la cène
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Re: la cène
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Bonjour plazbovo (place Beauveau le siège du Ministère de l’Intérieur ?)
« Si l'alliance concerne l'Israël auquel tu penses (maisons d'Israël et de Juda), et ne concerne pas l'Eglise, pourquoi prends-tu la cène ? En effet, Jésus a clairement expliqué que le vin est le sang de cette nouvelle alliance ».
Plus exactement : « cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ». Je n’ai pas dit que cela ne concernait pas l’Eglise (plus exactement les chrétiens), mais que cela s’adressait très spécialement à Israël. Je l’ai expliqué dans mon précédent message. Mais nous sommes indirectement concernés et même, si je puis dire, super bénéficiaires. N’oublie pas que dans le futur royaume millénaire, les chrétiens glorifiés dans la maison du Père régneront avec le Christ depuis leur position céleste. La Cène est le mémorial de ses souffrances expiatoires : les deux concepts se superposent et se complètent.
« Pourquoi ne pas les utiliser si ces mots existent et désignent les choses dont nous parlons ? Pourquoi s'en priver, a fortiori s'ils sont bibliques (eucharistie). En l'occurrence, puisque le mot liturgie décrit tout ce qui se rapporte au culte au sein d'une église, je ne vois donc pas où est le problème ».
C’est sans doute de ma part une question de vocabulaire. Pour moi le mot liturgie se rapporte au formalisme et aux pompes de la religion catholique (et de quelques autres dénominations) alors que nous sommes appelés à rejeter ce formalisme et à adorer le Père en esprit et en vérité. Pour moi l’eucharistie se rapporte aux fausses doctrines de la transsubstantiation ou de la consubstantiation. Mais je me trompe peut-être …
« Je ne prends pas la cène comme cela se fait traditionnellement (avec du pain et du vin) ».
Je ne comprends pas.
(Sur le témoignage de la Cène) : « quel athée verra la présence de Dieu dans ce que tu appelles un témoignage et qui se manifesterait dans le fait de manger du pain et boire du vin ? »
Il ne s’agit pas d’une prétendue « présence de Dieu », mais d’un mémorial du sacrifice du Christ à la croix.
« gerardh a écrit: Faut-il célébrer concrètement la Cène alors que le lavage des pieds resterait seulement symbolique ? (...) il suffit sans doute d’examiner dans les détails d’une part l’institution de la Cène (vous ferez cela en mémoire de moi), et le sens symbolique du lavage des pieds.
Plasbovo : Je ne comprends pas. Peux-tu étayer ? Pourquoi tu vois un symbole dans le lavage des pieds alors que tu prends l'idée de prendre du pain et du vin au sens littéral ? »
Le Seigneur est clair lors de la Cène lorsqu’il dit « faites ceci en mémoire de moi ». Il faut le faire. Dans la scène du lavage des pieds le Seigneur lave les pieds des disciples et ne leur lave pas tout le corps (qui est net ou pur). Il s’agit donc, pour des croyants sauvés de leur enlever les souillures quotidiennes en se mettant à leurs pieds. Le symbole est fort mais ce n’est qu’un symbole. Ensuite nous sommes invités à faire de même c'est-à-dire, dans des cas déterminés bien sur (car nous péchons tous à plusieurs égards) de redresser des frères qui pourraient dériver. Le Seigneur leur dit bien au verset 15 « je vous ai donné un exemple », ce qui n’implique pas un commandement d’une pratique régulière.
Je te transcris un commentaire chrétien : « Or c’est aussi cela ce que nous avons à faire quand l’un de nos frères « s’est laissé surprendre par quelque faute » : nous devons le redresser dans un esprit de douceur (Gal. 6:1). Notons au passage que, pour le faire, nous devons nous-mêmes être « spirituels », c’est-à-dire dans un bon état spirituel. C’est à ce genre de lavage de pieds que le Seigneur pensait, quand Il disait « … vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres ». Le sens de Ses paroles ne vise pas un lavage des pieds au sens littéral. Ce ne serait pas en accord avec l’esprit du christianisme, tel que développé dans le Nouveau Testament. Hormis le baptême et la fraction du pain, nous n’y trouvons aucune autre institution visible. Et il est certainement significatif qu’Actes 2:42 ne parle pas du tout de lavage des pieds, mais bien de « persévérer dans la doctrine et la communion des apôtres, dans la fraction du pain et les prières ». Pourquoi n’est-il pas question de lavage des pieds ? Parce qu’il n’y en avait pas. Les premiers chrétiens avaient manifestement compris ce que le Seigneur voulait dire » (source : Bibliquest)
Maintenant, si ta conscience te dicte de laver les pieds de ton frère dans un sens littéral, fais-le.
« gerardh a écrit: A noter encore que pour la première Cène, il semble bien que le Christ n’ait pris ni le pain ni la seconde coupe. Il prend bien dans Luc 22 la première coupe, qui a trait à la Pâque et non à la Cène. Puis pour le pain « il le leur donna » « et de même la coupe aussi ».
Apparemment, quand tu parles de première cène tu ne parles pas de la même chose que moi. Les deux cènes dont je parle sont prises dans la même soirée. En fait, je préfère parler de deux repas de la Pâque (voir un précédent post que j'avais fait sur ce sujet). Je reconnais que c'est plus perceptible dans Matthieu 26 et Marc 14 alors que chez Luc la trame est différente ».
Je me suis trompé. Je voulais dire « la première coupe »
« gerardh a écrit: Les 4 évangiles ont chacun un caractère différent, d’où le fait qu’ils sont plusieurs. D’où les différences de récit entre les uns et les autres. Notamment dans Luc, Jésus est principalement décrit comme fils de l’homme. On pourrait développer davantage ces particularités ».
Il est sur que les évangiles synoptiques utilisent des blocs de passages qui sont très proches et proviennent sans doute d’une source commune : peut-être l’évangile de Marc qui est plus ancien, ou, selon certains, un document « souche » qu’ils pensent avoir été écrit en araméen. Mais premièrement ces trois évangiles ne sont pas identiques, et secondement, même les passages semblables ne sont pas rigoureusement identiques et comportent des variations, parfois difficilement perceptibles. Or toutes ces différences marquent les caractères particuliers de chacun des évangiles dans leur description (non exclusive) d’un ou l’autre aspect de la personne du Christ : Matthieu le décrit comme le Messie ; Marc comme serviteur et prophète ; Luc comme fils de l’homme et Jean comme Fils de Dieu. Même si l’expression « fils de l’homme », par exemple peut figurer dans d’autres évangiles, il figure particulièrement dans Luc, qui, par ailleurs, le décrit plus particulièrement comme tel au cours des passages.
« Les souffrances expiatoires je ne connais pas. Pour moi, il n'y a qu'une seule chose qui soit expiatoire : sa mort. Jésus avait la trouille en pensant à ce qui l'attendait. Je ne crois pas qu'on puisse parler de souffrances par anticipation. Il était saisi d'angoisse. Je serais curieux de savoir d'où tu tiens cette idée ».
Les souffrances expiatoires ont eu lieu sur la croix, dans les heures sombres de la sixième heure à la neuvième heure », lorsque Jésus s’est écrié : « mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?». Auparavant c’étaient des souffrances de la part des hommes, mais dans ces moments c’était l’expression de la colère de Dieu contre le péché. A noter que Jésus s’adresse alors à Dieu, et non au Père. Dans ces moments expiatoires, les pensées du Christ sont décrites dans la première moitié du Psaume 22, qui commence en effet par ces paroles sur la croix. A l’issue de cette neuvième heure, Jésus indique que « C’est accompli », c'est-à-dire que l’œuvre de la rédemption était faite dès ce moment. Il dit, s’adressant alors au Père : « Père entre tes mains je remets mon esprit », puis il crie d’une forte voix (ce qui montrait qu’il était loin de la mort s’il ne l’avait pas voulue), et expire, de son propre chef. Aussi cette mort est une victoire. Je comprends qu’en termes globaux décrivant l’ensemble de cette scène, on puisse parler de « mort expiatoire », mais dans le détail voici comment les choses ont eu lieu.
Les souffrances par anticipation ont eu lieu à Gethsémané. Non seulement le Christ était saisi d’angoisse, anticipant son châtiment prochain pour nos péchés, mais il s’écrie : « Père si tu pouvais faire passer cette coupe loin de moi … ». Et sa sueur était comme des grumeaux de sang découlaient sur la terre. «Maintenant mon âme est troublée ; et que dirai-je ? Père, délivre-moi de cette heure !» Il ne pouvait pas désirer et il ne pouvait pas ne pas craindre l’abandon de Dieu et la coupe de la mort qu’il avait à boire. C’était une anticipation par le Sauveur, quand le moment en fut venu, de ses souffrances sur la croix, avec le poids oppressant de leur vrai caractère : dans le chemin de la vie, il devait rencontrer la mort. Il s’agit donc d’une scène d’une intensité absolue. C’est pourquoi, chez les « frères » nous parlons de souffrances par anticipation. Mais il y aurait peut-être d’autres façons d’exprimer cela.
« Par ailleurs, en effet, la sanctification, processus sur le long terme, ne se résume pas au martyre, qui signerait plutôt l'aboutissement de cette sanctification ».
Les chrétiens sont saints et sanctifiés, même indépendamment du martyre. Nous lisons en Hébreux 10, 14 : « par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés ».
« gerardh a écrit: « Se renoncer soi-même et prendre sa croix » signifie en avoir fini avec la chair et le monde ; pas forcément souffrir le martyre.
Tu crois ? Et Marc 8 : 35 (perdre sa vie pour la sauver, chercher à la sauver pour la perdre) c'est aussi une hyperbole ? »
Perdre sa vie ne veut pas obligatoirement dire souffrir le martyre. Certaines personnes éprouvées parlent de la croix qu'elles ont à porter, ou du «calvaire» qu'il leur faut accepter avec résignation. Mais ce n'est pas ce que le Seigneur veut dire ici. Il demande à chaque croyant de prendre volontiers le fardeau d'opprobre et de souffrance que le monde ne manque pas de lui présenter s'il est fidèle (Gal. 6 v. 14). Si les disciples voulaient suivre Jésus dans le monde nouveau de bénédiction et de gloire qu’il inaugurait comme Fils de l’homme, ils devaient être préparés à partager sa position de souffrance et de rejet dans ce monde. Ici il ne s’agit pas de ses souffrances expiatoires, qu’il a endurées lorsqu’il a été abandonné de Dieu, mais de la contradiction des pécheurs contre lui-même et des souffrances de la part des hommes ; dans leur petite mesure, les croyants ont part à ces souffrances, qui peuvent certes même aller jusqu’au martyre. Suivre Christ dans un monde qui l’a rejeté implique le renoncement à soi-même, la perte de sa propre vie et le refus du monde.
« nous demander si le commandement de la cène doit être pris dans un sens littéral »
Cette particularité des chrétiens anciens alcooliques, qui ne pourraient absolument prendre une gorgée de vin, pour peu qu’elle soit avérée, est une chose en soi, qui ne saurait remettre en cause l’institution de la Cène, laquelle est très précise. On a aussi fait observer que la coupe, passant de bouche en bouche, pouvait entraîner des conséquences sanitaires si l’un des participants était contagieux. La grâce du Seigneur est bien au-dessus de tout cela. Rien n’est impossible à Dieu. Je n’ai jamais eu écho de problèmes sanitaires à l’occasion de la Cène
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Bonjour plazbovo (place Beauveau le siège du Ministère de l’Intérieur ?)
« Si l'alliance concerne l'Israël auquel tu penses (maisons d'Israël et de Juda), et ne concerne pas l'Eglise, pourquoi prends-tu la cène ? En effet, Jésus a clairement expliqué que le vin est le sang de cette nouvelle alliance ».
Plus exactement : « cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ». Je n’ai pas dit que cela ne concernait pas l’Eglise (plus exactement les chrétiens), mais que cela s’adressait très spécialement à Israël. Je l’ai expliqué dans mon précédent message. Mais nous sommes indirectement concernés et même, si je puis dire, super bénéficiaires. N’oublie pas que dans le futur royaume millénaire, les chrétiens glorifiés dans la maison du Père régneront avec le Christ depuis leur position céleste. La Cène est le mémorial de ses souffrances expiatoires : les deux concepts se superposent et se complètent.
« Pourquoi ne pas les utiliser si ces mots existent et désignent les choses dont nous parlons ? Pourquoi s'en priver, a fortiori s'ils sont bibliques (eucharistie). En l'occurrence, puisque le mot liturgie décrit tout ce qui se rapporte au culte au sein d'une église, je ne vois donc pas où est le problème ».
C’est sans doute de ma part une question de vocabulaire. Pour moi le mot liturgie se rapporte au formalisme et aux pompes de la religion catholique (et de quelques autres dénominations) alors que nous sommes appelés à rejeter ce formalisme et à adorer le Père en esprit et en vérité. Pour moi l’eucharistie se rapporte aux fausses doctrines de la transsubstantiation ou de la consubstantiation. Mais je me trompe peut-être …
« Je ne prends pas la cène comme cela se fait traditionnellement (avec du pain et du vin) ».
Je ne comprends pas.
(Sur le témoignage de la Cène) : « quel athée verra la présence de Dieu dans ce que tu appelles un témoignage et qui se manifesterait dans le fait de manger du pain et boire du vin ? »
Il ne s’agit pas d’une prétendue « présence de Dieu », mais d’un mémorial du sacrifice du Christ à la croix.
« gerardh a écrit: Faut-il célébrer concrètement la Cène alors que le lavage des pieds resterait seulement symbolique ? (...) il suffit sans doute d’examiner dans les détails d’une part l’institution de la Cène (vous ferez cela en mémoire de moi), et le sens symbolique du lavage des pieds.
Plasbovo : Je ne comprends pas. Peux-tu étayer ? Pourquoi tu vois un symbole dans le lavage des pieds alors que tu prends l'idée de prendre du pain et du vin au sens littéral ? »
Le Seigneur est clair lors de la Cène lorsqu’il dit « faites ceci en mémoire de moi ». Il faut le faire. Dans la scène du lavage des pieds le Seigneur lave les pieds des disciples et ne leur lave pas tout le corps (qui est net ou pur). Il s’agit donc, pour des croyants sauvés de leur enlever les souillures quotidiennes en se mettant à leurs pieds. Le symbole est fort mais ce n’est qu’un symbole. Ensuite nous sommes invités à faire de même c'est-à-dire, dans des cas déterminés bien sur (car nous péchons tous à plusieurs égards) de redresser des frères qui pourraient dériver. Le Seigneur leur dit bien au verset 15 « je vous ai donné un exemple », ce qui n’implique pas un commandement d’une pratique régulière.
Je te transcris un commentaire chrétien : « Or c’est aussi cela ce que nous avons à faire quand l’un de nos frères « s’est laissé surprendre par quelque faute » : nous devons le redresser dans un esprit de douceur (Gal. 6:1). Notons au passage que, pour le faire, nous devons nous-mêmes être « spirituels », c’est-à-dire dans un bon état spirituel. C’est à ce genre de lavage de pieds que le Seigneur pensait, quand Il disait « … vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres ». Le sens de Ses paroles ne vise pas un lavage des pieds au sens littéral. Ce ne serait pas en accord avec l’esprit du christianisme, tel que développé dans le Nouveau Testament. Hormis le baptême et la fraction du pain, nous n’y trouvons aucune autre institution visible. Et il est certainement significatif qu’Actes 2:42 ne parle pas du tout de lavage des pieds, mais bien de « persévérer dans la doctrine et la communion des apôtres, dans la fraction du pain et les prières ». Pourquoi n’est-il pas question de lavage des pieds ? Parce qu’il n’y en avait pas. Les premiers chrétiens avaient manifestement compris ce que le Seigneur voulait dire » (source : Bibliquest)
Maintenant, si ta conscience te dicte de laver les pieds de ton frère dans un sens littéral, fais-le.
« gerardh a écrit: A noter encore que pour la première Cène, il semble bien que le Christ n’ait pris ni le pain ni la seconde coupe. Il prend bien dans Luc 22 la première coupe, qui a trait à la Pâque et non à la Cène. Puis pour le pain « il le leur donna » « et de même la coupe aussi ».
Apparemment, quand tu parles de première cène tu ne parles pas de la même chose que moi. Les deux cènes dont je parle sont prises dans la même soirée. En fait, je préfère parler de deux repas de la Pâque (voir un précédent post que j'avais fait sur ce sujet). Je reconnais que c'est plus perceptible dans Matthieu 26 et Marc 14 alors que chez Luc la trame est différente ».
Je me suis trompé. Je voulais dire « la première coupe »
« gerardh a écrit: Les 4 évangiles ont chacun un caractère différent, d’où le fait qu’ils sont plusieurs. D’où les différences de récit entre les uns et les autres. Notamment dans Luc, Jésus est principalement décrit comme fils de l’homme. On pourrait développer davantage ces particularités ».
Il est sur que les évangiles synoptiques utilisent des blocs de passages qui sont très proches et proviennent sans doute d’une source commune : peut-être l’évangile de Marc qui est plus ancien, ou, selon certains, un document « souche » qu’ils pensent avoir été écrit en araméen. Mais premièrement ces trois évangiles ne sont pas identiques, et secondement, même les passages semblables ne sont pas rigoureusement identiques et comportent des variations, parfois difficilement perceptibles. Or toutes ces différences marquent les caractères particuliers de chacun des évangiles dans leur description (non exclusive) d’un ou l’autre aspect de la personne du Christ : Matthieu le décrit comme le Messie ; Marc comme serviteur et prophète ; Luc comme fils de l’homme et Jean comme Fils de Dieu. Même si l’expression « fils de l’homme », par exemple peut figurer dans d’autres évangiles, il figure particulièrement dans Luc, qui, par ailleurs, le décrit plus particulièrement comme tel au cours des passages.
« Les souffrances expiatoires je ne connais pas. Pour moi, il n'y a qu'une seule chose qui soit expiatoire : sa mort. Jésus avait la trouille en pensant à ce qui l'attendait. Je ne crois pas qu'on puisse parler de souffrances par anticipation. Il était saisi d'angoisse. Je serais curieux de savoir d'où tu tiens cette idée ».
Les souffrances expiatoires ont eu lieu sur la croix, dans les heures sombres de la sixième heure à la neuvième heure », lorsque Jésus s’est écrié : « mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?». Auparavant c’étaient des souffrances de la part des hommes, mais dans ces moments c’était l’expression de la colère de Dieu contre le péché. A noter que Jésus s’adresse alors à Dieu, et non au Père. Dans ces moments expiatoires, les pensées du Christ sont décrites dans la première moitié du Psaume 22, qui commence en effet par ces paroles sur la croix. A l’issue de cette neuvième heure, Jésus indique que « C’est accompli », c'est-à-dire que l’œuvre de la rédemption était faite dès ce moment. Il dit, s’adressant alors au Père : « Père entre tes mains je remets mon esprit », puis il crie d’une forte voix (ce qui montrait qu’il était loin de la mort s’il ne l’avait pas voulue), et expire, de son propre chef. Aussi cette mort est une victoire. Je comprends qu’en termes globaux décrivant l’ensemble de cette scène, on puisse parler de « mort expiatoire », mais dans le détail voici comment les choses ont eu lieu.
Les souffrances par anticipation ont eu lieu à Gethsémané. Non seulement le Christ était saisi d’angoisse, anticipant son châtiment prochain pour nos péchés, mais il s’écrie : « Père si tu pouvais faire passer cette coupe loin de moi … ». Et sa sueur était comme des grumeaux de sang découlaient sur la terre. «Maintenant mon âme est troublée ; et que dirai-je ? Père, délivre-moi de cette heure !» Il ne pouvait pas désirer et il ne pouvait pas ne pas craindre l’abandon de Dieu et la coupe de la mort qu’il avait à boire. C’était une anticipation par le Sauveur, quand le moment en fut venu, de ses souffrances sur la croix, avec le poids oppressant de leur vrai caractère : dans le chemin de la vie, il devait rencontrer la mort. Il s’agit donc d’une scène d’une intensité absolue. C’est pourquoi, chez les « frères » nous parlons de souffrances par anticipation. Mais il y aurait peut-être d’autres façons d’exprimer cela.
« Par ailleurs, en effet, la sanctification, processus sur le long terme, ne se résume pas au martyre, qui signerait plutôt l'aboutissement de cette sanctification ».
Les chrétiens sont saints et sanctifiés, même indépendamment du martyre. Nous lisons en Hébreux 10, 14 : « par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés ».
« gerardh a écrit: « Se renoncer soi-même et prendre sa croix » signifie en avoir fini avec la chair et le monde ; pas forcément souffrir le martyre.
Tu crois ? Et Marc 8 : 35 (perdre sa vie pour la sauver, chercher à la sauver pour la perdre) c'est aussi une hyperbole ? »
Perdre sa vie ne veut pas obligatoirement dire souffrir le martyre. Certaines personnes éprouvées parlent de la croix qu'elles ont à porter, ou du «calvaire» qu'il leur faut accepter avec résignation. Mais ce n'est pas ce que le Seigneur veut dire ici. Il demande à chaque croyant de prendre volontiers le fardeau d'opprobre et de souffrance que le monde ne manque pas de lui présenter s'il est fidèle (Gal. 6 v. 14). Si les disciples voulaient suivre Jésus dans le monde nouveau de bénédiction et de gloire qu’il inaugurait comme Fils de l’homme, ils devaient être préparés à partager sa position de souffrance et de rejet dans ce monde. Ici il ne s’agit pas de ses souffrances expiatoires, qu’il a endurées lorsqu’il a été abandonné de Dieu, mais de la contradiction des pécheurs contre lui-même et des souffrances de la part des hommes ; dans leur petite mesure, les croyants ont part à ces souffrances, qui peuvent certes même aller jusqu’au martyre. Suivre Christ dans un monde qui l’a rejeté implique le renoncement à soi-même, la perte de sa propre vie et le refus du monde.
« nous demander si le commandement de la cène doit être pris dans un sens littéral »
Cette particularité des chrétiens anciens alcooliques, qui ne pourraient absolument prendre une gorgée de vin, pour peu qu’elle soit avérée, est une chose en soi, qui ne saurait remettre en cause l’institution de la Cène, laquelle est très précise. On a aussi fait observer que la coupe, passant de bouche en bouche, pouvait entraîner des conséquences sanitaires si l’un des participants était contagieux. La grâce du Seigneur est bien au-dessus de tout cela. Rien n’est impossible à Dieu. Je n’ai jamais eu écho de problèmes sanitaires à l’occasion de la Cène
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gerardh- Messages : 5916
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Re: la cène
La Cène n’est pas un simple repas commémoratif (comme le rallumage de la flamme au pied du tombeau du soldat inconnu). C’est aussi un acte par lequel, en communauté, nous accueillons la réalité vivante du Christ dans l’assemblée réunie et ouverte à sa présence par l’action du Saint-Esprit. C’est donc un acte communautaire vital pour l’Église. Ce n’est pas parce qu’il n’est pas nécessaire qu’une personne particulière préside ce moment qu’on peut le vivre tout seul ! Par contre, célébrer une Sainte Cène chez soi, avec sa famille ou ses proches, ou encore aller la partager avec des malades qui ne peuvent pas se rendre au culte me semble être bien sûr un acte communautaire tout à fait possible et même utile dans bien des circonstances.
Les attestants. 1001 questions
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Clara- Admin
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Re: la cène
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Bonjour Clara, tu écris au sujet de la Cène :
« C’est aussi un acte par lequel, en communauté, nous accueillons la réalité vivante du Christ dans l’assemblée réunie et ouverte à sa présence par l’action du Saint-Esprit. C’est donc un acte communautaire vital pour l’Église ».
Explique-moi et donne-moi tes sources. (Peut-être veux-tu dire que c’est un acte de communion comme nous le voyons en 1 Cor 10, 16-17)
Par ailleurs je pense que la Cène doit se prendre en assemblée. Je n’irais pas la porter aux malades ni la prendre en famille ou de manière privée avec des proches, justement parce que c’est, comme tu le dis, un acte communautaire.
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gerardh- Messages : 5916
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Re: la cène
Coucou. Gérard,
Mes sources sont au bas du message. C'est une réponse des attestants (.fr) sur 1001 questions.
Je suis d'accord avec ce qui est écrit et je n'ai pas la force de tenir une conversation sérieuse...
Mes sources sont au bas du message. C'est une réponse des attestants (.fr) sur 1001 questions.
Je suis d'accord avec ce qui est écrit et je n'ai pas la force de tenir une conversation sérieuse...
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Clara- Admin
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Re: la cène
Clara a écrit:La Cène n’est pas un simple repas commémoratif (comme le rallumage de la flamme au pied du tombeau du soldat inconnu). C’est aussi un acte par lequel, en communauté, nous accueillons la réalité vivante du Christ dans l’assemblée réunie et ouverte à sa présence par l’action du Saint-Esprit. C’est donc un acte communautaire vital pour l’Église. Ce n’est pas parce qu’il n’est pas nécessaire qu’une personne particulière préside ce moment qu’on peut le vivre tout seul ! Par contre, célébrer une Sainte Cène chez soi, avec sa famille ou ses proches, ou encore aller la partager avec des malades qui ne peuvent pas se rendre au culte me semble être bien sûr un acte communautaire tout à fait possible et même utile dans bien des circonstances.
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psaume23.1- Messages : 1843
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Re: la cène
Tout à fait d'accord avec Clara...
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Re: la cène
Clara a écrit:
psaume23.1- Messages : 1843
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Re: la cène
« nous demander si le commandement de la cène doit être pris dans un sens littéral »
Cette particularité des chrétiens anciens alcooliques, qui ne pourraient absolument prendre une gorgée de vin, pour peu qu’elle soit avérée,
elle l'est
Ah? pourriez vous me donner sa périodicité? Doit elle se faire uniquement pendant un culte par exemple? Vous parliez de vin, quel type de vin? rouge blanc? Quel titrage? Si c'est pas important et si c'est un acte de mémoire, jus de raisin n'est il pas aussi aussi pertinent? Dans mon église il y a vin et raisin et pour être honnête les rares fois où je l'ai prise, ce fut avec du raisin.
est une chose en soi, qui ne saurait remettre en cause l’institution de la Cène, laquelle est très précise.
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Re: la cène
Notons d'ailleurs que Matthieu 26 ne parle pas de vin, mais de coupe...
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Re: la cène
Cette question était inutile, Plazbovo. Si les persiflages recommencent ils seront modérés.
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Re: la cène
Non, Plazbovo, je je crois pas. Je ne laisserai pas s'installer sur le forum ce type de relation avec jugement et dérision! On en a déjà parlé.
Mais j'aimerai comprendre. Dans le cas présent, pourquoi poser une telle question à un frère?
Mais j'aimerai comprendre. Dans le cas présent, pourquoi poser une telle question à un frère?
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Re: la cène
Bonjour plazbovo,
Si je t’ai bien compris, ta conviction est bien arrêtée : la Cène et le lavage des pieds ressortissent de la même logique, et doivent donc être considérés dans un sens symbolique et non littéral. Cela signifie que la Cène ne doit pas être effectivement prise. Je ne suis pas d’accord, mais dis-moi comment alors tu pratiques la Cène, ou si encore tu ne la prends pas, et alors que signifie t’elle pour toi ?
"gerardh a écrit: Plus exactement : « cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ». Je n’ai pas dit que cela ne concernait pas l’Eglise (plus exactement les chrétiens), mais que cela s’adressait très spécialement à Israël.
Plazbovo : Tu l'avais peut-être pas dit, mais tu l'avais écrit Gerardh.
gerardh a écrit : Il n’est jamais question d’alliance avec l’Église".
J’ai été précis dans mes formulations : la nouvelle alliance est avec Israël et non avec l’Eglise. Dans le même temps les chrétiens sont concernés. J’ai explicité cela plus en détail dans le précédent message, que tu n’as pas cité dans son intégralité.
« N'est-ce pas légaliste de manger du pain et boire du vin sans comprendre pourquoi on le fait ? Juste parce que Jésus l'a commandé ? »
Ce « commandement », qui est plutôt une tendre indication, ne ressortit pas d’une logique légaliste. Sinon aussi il y aurait du légalisme lorsque le Christ dit à ses disciples « je vous donne un commandement nouveau c’est de vous aimer l’un l’autre". Nous chantons dans un cantique : « Cet amour sans le comprendre, Nous l’adorons à genoux ». Ainsi quand bien même nous ne comprendrions pas cette institution de la Cène, nous aurions à y obéir. Mais ce n’est pas le cas car nous en comprenons bien le pourquoi : mémorial, annonce de sa mort jusqu’à ce qu’il vienne, communion en un seul corps. Nous t’avons rappelé cela si bien que tu serais responsable si tu n’en tenais pas compte.
« je crois bien que Jésus a demandé un sacrifice d'eucharistie »
Je pourrais rechercher sur Internet, mais rappelle-moi la signification du mot eucharistie. En tout cas la Cène n’est aucunement un sacrifice
« Manger du pain, boire du vin ? Ben je connais beaucoup de gens qui font cela chez eux, en famille, et ils ne croient pas forcément en Jésus ».
C’est un peu ce que faisaient les corinthiens de 1 Cor 11. Ils profanaient la Cène car ILS NE DISTINGUAIENT PAS LE CORPS. Ils mangeaient et buvaient donc un jugement contre eux-mêmes en considérant la Cène comme un repas ordinaire (tel que ceux que peuvent manger aussi les incroyants)
« Le vrai témoignage "puissant" en faveur de l’Évangile, c'est de mourir pour le nom de Jésus ».
Un témoignage chrétien, même puissant, ne consiste pas obligatoirement, ni même ordinirement, à mourir pour Christ. Par ailleurs il n’y a pas de lien, au moins direct, entre la Céne et la marche chrétienne
« Par quelle autorité peut-on décréter que le pain et le vin sont à prendre au sens littéral, et que le lavement des pieds est à prendre au sens symbolique ? »
Par la simple lecture intelligente et spirituelle de la Parole de Dieu. Les premiers chrétiens, instruits par les apôtres et par l’Esprit, l’avaient bien compris.
« Pourquoi Actes 2 42 ne parle pas de boire la coupe, pourquoi Actes 2 42 ne parle pas de baptiser ? »
Ce passage mentionne clairement « la fraction du pain ». Tu devrais donc déjà obéir à cela, quand bien même tu ne comprendrais pas que l’expression « fraction du pain » recouvre la Cène dans son entier, c'est-à-dire pain et vin. Quant au baptême, c’était un acte unique et individuel qui intervenait une seule fois au début de la conversion : il ne ressortit donc pas d’une réunion d’assemblée.
« gerardh a écrit:Même si l’expression « fils de l’homme », par exemple peut figurer dans d’autres évangiles, il figure particulièrement dans Luc, qui, par ailleurs, le décrit plus particulièrement comme tel au cours des passages.
Plazbovo : tu insistes sur ce point, mais je suis désolé. Luc mentionne 26 fois l'expression Fils de l'Homme, Matthieu 32 fois, Marc 15 fois, Jean un peu moins par rapport à la densité du texte (12 fois), mais parce que Jean n'évoque pas les mêmes conversations que les trois autres. On ne peut pas objectivement soutenir que Luc se distingue sur cet aspect du Fils de l'Homme, et encore une fois, c'est logique, puisque les auteurs rapportent ce qu'ils ont entendu, et cette expression ne sortait que de la bouche de Jésus ».
Cela est vrai : ceci dit Luc présente : le Fils de l’homme, l’homme selon les conseils de Dieu. Le premier homme, Adam, a, par son péché, perdu droit à tout, sauf au jugement. Le second homme, semence de la femme — ce qu’Adam n’était pas, puisqu’il n’était pas né de femme — hérite, en vertu de la rédemption, de tout ce que le premier a perdu ; c’est pourquoi il dut mourir et tout racheter ; aussi c’est à lui, l’homme parfait, qu’appartiennent la gloire et la domination sur toute la création, comme on le voit (Psaume 8:3 à 9 et Daniel 7:13 et 14) (source : Samuel Prodhom cité dans Bibliquest)
L’Évangile de Luc étant le seul qui soit adressé à un homme, ce fait même nous prépare, dès l’abord, à la manière particulière dont il présente la personne de Christ, puisque nous y apprenons à connaître le Seigneur surtout sous sa figure humaine, et comme étant réellement un homme ici-bas, Sans doute, même comme homme, Jésus est le Fils de Dieu, et il est ainsi nommé dès le premier chapitre de cet Évangile. Il était le Fils de Dieu entré dans le monde par sa naissance ; et non seulement avant d’entrer dans le monde, mais encore de toute éternité. L’être saint qui naîtrait de la vierge serait appelé Fils de Dieu ; tel est ici son titre comme étant né de femme, comme ayant un corps préparé pour Lui. Or cela même indique clairement, dès l’origine, la prépondérance que cet Évangile donne au côté humain de la personne du Seigneur. Dans chacune de ses paroles, chacun de ses actes, Jésus a manifesté ce qui était divin ; mais en même temps, il était homme, et c’est à ce point de vue qu’il est envisagé dans l’Évangile de Luc. De quelle importance, de quel intérêt n’était il donc pas de connaître d’une manière indubitable les circonstances qui accompagnèrent l’entrée dans le monde de cet homme merveilleux, ainsi que celles qui, pendant le cours de sa vie, ont manifesté les pensées de son cœur « source William Kelly cité dans Bibliquest)
« Les apôtres rapportent que c'est la mort de Christ qui fait l'expiation ».
Rappelle-moi les passages que tu as en tête en nous en parlerons plus en détail.
« Tu es parfait là actuellement Gerardh ? Non bien sûr ».
Pourtant si, puisque la Parole m’en donne l’assurance. Il faut bien distinguer la position en Christ de la marche chrétienne. Par ma position en Christ je suis saint et irréprochable du fait de l’œuvre du Seigneur Jésus à la croix pour moi. Pour la marche, je dois tendre vers la perfection, mais je sais que je ne l’atteindrai pas totalement, puisque en moi, à côté du « nouvel homme », subsiste le « vieil homme » qui est iniquité contre Dieu.
« Qui a parlé de problèmes sanitaires sur ce forum [pour la prise de la Cène] ? ».
C’est moi, en précisant que cet éventuel problème pour l’homme, n’en est pas un pour Dieu, dont la grâce est bien au-dessus de tout cela. Il en est de même du cas particulier d’un ancien alcoolique qui aurait l’exercice de ne pas prendre le vin. Et on pourrait aussi trouver d’autres « obstacles ». Cela n’invalide nullement la grâce et la puissance du Seigneur pour nous indiquer de prendre la Cène.
Bonjour jpeg, tu écris :
« Ah? pourriez vous me donner sa périodicité? Doit-elle se faire uniquement pendant un culte par exemple ? Vous parliez de vin, quel type de vin? Rouge, blanc? Quel titrage? Si c'est pas important et si c'est un acte de mémoire, jus de raisin n'est il pas aussi aussi pertinent ? Dans mon église il y a vin et raisin et pour être honnête les rares fois où je l'ai prise, ce fut avec du raisin ».
Jpeg, tu emploies un ton qui ne t’es pas familier.
Sur la périodicité de la Cène il n’y a pas d’instruction précise. Il semble bien qu’elle était quotidienne chez les tous premiers chrétiens. Puis nous voyons une Cène prise le Dimanche (Actes 20, 7), et nous savons que Paul, dans ses voyages, restait souvent au moins 7 jours, sans doute pour pouvoir participer au culte et à la Cène.
Le Cène peut-elle se prendre en-dehors d’un culte (c'est-à-dire un service qui devrait être d’adoration) ? Je n’en aurais pas la liberté car la Cène est quand même un élément important sous-tendant le culte. Inversement on pourrait difficilement prendre la Cène en dehors d’un contexte d’adoration au Père.
Le vin dans l’antiquité était sans doute une mixture comportant des aromates pour des questions de conservation. Nous n’avons plus ce problème puisque nous bénéficions maintenant des sulfites ! Mais en tout état de cause il est bien question de vin, non de jus de raisin.
Certains chrétiens utilisent-ils malgré tout du jus de raisin ? Il y a des errements plus graves dans la chrétienté, et on peut sans doute supporter cela. A noter quand même qu’il est exerçant de voir qu’il y aurait deux coupes, l’une de vin, l’autre de jus de raisin. Cela nuit au symbole de communion normalement véhiculé par la Cène selon 1 Cor 10, 16-17.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: la cène
gerardh a écrit:
A noter quand même qu’il est exerçant de voir qu’il y aurait deux coupes, l’une de vin, l’autre de jus de raisin. Cela nuit au symbole de communion normalement véhiculé par la Cène selon 1 Cor 10, 16-17.
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moyen comme argument, car lorsqu'une assemblée est nombreuse, il y a souvent plusieurs coupes .
Dernière édition par AlainM le Sam 17 Mar 2018 - 20:24, édité 1 fois
Re: la cène
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Bonjour AlainM,
Tu as raison.
Mais je voulais pointer le fait qu'il y ait deux breuvages différents.
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Bonjour AlainM,
Tu as raison.
Mais je voulais pointer le fait qu'il y ait deux breuvages différents.
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gerardh- Messages : 5916
Date d'inscription : 30/06/2012
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