Les dix commandements et la loi
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Re: Les dix commandements et la loi
Bonjour
C'est trop radical je trouve. Par exemple, passer du temps en famille ou avec des proches est une activité constructive puisque ce faisant tu crées des liens donc selon cette définition du sabbat cela serai proscrit.
Suis d'accord et ai vécu que le sabbat est bon uniquement pour celles et ceux qui sont bien entouré. Pour les gens isolés le sabbat est un joug.
Passez une belle journée.
Foyal a écrit:Non Le repos de Dieu est un temps où la notion d'activité constructive n'a plus sa place.
C'est trop radical je trouve. Par exemple, passer du temps en famille ou avec des proches est une activité constructive puisque ce faisant tu crées des liens donc selon cette définition du sabbat cela serai proscrit.
Foyal a écrit:Une des images les plus parlantes est celle des enfants au primaire qui ne sont plus en salle de classe mais dans la cour de récréation. Ils n'ont rien d'oisifs (quelque soit le sens !).
Le Sabbat c'est aussi ça ! Un temps ou Dieu jouit du fruit de son travail, un temps d'amour et de louanges, un temps d'échange de découverte de la personne de Dieu, un temps de révélations, de nourriture spirituelle, d'enseignement quant à la Lumière.
Un temps de jeu avec sa famille, ses proches, un temps d'activités autres issues de la joie, du bonheur, de la reconnaissance et de la paix intérieure !
Suis d'accord et ai vécu que le sabbat est bon uniquement pour celles et ceux qui sont bien entouré. Pour les gens isolés le sabbat est un joug.
Passez une belle journée.
lerod- Messages : 667
Date d'inscription : 19/09/2015
Re: Les dix commandements et la loi
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Sur le sabbat :
Exode 20 :9-10 : Six jours tu travailleras, et tu feras toute ton œuvre ; 10 mais le septième jour est le sabbat [consacré] à l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucune œuvre, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, [ni] ton serviteur, ni ta servante, ni ta bête, ni ton étranger qui est dans tes portes.
Deutéronome 5 :14-15 : mais le septième jour est le sabbat [consacré] à l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucune œuvre, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bœuf, ni ton âne, ni aucune de tes bêtes, ni ton étranger qui est dans tes portes, afin que ton serviteur et ta servante se reposent comme toi ; 15 et tu te souviendras que tu as été serviteur dans le pays d’Égypte, et que l’Éternel, ton Dieu, t’a fait sortir de là à main forte et à bras étendu ; c’est pourquoi l’Éternel, ton Dieu, t’a commandé de garder le jour du sabbat.
Donc j'abandonne le terme "oisif", qui m'a été reproché à juste titre, mais sans miséricorde.
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Sur le sabbat :
Exode 20 :9-10 : Six jours tu travailleras, et tu feras toute ton œuvre ; 10 mais le septième jour est le sabbat [consacré] à l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucune œuvre, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, [ni] ton serviteur, ni ta servante, ni ta bête, ni ton étranger qui est dans tes portes.
Deutéronome 5 :14-15 : mais le septième jour est le sabbat [consacré] à l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucune œuvre, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bœuf, ni ton âne, ni aucune de tes bêtes, ni ton étranger qui est dans tes portes, afin que ton serviteur et ta servante se reposent comme toi ; 15 et tu te souviendras que tu as été serviteur dans le pays d’Égypte, et que l’Éternel, ton Dieu, t’a fait sortir de là à main forte et à bras étendu ; c’est pourquoi l’Éternel, ton Dieu, t’a commandé de garder le jour du sabbat.
Donc j'abandonne le terme "oisif", qui m'a été reproché à juste titre, mais sans miséricorde.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Les dix commandements et la loi
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Emmanuel,
Mes messages sur Matthieu 5 :17-20 (3ème post complétant les 2 premiers)
Reprenons Matthieu 5 :17-20 dans la version Darby (très littérale) :
17 Ne pensez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes : je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir ;
18 car, en vérité, je vous dis : Jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, un seul iota ou un seul trait de lettre ne passera point de la loi, que tout ne soit accompli.
19 Quiconque donc aura supprimé (ou : violé) l’un de ces plus petits commandements et aura enseigné ainsi les hommes, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; et quiconque l’aura pratiqué et enseigné, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux.
20 Car je vous dis que, si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux.
Dans le Sermon sur la Montagne, la manière dont Matthieu rapporte les paroles du Seigneur, dans leur ensemble et en évitant les interruptions, imprime à ce discours un caractère particulier de force et de majesté. Telle était, sans doute, l’intention de l’Esprit de Dieu pour l’instruction de son peuple. Le Seigneur instruisait de fait ses disciples dans la justice ; voilà entre autres pourquoi on n’y trouve aucun mot de la rédemption. Il ne fait pas la moindre allusion à ses souffrances sur la croix, à son sang, à sa mort ou à sa résurrection ; il enseigne, il développe les principes du royaume aux héritiers de ce royaume ; instruction riche et bénie, mais quoique le nom du Père y soit même contenu, elle ne va pas au delà de la justice.
À partir du verset 5 :17 et jusqu’à la fin du chapitre 5, nous voyons le Seigneur montrer la relation entre ce qu’il enseignait et ce qui avait été donné par Moïse. Il n’était pas venu pour annuler ou détruire ce qui avait été donné précédemment, mais pour l’accomplir. Il était la confirmation et la réalisation de tout ce qui avait été dit (v. 18, 19), et aucune parole prononcée par Dieu ne devait être supprimée. De plus, comme le verset 20 l’indique, il insistait sur le fait que la justice exigée par la loi surpassait de loin tout ce que les scribes et les pharisiens superficiels de son temps pouvaient connaître ou admettre. Ils observaient une obéissance technique dans le domaine cérémoniel, sans tenir compte de l’état du cœur, et ils ignoraient l’esprit véritable de la loi et le but que Dieu avait en vue. Leur justice ne conduisait pas au royaume des cieux. Les scribes et pharisiens connaissaient fort bien la lettre de la loi, mais ils en reniaient l’esprit et ne la mettaient pas en pratique : pratiquer et enseigner vont ensemble (verset 19). La justice de formes et d’œuvres de loi, telle la leurs, fermait à jamais l’entrée du royaume des cieux (la chrétienté actuelle l’enseigne trop souvent, hélas).
Par conséquent, il va leur montrer jusqu’au verset 30 que les exigences de la loi avaient une signification d’une richesse insoupçonnée. Jésus n’abolit pas la loi ni n’en présente une nouvelle, mais il en donne une signification comportant des richesses morales d’une étendue insoupçonnée, et il ne cite pas moins de six points dans la suite du chapitre pour illustrer son thème. Il laisse alors entendre que le mal a envahi le monde ce qui est contraire à l’esprit du royaume. Jésus a donc magnifié la loi en l’accomplissant dans son sens spirituel, en allant jusqu’au sacrifice (Exode 21 :2-6 , Lévitique 1 à 6, et autres).
Dans le reste du passage, le Seigneur maintient les exigences de la loi envers soi-même dans Sa conduite parfaite, mais aussi en appliquant les principes de la grâce au bénéfice d’autres personnes. Pour faire cela, Il devait accepter la sentence de mort à leur place, car Il était venu pour « sauver son peuple de leurs péchés » (Matthieu 1:21). En conséquence, le croyant n’est pas « sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6:14). Si Jésus est venu apporter la grâce en révélant le Père, ce n’est pas en diminuant les exigences de la nature divine ; il n’abolit pas la loi ou les prophètes ; au contraire, il en a été l’accomplissement : l’autorité de la Loi est pleinement maintenue. Pas un iota, pas un seul trait de lettre ne passera que tout ne soit accompli. Mais Jésus va montrer un chemin plus excellent, car la loi ne peut que condamner l’homme pécheur qui se place sous son autorité. De ce fait Jésus été condamné à la place des coupables : ainsi la loi subsiste. Pour les incrédules elle reste une loi de condamnation, mais les chrétiens sont « morts à la loi »
A noter qu’au verset 18 Jésus évoque la disparition de la terre (voir Apocalypse 20 :11 et 21 :1 : nouveaux cieux et nouvelle terre) : eux passeront mais la Parole demeure à toujours.
Le Seigneur Jésus Christ, en venant dans le monde, introduit donc une nouvelle ère divine ; cependant Il insiste en déclarant qu’Il ne détruit absolument pas la vérité de l’Ancien Testament, la loi et les prophètes, mais l’accomplit. L’Écriture est donc absolument parfaite et de même le NT.
Emmanuel, tu me taxes d’antinomie, c'est-à-dire, d’après WIKIPEDIA, d'un type de contradiction logique, dans lequel des déclarations mutuellement contradictoires sont tout aussi bien fondées et prouvées. Quelle belle définition de la loi et de la grâce. « Car la loi a été donnée par Moïse ; la grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ ; car de sa plénitude nous avons tour reçu, et grâce sur grâce » ( Jean 1 :16-17). « La bonté et la vérité se sont rencontrées, la justice et la paix se sont entre-baisées » (Psaume 85 :10).
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Emmanuel,
Mes messages sur Matthieu 5 :17-20 (3ème post complétant les 2 premiers)
Reprenons Matthieu 5 :17-20 dans la version Darby (très littérale) :
17 Ne pensez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes : je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir ;
18 car, en vérité, je vous dis : Jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, un seul iota ou un seul trait de lettre ne passera point de la loi, que tout ne soit accompli.
19 Quiconque donc aura supprimé (ou : violé) l’un de ces plus petits commandements et aura enseigné ainsi les hommes, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; et quiconque l’aura pratiqué et enseigné, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux.
20 Car je vous dis que, si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux.
Dans le Sermon sur la Montagne, la manière dont Matthieu rapporte les paroles du Seigneur, dans leur ensemble et en évitant les interruptions, imprime à ce discours un caractère particulier de force et de majesté. Telle était, sans doute, l’intention de l’Esprit de Dieu pour l’instruction de son peuple. Le Seigneur instruisait de fait ses disciples dans la justice ; voilà entre autres pourquoi on n’y trouve aucun mot de la rédemption. Il ne fait pas la moindre allusion à ses souffrances sur la croix, à son sang, à sa mort ou à sa résurrection ; il enseigne, il développe les principes du royaume aux héritiers de ce royaume ; instruction riche et bénie, mais quoique le nom du Père y soit même contenu, elle ne va pas au delà de la justice.
À partir du verset 5 :17 et jusqu’à la fin du chapitre 5, nous voyons le Seigneur montrer la relation entre ce qu’il enseignait et ce qui avait été donné par Moïse. Il n’était pas venu pour annuler ou détruire ce qui avait été donné précédemment, mais pour l’accomplir. Il était la confirmation et la réalisation de tout ce qui avait été dit (v. 18, 19), et aucune parole prononcée par Dieu ne devait être supprimée. De plus, comme le verset 20 l’indique, il insistait sur le fait que la justice exigée par la loi surpassait de loin tout ce que les scribes et les pharisiens superficiels de son temps pouvaient connaître ou admettre. Ils observaient une obéissance technique dans le domaine cérémoniel, sans tenir compte de l’état du cœur, et ils ignoraient l’esprit véritable de la loi et le but que Dieu avait en vue. Leur justice ne conduisait pas au royaume des cieux. Les scribes et pharisiens connaissaient fort bien la lettre de la loi, mais ils en reniaient l’esprit et ne la mettaient pas en pratique : pratiquer et enseigner vont ensemble (verset 19). La justice de formes et d’œuvres de loi, telle la leurs, fermait à jamais l’entrée du royaume des cieux (la chrétienté actuelle l’enseigne trop souvent, hélas).
Par conséquent, il va leur montrer jusqu’au verset 30 que les exigences de la loi avaient une signification d’une richesse insoupçonnée. Jésus n’abolit pas la loi ni n’en présente une nouvelle, mais il en donne une signification comportant des richesses morales d’une étendue insoupçonnée, et il ne cite pas moins de six points dans la suite du chapitre pour illustrer son thème. Il laisse alors entendre que le mal a envahi le monde ce qui est contraire à l’esprit du royaume. Jésus a donc magnifié la loi en l’accomplissant dans son sens spirituel, en allant jusqu’au sacrifice (Exode 21 :2-6 , Lévitique 1 à 6, et autres).
Dans le reste du passage, le Seigneur maintient les exigences de la loi envers soi-même dans Sa conduite parfaite, mais aussi en appliquant les principes de la grâce au bénéfice d’autres personnes. Pour faire cela, Il devait accepter la sentence de mort à leur place, car Il était venu pour « sauver son peuple de leurs péchés » (Matthieu 1:21). En conséquence, le croyant n’est pas « sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6:14). Si Jésus est venu apporter la grâce en révélant le Père, ce n’est pas en diminuant les exigences de la nature divine ; il n’abolit pas la loi ou les prophètes ; au contraire, il en a été l’accomplissement : l’autorité de la Loi est pleinement maintenue. Pas un iota, pas un seul trait de lettre ne passera que tout ne soit accompli. Mais Jésus va montrer un chemin plus excellent, car la loi ne peut que condamner l’homme pécheur qui se place sous son autorité. De ce fait Jésus été condamné à la place des coupables : ainsi la loi subsiste. Pour les incrédules elle reste une loi de condamnation, mais les chrétiens sont « morts à la loi »
A noter qu’au verset 18 Jésus évoque la disparition de la terre (voir Apocalypse 20 :11 et 21 :1 : nouveaux cieux et nouvelle terre) : eux passeront mais la Parole demeure à toujours.
Le Seigneur Jésus Christ, en venant dans le monde, introduit donc une nouvelle ère divine ; cependant Il insiste en déclarant qu’Il ne détruit absolument pas la vérité de l’Ancien Testament, la loi et les prophètes, mais l’accomplit. L’Écriture est donc absolument parfaite et de même le NT.
Emmanuel, tu me taxes d’antinomie, c'est-à-dire, d’après WIKIPEDIA, d'un type de contradiction logique, dans lequel des déclarations mutuellement contradictoires sont tout aussi bien fondées et prouvées. Quelle belle définition de la loi et de la grâce. « Car la loi a été donnée par Moïse ; la grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ ; car de sa plénitude nous avons tour reçu, et grâce sur grâce » ( Jean 1 :16-17). « La bonté et la vérité se sont rencontrées, la justice et la paix se sont entre-baisées » (Psaume 85 :10).
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Les dix commandements et la loi
gerardh a écrit:__
Zacharie, tu écris :Elle révèle la personne et la volonté de Dieu et s'applique à nous aujourd'hui. Nous devons lui obéir, non en vue d'obtenir le salut, mais pour vivre d'une manière agréable à notre Seigneur.
Non, car nous serions condamnés comme ne respectant pas toute la Loi. Mais nous avons bien mieux : nous avons le Saint Esprit qui a fait son habitation à chacun de nous et dans l’Eglise entière. Bien sur l’Esprit nous dira toujours de ne pas tuer, de ne pas voler, de ne pas convoiter, mais aussi des choses bien plus excellentes encore, sans comparaison avec la Loi..
Bonjour Gérard,
Comme souvent, tu fais une application littérale hors contexte de certains versets de la Bible.
En réalité: "La loi de l'Eternel est parfaite" (Psaumes 19.8 ) et "toute Ecriture est inspirée de Dieu et utile" (2 Timothée 3.16) pour les chrétiens d'aujourd'hui.
Si nous ne sommes pas tenus de respecter les lois morales de l'Ancien Testament, alors il est inutile de les lire et de les méditer !
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Les dix commandements et la loi
gerardh a écrit:
Le Seigneur Jésus Christ, en venant dans le monde, introduit donc une nouvelle ère divine ; cependant Il insiste en déclarant qu’Il ne détruit absolument pas la vérité de l’Ancien Testament, la loi et les prophètes, mais l’accomplit. L’Écriture est donc absolument parfaite et de même le NT.
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Cher Gérard,
Plutôt que de t'inspirer des écrits de tes devanciers (en n'en faisant pas le tri), médite plutôt, s'il te plaît, sur l'enseignement de notre Dieu:
Romains 13.8 Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime les autres, a accompli la loi. 9 En effet, les commandements: Tu ne commettras point adultère; tu ne tueras point; tu ne déroberas point; tu ne diras point de faux témoignage; tu ne convoiteras point; et tout autre commandement, tout cela se résume dans cette parole: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 10 L'amour ne fait point de mal au prochain; l'amour est donc l'accomplissement de la loi.
Vois-tu maintenant toute l'importance d'appliquer les lois morales de la loi (que rappelle Jésus) ?
Je suis désolé de te contredire une fois de plus.
Que notre Seigneur te bénisse dans tes recherches dans la Bible.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Les dix commandements et la loi
Gérardh a écrit:Emmanuel, tu me taxes d’antinomie...
Je faisais référence à l’antinomisme, courant théologique qui oppose radicalement la loi et la grâce. Jean Agricola en est le précurseur en milieu protestant : http://www.cosmovisions.com/$Antinomiens.htm
Re: Les dix commandements et la loi
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Cher Zacharie
Tu t'obstines à observer la loi qui nous condamne, alors que tu as en toi le Saint Esprit qui te guiderait énormément plus que la Loi.
J'ai expliqué dans des messages récents quelle était l'utilité de la Loi. Je propose que tu les regardes et nous en reparlerons.
Je suggère que tu relises attentivement Romains chapitres 6 à 8. Notamment en Romains 7:7-13, il est indiqué :
7 Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? — Qu’ainsi n’advienne ! Mais je n’eusse pas connu le péché, si ce n’eût été par [la] loi ; car je n’eusse pas eu conscience de la convoitise, si la loi n’eût dit : «Tu ne convoiteras point» [Exode 20:17]. 8 Mais le péché, ayant trouvé une occasion par le commandement, a produit en moi toutes les convoitises, car sans [la] loi [le] péché est mort. 9 Or moi, étant autrefois sans loi, je vivais ; mais le commandement étant venu, le péché a repris vie, et moi je mourus ; 10 et le commandement qui était pour la vie, a été trouvé lui-même pour moi pour la mort. 11 Car le péché, ayant trouvé une occasion par le commandement, me séduisit, et par lui me tua.
12 La loi donc est sainte, et le commandement est saint, et juste, et bon. 13 Ce qui est bon est-il donc devenu pour moi [la] mort ? — Qu’ainsi n’advienne ! Mais le péché, afin qu’il parût péché, m’a causé la mort par ce qui est bon, afin que le péché devînt par le commandement excessivement pécheur".
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Cher Zacharie
Tu t'obstines à observer la loi qui nous condamne, alors que tu as en toi le Saint Esprit qui te guiderait énormément plus que la Loi.
J'ai expliqué dans des messages récents quelle était l'utilité de la Loi. Je propose que tu les regardes et nous en reparlerons.
Je suggère que tu relises attentivement Romains chapitres 6 à 8. Notamment en Romains 7:7-13, il est indiqué :
7 Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? — Qu’ainsi n’advienne ! Mais je n’eusse pas connu le péché, si ce n’eût été par [la] loi ; car je n’eusse pas eu conscience de la convoitise, si la loi n’eût dit : «Tu ne convoiteras point» [Exode 20:17]. 8 Mais le péché, ayant trouvé une occasion par le commandement, a produit en moi toutes les convoitises, car sans [la] loi [le] péché est mort. 9 Or moi, étant autrefois sans loi, je vivais ; mais le commandement étant venu, le péché a repris vie, et moi je mourus ; 10 et le commandement qui était pour la vie, a été trouvé lui-même pour moi pour la mort. 11 Car le péché, ayant trouvé une occasion par le commandement, me séduisit, et par lui me tua.
12 La loi donc est sainte, et le commandement est saint, et juste, et bon. 13 Ce qui est bon est-il donc devenu pour moi [la] mort ? — Qu’ainsi n’advienne ! Mais le péché, afin qu’il parût péché, m’a causé la mort par ce qui est bon, afin que le péché devînt par le commandement excessivement pécheur".
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Les dix commandements et la loi
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Zacharie,
Crois bien que je suis entièrement persuadé de ce que j'écris, même si mes sources peuvent provenir d'autrui.
Je n'ai jamais dit que la loi était inutile, même au chrétien.
Par rapport aux versets de Romains 13:8-10, que tu évoques : S’agissant de notre conduite envers tous, la loi est introduite dans ce passage, plutôt que le niveau plus élevé du christianisme, lequel fait intervenir l’Esprit qui habite en nous par grâce. L’amour est, le chrétien le sait, l’accomplissement de la loi ; tous les commandements qui expriment les devoirs de l’homme envers ses semblables, se résument en un seul : «Tu aimeras ton prochain comme toi-même» (v. 9). Ce commandement existait depuis les temps anciens mais personne n’a pu l’observer en ce que « la loi était faible par la chair ».
Seule la grâce qui nous a révélé en Christ la plénitude de l’amour divin, peut transformer notre cœur et nous rendre capables de ne plus marcher selon la chair, mais selon l’Esprit (8 :3-4). Ainsi l’Esprit nous communiquera bien mieux que la loi d’aimer notre prochain, y compris nos ennemis, mais aussi de nous aimer les uns les autres entre chrétiens (Jean 13). En effet, cet amour divin n’a pas sa source en nous-mêmes (de par une observation impossible de la loi), mais il est « versé dans nos cœurs par l’Esprit Saint" (5 :5).
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Zacharie,
Crois bien que je suis entièrement persuadé de ce que j'écris, même si mes sources peuvent provenir d'autrui.
Je n'ai jamais dit que la loi était inutile, même au chrétien.
Par rapport aux versets de Romains 13:8-10, que tu évoques : S’agissant de notre conduite envers tous, la loi est introduite dans ce passage, plutôt que le niveau plus élevé du christianisme, lequel fait intervenir l’Esprit qui habite en nous par grâce. L’amour est, le chrétien le sait, l’accomplissement de la loi ; tous les commandements qui expriment les devoirs de l’homme envers ses semblables, se résument en un seul : «Tu aimeras ton prochain comme toi-même» (v. 9). Ce commandement existait depuis les temps anciens mais personne n’a pu l’observer en ce que « la loi était faible par la chair ».
Seule la grâce qui nous a révélé en Christ la plénitude de l’amour divin, peut transformer notre cœur et nous rendre capables de ne plus marcher selon la chair, mais selon l’Esprit (8 :3-4). Ainsi l’Esprit nous communiquera bien mieux que la loi d’aimer notre prochain, y compris nos ennemis, mais aussi de nous aimer les uns les autres entre chrétiens (Jean 13). En effet, cet amour divin n’a pas sa source en nous-mêmes (de par une observation impossible de la loi), mais il est « versé dans nos cœurs par l’Esprit Saint" (5 :5).
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Les dix commandements et la loi
gerardh a écrit:__
Cher Zacharie
Tu t'obstines à observer la loi qui nous condamne, alors que tu as en toi le Saint Esprit qui te guiderait énormément plus que la Loi.
J'ai expliqué dans des messages récents quelle était l'utilité de la Loi. Je propose que tu les regardes et nous en reparlerons.
Je suggère que tu relises attentivement Romains chapitres 6 à 8. Notamment en Romains 7:7-13, il est indiqué :
7 Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? — Qu’ainsi n’advienne ! Mais je n’eusse pas connu le péché, si ce n’eût été par [la] loi ; car je n’eusse pas eu conscience de la convoitise, si la loi n’eût dit : «Tu ne convoiteras point» [Exode 20]. 8 Mais le péché, ayant trouvé une occasion par le commandement, a produit en moi toutes les convoitises, car sans [la] loi [le] péché est mort. 9 Or moi, étant autrefois sans loi, je vivais ; mais le commandement étant venu, le péché a repris vie, et moi je mourus ; 10 et le commandement qui était pour la vie, a été trouvé lui-même pour moi pour la mort. 11 Car le péché, ayant trouvé une occasion par le commandement, me séduisit, et par lui me tua.
12 La loi donc est sainte, et le commandement est saint, et juste, et bon. 13 Ce qui est bon est-il donc devenu pour moi [la] mort ? — Qu’ainsi n’advienne ! Mais le péché, afin qu’il parût péché, m’a causé la mort par ce qui est bon, afin que le péché devînt par le commandement excessivement pécheur".
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Les commandements et les ordonnances de la loi de Moïse formaient un tout parfait et indissoluble.
Notre Seigneur a parfaitement accompli la loi, ce que nous aurions été incapables de faire.
En ce qui concerne les lois morales de la loi de Moïse (je ne parle pas des lois cérémonielles et des lois civiles), Jésus lui-même est très clair: nous sommes tenus de les accomplir (voir mon message précédent) : elles constituent la juste volonté de Dieu qui n'a jamais changé.
Quant à Paul, il dit d'ailleurs:
"Cela signifie-t-il donc que, par l'intermédiaire de la foi, nous annulions la loi ? Certainement pas ! Au contraire, nous confirmons la loi." (Romains 3.31).
Tu cites Romains 7.7-13: ici il s'agit de la découverte de l'impuissance de la loi.
En conclusion, la grâce nous permet, avec la puissance du Saint-Esprit, d'"accomplir" les lois morales de la loi de Moïse.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Les dix commandements et la loi
Emmanuel,
J’ai lu la référence que tu m’as donnée sur l’antinomisme.
Cette doctrine est très excessive, donc erronée.
A l’inverse beaucoup de chrétiens dits légalistes, se mettent sous la loi, ce qui est encore pire.
Je noterais seulement quelques versets :
Romains 5 :15 (extraits) : « nous ne sommes pas sous la loi mais sous la grâce ».
Galates 3 :10-14 : « Car tous ceux qui sont sur le principe des œuvres de loi sont sous malédiction ; car il est écrit : «Maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi pour les faire» [Deutéronome 27:26]. Or que par [la] loi personne ne soit justifié devant Dieu, cela est évident, parce que : «Le juste vivra de foi» [Habakuk 2:4]. Mais la loi n’est pas sur le principe de [la] foi, mais : «Celui qui aura fait ces choses vivra par elles» [Lévitique 18:5]. Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous (car il est écrit : «Maudit est quiconque est pendu au bois») [Deutéronome 21:23], afin que la bénédiction d’Abraham parvînt aux nations dans le christ Jésus, afin que nous reçussions par la foi l’Esprit promis ».
Galates 3 :21 : « Car s’il avait été donné une loi qui eût le pouvoir de faire vivre, la justice serait en réalité sur le principe de [la] loi ».
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Les dix commandements et la loi
Gérardh a écrit:Romains 5:15 (extraits) : « Nous ne sommes pas sous la loi mais sous la grâce. »
Nous ne devrions pas définir l’expression « sous la loi » d’une manière trop restrictive. La personne qui vit supposément « sous la grâce » mais qui désobéit à la loi de Dieu, ne trouvera pas la grâce mais la condamnation. Sous la grâce signifie que, par la grâce de Dieu révélée en Jésus, la condamnation que la loi amène inévitablement sur les pécheurs a été supprimée. Ainsi, désormais libres de cette condamnation de mort intentée par la loi, nous vivons dans une nouveauté de vie, une vie caractérisée et rendue manifeste par le fait que, étant morts à nous-mêmes, nous ne sommes plus esclaves du péché.
Re: Les dix commandements et la loi
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Zacharie,
Il y a plusieurs résumés "gigognes" de la Loi :
"Tu aimeras ton prochain comme toi-même" est le résumé "absolu", car Jésus est aussi notre prochain. Il résume deux passages :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même" et "tu aimeras ton Dieu de toute ta force ...."
Le stade suivant ce sont les 1o commandements : les 4 premiers illustrent « tu aimeras ton Dieu … », et les 6 suivants « tu aimeras ton prochain … »
Le stade ultime est l’ensemble de la loi (de la Torah). Les rabbins juifs pensent qu’il y a en tout 612 ou 613 prescriptions. Cela me semble beaucoup, mais en tout cas il y en a pas mal. Ne sont pas du tout distinguées les prescriptions morales et cérémonielles.
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Zacharie,
Il y a plusieurs résumés "gigognes" de la Loi :
"Tu aimeras ton prochain comme toi-même" est le résumé "absolu", car Jésus est aussi notre prochain. Il résume deux passages :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même" et "tu aimeras ton Dieu de toute ta force ...."
Le stade suivant ce sont les 1o commandements : les 4 premiers illustrent « tu aimeras ton Dieu … », et les 6 suivants « tu aimeras ton prochain … »
Le stade ultime est l’ensemble de la loi (de la Torah). Les rabbins juifs pensent qu’il y a en tout 612 ou 613 prescriptions. Cela me semble beaucoup, mais en tout cas il y en a pas mal. Ne sont pas du tout distinguées les prescriptions morales et cérémonielles.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Les dix commandements et la loi
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Zacharie, tu as écrit :
Le véritable objectif pour lequel la loi avait été donnée était de convaincre les hommes de péché ; et à cet effet, la loi reste efficace. Dans ce chapitre, l’apôtre s’est servi de la loi pour convaincre tout le monde de sa culpabilité, et ainsi il a établi la vérité de la loi. La grâce qui est incompatible avec la loi, reconnaissait elle aussi les exigences de la loi et y satisfaisait, afin de justifier gratuitement celui qui avait failli sous la loi. La foi prouve donc que l’homme est justement condamné sous la loi ; elle maintient l’autorité de la loi quant à cette condamnation, car elle considère tous ceux qui sont sous la loi comme étant sous la malédiction
Ce dernier verset de Romains 3 répond aussi à l’objection que pourrait faire un Juif zélé : ce message de l’évangile ne peut pas être vrai parce qu’il falsifie la loi que Dieu avait indiscutablement donnée autrefois. « Non, dit Paul, nous n’annulons aucunement la loi ; au contraire, nous l’établissons en la mettant à la place que Dieu a toujours voulu qu’elle occupe ».
Jamais la loi n’a été aussi honorée et mieux établie que dans la mort de Christ. L’évangile honore la loi en lui permettant d’accomplir sa propre œuvre qui consiste à introduire la connaissance du péché. L’évangile intervient alors et fait ce qui n’avait jamais été prévu en relation avec la loi. Il apporte la justification complète à celui qui croit en Jésus. La loi n’a jamais été confirmée de manière plus éclatante que par la parole de la croix. L’évangile proclame non seulement la culpabilité irrémédiable de l’homme, mais aussi la nécessité d’une justice valable devant Dieu. Or la loi ne confère aucune justice, mais elle en exige une ; la foi reconnaît les deux choses, la corruption complète de l’homme et la nécessité de la justice, et voici que, au lieu de la justice humaine que la loi exige, elle reçoit avec reconnaissance la justice que Dieu lui offre gratuitement.
D’un autre côté, ceux qui voudraient traiter les chrétiens comme étant sous la loi en tant que règle de vie, ceux-là affaiblissent l’autorité de la loi, parce qu’ils sont enseignés à espérer le salut [en dehors de la loi] en même temps qu’ils n’arrivent pas à satisfaire à ses exigences : ceci n’est pas établir la loi, mais l’annuler.
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Zacharie, tu as écrit :
"Cela signifie-t-il donc que, par l'intermédiaire de la foi, nous annulions la loi ? Certainement pas ! Au contraire, nous confirmons la loi." (Romains 3.31).
Le véritable objectif pour lequel la loi avait été donnée était de convaincre les hommes de péché ; et à cet effet, la loi reste efficace. Dans ce chapitre, l’apôtre s’est servi de la loi pour convaincre tout le monde de sa culpabilité, et ainsi il a établi la vérité de la loi. La grâce qui est incompatible avec la loi, reconnaissait elle aussi les exigences de la loi et y satisfaisait, afin de justifier gratuitement celui qui avait failli sous la loi. La foi prouve donc que l’homme est justement condamné sous la loi ; elle maintient l’autorité de la loi quant à cette condamnation, car elle considère tous ceux qui sont sous la loi comme étant sous la malédiction
Ce dernier verset de Romains 3 répond aussi à l’objection que pourrait faire un Juif zélé : ce message de l’évangile ne peut pas être vrai parce qu’il falsifie la loi que Dieu avait indiscutablement donnée autrefois. « Non, dit Paul, nous n’annulons aucunement la loi ; au contraire, nous l’établissons en la mettant à la place que Dieu a toujours voulu qu’elle occupe ».
Jamais la loi n’a été aussi honorée et mieux établie que dans la mort de Christ. L’évangile honore la loi en lui permettant d’accomplir sa propre œuvre qui consiste à introduire la connaissance du péché. L’évangile intervient alors et fait ce qui n’avait jamais été prévu en relation avec la loi. Il apporte la justification complète à celui qui croit en Jésus. La loi n’a jamais été confirmée de manière plus éclatante que par la parole de la croix. L’évangile proclame non seulement la culpabilité irrémédiable de l’homme, mais aussi la nécessité d’une justice valable devant Dieu. Or la loi ne confère aucune justice, mais elle en exige une ; la foi reconnaît les deux choses, la corruption complète de l’homme et la nécessité de la justice, et voici que, au lieu de la justice humaine que la loi exige, elle reçoit avec reconnaissance la justice que Dieu lui offre gratuitement.
D’un autre côté, ceux qui voudraient traiter les chrétiens comme étant sous la loi en tant que règle de vie, ceux-là affaiblissent l’autorité de la loi, parce qu’ils sont enseignés à espérer le salut [en dehors de la loi] en même temps qu’ils n’arrivent pas à satisfaire à ses exigences : ceci n’est pas établir la loi, mais l’annuler.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Les dix commandements et la loi
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Emmanuel, notre échange :
Je vais reprendre les choses sous un autre angle : le chrétien est une personne qui est née de nouveau (d'une vie qui est éternelle). De plus elle est habitée par le Saint Esprit (qui demeure en nous éternellement). Ce qui est éternel ne peut pas cesser. De fait le (vrai) chrétien peut avoir l'assurance de son salut éternel. Il vit en effet en nouveauté de vie. Il peut lui arriver de faillir même gravement, mais cela ne remet pas en cause son salut éternel. Il peut aussi observer quand même la loi, mais il se méprend lourdement et ne jouis qu'imparfaitement de son salut, n'étant pas sur d'être pardonné.
Mais il existe aussi de "faux chrétiens", c'est à dire des chrétiens seulement de nom, mais qui n'ont pas la vie divine en eux (dans notre patois de Canaan nous les appelons "simples professants"). Ils ne sont pas forcément hostiles à l'évangile mais ne l'ont pas assimilé au dedans d'eux mêmes. Ce sont ceux-là, je pense , que tu appelles "supposément sous la grâce". Ils seront condamnés, qu'ils observent ou non la loi, à moins qu'ils ne se convertissent ultérieurement.
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Emmanuel, notre échange :
Gérardh a écrit: Romains 5:15 (extraits) : « Nous ne sommes pas sous la loi mais sous la grâce. »
Emmanuel : Nous ne devrions pas définir l’expression « sous la loi » d’une manière trop restrictive. La personne qui vit supposément « sous la grâce » mais qui désobéit à la loi de Dieu, ne trouvera pas la grâce mais la condamnation. Sous la grâce signifie que, par la grâce de Dieu révélée en Jésus, la condamnation que la loi amène inévitablement sur les pécheurs a été supprimée. Ainsi, désormais libres de cette condamnation de mort intentée par la loi, nous vivons dans une nouveauté de vie, une vie caractérisée et rendue manifeste par le fait que, étant morts à nous-mêmes, nous ne sommes plus esclaves du péché.
Je vais reprendre les choses sous un autre angle : le chrétien est une personne qui est née de nouveau (d'une vie qui est éternelle). De plus elle est habitée par le Saint Esprit (qui demeure en nous éternellement). Ce qui est éternel ne peut pas cesser. De fait le (vrai) chrétien peut avoir l'assurance de son salut éternel. Il vit en effet en nouveauté de vie. Il peut lui arriver de faillir même gravement, mais cela ne remet pas en cause son salut éternel. Il peut aussi observer quand même la loi, mais il se méprend lourdement et ne jouis qu'imparfaitement de son salut, n'étant pas sur d'être pardonné.
Mais il existe aussi de "faux chrétiens", c'est à dire des chrétiens seulement de nom, mais qui n'ont pas la vie divine en eux (dans notre patois de Canaan nous les appelons "simples professants"). Ils ne sont pas forcément hostiles à l'évangile mais ne l'ont pas assimilé au dedans d'eux mêmes. Ce sont ceux-là, je pense , que tu appelles "supposément sous la grâce". Ils seront condamnés, qu'ils observent ou non la loi, à moins qu'ils ne se convertissent ultérieurement.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Les dix commandements et la loi
"L'éventuelle perte du salut" plane sur ce sujet... pour ne pas changer
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"L'épreuve n'enlève pas la foi elle n'enlève que la mauvaise foi..."
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jpeg- Messages : 6212
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Re: Les dix commandements et la loi
Gérardh a écrit:Je vais reprendre les choses sous un autre angle : le chrétien est une personne qui est née de nouveau (d'une vie qui est éternelle). De plus elle est habitée par le Saint Esprit (qui demeure en nous éternellement). Ce qui est éternel ne peut pas cesser. De fait le (vrai) chrétien peut avoir l'assurance de son salut éternel. Il vit en effet en nouveauté de vie. Il peut lui arriver de faillir même gravement, mais cela ne remet pas en cause son salut éternel. Il peut aussi observer quand même la loi, mais il se méprend lourdement et ne jouis qu'imparfaitement de son salut, n'étant pas sur d'être pardonné.
Si le chrétien né de nouveau, en observant la loi, ne jouis qu’imparfaitement de son salut et n’est pas sûr d’être pardonné, comment comprends-tu Jr 31:31-34 ?
« 31 Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle, 32 non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte, alliance qu’ils ont violée, quoique je fusse leur maître, dit l’Éternel. 33 Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit l’Éternel : je mettrai ma loi au-dedans d’eux, je l’écrirai dans leur coeur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. 34 Celui-ci n’enseignera plus son prochain, ni celui-là son frère, en disant : connaissez l’Éternel ! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, dit l’Éternel ; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché. »
Re: Les dix commandements et la loi
gerardh a écrit:__
Je vais reprendre les choses sous un autre angle : le chrétien est une personne qui est née de nouveau (d'une vie qui est éternelle). De plus elle est habitée par le Saint Esprit (qui demeure en nous éternellement). Ce qui est éternel ne peut pas cesser. De fait le (vrai) chrétien peut avoir l'assurance de son salut éternel. Il vit en effet en nouveauté de vie. Il peut lui arriver de faillir même gravement, mais cela ne remet pas en cause son salut éternel. Il peut aussi observer quand même la loi, mais il se méprend lourdement et ne jouis qu'imparfaitement de son salut, n'étant pas sur d'être pardonné.
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Bonjour Gérard,
Une telle compréhension darbyste à l'égard de ceux qui ne partagent pas entièrement ta foi est dangereuse pour toi-même, d'autant plus que tu prétends être un docteur chrétien. En fait, tu vas à l'encontre de l'enseignement de notre Seigneur (voir plus haut). Fais attention aux propos de certains de tes devanciers, s'agirait-il de DARBY lui-même.
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Les dix commandements et la loi
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Bonjour Emmanuel,
Je te répondrai sur Jérémie 31 :31-34, mais auparavant je te rappelle quelques éléments de contexte :
Les Ecritures témoignent du retour futur des Israélites dans leur pays et de leur restauration en bénédiction dans ce pays. Dieu voulait, par la prospérité de ce peuple sous son gouvernement immédiat, manifester son propre caractère, à tel point que tous les hommes pussent comprendre que : «bienheureux est le peuple pour qui il en est ainsi ! Bienheureux le peuple qui a l’Éternel pour son Dieu» (Ps. 144:15). C’est dans le règne à venir du Christ que ce dessein de Dieu sera réalisé. Alors Israël sera un exemple, un spécimen, aux yeux de toutes les nations, du bonheur d’un peuple placé sous le gouvernement immédiat de Dieu.
Les promesses faites à Abraham étaient absolues, sans condition. Je donnerai ce pays à ta semence» (Gen. 12:7). Les israélites avaient répondu : «Tout ce que l’Éternel a dit, nous le ferons» Exode 19:8 ; 24:3 et 7. Ce fut ainsi de leur plein consentement qu’ils furent placés sous une alliance d’œuvres. Leurs paroles étaient encore sur leurs lèvres, qu’ils se prostituaient aux idoles au pied de cette montagne redoutable. L’histoire du royaume terrestre qui s’est ensuivi n’est que le récit d’iniquités ininterrompues et toujours croissantes jusqu’à la fin, où, dans les jours d’Osée, les dix tribus furent emmenées captives par les Assyriens, puis ensuite les deux tribus restantes à Babylone. Un résidu juif retourna en Judée du temps de Cyrus. Mais quant à la nation d’Israël en général, son lot a été la dispersion et la captivité jusqu’à maintenant, et l’idolâtrie.
Le retour et à la restauration des Israélites selon la promesse de Dieu n’ont pas été encore accomplis, malgré des évènements avant-coureurs (rétablissement partiel des Juifs aux jours d’Esdras ; création de l’Etat d’Israël). L es juifs seront d’ailleurs convertis aussi bien que restaurés, le tout dans la joie, et en outre, des évènements miraculeux sont annoncés prophétiquement. L’étranger se joindra à eux, et sera ajouté à la maison de Jacob. Un Germe juste (le Christ) sera suscité à la maison de David, et il régnera en roi, prospérera, et exercera le jugement et la justice dans le pays.
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Bonjour Emmanuel,
Je te répondrai sur Jérémie 31 :31-34, mais auparavant je te rappelle quelques éléments de contexte :
Les Ecritures témoignent du retour futur des Israélites dans leur pays et de leur restauration en bénédiction dans ce pays. Dieu voulait, par la prospérité de ce peuple sous son gouvernement immédiat, manifester son propre caractère, à tel point que tous les hommes pussent comprendre que : «bienheureux est le peuple pour qui il en est ainsi ! Bienheureux le peuple qui a l’Éternel pour son Dieu» (Ps. 144:15). C’est dans le règne à venir du Christ que ce dessein de Dieu sera réalisé. Alors Israël sera un exemple, un spécimen, aux yeux de toutes les nations, du bonheur d’un peuple placé sous le gouvernement immédiat de Dieu.
Les promesses faites à Abraham étaient absolues, sans condition. Je donnerai ce pays à ta semence» (Gen. 12:7). Les israélites avaient répondu : «Tout ce que l’Éternel a dit, nous le ferons» Exode 19:8 ; 24:3 et 7. Ce fut ainsi de leur plein consentement qu’ils furent placés sous une alliance d’œuvres. Leurs paroles étaient encore sur leurs lèvres, qu’ils se prostituaient aux idoles au pied de cette montagne redoutable. L’histoire du royaume terrestre qui s’est ensuivi n’est que le récit d’iniquités ininterrompues et toujours croissantes jusqu’à la fin, où, dans les jours d’Osée, les dix tribus furent emmenées captives par les Assyriens, puis ensuite les deux tribus restantes à Babylone. Un résidu juif retourna en Judée du temps de Cyrus. Mais quant à la nation d’Israël en général, son lot a été la dispersion et la captivité jusqu’à maintenant, et l’idolâtrie.
Le retour et à la restauration des Israélites selon la promesse de Dieu n’ont pas été encore accomplis, malgré des évènements avant-coureurs (rétablissement partiel des Juifs aux jours d’Esdras ; création de l’Etat d’Israël). L es juifs seront d’ailleurs convertis aussi bien que restaurés, le tout dans la joie, et en outre, des évènements miraculeux sont annoncés prophétiquement. L’étranger se joindra à eux, et sera ajouté à la maison de Jacob. Un Germe juste (le Christ) sera suscité à la maison de David, et il régnera en roi, prospérera, et exercera le jugement et la justice dans le pays.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Les dix commandements et la loi
Non, Gérardh. He 8:6-13 reprend Jr 31:31-34 en disant explicitement qu’une nouvelle alliance a remplacé l’ancienne, le christianisme remplaçant le judaïsme :
« 6 Mais maintenant il a obtenu un ministère d’autant supérieur qu’il est le médiateur d’une alliance plus excellente, qui a été établie sur de meilleures promesses. 7 En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’aurait pas été question de la remplacer par une seconde. 8 Car c’est avec l’expression d’un blâme que le Seigneur dit à Israël : voici, les jours viennent, dit le Seigneur, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle, 9 non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte ; car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et moi aussi je ne me suis pas soucié d’eux, dit le Seigneur. 10 Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leur esprit, je les écrirai dans leur coeur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. 11 Aucun n’enseignera plus son concitoyen, ni aucun son frère, en disant : connais le Seigneur ! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand d’entre eux ; 12 parce que je pardonnerai leurs iniquités, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés. 13 En disant : une alliance nouvelle, il a déclaré la première ancienne ; or, ce qui est ancien, ce qui a vieilli, est près de disparaître. »
Je te rappelle également Ga 3:28 :
« Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. »
1 P 2:9-10 :
« 9 Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, 10 vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n’aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde. »
Ph 3:3 :
« Car les circoncis, c’est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l’Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair. »
Et Rm 2:28-29 :
« 28 Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les dehors ; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est visible dans la chair. 29 Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement ; et la circoncision, c’est celle du coeur, selon l’esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu. »
« 6 Mais maintenant il a obtenu un ministère d’autant supérieur qu’il est le médiateur d’une alliance plus excellente, qui a été établie sur de meilleures promesses. 7 En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’aurait pas été question de la remplacer par une seconde. 8 Car c’est avec l’expression d’un blâme que le Seigneur dit à Israël : voici, les jours viennent, dit le Seigneur, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle, 9 non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte ; car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et moi aussi je ne me suis pas soucié d’eux, dit le Seigneur. 10 Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leur esprit, je les écrirai dans leur coeur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. 11 Aucun n’enseignera plus son concitoyen, ni aucun son frère, en disant : connais le Seigneur ! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand d’entre eux ; 12 parce que je pardonnerai leurs iniquités, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés. 13 En disant : une alliance nouvelle, il a déclaré la première ancienne ; or, ce qui est ancien, ce qui a vieilli, est près de disparaître. »
Je te rappelle également Ga 3:28 :
« Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. »
1 P 2:9-10 :
« 9 Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, 10 vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n’aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde. »
Ph 3:3 :
« Car les circoncis, c’est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l’Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair. »
Et Rm 2:28-29 :
« 28 Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les dehors ; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est visible dans la chair. 29 Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement ; et la circoncision, c’est celle du coeur, selon l’esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu. »
Re: Les dix commandements et la loi
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Bonjour Zacharie,
Au lieu de critiquer sans aucun élément, dis-moi plutôt en quoi te ne serais pas d’accord avec ce que j’ai écrit.
Tous les chrétiens, à savoir les personnes nées de nouveau et habitées par le Saint Esprit, sont tous mes frères en Christ. Je sais qu’ils ont encore en eux « le vieil homme » c'est-à-dire la chair : mais je l’ai-je pas moi aussi ? Je sais qu’ils n’ont pas tout compris par rapport à la doctrine de Christ. Mais ai-je moi aussi tout compris ? Aussi je ne veux jeter la pierre à personne.
Mais les chrétiens qui vivent en voulant observer la Loi, soit en tout soit en partie, se trompent lourdement, ne serait-ce qu’en relativisant la grâce. Ces chrétiens se trouvent dans tous les milieux chrétiens, y compris le mien. Et j’ajoute que moi-même, il peut m’arriver de me comporter selon des règles, des prescriptions, des lois, au lieu d’avoir recours aux instructions du Saint Esprit, ce qui ne me glorifié pas.
Je ne retiens de l’enseignement de mes devanciers que ce à quoi j’adhère. Et cela dit, j’adhère à beaucoup de leurs écrits compte tenu de leur sérieux et de leur onction. Tu remarqueras aussi que certains textes ou extraits de textes sont de ma main, sans que j’en recherche l’approbation de mes frères mais du seul Saint Esprit, ce qui peut entraîner certains remous dans les assemblées.
J’ai écrit que j’avais une fonction de docteur, c'est-à-dire d’enseignant. Je ne suis pas le seul dans mon assemblée, et il y a des frères beaucoup plus doués que moi parmi nos assemblées. J’ai écrit cela parce que je suis parfois amené à méditer dans nos réunions d’édification (en général les après-midis). En fait ce ne serait pas à moi de m’en rendre compte, encore moins de le prétendre, mais à l’assemblée locale toute entière ; or si je l’ai indiqué sur ce forum c’est afin de fixer les choses pour information. Au reste mon don reste très modeste.
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Bonjour Zacharie,
Au lieu de critiquer sans aucun élément, dis-moi plutôt en quoi te ne serais pas d’accord avec ce que j’ai écrit.
Tous les chrétiens, à savoir les personnes nées de nouveau et habitées par le Saint Esprit, sont tous mes frères en Christ. Je sais qu’ils ont encore en eux « le vieil homme » c'est-à-dire la chair : mais je l’ai-je pas moi aussi ? Je sais qu’ils n’ont pas tout compris par rapport à la doctrine de Christ. Mais ai-je moi aussi tout compris ? Aussi je ne veux jeter la pierre à personne.
Mais les chrétiens qui vivent en voulant observer la Loi, soit en tout soit en partie, se trompent lourdement, ne serait-ce qu’en relativisant la grâce. Ces chrétiens se trouvent dans tous les milieux chrétiens, y compris le mien. Et j’ajoute que moi-même, il peut m’arriver de me comporter selon des règles, des prescriptions, des lois, au lieu d’avoir recours aux instructions du Saint Esprit, ce qui ne me glorifié pas.
Je ne retiens de l’enseignement de mes devanciers que ce à quoi j’adhère. Et cela dit, j’adhère à beaucoup de leurs écrits compte tenu de leur sérieux et de leur onction. Tu remarqueras aussi que certains textes ou extraits de textes sont de ma main, sans que j’en recherche l’approbation de mes frères mais du seul Saint Esprit, ce qui peut entraîner certains remous dans les assemblées.
J’ai écrit que j’avais une fonction de docteur, c'est-à-dire d’enseignant. Je ne suis pas le seul dans mon assemblée, et il y a des frères beaucoup plus doués que moi parmi nos assemblées. J’ai écrit cela parce que je suis parfois amené à méditer dans nos réunions d’édification (en général les après-midis). En fait ce ne serait pas à moi de m’en rendre compte, encore moins de le prétendre, mais à l’assemblée locale toute entière ; or si je l’ai indiqué sur ce forum c’est afin de fixer les choses pour information. Au reste mon don reste très modeste.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Les dix commandements et la loi
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Bonjour Emmanuel,
Je ne t'ai pas encore dit ce que je pensais de Jérémie 31:31-34 ni de sa citation dans Hébreux 8.
Avant de dire non, permets-moi de développer ma pensée.
En attendant j'aimerais savoir ce que tu penses de mon premier message qui fixe le contexte tel que je le vois. Le contexte est général et peut être analysé même indépendamment de Jérémie 31:31-34.
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Bonjour Emmanuel,
Je ne t'ai pas encore dit ce que je pensais de Jérémie 31:31-34 ni de sa citation dans Hébreux 8.
Avant de dire non, permets-moi de développer ma pensée.
En attendant j'aimerais savoir ce que tu penses de mon premier message qui fixe le contexte tel que je le vois. Le contexte est général et peut être analysé même indépendamment de Jérémie 31:31-34.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Les dix commandements et la loi
gerardh a écrit:__
Tous les chrétiens, à savoir les personnes nées de nouveau et habitées par le Saint Esprit, sont tous mes frères en Christ. Je sais qu’ils ont encore en eux « le vieil homme »
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Est-ce bien compatible avec le verset suivant ?
Romains 6.6 sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché;
Zacharie- Messages : 3773
Date d'inscription : 07/07/2012
Re: Les dix commandements et la loi
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Emmanuel,
S’agissant de Jérémie 31 :31-34, (j’aborderai ensuite Hébreux 8 et les autres versets que tu signales)
Une Alliance, appliquée à l’Éternel, exprime toujours quelque disposition établie de la part de Dieu et annoncée à l’homme, selon les termes de laquelle Dieu se met en relation avec l’homme, ou selon laquelle l’homme doit s’approcher de Dieu. Dans l’ancienne alliance, Dieu a promis au peuple d’Israël une bénédiction s’ils obéissaient et gardaient tous Ses commandements. Cela veut dire que c’était une alliance bipartite (impliquant des obligations absolues pour les deux parties).
En contraste avec cela, Jérémie 31:31 présente la nouvelle alliance que Dieu fera avec le résidu futur de Juda et d’Israël comme une alliance où c’est Lui qui exécute toutes les obligations. L’horizon de la nouvelle alliance dépasse donc l’époque actuelle et se développera lors du millénium.
A noter que la nouvelle alliance est essentiellement en faveur d’Israël, même si d’une certaine manière, les chrétiens en sont aussi bénéficiaires, comme nous le verrons par la suite.
Jérémie 30 :3 : «Car voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où je rétablirai les captifs de mon peuple d’Israël et Juda, dit l’Éternel ; et je les ferai retourner au pays que j’ai donné à leurs pères, et ils le posséderont». Chapitre 31 : À la fin des jours, vous le comprendrez. En ce temps-là, dit l’Éternel, je serai le Dieu de toutes les familles d’Israël, et ils seront mon peuple».
En Jérémie 31, est indiqué qu’Une nouvelle alliance sera traitée «avec la maison d’Israël, et avec la maison de Juda», c’est-à-dire avec un Israël futur restauré et réunifié. «Non selon l’alliance, dit l’Éternel, que je fis avec leurs pères». Et voici une partie de cette promesse : «Et ils n’enseigneront plus chacun son prochain, et chacun son frère, disant : Connaissez l’Éternel ; car ils me connaîtront tous, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au grand, dit l’Éternel».
Assurément, c’est bien là une prophétie non encore accomplie. La nouvelle alliance a donc trait à un temps encore à venir. La nouvelle alliance sera établie formellement avec Israël au millénium. En attendant, l’ancienne alliance est jugée par le fait qu’il y en a une nouvelle. En effet, l’ancienne alliance avait été rompue par le peuple. Celui-ci s'était montré incapable de faire face à ses obligations résumées dans la loi. Alors cette loi, Dieu ne la donnera plus aux siens sur des tables de pierre. Il la mettra au dedans d'eux. Il va l'écrire directement sur leur cœur régénéré (v. 33; 2 Cor. 3 v. 3). Autrement dit, c'est par amour et non par crainte qu'ils accompliront la volonté de l'Éternel.
La loi sera mise dans leur cœur. Ainsi, il leur sera alors autant naturel d’accomplir qu’il leur est naturel maintenant de l’enfreindre. Néanmoins pour les chrétiens c’est différent : le Saint Esprit habite en eux en permanence, ce qui spécifique à ces chrétiens, et bien plus béni que « la loi écrite dans le cœur régénéré ».
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Emmanuel,
S’agissant de Jérémie 31 :31-34, (j’aborderai ensuite Hébreux 8 et les autres versets que tu signales)
Une Alliance, appliquée à l’Éternel, exprime toujours quelque disposition établie de la part de Dieu et annoncée à l’homme, selon les termes de laquelle Dieu se met en relation avec l’homme, ou selon laquelle l’homme doit s’approcher de Dieu. Dans l’ancienne alliance, Dieu a promis au peuple d’Israël une bénédiction s’ils obéissaient et gardaient tous Ses commandements. Cela veut dire que c’était une alliance bipartite (impliquant des obligations absolues pour les deux parties).
En contraste avec cela, Jérémie 31:31 présente la nouvelle alliance que Dieu fera avec le résidu futur de Juda et d’Israël comme une alliance où c’est Lui qui exécute toutes les obligations. L’horizon de la nouvelle alliance dépasse donc l’époque actuelle et se développera lors du millénium.
A noter que la nouvelle alliance est essentiellement en faveur d’Israël, même si d’une certaine manière, les chrétiens en sont aussi bénéficiaires, comme nous le verrons par la suite.
Jérémie 30 :3 : «Car voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où je rétablirai les captifs de mon peuple d’Israël et Juda, dit l’Éternel ; et je les ferai retourner au pays que j’ai donné à leurs pères, et ils le posséderont». Chapitre 31 : À la fin des jours, vous le comprendrez. En ce temps-là, dit l’Éternel, je serai le Dieu de toutes les familles d’Israël, et ils seront mon peuple».
En Jérémie 31, est indiqué qu’Une nouvelle alliance sera traitée «avec la maison d’Israël, et avec la maison de Juda», c’est-à-dire avec un Israël futur restauré et réunifié. «Non selon l’alliance, dit l’Éternel, que je fis avec leurs pères». Et voici une partie de cette promesse : «Et ils n’enseigneront plus chacun son prochain, et chacun son frère, disant : Connaissez l’Éternel ; car ils me connaîtront tous, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au grand, dit l’Éternel».
Assurément, c’est bien là une prophétie non encore accomplie. La nouvelle alliance a donc trait à un temps encore à venir. La nouvelle alliance sera établie formellement avec Israël au millénium. En attendant, l’ancienne alliance est jugée par le fait qu’il y en a une nouvelle. En effet, l’ancienne alliance avait été rompue par le peuple. Celui-ci s'était montré incapable de faire face à ses obligations résumées dans la loi. Alors cette loi, Dieu ne la donnera plus aux siens sur des tables de pierre. Il la mettra au dedans d'eux. Il va l'écrire directement sur leur cœur régénéré (v. 33; 2 Cor. 3 v. 3). Autrement dit, c'est par amour et non par crainte qu'ils accompliront la volonté de l'Éternel.
La loi sera mise dans leur cœur. Ainsi, il leur sera alors autant naturel d’accomplir qu’il leur est naturel maintenant de l’enfreindre. Néanmoins pour les chrétiens c’est différent : le Saint Esprit habite en eux en permanence, ce qui spécifique à ces chrétiens, et bien plus béni que « la loi écrite dans le cœur régénéré ».
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Les dix commandements et la loi
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Emmanuel, sur Hébreux 8,
Hébreux 8 :8-11 :
Dieu n’a pas fait d’alliance avec Ses enfants qui sont rachetés au temps de la grâce. Il leur a donné la vie en abondance (Jean 10:10), et les a adoptés en tant que fils (Éphésiens 1:5). Il serait déplacé pour des parents d’établir un contrat avec leurs enfants, et c’est ainsi que nous comprenons que Dieu notre Père n’a pas fait d’alliance avec nous.
Cependant dans le Nouveau Testament il est souvent fait référence à « une nouvelle alliance ». Dans les quatre récits de la Cène, le Seigneur la mentionne en parlant de la coupe et de son sang (Matthieu 26:28 ; Marc 14:24 ; Luc 22:20 ; 1 Corinthiens 11:25). Dans l’épître aux Hébreux nous trouvons encore trois références à ce terme (8:8 ; 9:15 ; 12:24). En outre l’apôtre Paul parle de « ministres de la nouvelle alliance » en 2 Corinthiens 3:6.
En quoi le chrétien est-il concerné par la nouvelle alliance ? La nouvelle alliance est essentiellement en faveur d’Israël, même si d’une certaine manière, les chrétiens en sont aussi bénéficiaires. Les bénédictions de l’Église, ou de ceux qui la composent, dépassent celles de la nouvelle alliance, bien que des deux sont très proches moralement. Notons en effet que les bénédictions chrétiennes ne sont nullement limitées à celles promises à Israël sous la nouvelle alliance. Au contraire nous jouissons de bénédictions qui vont bien au-delà. Telles sont, par exemple, les bénédictions dont parle l’épître aux Éphésiens. Ainsi, l’union des croyants avec Christ par le Saint Esprit, telle qu’elle est décrite notamment dans cette épître aux Éphésiens, est un privilège exclusif des chrétiens.
La preuve étant faite que l'homme est incapable de tenir un engagement vis-à-vis de Dieu, cette nouvelle alliance ne lui imposera plus de remplir aucune condition (Rom. 11 v. 27). Sa seule base sera le sang de Christ, appelé «le sang de la nouvelle alliance» (Matt. 26 v. 28).
Les chrétiens en ce qui les concerne ne sont pas sous une alliance. Mais ils jouissent déjà, et au delà, de toutes ces bénédictions promises à Israël. La Parole divine est implantée en eux (comp. 2 Cor. 3 v. 3). Ils sont maintenant enfants de Dieu. Ils connaissent le Seigneur par l'Esprit Saint qui habite en eux (ce dont ne bénéficieront pas les croyants de la nouvelle alliance). Ils ont l'assurance que leurs péchés sont effacés pour toujours.
L’Évangile n’est pas une alliance, mais la révélation du salut de Dieu : il annonce le grand salut, mais c’est en esprit que nous en jouissons, non pas selon la lettre. La nouvelle alliance sera établie formellement avec Israël au millénium. En attendant, l’ancienne alliance est jugée par le fait qu’il y en a une nouvelle.
Les chrétiens hébreux étaient ainsi détachés de l’ancienne alliance, comme ils l’avaient été de toutes les autres choses qui se rattachaient au judaïsme, et en même temps préservés de s’attacher à ce que comporte la nouvelle alliance qui a trait à un temps encore à venir.
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Emmanuel, sur Hébreux 8,
Hébreux 8 :8-11 :
Dieu n’a pas fait d’alliance avec Ses enfants qui sont rachetés au temps de la grâce. Il leur a donné la vie en abondance (Jean 10:10), et les a adoptés en tant que fils (Éphésiens 1:5). Il serait déplacé pour des parents d’établir un contrat avec leurs enfants, et c’est ainsi que nous comprenons que Dieu notre Père n’a pas fait d’alliance avec nous.
Cependant dans le Nouveau Testament il est souvent fait référence à « une nouvelle alliance ». Dans les quatre récits de la Cène, le Seigneur la mentionne en parlant de la coupe et de son sang (Matthieu 26:28 ; Marc 14:24 ; Luc 22:20 ; 1 Corinthiens 11:25). Dans l’épître aux Hébreux nous trouvons encore trois références à ce terme (8:8 ; 9:15 ; 12:24). En outre l’apôtre Paul parle de « ministres de la nouvelle alliance » en 2 Corinthiens 3:6.
En quoi le chrétien est-il concerné par la nouvelle alliance ? La nouvelle alliance est essentiellement en faveur d’Israël, même si d’une certaine manière, les chrétiens en sont aussi bénéficiaires. Les bénédictions de l’Église, ou de ceux qui la composent, dépassent celles de la nouvelle alliance, bien que des deux sont très proches moralement. Notons en effet que les bénédictions chrétiennes ne sont nullement limitées à celles promises à Israël sous la nouvelle alliance. Au contraire nous jouissons de bénédictions qui vont bien au-delà. Telles sont, par exemple, les bénédictions dont parle l’épître aux Éphésiens. Ainsi, l’union des croyants avec Christ par le Saint Esprit, telle qu’elle est décrite notamment dans cette épître aux Éphésiens, est un privilège exclusif des chrétiens.
La preuve étant faite que l'homme est incapable de tenir un engagement vis-à-vis de Dieu, cette nouvelle alliance ne lui imposera plus de remplir aucune condition (Rom. 11 v. 27). Sa seule base sera le sang de Christ, appelé «le sang de la nouvelle alliance» (Matt. 26 v. 28).
Les chrétiens en ce qui les concerne ne sont pas sous une alliance. Mais ils jouissent déjà, et au delà, de toutes ces bénédictions promises à Israël. La Parole divine est implantée en eux (comp. 2 Cor. 3 v. 3). Ils sont maintenant enfants de Dieu. Ils connaissent le Seigneur par l'Esprit Saint qui habite en eux (ce dont ne bénéficieront pas les croyants de la nouvelle alliance). Ils ont l'assurance que leurs péchés sont effacés pour toujours.
L’Évangile n’est pas une alliance, mais la révélation du salut de Dieu : il annonce le grand salut, mais c’est en esprit que nous en jouissons, non pas selon la lettre. La nouvelle alliance sera établie formellement avec Israël au millénium. En attendant, l’ancienne alliance est jugée par le fait qu’il y en a une nouvelle.
Les chrétiens hébreux étaient ainsi détachés de l’ancienne alliance, comme ils l’avaient été de toutes les autres choses qui se rattachaient au judaïsme, et en même temps préservés de s’attacher à ce que comporte la nouvelle alliance qui a trait à un temps encore à venir.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Les dix commandements et la loi
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Emmanuel, tu m'as soumis certains versets :
Il s’agit bien sur des chrétiens juifs et des chrétiens grecs (c'est-à-dire non juifs), qui ne sont pas dissociés entre eux.
C’est une allusion à Osée 1 :10 et 2 :23, où Israël avait été chargée de l’expression Lo-Ammi (pas mon peuple), et Lo-Rukhama (n’a pas obtenu miséricorde). Par comparaison, les chrétiens n’étaient pas un peuple, et ont obtenu miséricorde.
Version Darby pour Philippiens 3 :2b-3: « prenez garde à la concision** ; car nous sommes la circoncision, nous qui rendons culte par l’Esprit de Dieu, et qui nous glorifions dans le christ Jésus, et qui n’avons pas confiance en la chair ».
Concision ou : coupure. Désignation méprisante de la circoncision rituelle juive, en opposition à la vraie séparation pour Dieu revendiquée au verset 3.
Version Darby : « 25 Car en effet [la] circoncision est profitable si tu accomplis [la] loi ; mais si tu es transgresseur de [la] loi, ta circoncision est devenue incirconcision.26 Si donc l’incirconcision garde les exigences de la loi, son incirconcision ne sera-t-elle pas comptée pour circoncision ; 27 et l’incirconcision qui l’est par nature, en accomplissant la loi, ne te jugera-t-elle pas, toi qui, dans la lettre et la circoncision [proprement : avec lettre et circoncision], es transgresseur de [la] loi ? 28 Car celui-là n’est pas Juif qui l’est au dehors, et celle-là n’est pas la circoncision qui l’est au dehors dans la chair ; 29 mais celui-là est Juif qui l’est au dedans, et la circoncision est du cœur, en esprit, non pas dans la lettre ; et la louange de ce [Juif] ne vient pas des hommes, mais de Dieu ».
Après s’être occupé du barbare et du Grec, et avoir prouvé qu’ils sont l’un et l’autre inexcusables et exposés au jugement de Dieu, l’apôtre se penche maintenant sur le cas du Juif. Il poursuit jusqu’à la fin de ce chapitre 2 dans le style imagé qu’il a adopté dès le début. Le Juif possédait non seulement le témoignage de la création et de la conscience naturelle, mais aussi celui de la loi. La loi lui donnait une connaissance de Dieu et de sa volonté, qui le plaçait bien au-dessus de tous les autres en matière de religion. Mais il commettait une grave erreur. Il traitait la loi comme un objet de vanterie et, par conséquent, elle servait à nourrir son orgueil. L’apôtre dit : « Tu te reposes... sur la loi, et... tu te glorifies en Dieu ». Le Juif ne réalisait pas que la loi lui était donnée, non pas pour qu’il se repose sur elle, mais afin qu’il la mette en pratique, comme une mise à l’épreuve.
Un test lui est appliqué à partir du verset 21 et jusqu’à la fin du chapitre. Il en sort avec une réputation complètement détruite. Certes, il avait la forme de la connaissance et de la vérité dans la loi, mais tout cela agissait comme une épée à deux tranchants. Il s’était tellement employé à tourner la lame affilée de la loi contre les autres qu’il avait complètement oublié de se l’appliquer à lui-même. Il la considérait pour les autres comme un modèle, un fil à plomb, mais pour lui-même, il la prenait comme une parure personnelle
Devant un tel état de choses, il ne servait à rien aux Juifs d’invoquer le fait qu’ils étaient le peuple circoncis de Dieu. L’argumentation contenue dans les versets 25 à 29 est très importante. Simple signe extérieur, la position officielle n’est pas ce qui compte devant Dieu ; elle ne redresse pas ce qui est faux. Dieu apprécie ce qui est à l’intérieur. Il regarderait à celui qui obéit, même s’il s’agissait d’un incirconcis d’entre les nations. Dieu rejetterait le désobéissant, même s’il s’agissait d’un Juif circoncis.
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Emmanuel, tu m'as soumis certains versets :
Ga 3:28 : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. »
Il s’agit bien sur des chrétiens juifs et des chrétiens grecs (c'est-à-dire non juifs), qui ne sont pas dissociés entre eux.
1 P 2:9-10 : « Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, 10 vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n’aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde. »
C’est une allusion à Osée 1 :10 et 2 :23, où Israël avait été chargée de l’expression Lo-Ammi (pas mon peuple), et Lo-Rukhama (n’a pas obtenu miséricorde). Par comparaison, les chrétiens n’étaient pas un peuple, et ont obtenu miséricorde.
Ph 3:3 : « Car les circoncis, c’est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l’Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair. »
Version Darby pour Philippiens 3 :2b-3: « prenez garde à la concision** ; car nous sommes la circoncision, nous qui rendons culte par l’Esprit de Dieu, et qui nous glorifions dans le christ Jésus, et qui n’avons pas confiance en la chair ».
Concision ou : coupure. Désignation méprisante de la circoncision rituelle juive, en opposition à la vraie séparation pour Dieu revendiquée au verset 3.
Rm 2:28-29 : « Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les dehors ; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement ; et la circoncision, c’est celle du cœur, selon l’esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu. »
Version Darby : « 25 Car en effet [la] circoncision est profitable si tu accomplis [la] loi ; mais si tu es transgresseur de [la] loi, ta circoncision est devenue incirconcision.26 Si donc l’incirconcision garde les exigences de la loi, son incirconcision ne sera-t-elle pas comptée pour circoncision ; 27 et l’incirconcision qui l’est par nature, en accomplissant la loi, ne te jugera-t-elle pas, toi qui, dans la lettre et la circoncision [proprement : avec lettre et circoncision], es transgresseur de [la] loi ? 28 Car celui-là n’est pas Juif qui l’est au dehors, et celle-là n’est pas la circoncision qui l’est au dehors dans la chair ; 29 mais celui-là est Juif qui l’est au dedans, et la circoncision est du cœur, en esprit, non pas dans la lettre ; et la louange de ce [Juif] ne vient pas des hommes, mais de Dieu ».
Après s’être occupé du barbare et du Grec, et avoir prouvé qu’ils sont l’un et l’autre inexcusables et exposés au jugement de Dieu, l’apôtre se penche maintenant sur le cas du Juif. Il poursuit jusqu’à la fin de ce chapitre 2 dans le style imagé qu’il a adopté dès le début. Le Juif possédait non seulement le témoignage de la création et de la conscience naturelle, mais aussi celui de la loi. La loi lui donnait une connaissance de Dieu et de sa volonté, qui le plaçait bien au-dessus de tous les autres en matière de religion. Mais il commettait une grave erreur. Il traitait la loi comme un objet de vanterie et, par conséquent, elle servait à nourrir son orgueil. L’apôtre dit : « Tu te reposes... sur la loi, et... tu te glorifies en Dieu ». Le Juif ne réalisait pas que la loi lui était donnée, non pas pour qu’il se repose sur elle, mais afin qu’il la mette en pratique, comme une mise à l’épreuve.
Un test lui est appliqué à partir du verset 21 et jusqu’à la fin du chapitre. Il en sort avec une réputation complètement détruite. Certes, il avait la forme de la connaissance et de la vérité dans la loi, mais tout cela agissait comme une épée à deux tranchants. Il s’était tellement employé à tourner la lame affilée de la loi contre les autres qu’il avait complètement oublié de se l’appliquer à lui-même. Il la considérait pour les autres comme un modèle, un fil à plomb, mais pour lui-même, il la prenait comme une parure personnelle
Devant un tel état de choses, il ne servait à rien aux Juifs d’invoquer le fait qu’ils étaient le peuple circoncis de Dieu. L’argumentation contenue dans les versets 25 à 29 est très importante. Simple signe extérieur, la position officielle n’est pas ce qui compte devant Dieu ; elle ne redresse pas ce qui est faux. Dieu apprécie ce qui est à l’intérieur. Il regarderait à celui qui obéit, même s’il s’agissait d’un incirconcis d’entre les nations. Dieu rejetterait le désobéissant, même s’il s’agissait d’un Juif circoncis.
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