respectabilité est notoire. Qui est conforme à l'honneur, à la dignité, qui donne droit au respect, à la considération d'autrui.

Magnifique : admirable, grandiose ; Qui est remarquable dans une activité, dans une attitude morale, intérieure.
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Quelques pépites :

L’Eternel glorifiera sa loi. Seul le vrai serviteur, celui de 42:1, subsiste dans toute sa perfection au milieu de ces ruines. Jésus a été le seul homme parfait qui l'ait accomplie d'une façon parfaite. «Il a rendu la loi grande et honorable».

Caïphe, irrité et mis mal à l'aise par le silence de Jésus, s'écrie: «Je t'adjure, par le Dieu vivant, que tu nous dises si toi, tu es le Christ, le Fils de Dieu» (verset 63). Selon l'ordonnance de la loi, celui qui entendait la parole d'adjuration était tenu de dire la vérité. Aussi le Seigneur, qui a rendu la loi grande et honorable par son obéissance absolue, répond immédiatement.

Qu’il s’agisse du passé, du présent ou de l’avenir, Dieu rendra sa loi grande et honorable « à cause de sa justice » (v. 21 ; cf. Rom. 3:1-7). Au temps de l’Ancien Testament, l’honneur de la loi a été maintenu en ce que le peuple d’Israël a reçu un juste châtiment pour ses péchés. Plus tard, le Fils de Dieu est venu sur la terre, non pas pour annuler la loi mais pour l’accomplir, c’est-à-dire pour la mettre pleinement en valeur. Dans le temps présent, la loi est confirmée par le fait que, dans l’évangile, les péchés des croyants ne sont pas simplement oubliés, mais leur entière punition est proclamée ; elle a été subie par Celui qui n’a pas connu le péché et qui cependant a été fait péché pour nous « afin que nous devenions justice de Dieu en lui » (Rom. 3:31 ; 2 Cor. 5:21).

La loi reste avec toute son autorité et elle trouve satisfaction dans la personne du Seigneur Jésus qui, bien plus que ne pouvait le faire Israël, l'a rendue grande et honorable, et qui, à la croix, a satisfait pleinement toutes les exigences de Dieu. Pour celui qui est en Christ, la loi est établie par la manière dont Christ l'a magnifiée, soit dans sa vie, soit dans sa mort. La loi à laquelle nous obéissons n’est pas celle des ordonnances.

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gerardh a écrit:Une partie des alliances est basée sur des règles prescrites par Dieu, que les hommes sont tenus d’appliquer. Ces règles prennent le nom générique de lois

Ce n'est pas exactement dans ce sens que cela se passe.
Il y a eu une ancienne alliance basée sur le respect des lois de Dieu et dont le signe d'appartenance était la circoncision dans la chair.
Il y a désormais une nouvelle alliance basée sur la grâce de Dieu en Jésus-Christ et dont le signe d'appartenance est la circoncision du coeur par l'Esprit-Saint.

Mais la loi n'a pas changée.
Ce qui a changé c'est que Dieu l'a gravée dans des coeurs et non sur de la pierre.
Ce qui veut dire que les commandements gardent leur portée spirituelle qu'ils ont toujours eut.
Dieu disait déjà à son peuple, bien avant la naissance de Jésus: "circoncisez vos coeur" et "les sacrifices de Dieu sont un esprit brisé et humilié" etc... La loi n'a donc pas changée, ni de sens ni de portée.

Ce qui a changé c'est le support de la loi. Parceque cette loi est mantenant en nous, son application se fait désormais en nous et non pas à l'extérieur.
Et donc: le sabbat, la circoncision, les sacrifices, etc... ne sont plus à pratiquer matériellement mais spirituellement. Car le Père cherche des adorateurs en esprit, et non pas à Jérusalem.

gerardh a écrit:
Qu’est-ce que la loi de Dieu ? Ce sont les volontés de Dieu...De ce fait le ressort de nos actions n’est plus la Loi

"Le ressort" non.
Mais le ressort n'a jamais été la loi. le ressort a toujours été l'amour de Dieu, pour Abraham, pour Moïse, pour David, etc...
C'est pour cela que c'est le premier commandement.

Donc la loi n'est pas le "ressort" du chrétien. On est d'accord.

gerardh a écrit:La loi reste avec toute son autorité et elle trouve satisfaction dans la personne du Seigneur Jésus

Tout à fait.
Et désormais Jésus vit en nous.
La loi de Dieu reste la norme de la justice.
Et l'Esprit de Dieu mène le chrétien dans cette justice.

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Hello Gadou,

J’ai déjà beaucoup traité de ces questions. Je ne vais pas me répéter.

Le chrétien est né de nouveau, d’une vie qui est de nature divine, et il est habité par le Saint Esprit, personne divine. Il n’est pas habité par le Christ, sauf à considérer que le Saint Esprit est aussi l’Esprit de Christ.

Le Saint Esprit en ce chrétien, lui communique des conseils incomparablement plus élevés et précieux que la Loi, qui d’ailleurs n’a jamais sauvé personne.

Quand il est écrit en Galates 2 :20 : « je ne vis plus moi, mais Christ vit en moi » (lire à partir de 2 :16 notamment 2 :19-20 ainsi que le chapitre 3), cela signifie (verset 16) que la foi en Jésus Christ». Un moyen si simple? Oui, mais fourni par une Personne si grande! C'est le Fils de Dieu «qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi» (v. 20).

Quelle est ma part dans cette œuvre? Celle qu'un mort peut avoir, c'est-à-dire aucune. Étant crucifié avec Christ, je suis délivré de la loi, «et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi…». Ainsi, celui qui, par la foi, a reçu la vie, vit à Dieu. Il ne vit plus pour soi. «Christ vit en moi», dit l’apôtre. Il est en moi une source de vie, de communion, de joie divine, d’affections saintes, de lumière et de force. Si nous cherchons la description complète d’un chrétien affranchi de la loi, nous voyons que lui est en Christ ; que Christ est en lui, vivant (Gal. 2:20 ) et révélé (1:16) ; que Christ est devant lui, comme son Objet. C’est alors que les affections sont en jeu : «Il m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi !». La loi ne peut rien dire à un homme mort. En outre, si en tant que croyants, nous sommes morts à la vie ancienne à laquelle la loi s’applique, nous avons une nouvelle vie en Christ. L’apôtre peut donc dire : «je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi».

Pour terminer, résumons en quelques mots, avant le Chap. 3, ce que ces premiers chapitres des Galates nous ont appris de la loi. La loi ne donne pas la délivrance, ni la vie, ni la puissance, ni un objet comme motif de notre marche ; elle ne peut innocenter le coupable ; elle ne peut être une aide pour lui. La seule chose qu’elle puisse faire, c’est de le condamner et de le tuer.


A présent, je te communique un texte sur la nouvelle alliance, que j’ai composé à partir de différentes sources :

La nouvelle alliance

C’est une alliance à un seul contractant, comme celle que Dieu avait faite avec Abraham. Mais elle va plus loin. Elle est fondée sur l’œuvre de Dieu lui-même dans les cœurs.

De plus, la nouvelle alliance est aussi fondée, comme l’indique Hébreux 9:14 à 17, sur la mort de Christ à la croix ; son sang est «le sang de la nouvelle alliance» (Marc 14:24). C’est sur cette base que Dieu pourra accorder aux siens un pardon entier. Les bénédictions terrestres qu’elle apportera au peuple d’Israël sont entièrement futures. La relation actuelle d’Israël avec Dieu est celle d’un peuple mis de côté pour un temps. En effet, jusqu’à aujourd’hui, lorsque Moïse est lu, le voile demeure sur leur cœur ; mais quand il se tournera vers le Seigneur, le voile sera ôté» (2 Cor. 3:14, 15). Le résidu d’Israël héritera du royaume millénaire, de même que les gens des nations qui y auront part.

Les bénédictions qu’apportera cette alliance sont moralement très proches de l’évangile de la grâce tel que nous le connaissons, mais la nouvelle alliance elle-même sera faite avec Israël. Mais il n’est jamais question d’alliance avec l’Église, même si les chrétiens bénéficient des bénédictions qui lui sont propres (Héb. . Cela dit, les bénédictions de l’Église, ou de ceux qui la composent, dépassent celles de la nouvelle alliance. L’union des croyants avec Christ par le Saint Esprit, telle qu’elle est décrite notamment dans l’épître aux Éphésiens, est un privilège exclusif des chrétiens.

Lorsqu’en Ephésiens 5:21, nous lisons : « non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir », le Saint Esprit passe de l’époque, alors actuelle pour les Juifs, et qui devait bientôt finir, à celui où le Messie établirait son royaume, le «monde (siècle) à venir ». Les apôtres n’ont fait que le prêcher ou l’annoncer, ils ne l’ont pas établi. Il en est de même de la nouvelle alliance, dont Paul était le ministre ; et cependant il ne l’a pas établie en Juda et en Israël. Ensuite, lorsque Jésus donne la coupe aux disciples, il pose le fondement de la nouvelle alliance en son sang (en figure), la leur présentant comme participation à sa mort, vrai breuvage de vie. Après qu’ils en ont tous bu, il leur annonce que c’est là le sceau de la nouvelle alliance, chose bien connue des Juifs, d’après Jérémie31:31, en ajoutant que ce sang était répandu pour plusieurs. La mort devait entrer pour fonder la nouvelle alliance et pour payer la rançon de plusieurs. Pour cela il fallait la mort, et les liens terrestres entre Jésus et ses disciples étaient détruits.

Ainsi donc, quand nous lisons quelque chose au sujet de la nouvelle alliance, notre horizon dépasse l’époque, ou dispensation actuelle. Dieu nous l’a révélé de sorte que nous pouvons nous réjouir avec Christ au sujet de cette bénédiction merveilleuse et éternelle. Son fruit est d’une immense portée, il s’étend au-delà de nous, mais ceci ne modifie pas le fait que nous sommes ceux qui sont le plus près de Son cœur.

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