Ephésiens 4.22-24
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Ephésiens 4.22-24
Ephésiens 4.22-24
22 eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses,
23 à être renouvelés dans l'esprit de votre intelligence,
24 et à revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité.
Selon Calvin, la compréhension de la condition humaine comme une totale corruption et dépravation aboutit à la conclusion qu'elle ne peut être améliorée par le biais d'un traitement ou d'une réhabilitation. En effet, il ne s'agit pas de la corruption de nos désirs, des parties sensuelles, mais c'est celle de notre partie la plus profonde, là où se situe le plus haut niveau d'action mentale. D'après Calvin, notre capacité à reconnaître Dieu et à mener une vie de vénération selon la volonté de Dieu s'est complètement détériorée et a atteint un niveau où le rétablissement est impossible.
La restauration de cette capacité de piété n'est donc pas possible en termes de traitement et de guérison intérieure de l'homme, mais provient uniquement de la recréation de nouvelles capacités, d'une nouvelle nature et d'une nouvelle tendance vers Dieu de l'extérieur de l'homme. Celles-ci sont nouvelles, car jamais connues par les descendants d'Adam.
La vision accordée miraculeusement par Jésus à une personne aveugle depuis la naissance n'était pas une guérison, mais un don de capacité complètement nouvelle pour cette personne. Celui qui est aveugle depuis sa naissance n'a jamais vu le monde, ce n'est donc pas un rétablissement.
Spirituellement parlant, nous sommes ceux qui ont complètement perdu leur vie spirituelle depuis le péché originel d'Adam. Adam a peut-être connu et expérimenté la vie spirituelle avant sa chute dans le péché originel, mais nous, les descendants, sommes dans la même position que ceux qui n'ont jamais expérimenté ce qu'est la vie spirituelle, comme ceux qui sont aveugles depuis leur naissance. Nous ne pouvions pas avoir de vitalité spirituelle jusqu'à ce que Jésus donne sa vie sur la croix et que le Saint-Esprit crée en nous une nouvelle vie spirituelle à travers la vie ressuscitée de Jésus.
L'amélioration éthique, l'accumulation de bonnes actions, la sensibilisation à la morale, ces choses ne peuvent pas conduire à notre salut. En effet, tant que nous ne connaissons pas le Dieu d'amour tout-puissant et que nous n'y croyons pas, nous ne pourrons jamais atteindre l'amélioration éthique, les véritables bonnes actions ou la conscience morale que Dieu désire. Nous devons pour cela recevoir la capacité de la piété. Afin de nous doter de cette foi, Jésus a donné la vie en notre nom sur la croix, et ressuscité, il crée la vie de résurrection en nous par l'intermédiaire du Dieu Saint-Esprit.
Le Dieu tout-puissant de l'amour, par la vie de résurrection qui vainc la mort, nous libère de toutes les peurs et nous fait vivre librement dans l'amour véritable.
Nous renaissons en tant qu'existence remplie de joie, et nous avançons en répondant à voix haute à l'appel de l'amour et de la justice, en nous libérant de l'esclavage de Satan, sous laquelle on gémissait par peur de la mort.
22 eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses,
23 à être renouvelés dans l'esprit de votre intelligence,
24 et à revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité.
Selon Calvin, la compréhension de la condition humaine comme une totale corruption et dépravation aboutit à la conclusion qu'elle ne peut être améliorée par le biais d'un traitement ou d'une réhabilitation. En effet, il ne s'agit pas de la corruption de nos désirs, des parties sensuelles, mais c'est celle de notre partie la plus profonde, là où se situe le plus haut niveau d'action mentale. D'après Calvin, notre capacité à reconnaître Dieu et à mener une vie de vénération selon la volonté de Dieu s'est complètement détériorée et a atteint un niveau où le rétablissement est impossible.
La restauration de cette capacité de piété n'est donc pas possible en termes de traitement et de guérison intérieure de l'homme, mais provient uniquement de la recréation de nouvelles capacités, d'une nouvelle nature et d'une nouvelle tendance vers Dieu de l'extérieur de l'homme. Celles-ci sont nouvelles, car jamais connues par les descendants d'Adam.
La vision accordée miraculeusement par Jésus à une personne aveugle depuis la naissance n'était pas une guérison, mais un don de capacité complètement nouvelle pour cette personne. Celui qui est aveugle depuis sa naissance n'a jamais vu le monde, ce n'est donc pas un rétablissement.
Spirituellement parlant, nous sommes ceux qui ont complètement perdu leur vie spirituelle depuis le péché originel d'Adam. Adam a peut-être connu et expérimenté la vie spirituelle avant sa chute dans le péché originel, mais nous, les descendants, sommes dans la même position que ceux qui n'ont jamais expérimenté ce qu'est la vie spirituelle, comme ceux qui sont aveugles depuis leur naissance. Nous ne pouvions pas avoir de vitalité spirituelle jusqu'à ce que Jésus donne sa vie sur la croix et que le Saint-Esprit crée en nous une nouvelle vie spirituelle à travers la vie ressuscitée de Jésus.
L'amélioration éthique, l'accumulation de bonnes actions, la sensibilisation à la morale, ces choses ne peuvent pas conduire à notre salut. En effet, tant que nous ne connaissons pas le Dieu d'amour tout-puissant et que nous n'y croyons pas, nous ne pourrons jamais atteindre l'amélioration éthique, les véritables bonnes actions ou la conscience morale que Dieu désire. Nous devons pour cela recevoir la capacité de la piété. Afin de nous doter de cette foi, Jésus a donné la vie en notre nom sur la croix, et ressuscité, il crée la vie de résurrection en nous par l'intermédiaire du Dieu Saint-Esprit.
Le Dieu tout-puissant de l'amour, par la vie de résurrection qui vainc la mort, nous libère de toutes les peurs et nous fait vivre librement dans l'amour véritable.
Nous renaissons en tant qu'existence remplie de joie, et nous avançons en répondant à voix haute à l'appel de l'amour et de la justice, en nous libérant de l'esclavage de Satan, sous laquelle on gémissait par peur de la mort.
Jean- Messages : 898
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Séoul
Re: Ephésiens 4.22-24
__
Bonjour Jean,
Je suis globalement d’accord avec ce qu’a écrit Jean Calvin, mais, dans l’humilité bien sur, je l’aurais exprimé d’une autre manière.
Notons d’abord que la « chair » a plusieurs sens, mais celui que nous employons dans ces lignes, a celui de « l’homme dans son état naturel en opposition à la volonté de Dieu ».
Les notions « la chair », et « le vieil homme », sont presque équivalentes, mais sujettes à quelques nuances. Certes plusieurs expressions les rapprochent beaucoup. Le vieil homme «se corrompt selon les convoitises trompeuses» (Éph. 4:22) qui caractérisent la chair. «Notre vieil homme a été crucifié» avec Christ (Rom. 6:6) et «ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair» (Gal. 5:24), ont dépouillé «le corps de la chair» dans le baptême (Col. 2:14) et ont «dépouillé le vieil homme avec ses actions» (Col. 3:9). L’un et l’autre concepts désignent la nature marquée par le péché que nous avons reçue de nos parents. L’expression «vieil homme» (Rom. 6:6 ; Éph. 4:22 ; Col. 3:9), par contraste avec le nouvel homme paraît englober tout ce que j’étais — homme pécheur responsable — dans mon ancienne condition avant d’avoir cru. La chair désigne plutôt la nature elle-même avec laquelle j’étais totalement identifié avant ma nouvelle naissance. Elle subsiste en moi, et en elle le péché — source de mal — tant que je suis dans le corps auquel elle est attachée. Dieu place le vieil homme dans la mort avec Christ (ce qui n’implique pas son inexistence). Le vieil homme a été crucifié avec lui, ayant reçu en Christ la juste sentence qu’il méritait. «Ayant dépouillé le vieil homme» avec ses actions et ayant revêtu le nouvel homme qui est renouvelé en connaissance (Col. 3:9, 10). Au sens moral, la «chair» désigne la volonté et les pensées corrompues de l’homme naturel, de l’homme tel qu’il est devenu par le péché d’Adam. C’est donc le principe du mal qui existe dans tous les hommes descendus d’Adam pécheur, et qui est la source de tout péché. C’est dans ce sens qu’il faut prendre le mot «chair» dans les passages suivants : Romains 7:18 : «Je sais qu’en moi, c’est-à-dire en ma chair, il n’habite point de bien». ; Galates 5:19 : «Les œuvres de la chair sont manifestes» ; Galates 6:8 : «Celui qui sème pour sa propre chair moissonnera de la chair la corruption». Mais, avec autant de force, la Parole nous montre — et l’expérience le confirme — que nous avons encore en nous la chair, et dans la chair, le péché, la source de mal en moi. La Parole ne donne pas une définition de la chair, mais elle nous en montre les caractères et les actions. Elle a une pensée, une volonté ; elle convoite (Rom. 8:6, 7 ; Éph. 2:3 ; Gal. 5:14). Elle est présente dans l’homme, parce qu’il descend d’Adam, tout au long de son existence sur la terre : «Ce qui est né de la chair est chair» (Jean 3:6).
Dieu ne change, n’ôte, ni n’améliore à aucun degré le vieil homme. Les deux natures (vieil et nouvel hommes) demeurent aussi distinctes que possible; mais il n’y a pour le chrétien aucune obligation ou nécessité de vivre dans la pratique ou la puissance d’une autre nature que la nouvelle seulement, ou plutôt c’est là ce que Dieu attend de vous en tout temps. La vieille nature demeure et n’est pas changée. Au chapitre 3 de l’évangile de Jean, Dieu révèle ses desseins par le moyen de son Fils. Il n’améliore pas l’homme tel qu’il le trouve; il donne la vie éternelle. C’est pourquoi «il faut que le Fils de l’homme soit élevé». Le Fils de l’homme sur la croix porte la colère et le jugement de Dieu contre le vieil homme. Le don de la vie éternelle n’améliore en aucune façon le vieil homme et ne le détruit pas, bien que judiciairement il prenne fin à la croix. Nos péchés sont restés dans le sépulcre dont Christ est sorti ; le péché, le principe de la vieille nature, a été expié et ôté judiciairement à la mort de Christ; le croyant vit maintenant de l’autre côté de la mort et du jugement, en Celui qui a été mort et qui est ressuscité, quoique en même temps la vieille nature demeure en lui. Cette vie éternelle est quelque chose qu’il n’avait pas auparavant; mais maintenant il est enfant de Dieu, ayant dépouillé « le vieil homme» et ayant revêtu le «nouvel homme» (voyez Éph. 4:21-24; Col. 3:9, 10; comp. aussi 1 Jean 3:1, 2).
Il est important que nous comprenions clairement ce point sur lequel tant de gens se trompent. Quant à la condamnation devant Dieu, la vieille nature est mise de côté, racines et branches, arbre et fruits; elle a disparu pour toujours. Dieu ne voit pas le croyant «dans la chair»; mais en même temps, il n’est pas moins vrai que la vieille nature, «le péché», demeure en nous: — un ennemi qu’il faut traiter comme tel et qu’il faut vaincre. Le chrétien portera cette nature avec lui jusqu’à ce qu’il meure ou qu’il soit changé à la venue de Christ.
Cette nature nouvelle ne s’amalgame jamais avec la chair; chacune des deux natures a son caractère distinctif. « Ce qui est né de la chair est chair; et ce qui est né de l’Esprit est esprit», c’est-à-dire que ce qui est né de l’Esprit tire sa nature de l’Esprit de Dieu qui vivifie ou donne la vie; la chair ne profite de rien (comp. Rom. 7:25; 8:5, 6; Gal. 5:17; Phil. 3:3).
Mais, bien qu’il en soit ainsi, le chrétien n’a aucune excuse pour marcher selon la vieille nature ou pour en accomplir les œuvres en quelque manière que ce soit. Bien plutôt, nous voyons que Dieu donne la grâce et la puissance pour en vaincre les effets et la tenir pratiquement dans la mort où il l’a placée, et où il la voit lui-même (Rom. 6:11-14; 8:12-15; Gal. 5:1-6, 13-25).
En résumé, Dieu n’ôte pas la vieille nature lorsqu’il en donne une nouvelle; il ne travaille pas non plus à l’améliorer. Le chrétien porte avec lui deux natures aussi distinctes que possible l’une de l’autre : Le «vieil homme» qui est corrompu et le «nouvel homme» créé selon Dieu, en justice et sainteté de la vérité (Éph. 4:22-24). Mais Dieu nous voit «en Christ» (2 Cor. 5:17-21).
Le croyant sait qu’il a la vieille nature en lui, mais qu’aux yeux du Juge le péché en la chair a été condamné en la personne de Christ (Rom. 8:3; 6:6-11).
S’agissant de la prédestination, nous savons que nous sommes sauvés la grâce, mais aussi par la foi (ou par le moyen de la foi). Donc, dans un ses, l’homme ne contribue en rien pour son salut. Cependant d’un autre côté, l’homme a une responsabilité de recevoir le salut par la foi, et de ne pas le rejeter. Malgré tout, il faut rejeter la tendance excessive de certains milieux calvinistes de considérer indûment que quoiqu’il fasse, celui qui ne serait pas prédestiné ne pourrait pas être sauvé.
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Bonjour Jean,
Je suis globalement d’accord avec ce qu’a écrit Jean Calvin, mais, dans l’humilité bien sur, je l’aurais exprimé d’une autre manière.
Notons d’abord que la « chair » a plusieurs sens, mais celui que nous employons dans ces lignes, a celui de « l’homme dans son état naturel en opposition à la volonté de Dieu ».
Les notions « la chair », et « le vieil homme », sont presque équivalentes, mais sujettes à quelques nuances. Certes plusieurs expressions les rapprochent beaucoup. Le vieil homme «se corrompt selon les convoitises trompeuses» (Éph. 4:22) qui caractérisent la chair. «Notre vieil homme a été crucifié» avec Christ (Rom. 6:6) et «ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair» (Gal. 5:24), ont dépouillé «le corps de la chair» dans le baptême (Col. 2:14) et ont «dépouillé le vieil homme avec ses actions» (Col. 3:9). L’un et l’autre concepts désignent la nature marquée par le péché que nous avons reçue de nos parents. L’expression «vieil homme» (Rom. 6:6 ; Éph. 4:22 ; Col. 3:9), par contraste avec le nouvel homme paraît englober tout ce que j’étais — homme pécheur responsable — dans mon ancienne condition avant d’avoir cru. La chair désigne plutôt la nature elle-même avec laquelle j’étais totalement identifié avant ma nouvelle naissance. Elle subsiste en moi, et en elle le péché — source de mal — tant que je suis dans le corps auquel elle est attachée. Dieu place le vieil homme dans la mort avec Christ (ce qui n’implique pas son inexistence). Le vieil homme a été crucifié avec lui, ayant reçu en Christ la juste sentence qu’il méritait. «Ayant dépouillé le vieil homme» avec ses actions et ayant revêtu le nouvel homme qui est renouvelé en connaissance (Col. 3:9, 10). Au sens moral, la «chair» désigne la volonté et les pensées corrompues de l’homme naturel, de l’homme tel qu’il est devenu par le péché d’Adam. C’est donc le principe du mal qui existe dans tous les hommes descendus d’Adam pécheur, et qui est la source de tout péché. C’est dans ce sens qu’il faut prendre le mot «chair» dans les passages suivants : Romains 7:18 : «Je sais qu’en moi, c’est-à-dire en ma chair, il n’habite point de bien». ; Galates 5:19 : «Les œuvres de la chair sont manifestes» ; Galates 6:8 : «Celui qui sème pour sa propre chair moissonnera de la chair la corruption». Mais, avec autant de force, la Parole nous montre — et l’expérience le confirme — que nous avons encore en nous la chair, et dans la chair, le péché, la source de mal en moi. La Parole ne donne pas une définition de la chair, mais elle nous en montre les caractères et les actions. Elle a une pensée, une volonté ; elle convoite (Rom. 8:6, 7 ; Éph. 2:3 ; Gal. 5:14). Elle est présente dans l’homme, parce qu’il descend d’Adam, tout au long de son existence sur la terre : «Ce qui est né de la chair est chair» (Jean 3:6).
Dieu ne change, n’ôte, ni n’améliore à aucun degré le vieil homme. Les deux natures (vieil et nouvel hommes) demeurent aussi distinctes que possible; mais il n’y a pour le chrétien aucune obligation ou nécessité de vivre dans la pratique ou la puissance d’une autre nature que la nouvelle seulement, ou plutôt c’est là ce que Dieu attend de vous en tout temps. La vieille nature demeure et n’est pas changée. Au chapitre 3 de l’évangile de Jean, Dieu révèle ses desseins par le moyen de son Fils. Il n’améliore pas l’homme tel qu’il le trouve; il donne la vie éternelle. C’est pourquoi «il faut que le Fils de l’homme soit élevé». Le Fils de l’homme sur la croix porte la colère et le jugement de Dieu contre le vieil homme. Le don de la vie éternelle n’améliore en aucune façon le vieil homme et ne le détruit pas, bien que judiciairement il prenne fin à la croix. Nos péchés sont restés dans le sépulcre dont Christ est sorti ; le péché, le principe de la vieille nature, a été expié et ôté judiciairement à la mort de Christ; le croyant vit maintenant de l’autre côté de la mort et du jugement, en Celui qui a été mort et qui est ressuscité, quoique en même temps la vieille nature demeure en lui. Cette vie éternelle est quelque chose qu’il n’avait pas auparavant; mais maintenant il est enfant de Dieu, ayant dépouillé « le vieil homme» et ayant revêtu le «nouvel homme» (voyez Éph. 4:21-24; Col. 3:9, 10; comp. aussi 1 Jean 3:1, 2).
Il est important que nous comprenions clairement ce point sur lequel tant de gens se trompent. Quant à la condamnation devant Dieu, la vieille nature est mise de côté, racines et branches, arbre et fruits; elle a disparu pour toujours. Dieu ne voit pas le croyant «dans la chair»; mais en même temps, il n’est pas moins vrai que la vieille nature, «le péché», demeure en nous: — un ennemi qu’il faut traiter comme tel et qu’il faut vaincre. Le chrétien portera cette nature avec lui jusqu’à ce qu’il meure ou qu’il soit changé à la venue de Christ.
Cette nature nouvelle ne s’amalgame jamais avec la chair; chacune des deux natures a son caractère distinctif. « Ce qui est né de la chair est chair; et ce qui est né de l’Esprit est esprit», c’est-à-dire que ce qui est né de l’Esprit tire sa nature de l’Esprit de Dieu qui vivifie ou donne la vie; la chair ne profite de rien (comp. Rom. 7:25; 8:5, 6; Gal. 5:17; Phil. 3:3).
Mais, bien qu’il en soit ainsi, le chrétien n’a aucune excuse pour marcher selon la vieille nature ou pour en accomplir les œuvres en quelque manière que ce soit. Bien plutôt, nous voyons que Dieu donne la grâce et la puissance pour en vaincre les effets et la tenir pratiquement dans la mort où il l’a placée, et où il la voit lui-même (Rom. 6:11-14; 8:12-15; Gal. 5:1-6, 13-25).
En résumé, Dieu n’ôte pas la vieille nature lorsqu’il en donne une nouvelle; il ne travaille pas non plus à l’améliorer. Le chrétien porte avec lui deux natures aussi distinctes que possible l’une de l’autre : Le «vieil homme» qui est corrompu et le «nouvel homme» créé selon Dieu, en justice et sainteté de la vérité (Éph. 4:22-24). Mais Dieu nous voit «en Christ» (2 Cor. 5:17-21).
Le croyant sait qu’il a la vieille nature en lui, mais qu’aux yeux du Juge le péché en la chair a été condamné en la personne de Christ (Rom. 8:3; 6:6-11).
S’agissant de la prédestination, nous savons que nous sommes sauvés la grâce, mais aussi par la foi (ou par le moyen de la foi). Donc, dans un ses, l’homme ne contribue en rien pour son salut. Cependant d’un autre côté, l’homme a une responsabilité de recevoir le salut par la foi, et de ne pas le rejeter. Malgré tout, il faut rejeter la tendance excessive de certains milieux calvinistes de considérer indûment que quoiqu’il fasse, celui qui ne serait pas prédestiné ne pourrait pas être sauvé.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Ephésiens 4.22-24
Personnellement je crois que Calvin se trompe quand à la "totale corruption".Jean a écrit:la compréhension de la condition humaine comme une totale corruption et dépravation aboutit à la conclusion qu'elle ne peut être améliorée par le biais d'un traitement ou d'une réhabilitation. ... La restauration ...provient uniquement de la recréation de nouvelles capacités
"Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous." (rom 8,11)
2 Corinthiens 5:4
Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d'être dépouillés, mais d'être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie.
Exactement comme Dieu tire l'homme de la poussière de la terre, elle-même tiré du néant, c'est à dire de l'absence de Dieu.
Exactement comme Dieu souffle en l'homme pour faire vivre ce vase tiré du néant.
De la même manière le chrétien est la rencontre du Dieu vivant avec l'homme de néant, jusqu'à ce que "Dieu soit tout en tous" (1 cor 15)
Gadou- Messages : 2897
Date d'inscription : 28/08/2012
Localisation : Montauban
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